***** Hors série de Flash’Merveilles : Cinéma et politique (décembre 2014) *****
De mémoire de gérardmerveillilois, on n'a jamais connu un tel engouement pour une campagne municipale. Prévues au printemps 2014, les municipales passionnent une large partie de nos citoyens. Surtout, le politique redevient une réponse adéquate face à la crise qui s’abat sur notre ville.
Lancée très tôt par les partis s’opposant au maire actuel, M. William Molchany (UMC, le PAC, le PPP) et le PG n’ont pas attendu le début de la campagne officielle pour affuter leurs critiques et leurs propositions.
La conséquence fut une division du parti majoritaire de la droite, l’UMC avec la décision du producteur de cinéma Gérard Cousin de fonder le PRD et de se lancer dans la campagne électorale.
Alors que les précédentes élections municipales voyaient s’opposer 3/ 4 candidats, c’est au moins 7 candidats qui s’affronteront.
Flash’Merveilles a décidé de consacrer un hors série à cette question afin d’informer les passionnés de cinéma des programme culturel des candidats.
Vous trouverez dans les pages suivantes un entretien avec chacun des candidats ainsi qu’un sondage réalisé dernièrement, juste avant la réaction de certains candidats à propos de l’affaire Warner Interaction.
------ Nouveau sondage : un statu quo ? -----
Premier sondage réalisé avec l’ensemble des candidats déclarés, ce sondage indique cependant quelques légères inflexions. Si les gauches sont toujours majoritaires et M. olivier reviglio (PAC) s’imposerait au second tour, on peut noter une légère baisse des deux principaux partis : l’UMC et le PAC au premier tour. Les candidatures de M. Lélenchon (PG) et Hugh (PPP) se consolide ; M. Le Hydeux (FNG) est légèrement en retrait même si M. Cousin (PRD) ne parvient pas à concurrencer les autres partis des droites.
Pour qui voteriez-vous si le premier tour aurait lieu demain ?
* Alfred Le Hydeux (Front National de Gérard Merveilles, FNG) 10%
* Gérard Cousin (Parti Républicain et Démocrate, PRD) 5,5%
* William Molchany (Union pour un Monde Capitaliste, UMC) 30%
* Martin Correone (Parti Centriste Socio-Libéral, PCSL) 0,5%
* Alex Hugh (Parti Populaire Pondéré, PPP) 7%
* Olivier Reviglio (Parti Anti Capitaliste, PAC) 36,5%
* Jean-Luc Lélenchon (PG) 10,5%
Pour qui voteriez-vous si le second tour aurait lieu demain ?
* Olivier Reviglio 53,5%
* William Molchany 46,5%
----- Les interviews des candidats -----
Monsieur Le Hydeux, bonjour. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs le sens de votre candidature pour l’élection municipale de 2014 ?
Le sens de ma candidature est simple. Il s’agit de défendre les gérardmerveillilois, leur histoire, leur honneur et leur singularité. Il s’agit surtout de leur redonner leur fierté. En effet, la classe politique a bradé nos intérêts à des étrangers. Aujourd’hui, ce sont des individus qui ne sont pas nés à Gérard Merveille qui s’enrichissent. Il n’ont aucun lien avec notre terre et partent une fois les poches pleines. De cela, la bande des deux que sont l’UMC et le PAC est coupable. Ils sont aux affaires depuis toujours et ont voit le résultat aujourd’hui
Vous êtes le candidat naturel du FNG. Aux dernières élections vous avez obtenu 10,5% des voix. Dans le contexte de la crise, on vous sent pourtant en retrait, ne vous exprimant que rarement. Pourquoi ?
Vous savez les gérardmerveillilois me connaissent. Ils savent très bien que contrairement aux autres je ne tente pas de les séduire par de vaines promesses et par la démagogie. Je suis fidèle à mes valeurs, à mon programme : lutter contre l’immigration et assurer la sécurité. Ce que je dis depuis vingt ans et qui choquait auparavant est aujourd’hui repris en parole mais malheureusement pas en acte par certains politiques. Cela prouve que le FNG avait raison. J’ai confiance en les gérardmerveillilois qui sauront reconnaître le moment venu celui qui voit juste et dit vrai.
Comment jugez vous le bilan de l’équipe municipale de Molchany concernant le volet culturel ?
Molchany a donc mis en place une politique culturelle. C’est une nouvelle que vous m’apprenez (rires) En fait, il a fait comme les autres : il se glorifie du statut de ville de cinéma que soit disant la terre entière nous envie. Moi, ce que je vois c’est que ce milieu du cinéma est fait par des gens qui ne sont pas de chez nous et cela ne profite aucunement à nos habitants. A part de leur faire oublier les vrais responsables de la crise et les coupables lorsqu’ils vont voir les films des amis du maire ou ceux de la brochette de réalisateurs communistes. Ceux qui sont les acteurs de la culture le sont grâce à des passes droits et à du clientélisme et ne sont absolument pas à l’écoute du public. Franchement, lorsque je vois votre magazine, je vois que les seuls bienfaits du cinéma vous profite ! Pour la culture, c’est le néant. Il faut quand même dire haut et fort que le niveau est médiocre.
Précisément, quel est le fil directeur de votre programme culturel, notamment a ce qui touche à la question cinématographique ? Quelles sont vos propositions phares ?
Il faut défendre l’histoire de notre ville. Le PAC avait supprimé la fête folklorique célébrant la belle période que fut le Moyen-âge pour notre ville. L’UMC ne fait rien pour nos écrivains de terroirs et ne met pas en valeur notre patrimoine qui n’est pas les buildings mais ce que nous ont légués les anciens qui se sont battu pour défendre notre territoire Il faut mettre en avant ce qui fonde notre identité et arrêté de financer la subversion, l’art de dégénérés. Il est intolérable que des squats soi-disant artistiques pullulent. C’est une atteinte au droit de propriété et cela augmente la délinquance et le trafic de drogue. Pour le cinéma, il faut imposer un quota d’œuvres réalisé par des gens nés dans notre ville. Il faut donner les moyens à nos sociétés de production de ne pas être achetées par des investisseurs étrangers ou être contrôlés par des révolutionnaires comme l’est Prod’Artaud. Il faut encourager les films qui sont tournés dans notre ville et pas à Tombouctou ou chez les chinois !
