Les NewsVoici la 7eme semaine après le retour de Mr N. à GérardMerveille. Une semaine que la société attendait avec impatience pour sa qualité de production générale. C'est en effet un plaisir et des félicitations que la production fait tout d'abord aux différents producteurs de la ville. Cette semaine est remarquable de par les films qu'elle offre, et nous espérons d'ailleurs que notre film soit perçu comme un film de qualité également.
C'est en tout cas un franc succès parmi les critiques puisque nous récoltons un total final de 4 étoiles. Une bonne appréciation du film générale qui terminera 6eme au box office. Cette histoire de Timisoara nous permettra d'obtenir un bon score d'entrée cette semaine. Mais il n'y a pas que ça !
Vibrolove fait encore parler de lui puisqu'il attire près d'un million de spectateur encore, se retrouvant ainsi à la 11eme place du box office. Une bonne nouvelle pour nos analystes qui voient Vibrolove surpasser Tonga en terme de pourcentage de profit.
Complément d'informationAprès la sortie de notre film "L'histoire vraie de Timisoara" nous nous sommes confrontés face à une nécessité éthique d'éclaircir certains points de cette histoire, et tout particulièrement sortir du principe romancé.
Dans notre film, nous vous relations un extrait de la vie d'un certains Patrice, un journaliste dont le professionnalisme le poussera à vérifier un fait dont tous les médias parlent depuis un mois. En effet, un journaliste localisé à Timisoara et fortement impliqué politiquement dans la révolte roumaine a cru bon de faire passer cette information mensongère auprès des agences de presse. De la sorte, une fosse commune contenant une 60aine de corps sera utilisée comme image du "Charnier de Timisoara" qui aurait contenu, selon des médias respectable, des milliers de corps mutilés et meurtris par les tortures du régime.
Cette mésinformation totale est dûe à de nombreux facteurs dont nous pourrions parler longuement, mais il serait plus intéressant que l'on observe les faits.
Le premier journaliste à avoir réellement eu le CRAN d'annoncer à haute voix qu'il n'avait "rien vu à Timisoara" était une femme. Colette Braeckman, journaliste pour "Le Soir" y faisait publier le 27 janvier 1990 un article d'opinion titré "Je n'ai rien vu à Timisoara". Elle s'est très certainement retrouvée dans l'exacte même situation que Patrice dans notre film.
A Timisoara, où j'ai passé toute la journée du 23 décembre et où plusieurs journalistes sont tombés sous des balles anonymes, je n'ai donc pas vu de charnier. Ni charnier, ni amoncellement de morts ou de blessés, ni hôpital débordé... J'y étais et je n'ai rien vu : honte sur moi. Car par contre en arrivant à Bucarest, le lendemain, et plus encore en rentrant en Belgique, tout le monde en savait plus que moi sur le sujet. Nul n'ignorait rien de ces corps affreusement torturés, de ces centaines ce corps alignés, de ces hôpitaux envahis, la télévision avait tout montré, tout expliqué. Et si c'était passé à la télévision, c'était vrai. Cela devenait vrai. Alors moi qui n'avait rien vu à Timisoara, j'ai préféré me taire..." - Colette Braeckman
Ce n'est pas tant le drame de la révolution roumaine qui marque ce film, mais bien le drame de ces mensonges qu'ont cultivés les médias pour nourrir la curiosité malsaine de ses spectateurs. Timisoara a été la meilleure nouvelle pour les médias qui commencaient à se "lasser" de devoir répéter les mêmes informations concernant les snipers de Bucarest, les analyses de pseudos experts, etc.
Mais cette affaire n'a certainement pas été la seule que les journalistes et les médias cultiveront au point de les ériger en véritable "information du siècle". En France comme en Belgique, de nombreuses affaires se sont reproduites, de nombreuses erreurs monumentales, et si peu de réparation des dégats de la part des journalistes. Un manquement total au code de déontologie :
"[6]rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ; - issu de la déclaration des devoirs et des droits du journaliste.
D'autres noms tels que "l'affaire d'Outreau", "La fille du RER D" dont un film a également été fait, "Alexis Debat, le faux expert du terrorisme", "la fausse rescapée du World Trade Center", et plus récemment encore pour nous les Belges "la mort de Fabiola". Je reviens sur ce dernier qui est encore PLUS amusant car cette fausse information a été provoquée par un journaliste qui voulait tester l'efficacité du nouveau système de récolte d'information de l'agence Belga. Ce journaliste aura fait croire à l'agence Belga que Fabiola est morte après avoir appris que son fils, le prince Laurent, avait entamé les procédures de divorce.
Nous pouvons conclure sur ce point en remarquant que le professionnalisme du journalisme est souvent mis à rude épreuve et qu'il reste nécessaire, dans tous les cas, de rester vigilants. Le doute est un élément indispensable de l'esprit critique. Nous espérons, en tout cas, que ce complément d'information vous aura plu.
Le film de la semaine prochaineLa semaine prochaine, c'est une véritable aventure fantastique que souhaite vous faire vivre la production Nanoyo. Nos meilleurs scénaristes ont été mis sur le coup et espèrent bien que ce film permettra de relancer le genre. Ne manquez donc pas
L'oeuf doré d'Arkania -=Calendrier=-
26 décembre : L'oeuf doré d'Arkania
02 janvier : Incapable
09 janvier : Le chêne (en production)
16 janvier : L'origine du mal