BIENTOT EN SALLE :
L'AFFAIRE PIETRANTONIO
Mon nom est James Spader, et je suis flic, nouvellement promu inspecteur au Gerardmerveille PD. Et je suis fan de cinéma.
Je me souviendrai toujours de cette première enquête qui m'emmena dans le milieu du cinéma. La victime s'appelait John Pietrantonio, 33 ans, producteur de films et aucune histoire tapageuse à son actif. Cet homme avait tout pour réussir : Le succès, une belle femme, un créateur de génie. Mais quelqu'un ou peut-être lui-même avait mit un frein à ce chemin tout tracé.
Lorsque mon chef m'ordonna d'aller enquêter, je n'en croyais pas mes oreilles. La veille, j'avais été voir un film produit par sa maison de production, et aujourd'hui, je devais trouver les causes du décès d'un des plus prometteurs producteurs de Gerardmerveille.
La victime avait été retrouvée par l'équipe de nettoyage, le matin même à 6h47 sur le plateau B ou se tournait un film sur la révolution française. Pietrantonio se trouvait au centre du plateau, sans vie, balançant au bout d'une corde, qui aurai du n'être qu'un accessoire de décor. Aucune trace de lutte. Après examen du légiste, celui-ci m'annonça que la mort devait se situer entre 1h00 et 1h20 du matin, d'après la température ambiante et celle de son foi... J'ai jamais aimé les légistes... Ils ont un rapport à la mort assez dérangeant. Mais celui-là était très compétent. L'absence d'un support pour les pieds du mort me mena directement à la conclusion que c'était un meurtre et non un suicide.
Les témoins présents ne savaient rien, et je les croyais... Ils étaient plutôt choqués par leur découverte matinale. L'interrogatoire du staff du film ne nous appris rien également. Il ne me restait donc plus qu'à enquêter sur les amis proches et la famille.
Après deux jours d'interrogatoires, mon attention se porta sur Jane Pietrantonio, femme de la victime. Pas plus choquée que ça de la mort tragique de son ami. Je ne la croyait pas coupable, mais elle semblait plutôt soulagée de cette mort mystérieuse. Son visage portait quelques ecchymoses et après examen de son corps, pour l'enquête, ses côtes et son dos portait des traces de coup. C'était une femme battue... Suffisamment pour orchestrer le meurtre de son mari ? Elle niait que c'était lui qui lui avait fait ces marques mais je ne la croyais pas. Sa stature me prouvait que ce n'était pas elle qui avait suspendu le corps à la potence. Elle était bien trop menue pour ça. Elle aurai très pu également engager quelqu'un pour faire le sale boulot à sa place, mais mon instinct me disait que ce n'était pas elle.
Le rapport d'autopsie montra que la victime avait reçu un coup à la nuque suffisant fort pour assommer quelqu'un.
En gros, mon enquête piétinait... Une victime, une mise en scène plutôt macabre, mais pas de trace de lutte, ni de suspect. Jane Pietrantonio m'appela le lendemain et me donna rendez-vous dans un café de la cité commerciale de la ville. Elle était pâle et ne semblait pas rassurée du tout. Elle me tendit un papier ou des lettres de magazines avaient été collées formant cette phrase mystérieuse : «Qui veut être riche en un an, au bout de six mois est pendu.» Cette phrase, si ma mémoire ne me trahissait pas, était de Cervantès. Aucune signature mais juste un postscriptum : « Es-tu chasseur ou bien le gibier, Spader ? »... Ce message m'était destiné. Jane me dit qu'elle avait trouvé ça sous sa porte en revenant des obsèques de son mari et m'avait tout de suite appelé...
Pour moi, l'enquête se compliquait vu qu'elle m'impliquait plus ou moins. J'allais devoir être très prudent...
Le mot du PDG, Harlan Raxa :
James Spader, inspecteur de police. Voici notre premier personnage récurent que vous apprendrez à connaître au fil des mois qui enquête dans la bonne vieille ville de Gerardmerveille. Nous espérons que ce personnage trouvera son public rapidement
Amicalement : Harlan Raxa
Durée : 1h54
Pays : Cinéland
Production : Raxacoricofallapatorius Movies ainsi que 89 internautes.
Bande Originale : Harlan Raxa