Plus globalement, comment compter vous concilier les intérêts parfois contradictoires entre les quatre acteurs majeurs du cinéma : les société de production ; les salles de cinéma ; les comédiens et les réalisateurs ; le public ?
Il faut d’abord redonner la parole au public qui est confisquée par des technocrates. Les sociétés de production doivent proposer des offres en fonction des demandes. Ensuite, il faut rendre accessible le cinéma pour tous. Il faut inventer un chèque-cinéma annuel.
A l’heure actuel, pouvez-vous nous donnez des noms du monde du cinéma (acteur, actrice, réalisateur, producteur/scénariste, société de production) qui vous soutiennent ? Vont-ils s’engager dans la campagne ? Si oui, comment ?
Non. Et alors ? 99% n’ont pas leur carte d’électeurs et ne sont pas citoyens de notre ville !
Une question personnelle maintenant : allez-vous souvent au cinéma ?
Non. D’une part je n’ai pas le temps. De l’autre, je suis affligé par la majorité des films qui sont d’une médiocrité crasse
MQuel est le dernier film qui vous a marqué ? Pourquoi ?
J’ai apprécié le documentaire
Semblants de Morcar. Je sais bien que c’est un opportuniste de première, un homme qui prêche le multiculturalisme, rampant devant les honneurs et qui noie la ville sous un nombre impressionnant de navets. Mais avec
Semblants, il a bien montré le clientélisme qui a permis à Molchany de faire le hold-up en 2010. Il a bien montré qu’il était soutenu par des repris de justice comme Walken, par des intérêts étrangers. Paradoxalement, Morcar a aussi montré la bêtise affligeante de la gauche, de cette Marjolène Reine. Finalement, Semblants est presque un film de propagande du FNG (rires)
Pour finir, quel est le genre de film que vous appréciez le plus ? Où bien le travail d’un réalisateur voir d’une société de production ?
J’aime bien les films historiques. Mais presque aucun producteur n’en réalise notamment sur la seconde guerre mondiale. J’aime cependant bien certains films de Cannon et certains projets de Gérard Cousin. Cependant, il fait de plus en plus dans le politiquement correct. Forcément, a trop fréquenter l’UMC et le show business. D’ailleurs, ce dernier a fait la bêtise de sa vie en lançant le PRD…
À ce propos, des membres du FNG ont rejoint le PRD. Ils critiquent le caractère autocratique de votre gestion du parti. Qu’avez-vous a déclaré ?
L’histoire ne retient pas les traîtres et les petits. Le PRD est une illusion et une chimère. Ce parti fera 1%. Vous savez, mes électeurs préfèrent l’original à la pâle copie. Quand au reste, cela démontre que les médiocres jalousent toujours ceux qui par leur mérite et leur talent sont dans la position où ils se trouvent. Dieu saura distinguer le bon grain de l’ivraie. Comme les électeurs !
Revenons en à la politique. Si vous êtes élu demain, quelle est la première mesure que vous prendrez ?
La première mesure sera simple : réserver les droits aux citoyens et non aux étrangers !
MR – Merci beaucoup. Bonne continuation dans cette campagne qui s’annonce rude.
Monsieur Cousin, bonjour. Beaucoup ont été très surpris de votre départ de l’UMC et de la fondation du PRD. . Pouvez-vous présenter à nos lecteurs le sens de votre candidature pour l’élection municipale de 2014 ?
C'est le manque de motivation du maire Molchany face à la marée rouge imminente et son incapacité à gérer les « vrais » problèmes de la ville qui m'a fait prendre conscience des choses: l'UMC c'est le passé! Ni le maire ni le parti n'est en phase avec les attentes des citoyens de GM ! Et je souhaite bien du courage à mon ami Ari s'il se présente sous cette bannière...
N’avez-vous pas peur de contribuer à la défaite de votre camp, la droite, contre ce que vous appelez « la menace rouge » en contribuant à la division ?
Attendez ! La « menace rouge » est réelle! Lélenchon et Reviglio sont des menaces pour l'ordre et la démocratie à GM ! Et j'espère que les habitants s'en rendront compte à temps ! Je connais l'intelligence des citoyens: J'ai confiance en eux...
Alors non, je ne pense pas...
Comment jugez vous le bilan de l’équipe municipale de Molchany concernant le volet culturel vous qui avez été son allié durant quatre ans ?
Comme je vous l'ai déjà dit, c'est ça qui m'a poussé à créer le PRD: Beaucoup de promesse avaient été faites mais au final, il n'y a rien eu de concret...
Un exemple: Il avait été question d'un allégement fiscal pour les plus grosses fortunes et la municipalité Molchany a renoncer, dut à la pression que les partis Rouge ont fait peser...
Précisément, quel est le fil directeur de votre programme culturel, notamment a ce qui touche à la question cinématographique ? Quelles sont vos propositions phares ?
A Gérardmerveille, faire un film coûte extrêmement cher: Je sais de quoi je parle... Plus de la moitié du budget est dut aux charges ! Plus de la moitié ! La municipalité soutient des projets cinématographiques associatif ridicule avec l'argent des impôts... Notre argent ! Pour avoir un cinéma de qualité, il faut que la municipalité arrête de prendre à la gorge les studios de productions ! C'est aussi la raison pour laquelle je lutte contre le plagiat, fléau de notre belle ville et de notre industrie!
Il faut aussi favoriser la venue des spectateurs : c'est pour cela que dans mon programme, l'ouverture de deux nouveaux multiplex sont prévus ! Permettant au plus grand nombre de voir les meilleurs films de cette magnifique ville !
Ne pensez-vous pas être dans une position intenable puisque par vos fonctions vous êtes un des acteurs du cinéma ?
Justement, je suis au coeur des problèmes ! Je ne suis pas un homme politique « professionnel » comme le camarade Lélenchon ou comme Molchany. Je n'ai pas besoin de ça pour vivre ! Je vois au quotidien les problèmes que traverse l'industrie cinématographique ! Donc je pense que ma candidature est légitime!
Comment compter vous alors concilier les intérêts parfois contradictoires entre les quatre acteurs majeurs du cinéma : les société de production ; les salles de cinéma ; les comédiens et les réalisateurs ; le public ?
