GRAIN DE FOLIE FILMS est fier de vous présenter la saga familliale de notre PDG : Perceval Grain. Cette saga historique se découpera en cinq films réalisé par M Night Shyamigan. Ces films raconteront l'histoire de la famille Grain de 1900 à nos jours, qui seront témoins de leurs époques réspectives. Ceci est une biographie toute à fait sérieuse, pas comme les autres films que vous avez pu voir, produit par nos studios, où Grain était mis en scène de façon caricaturale.
Le premier opus a pour titre : 1900 - 1920 : EUGENE
LE 24 JANVIER 2009
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5…. 4…. 3…. 2…. 1…. BONNE ANNEEEEEEEEEE 1900 !!!
Les cris de joie résonnaient dans l’orphelinat à la naissance de ce nouveau siècle. 1900 devait être le siècle du progrès d’après les sœurs qui s’occupaient de l’endroit.
Dans un coin de la pièce, Eugène, 5 ans, ne fête pas la nouvelle année. Il est allongé sur son lit, regardant un magazine parlant de cinématographie, et des frères Lumière, dont Eugène était un grand admirateur. C’est décidé. Quand il serait grand, il ferait des films. Depuis qu’il avait vu le mois dernier une projection de « La Sortie de l'usine Lumière à Lyon » avec l’orphelinat, il ne pensait qu’à ça. Des idées foisonnaient dans sa tête. Le fait de capturer les instants d’une vie était pour lui quelque chose de magique.
Eugène avait été abandonné au pied de l’église Notre-Dame de Poitiers, alors qu’il n’avait quelques jours. Le curé l’avait confié aux sœurs de l’orphelinat. On lui attribua le nom de famille de Grain, du fait que lorsque on l’a trouvé, il serrait en son petit poing, un petit grain de sable.
Eugène Grain avait grandit en harmonie avec d’autres garçons abandonné comme lui. Dès son plus jeune âge, il avait su se faire respecter de ses camarades par son intelligence assez développée pour un enfant de son âge.
En 1903, Eugène fut adopté par une riche famille parisienne. A 8 ans, il avait toujours en tête son rêve. Son père adoptif, travaillant justement aux studios Lumière, lui offrit pour son anniversaire, une petite caméra. Le petit garçon était aux anges de par le cadeau de son père. Deux ans après, Grain rentre à l’école publique. C’est l’année de la séparation de l’Etat et l’Eglise. La naissance de la Laïcité.
Les années passent, l’histoire avance. En 1909, Fernand, le père adoptif d’Eugène l’emmène à Calais pour le faire assisté au départ de Louis Blériot pour sa traversée de la Manche, jusqu'à Douvres. Il immortalisa ce moment avec sa caméra. C’est ce jour là qu’il décida de devenir journaliste cameraman, pour pouvoir diffuser sur les grands écrans des cinémas ses reportages.
Juin 1914 : A Sarajevo, l’archi-duc Louis Ferdinand, héritier de l’Empire Austro-hongrois est assassiné, lui et sa femme, par un nationaliste serbe. Evènement déclencheur d’un conflit qui allait impliquer beaucoup de nations et faire beaucoup de morts militaires et civiles.
Eugène à 19 ans lorsqu’il s’engage dans l’armée comme simple soldat, toujours sa caméra avec lui. Ses supérieurs lui autorisèrent de pouvoir filmer tout ce dont il est témoin du moment que cela ne dévoile rien sur les tactiques ou autres faits importants de l’armée française.
Eugène connu l’horreur des tranchées. Le froid, les rats, le manque d’hygiène, les poux, les bombardements. Durant plusieurs mois, il filma tout cela, espérant vivre assez longtemps pour en confier les différents films.
Lors d’une permission en Septembre 1916, pour bravoure au combat, il épouse Mathilde Mercier, jeune femme de son âge qu’il a rencontré quelques mois avant la guerre. Durant les cinq que dura sa permission, il classa ses différents films tournés durant toutes ces années. Expliqua à Mathilde que s’il devait lui arriver malheur, de conserver ces films à tout prix. Et de les confier d’ici quelques années à un musée. Il était convaincu que le cinéma serait bientôt considéré comme un art majeur, et que ces films vaudraient de l’or.
17 avril 1917, premier jour de la bataille appelé du « chemin des dames », Voulant protéger un de ces camarades, Eugène est fauché par une balle, alors qu’il partait à l’assaut du fort de Condé. Il ne survivra pas. Mathias Garcin, le camarade pour lequel il s’est sacrifié, ramassa sa camera.
Le 17 avril, Mathilde Grain accoucha d’un petit garçon : Lucien, portrait craché de son père.
En 1919, Mathilde reçu la visite d’un certain David Duvivier. Celui-ci avait dans ses bagages la caméra de d’Eugène, qui malgré la guerre était quasiment intact. Seuls les films étaient inutilisables. Duvivier lui confia que Garcin, un soldat sur le point de mourir de ses blessures de guerre lui avait demandé de ramener la caméra à la femme d’Eugène Grain à Poitiers. N’ayant pas été démobilisé plus tôt, David n’avait pu qu’attendre pour pouvoir l’emmener.
Mathilde et David sympathisèrent et devinrent très bons amis. Même s’il n’avait jamais connu Eugène, David respectait cet homme dont les hommes de son régiment lui en ont tant dit de bien.
Lucien n’avait plus son papa, mais David servit très bien de substitut, le considérant comme son fils. Sa femme, Jeannine aidait autant qu’elle pouvait Mathilde et son fils. Tout deux eurent une vie heureuse grâce à ce couple qui ne demandait rien en échange.
5…. 4…. 3…. 2…. 1…. BONNE ANNEEEEEEEEEE 1920 !!!
Les cris de joie résonnaient dans la maison des Duvivier. 1920 devait être une année prospère pour la France, d’après Jeannette. Mathilde approuvait, et David faisait sauter le bouchon d’un Champagne bon marché.
Dans un coin de la pièce, Lucien, 3 ans, ne fête pas la nouvelle année. Il est allongé sur son lit, regardant un magazine parlant de cinématographie, un des vestiges laissé par son père…
Vivez l’histoire d’une famille au cours du siècle dernier, traversant toutes les éraflures du temps, les douleurs, les joies, les pertes, les naissances. Saga familiale de notre président directeur général : Perceval Grain.
(Je rappelle que Perceval Grain et ses aieux sont des personnages fictifs, et que bien sur cette histoire est totallement fictive, mis à part les faits historiques évoqués dans le film)