Permettez-moi de vous contredire. Les différents secteurs que vous cité ont des intérêts convergent ! Que veulent les sociétés ? Gagner de l'argent et faire des films de qualités ! Idem pour les comédiens et les réalisateurs...
Les exploitant de salles ont le même objectif ! Et le public souhaite voir des films divertissants et de qualité pour décompresser...
Nous allons tous dans le même sens... Personne n'est perdant dans cette affaire !
Allez-vous démissionnez de vos fonction au sein de GCP durant la campagne électorale ?
Absolument pas! Je réfléchirais à la question si je suis élu...
A l’heure actuel, pouvez-vous nous donnez des noms du monde du cinéma (acteur, actrice, réalisateur, producteur/scénariste, société de production) qui vous soutiennent ? Vont-ils s’engager dans la campagne ? Si oui, comment ?
Mon grand ami Michael Cannon me soutient bien évidemment que se soit par sa présence lors des meetings ou simplement par sa notoriété...
Je peux aussi compter sur le soutient de Alex Kane, qui à produit plusieurs films avec moi et de son épouse Cassandra. Pele mêle, je peux vous citez Brittani Rye, Chris Berger ou encore David Reyes, Klaus Keith...
Mon métier de producteur m'a permis de rencontrer ces gens formidables qui me font l'honneur de me soutenir dans cette campagne !
Tous m'aide à leur manière.
Une question personnelle maintenant : allez-vous souvent au cinéma ?
Mes fonctions de P-D.G de Gérard Cousin Prod ainsi que mes activités de réalisateur et d'acteur ne m'en donne que peut l'occasion...
Mais j'essaye de temps en temps...
Quel est le dernier film qui vous a marqué ? Pourquoi ?
J'ai beaucoup aimé
Les ombrelles de Phnom Penh. Une histoire dramatique mit en images avec beaucoup de grâce et de finesse!
Pour finir, quel est le genre de film que vous appréciez le plus ? Où bien le travail d’un réalisateur ?
Ce n'est un secret pour personne: J'aime énormément le western et le cinéma d'action! Mais je suis assez éclectique: C'est l'histoire qui m'intéresse avant tout, quelque soit le genre...
Et j'aime beaucoup la manière de travailler de Rod Zombie
Revenons en à la politique. Si vous êtes élu demain, quelle est la première mesure que vous prendrez ?
En fait, il y en a deux: La première, le taux d'imposition pour les plus riches sera ramener au même taux que celui du travailleur moyen ! Et la deuxième, autoriser le port d'arme.
Nous n'avons pas aborder dans le thème essentiel de la sécurité dans cette entretient et c'est vraiment dommage...
Merci beaucoup. Bonne continuation dans cette campagne qui s’annonce rude.
Merci à vous!
Monsieur Molchany, bonjour. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs le bilan que vous tirez de ces quatre années de mandature ?
De manière générale, je trouve le bilan très positif. Gérardmerveille était une ville en pleine croissance, durant mon mandat, c'est devenue un véritable symbole pour le monde économique, et notamment dans le monde du cinéma. Le nombre de sociétés réussissant à Gérardmerveille est la preuve de cette réussite. Beaucoup de sociétés ont même délocalisé leur activité pour venir s'installer chez nous, ce qui prouve l'attractivité de notre chère cité.
Autour du cinéma, c'est toute une économie qui fonctionne, et qui offre de plus en plus de travail à nos citoyens. Le chômage a ainsi baissé de manière significative durant mon mandat, malgré la petite période de crise que nous venons de traverser.
Gérard Cousin a lancé son propre parti, le PRD et compte être candidat. Certains membres de l’UMC souhaiteraient vous forcer à passer la main à Ari Golan. Comment vivez-vous les tensions dans votre propre camp ?
Que Monsieur Cousin décide de créer son propre parti m’a surpris, d’autant plus qu’il semble l’avoir fait sur un coup de tête. Mais vous aurez remarqué que les personnes qui le suivent sont plus issues du Front Nationaliste de Gérard Merveille que de l’UMC. Certains parlent donc de division des voix de la droite, mais j’ai plutôt l’impression que Gérard Cousin va diviser les voix de l’extrême droite uniquement.
Quand à Monsieur Golan, il se dit lui-même amusé par cette idée de le présenter en tant que candidat pour représenter l’UMC. Il est évident que la popularité de Monsieur Golan est très grande, de par la qualité de son travail dans le monde cinématographique, mais la politique et le cinéma sont deux mondes bien différents. D’ailleurs, sans jamais avoir caché ses relations avec l’UMC, Ari Golan a toujours tenu à se tenir le plus éloigné possible de la politique. Je ne pense donc pas qu’il soit le meilleur choix pour me remplacer, et il m’a dit lui-même hier soir encore être du même avis que moi sur la question.
MR – Le mécontentement de la population envers l’action de votre équipe est important. Quelles sont les causes selon vous ?
WM - L'incompréhension. Malheureusement, les actions de mon équipe municipale n'ont pas été comprises par une grande partie de la population, et le PAC a également beaucoup œuvré pour décrédibiliser notre travail, plutôt que de faire des propositions.
Mais c'est souvent ainsi avec nos opposants. On entend beaucoup de critiques, mais très peu de propositions.
Vous n’avez toujours pas déclaré si vous allez être candidat à votre succession ? Pouvez-vous le faire aujourd’hui pour nos lecteurs ?
Nous avons souhaité attendre pour annoncer ma candidature. J'ai toujours préféré faire les choses de manière réfléchie, et c'est bien ce qui me diffère de Monsieur Cousin, par exemple.
Pouvez-vous présentez le bilan de votre action culturelle des quatre dernières années ?
Les aides versées aux nouvelles sociétés du monde cinématographiques ont créé de nombreux emplois. 70% des personnes ayant trouvé un emploi durant ces quatre dernières années l'ont trouvé dans une société donc l'activité est liée au cinéma. Ces aides ont également permis à nos sociétés de s'épanouir et l'image du cinéma de Gérardmerveille dépasse aujourd'hui toutes les frontières. On parle de notre cinéma à Fundanse, à Jolywood, à Baltimore et San Francisco, attirant ainsi de nombreux touristes dans notre ville, et développant ainsi un autre pôle de notre économie.
La création de nombreuses chaînes de télévision a aussi permis aux habitants de Gérardmerveille de se voir proposer à peu de frais de grands films. Ainsi, le cinéma de Gérardmerveille n'est plus accessible qu'aux populations aisées de la ville, mais aussi aux plus pauvres.
Le cinéma de Gérardmerveille est aujourd'hui accessible à tous, et attire de nombreux touristes dans notre ville. C'est une grande fierté pour moi et mon conseil municipal.
Comment avez-vous tenté de concilier les intérêts parfois contradictoires entre les quatre acteurs majeurs du cinéma : les société de production ; les salles de cinéma ; les comédiens et les réalisateurs ; le public ?
Mon but était à la fois de rendre notre cinéma accessible à tous, sans qu'il devienne un produit courant de tous les jours. C'est pour cette raison que nous refusons de rendre le cinéma gratuit pour les chômeurs, ou à très bas prix pour les étudiants. Nous avons permis à de nombreuses chaînes de télévision de se créer pour proposer un spectacle identiques à ceux qui n'ont pas les moyens de se payer régulièrement une entrée de cinéma, mais le cinéma doit rester un produit de luxe, quelque chose qu'on ne se paye pas tous les soirs comme on se paye une bière.
Les prix actuels proposés par les cinémas sont à ce titre la meilleure équation pour satisfaire tous les acteurs du monde du cinéma. Ainsi, producteurs, acteurs et cinémas sont payés convenablement en retour du travail fourni, et le prix d'une entrée de cinéma reste abordable pour le commun des citoyens de Gérardmerveille.
Quels sont les chantiers qu’il faudrait mené pour les quatre années à venir concernant le domaine culturel ?
Je souhaite redonner vie au quartier ouvrier de Gérardmerveille, où trop de locaux sont aujourd'hui abandonnés. Une aide supplémentaire sera attribuée à toute entreprise qui s'installera dans ces quartiers, et une autre encore pour ceux qui engageront du personnel parmi la population de ce quartier. De cette manière, je souhaite rendre notre industrie cinématographique plus proche encore de notre population pauvre.
Que pensez-vous des propositions – notamment celles du PPP, du PAC et du PG – sur la question cinématographique ?
Rendre le cinéma gratuit pour les chômeurs est pour moi la plus absurde des propositions. Cela coûtera une fortune à la municipalité, et ce sont finalement les classes moyennes, qui pour le moment ne se payent une séance de cinéma que de temps en temps, en guise de sortie, qui payeront pour la population pauvre qui elle ne se privera pas pour aller régulièrement dans nos salles obscures.
A l’heure actuel, pouvez-vous nous donnez des noms du monde du cinéma (acteur, actrice, réalisateur, producteur/scénariste, société de production) qui vous soutiendront si vous entrez en campagne ? Si oui, comment ?
Je préfère les laisser s'exprimer d'eux-mêmes...
Une question personnelle maintenant : allez-vous souvent au cinéma ?
Oui. Ca serait un comble pour le Maire d'une ville comme Gérardmerveille de ne pas se rendre au cinéma de temps en temps !
Quel est le dernier film qui vous a marqué ? Pourquoi ?
Petite balade matinale à Etosha, ce film est une véritable invitation au rêve et au voyage. Nos citoyens n'ont parfois que très peu les moyens de voyager, et proposer ce genre de film me parait être une bonne manière de les emmener ailleurs sans avoir à quitter Gérardmerveille.
Pour finir, quel est le genre de film que vous appréciez le plus ? Où bien le travail d’un réalisateur voir d’une société de production ?
Je suis un grand amateur de cinéma dramatique. J'ai beaucoup apprécié le travail issu de la collaboration de Monsieur Walken et de Monsieur Ralphaez.
Revenons en à la politique. Si vous êtes réélu demain, quelle est la première mesure que vous prendrez ?
Comme je vous l'ai indiqué précédemment, je mettrai en place des aides pour développer l'industrie dans le quartier ouvrier. Il me semble que le chômage dans cette partie de la ville est le problème le plus important à traiter aujourd'hui à Gérardmerveille.
Merci beaucoup. Bonne continuation dans cette campagne qui s’annonce rude.
Je vous remercie, et bravo pour votre professionnalisme.
Monsieur Golan, bonjour. Beaucoup de gens ont été très surpris de voir apparaître votre nom dans les articles traitant de la campagne électorale. Vous avez déclaré attendre une déclaration de Molchany pour vous positionnez par rapport aux appels de certains membres de l’UMC de vous portez candidat. Si vous prenez des précautions, on vous sent très tenté de vous lancez dans la politique. Est-ce vrai ?
A partir du moment où l'on travaille dans le monde du spectacle, la tentation de se faire voir, apprécier et considérer est très forte. Maintenant, j'ai tendance à penser que tout ce que nous faisons relève du politique à un moment donné. Mon implication dans le milieu politique Gerardmerveilleux n'a consisté pour le moment qu'à un soutien personnel au candidat Molchany en 2010.
Je l'ai dit ailleurs, m'avoir bombardé « dernier espoir » de l'UMC alors que ce parti n'avait déclaré ni programme ni candidat pour l'élection de l'année prochaine, c'était... pour le moins... opportuniste. Et une bonne manière de vendre du papier aussi : je vous avoue avoir été flatté de recevoir pas mal de courrier de soutiens mais j'avais précisé que la question (d'une candidature) ne se posait même pas pour le moment.
Si Molchany décide de ne pas se représentez, serez-vous candidat ?
La publication récente de l'UMC à ce sujet répond à cette question. Maintenant, comme je l'ai dit ailleurs, j'ai mon propre agenda : si soutien de ma part il doit y avoir d'un quelconque candidat, il ne sera rendu public qu'à la mi-janvier. Pour le reste, je n'ai jamais caché mon amitié envers William (Molchany) et je sais que sa tâche a été ingrate et particulièrement difficile au vu du bilan qu'il a trouvé à son arrivée.
Un récent sondage démontrait que vous êtes le candidat de l’UMC qui réaliserait le meilleur score au premier tour et le seul capable de battre Olivier Reviglio au second. D’une part, comment expliquez vous cette popularité ? D’autre part, ne pensez-vous pas qu’il serait sans doute plus efficace de vous présenter sous l’étiquette de « candidat indépendant » pour être élu ? Et ce même si l’UMC présente un candidat ?
Deux questions qui appellent deux réponses.
Concernant ces sondages, ils m'ont surtout appris que j'étais potentiellement une des personnes les plus populaires de la ville - vous pensez que mon ego a apprécié. C'est la fierté qui a prédominé à leur lecture ... et le poids de ma responsabilité. On m'apprécie pour ce que je suis et ce que j'ai déjà réalisé. D'un autre côté, le monde du divertissement et de la politique font très mauvais ménage - on ne peut se consacrer qu'à l'un ou l'autre mais pas aux deux en même temps. Je sais où se trouve ma place
Concernant l'hypothèse d'une candidature « libre » de ma part, je ne suis pas certain qu'elle aurait eu une quelconque chance d'aboutir sans l'infrastructure et l'organisation d'un parti en ordre de marche. Il me semble que Gerardmerveille ne s'y prête pas.
Comment jugez vous le bilan de l’équipe municipale de Molchany concernant le volet culturel vous qui avez été son allié durant quatre ans ?
Le terme "allié" est incorrect. Mon soutien lui a été acquis aux dernières élections et nous partageons pas mal de valeurs communes. Pour le reste, je suis comme vous. Un citoyen comme les autres, je ne juge qu'à l'aune des actes et des résultats face aux problèmes. Or, la culture n'a jamais été le problème n°1 de cette ville : j'aurais du mal à donner un satisfecit global à l'équipe en place pour la culture mais ce n'est pas pour ça qu'elle a été principalement élue.
Selon vous, quelles mesures doivent être prises en ce qui concerne le programme culturel et plus précisément de la question cinématographique du prochain maire ?
Les infrastructures sont là, modernes et en nombre suffisant, nos techniciens ont un niveau d'expertise exceptionnel, énormément d'artistes viennent dans cette ville pour y travailler : Gerardmerveille est une ville florissante. Maintenant, l'industrie du divertissement a ramené avec elle son lot d'escrocs, magouilleurs et patrons-voyous dont la mentalité « prends les subventions et tire-toi » me laisse entendre que le système d'aide public à l'installation devrait être sérieusement repensé.
Je ne pense à personne en particulier mais est-il sérieux qu'un producteur encaisse des sommes prélevées sur nos impôts pour créer sa compagnie, sorte quelques films, disparaisse - laissant plusieurs dizaines (voire centaines dans les cas les plus graves) d'employés sur le carreau - puis réapparaisse comme une fleur au Printemps avec une nouvelle compagnie tout aussi aidée que la précédente ? Non, je ne pense pas que cela soit normal, éthique, moral et publiquement acceptable pour de l'argent public.
Un autre problème, pas totalement éloigné du précédent, est l'arrivée d'une criminalité organisée de plus en plus importante. Cette violence touche non seulement le citoyen-lambda mais également les institutions financières - et par ricochet nos studios de cinéma : je ne voudrais pas apprendre que nos films sont financés avec de l'argent sale et que certains studios sont menacés de racket et de « protection ». Je n'ai pas de solution toute trouvée à ce sujet, mais j'imagine qu'une amélioration de la lisibilité de nos comptes devrait dissuader une partie de ces aigrefins, de même qu'une répression accrue sur la criminalité financière. L'argent, c'est le nerf de la guerre du crime, c'est là qu'il faut frapper - vite et fort.
Troisième point qui découle directement du précédent, la massification du piratage des supports est inquiétante à terme et pourrait menacer notre activité. Plus qu'une question technique contre les pirates, je crois qu'il y a toute une éducation du public à refaire au sujet du droit d'auteur et des artistes de vivre de ce qu'ils font : quand je vois mon gosse qui télécharge une « version de travail » de The Crow: Heresy de G. Cousin qui sort à la fin de l'année, je me dis que non seulement on a un gros problème sur la chaîne de production mais qu'en plus, cette gratuité-là - qui est criminelle pour notre industrie - n'est pas perçue comme telle par ceux qui la pratiquent. Un juste équilibre est à trouver entre la répression pure (qui ne fonctionne pas) et la prévention pure (qui ne fonctionne pas plus).
Comment compter vous concilier les intérêts parfois contradictoires entre les quatre acteurs majeurs du cinéma : les société de production ; les salles de cinéma ; les comédiens et les réalisateurs ; le public ?
Ce type de question s'adresse à un candidat - elle est donc non avenue me concernant. Elle part néanmoins du principe qu'un politique peut influer sur le marché du cinéma, ce qui me paraît déraisonnable.
Si vous vous lancer dans la campagne, allez-vous démissionnez de vos fonction au sein de MMP durant celle-ci ?
Si cela avait été le cas, j'aurais bien entendu démissionné de l'ensemble de mes postes au sein de l'entreprise. On ne peut être à la fois juge et parti.
Pouvez-vous nous donnez des noms du monde du cinéma (acteur, actrice, réalisateur, producteur/scénariste, société de production) qui vous demande de vous présentez ?
J'ai reçu énormément de soutien, de coups de fil, de mèls, de faxes oui. Il va de soi que la question est désormais non avenue...
Une question personnelle maintenant : allez-vous souvent au cinéma ?
Le campus MMP a ce qu'il faut. Je me fais projeter nos dernières productions et celles de la concurrence. 1/2 films par jour en moyenne - mais hé, c'est mon métier.
Quel est le dernier film qui vous a marqué ? Pourquoi ?
Je garde un excellent souvenir de
A côté des chrysantèmes., issu du concours Halloween - un beau film bien écrit, joué avec ce qu'il faut de sentiments - je suis un grand sensible.
Pour finir, quel est le genre de film que vous appréciez le plus ? Où bien le travail d’un réalisateur?
Les films que je préfère sont ceux qui n'insultent pas l'intelligence de leur public.
Revenons en à la politique. Si vous étiez élu demain, quelle est la première mesure que vous prendrez ?
Il va de soi que la question est désormais non avenue me concernant. Si j'avais un conseil à donner pour les "100 premiers jours" de la personne qui occupera le siège de la Mairie en 2014, c'est de prendre 3-4 grosses mesures dès le départ - pas forcément très coûteuses mais symboliques de l'action publique. Pour montrer aux citoyens que le politique peut influer sur les choses de son domaine et que - oui - c'est sa raison d'être.
Merci beaucoup. Comment sentez-vous cette campagne qui démarre ?
Elle s'annonce rude c'est certain. Les candidats auront à montrer une persévérance et un moral de marathoniens. Je leur souhaite bonne chance à tous.
Morice Risse n'a pu interwiewer Martin Correone. malgré des rumeurs, sa candidature devrait être maintenue.
Monsieur Hugh, bonjour. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs le sens de votre candidature pour l’élection municipale de 2014 ?
Bonjour Monsieur Risse.
Le sens de ma candidature est assez perceptible je pense, il s'agit d'offrir une politique de relance adaptée aux besoins de Gérardmerveille et à sa population, sans pour autant rentrer dans le jeu des « extrêmes ».
Nous voulons certes du changement, mais changer pour changer ne nous intéresse pas. On nous a reproché d'être des UMC « light ».
C'est idiot, nous estimons juste qu'il faut mettre en chantier ce qui ne fonctionne pas, et non tout modifier pour donner l'impression à l'électorat qu'on est les « plus actifs ».
Vous avez lancé votre campagne très tôt. Malgré votre campagne active, les sondages vous place dans une fourchette très basse (3,5%-7%). Ne pensez-vous pas que votre discours est inaudible en ce temps de crise ce qui fait le jeu aux extrêmes ?
Les crises ont toujours fait le jeu des extrêmes, c'est indéniable. Je suis d'ailleurs toujours affolé quand je vois les scores du FNG.
Cependant, il y a deux mois notre fourchette devait être de 0%-0,3%.
Autant dire que l'évolution est considérable. Espérons que cela va continuer.
Comment jugez vous le bilan de l’équipe municipale de Molchany concernant le volet culturel ?
En toute honnêteté, tout n'est pas mauvais. Comme tous les secteurs le Cinéma a souffert de la conjoncture actuelle, mais cependant il a su se maintenir à flot.
Je reproche cependant à la municipalité son manque d'investissement en terme d'innovation. Permette à « l'art pur » de s'imposer un peu plus. Pour ça, il faut permettre aux jeunes producteurs ambitieux d'avoir leur chance.
Le dossier de l'ATP a aussi été très mal géré. Tous ces emplois supprimés, la Municipalité aurait du prendre ses responsabilités.
Précisément, quel est le fil directeur de votre programme culturel, notamment a ce qui touche à la question cinématographique ? Quelles sont vos propositions phares ?
Mes propositions phares sont dans mon programme, il vous suffit de vous y référer.
Elles concernent plus les jeunes artistes, et ont pour but de faciliter l'accès à un métier dans le Cinéma.
La proposition qui a fait jaser est celle de la limitation du prix des places de Cinéma. Je reste cependant convaincu qu'il s'agit d'une sécurité incroyable pour la population, et une façon d'attirer les foules dans les cinémas. Une mesure bénéfique pour tous les acteurs, et discutée avec ces mêmes acteurs.
Plus globalement, comment compter vous concilier les intérêts parfois contradictoires entre les quatre acteurs majeurs du cinéma : les société de production ; les salles de cinéma ; les comédiens et les réalisateurs ; le public ?
Je ne compte pas interférer sur ce qui se fait entre les sociétés et les acteurs/réalisateurs. Je crois qu'ils négocient entre eux, et je doute qu'il soit pertinent de vouloir tout garder sous contrôle. Si la situation dégénère, il sera toujours temps d'intervenir. Mais pour l'instant, tout semble être calme de ce côté là.
Si les sociétés de production proposent de bons films, et que les places de cinéma sont attractives, le public y trouvera de toute façon son compte.
A l’heure actuelle, pouvez-vous nous donnez des noms du monde du cinéma (acteur, actrice, réalisateur, producteur/scénariste, société de production) qui vous soutiennent ? Vont-ils s’engager dans la campagne ? Si oui, comment ?
Bien sûr il y a Ralphaez, Gofres a dernièrement retiré sa carte d'adhérent, et Maxime Pattou, même si la politique n'est pas vraiment sa tasse de thé, semble nous avoir placé favori.
J'ignore l'engagement de chacun, j'espère qu'il nous serons fidèles et nous ferons de la pub. Il me semble que Ralphaez avait accepté de nous rédiger quelques discours, affaire à suivre...
Une question personnelle maintenant : allez-vous souvent au cinéma ?
J'essaie en d'y aller au moins deux/trois fois par an. Mais l'organisation du parti me prend beaucoup de temps. Je me rattrape avec une collection impressionnante de DVD !
Quel est le dernier film qui vous a marqué ? Pourquoi ?
Tu n'as jamais su m'aimer de MPP. C'est le genre de film que j'adore, l'émotion dégagée est intense, et elle engendre une remise en question de toute votre vie. C'est ça pour moi, le Cinéma.
Pour finir, quel est le genre de film que vous appréciez le plus ? Où bien le travail d’un réalisateur voir d’une société de production ?
J'aime beaucoup ce que font les Morcar, Ralphaez, Walken, Kaoru.
Mais à titre personnel, les films de MPP me laisse souvent un gros ressenti, et son charismatique dirigeant aussi. Je ne souhaite d'ailleurs pas me retrouver face à lui aux municipales ! (rires)
Revenons en à la politique. Si vous êtes élu demain, quelle est la première mesure que vous prendrez ?
Celle qui me semblera la plus urgente sur le moment, tout simplement !
Merci beaucoup. Bonne continuation dans cette campagne qui s’annonce rude.
En effet, rien n'est fait. Merci, bon courage à vous Morice.
Monsieur Reviglio, bonjour. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs le sens de votre candidature pour l’élection municipale de 2014 ?
Bonjour Monsieur Risse. D’abord je vous remercie de la tribune que vous offrez aux candidats pour qu’ils puissent parler enfin un peu de culture, culture sans laquelle nous n’aurions pas d’identité commune, nous citoyens de Gérardmerveille. Je présente cette année ma candidature à l’élection municipale dans le but avoué de déloger l’équipe Molchany du poste de commande de la Mairie. Le bilan de l’UMC sur ces quatre dernières années est négatif à tous les niveaux, y compris dans le domaine de la culture, plus particulièrement dans le milieu cinématographique. Ce triste bilan n’est guère étonnant de la part d’un Maire pour qui le profit passe avant toute autre préoccupation. Le Parti Anti Capitaliste et moi-même sommes ici pour offrir aux citoyens l’alternative qui s’impose dans un monde où le capitalisme à créer toutes les conditions propices à un véritable changement, un changement vers le socialisme.
Vous avez été le premier candidat à lancer votre campagne. Malgré des sondages qui vous place en tête au premier tour et vous déclare vainqueur quelque soit l’adversaire de l’UMC au second, on a l’impression que votre campagne a de la difficulté à prendre de l’envergure. Est-ce dû au fait de la concurrence sur votre gauche que mène Lélenchon pour le PG ?
Notre campagne est lancée depuis un moment déjà et elle se déroule très bien selon nos estimations. Nous avons jusqu’ici surtout concentré nos efforts sur les thèmes majeurs de notre programme, comme l’éducation, l’économie anticapitaliste, la politique sociale et l’environnement. Je ne vous cacherai pas que le volet culturel n’est pas notre fer de lance et que par conséquent celui-ci a été fort peu discuté jusqu’à présent. Il reste encore beaucoup de temps avant la date de l’élection et il est évident que nous ne manquerons pas d’éclairer les citoyens de Gérardmerveille sur notre vision de la culture et les mesures que nous souhaitons mettre en place pour la réaliser.
Concernant les sondages et la compétition du Parti de Gauche de Monsieur Lélenchon, nous n’y affectons que peu d’intérêt. Personnellement, je ne consulte pas les résultats des sondages. Mon but est d’expliquer le programme Anti Capitaliste aux plus de citoyens possible et je m’y emploie jour après jour dans la rue. C’est ainsi que je peux constater la réelle envergure de la campagne que je mène avec mon équipe et je peux vous dire qu’elle est impressionnante. Nos appuis sont nombreux et témoignent non seulement de la déception générale vis-à-vis du Maire sortant mais aussi de la qualité de notre programme par rapport à ceux des autres partis et d’une volonté de plus en plus grande de s’émanciper du système capitaliste par le biais du PAC.
Comment jugez vous le bilan de l’équipe municipale de Molchany concernant le volet culturel ?
Le bilan que je dresse de l’équipe Molchany sur le volet culturel se divise en trois temps : Tout d’abord, aux premières heures de son mandat, en 2010, nous avons pu voir une volonté assez intéressante de la part de Monsieur Molchany de redonner à l’art et à la culture ses lettres de noblesses. On nous promettait beaucoup et on semblait motivé à repartir sur de bonnes bases en menant des enquêtes sérieuses auprès des grandes sociétés pour mettre un frein à la corruption dans le monde de la création artistique. Malheureusement, malgré cette bonne volonté, les solutions ont tardées à venir et les grands propriétaires ont gardé leurs mains-mises dans presque tous les secteurs de la culture, privant les artistes de leur liberté de création et contribuant par le fait même au déclin de la production (les chiffres sont éloquent depuis 2010 chez les producteurs et les éditeurs). Enfin, dernièrement, le Maire Molchany a tenté de se racheter par un projet de libéralisation des ondes hertziennes pour contribuer à la diffusion des œuvres cinématographiques produites à Gérardmerveille. Le PAC a soutenu ce projet lancé à la hâte mais nous déplorons néanmoins qu’aucun réel projet progressiste n’ait été mis de l’avant dans les quatre dernières années pour soutenir les créateurs et les artistes locaux. En définitive, le poids du capitalisme pèse encore un peu plus sur les épaules de la culture en cette fin de mandat et il est plus que temps d’inverser le cours des choses.
Pensez-vous que le PAC a fait son travail d’opposant au sein du conseil municipal ? Notamment en ce qui concerne la question audiovisuelle ?
Globalement, je n’ai pas de doute que le PAC a très bien rempli son rôle en tant qu’opposition à l’équipe Molchany depuis l’élection de 2010. Notre tâche première était d’obtenir de l’UMC le plus de concessions possibles en faveur du mouvement Anti Capitaliste et nous sommes parvenus à nos fins dans plusieurs domaines. En faisant front commun avec nombres d’organismes sociaux, de syndicats et de groupes de pression, le PAC a parfaitement joué son rôle d’opposant au conseil municipal. Nous avons créé un véritable mouvement de contestation parmi les citoyens tout au court de ces quatre dernières années et il n’est nul doute que cela a eu des effets majeurs sur la façon dont le Maire Molchany à gouverner lors de son mandat.
Pour ce qui est de la récente question de l’audiovisuelle, comme le PAC est à l’origine de la Charte des télédiffuseurs et des sanctions imposées aux contrevenants à cette charte parmi les chaînes privés de Gérardmerveille, il est évident que nous avons fait notre travail au conseil municipal. Certaines personnes reprochent au PAC d’avoir soutenu un projet en faveur du privé. C’est une critique légitime mais il faut aussi savoir que grâce à notre soutien a été voté une sévère réglementation en matière de télédiffusion privé et que les citoyens ne seront donc pas forcément perdant dans l’histoire.
Précisément, quel est le fil directeur de votre programme culturel, notamment a ce qui touche à la question cinématographique ? Quelles sont vos propositions phares ?
Notre priorité est d’assurer la démocratisation de la culture et le développement libre des différentes formes d’art existantes. Nous voulons rendre l’art plus accessible non seulement à ceux qui en jouissent mais aussi à ceux qui lui donnent vie, c’est-à-dire les artistes. Il est important de donner, à ceux qui en ont les capacités, les moyens matériels d’exercer leur art en toute liberté. Ce n’est pas le cas actuellement. Notre but premier en tant que parti anticapitaliste est d’évacuer la classe dominante du domaine culturel. La culture devant être ce qui défini une société, elle doit être entre les mains de la majorité, les artisans et les travailleurs, et non pas dans les mains d’intérêts capitalistes.
Concernant la question cinématographique, d’une importance capitale à Gérardmerveille, notre parti adopte une stratégie plus globale que la plupart des autres partis. En effet, nous ne comptons pas toucher à la réglementation pour la limitation du prix des places au cinéma. Il est hors de question pour nous d’accorder des avantages sur les prix à la consommation pour une catégorie de citoyens si nous ne pouvons en faire autant pour toutes les autres. Le Parti Anti Capitaliste n’entend pas faire de favoritisme électoral. Nous allons plutôt implanter un projet de soutien direct par voie de subventions aux indépendants qui viendront s’installer à Gérardmerveille pour y produire ou distribuer des œuvres culturelles. Nous revisiterons également la grille d’impôt progressif actuellement en vigueur afin d’être plus équitable dans nos prélèvements. En gros, nous prévoyons une augmentation significative des impôts pour les sociétés fortunées de la ville, de l’ordre de 30%. Les revenus que la municipalité obtiendra ainsi seront entièrement redistribués dans le secteur culturel. Nous soutiendrons entre autres les écoles d’art ainsi que les organismes faisant la promotion de la culture gérardmerveilleuse. Un projet de construction d’un multiplexe « social » est aussi prévu et sera bientôt annoncé plus officiellement aux citoyens de Gérardmerveille.
Plus globalement, comment compter vous concilier les intérêts parfois contradictoires entre les quatre acteurs majeurs du cinéma : les sociétés de production ; les salles de cinéma ; les comédiens et les réalisateurs ; le public ?
Comme je l’ai dit, le PAC a pour priorité le développement libre de l’art et la démocratisation de la culture. Pour que notre projet se réalise, il nous faudra refonder un tout nouveau contrat social entre les artistes, les propriétaires et le public. Le PAC soutient une conception nouvelle de l’action publique en ce qui concerne l’art et la culture. Celle-ci est basée sur les enjeux de l’innovation artistique, de la diversité culturelle et de la multiplicité des formes d’expressions artistiques. Nous rejetons la prégnance des forces du marché pour permettre l'ouverture et le décloisonnement des pratiques culturelles et des oeuvres face aux mutations de la société. En soutenant l’indépendance des artistes contre le pouvoir attractif du profit, nous encourageons ceux-ci à rester près des citoyens et de leur public. C'est dans la vigueur et la qualité du lien entre l’acte de création et sa réception collective que s'exprime la créativité d'un peuple, sa capacité de changement et d'invention, son goût pour la découverte et le progrès. Le Parti Anti Capitaliste entend créer un environnement favorable à la créativité dans la ville de Gérardmerveille. Il s’engage à contribuer à l’excellence en matière d’expériences culturelles et à donner un véritable accès public à celles-ci. Un important travail reste à faire cependant en ce qui concerne un changement progressif des mentalités et de la perception de que représente l’art et la culture chez les différents acteurs.
A l’heure actuel, pouvez-vous nous donnez des noms du monde du cinéma (acteur, actrice, réalisateur, producteur/scénariste, société de production) qui vous soutiennent ? Vont-ils s’engager dans la campagne ? Si oui, comment ?
Parait-il que le célèbre Nikolas Morcar soutiendrait le PAC et aurait même fait plusieurs interventions publiques dernièrement pour critiquer certains autres partis ou candidats. Autrement, j’ai eu des discussions avec Jérémie Walken mais purement dans un esprit informatif, celui-ci désirant connaître davantage mes ambitions avant de faire son choix, lui qui a soutenu Molchany en 2010 comme nul ne l’ignore. J’espère aussi pouvoir toujours compter sur l’appui de Marcel Duchampignon, le parrain de ma fille Lisa, mais je ne puis jurer de rien avec cet homme intransigeant. Il faut savoir qu’il est difficile et même dangereux pour un parti comme le nôtre de trouver des appuis parmi des producteurs qui bien souvent représentent ce que nous voulons voir disparaître, c’est-à-dire la dictature de la bourgeoisie. Apprenez d’ailleurs que le PAC n’accepte pas les dons en argent venant des sociétés de production dont les salariés ne détiennent pas au moins 51% du capital social.
Nous trouvons davantage de sympathisants et de militants parmi les scénaristes, acteurs et réalisateurs, mais je crois qu’ils seront à même de se dévoiler eux-mêmes le moment venu, s’ils le souhaitent.
Une question personnelle maintenant : allez-vous souvent au cinéma ?
Pas suffisamment ces derniers temps. Mon emploi du temps est fort chargé et je ne dispose plus de l’opportunité de visiter les salles obscures autant que je le souhaiterais. En période plus calme cependant, je vais très souvent au cinéma. C’est une passion pour moi depuis ma plus petite enfance. Je suis toujours fasciné de voir à quel point il y a du talent partout à Gérardmerveille mais je déplore le fait que certains artistes restes méconnus ou simplement boudés par les producteurs de la ville parce qu’ils offrent une réflexion sociale qui sort du cadre généralement admis.
Quel est le dernier film qui vous a marqué ? Pourquoi ?
J’ai eu l’immense honneur dernièrement d’être invité à l’avant-première du film
« Les chiens de gardes » de Production Riri3 et Neveu Associé. Assurément il s’agit là d’une œuvre magistrale où on sent vraiment que l’auteur s’est exprimé en toute liberté à travers une histoire réaliste et résolument critique de votre profession, Monsieur Risse. J’ai éprouvé un immense bonheur devant ce film que je recommande vivement à vos lecteurs.
Pour finir, quel est le genre de film que vous appréciez le plus ? Où bien le travail d’un réalisateur voir d’une société de production ?
J’ai grandi en me repassant en boucle les films de Sergueï Eisenstein et je suis aujourd’hui un adepte de tous les films qui ose sortir de la logique rationnelle pour explorer la société sous un angle novateur et progressiste. Certains appellent ça le « cinéma d’intello », mais je ne suis pas d’accord. Même les films grands publics peuvent être porteur d’une réflexion sociale et faire prendre conscience aux gens de leur condition. Je n’ai pas de réalisateurs ou de producteurs à nommer particulièrement. Beaucoup ont fait des films qui figurent aujourd’hui dans ma DVDthèque alors que le reste de leurs œuvres me sont insupportables.
Revenons en à la politique. Si vous êtes élu demain, quelle est la première mesure que vous prendrez ?
La première mesure que nous prévoyons prendre si nous sommes élus par les citoyens de la ville est l’investissement massif pour la construction de logis sociaux dans le Quartier ouvrier de Gérardmerveille où de trop nombreuses familles souffrant de pauvreté vivent dans des conditions inacceptables à l’intérieur de bâtiments qui tombent en ruines et qui ne respectent pas les normes de sécurité aujourd’hui en vigueur. C’est un projet qui contribuera à la qualité de vie d’une partie de la classe ouvrière et qui créera de nombreux emplois pour les prochaines années.
Quant à notre politique culturelle, nous comptons mettre rapidement en branle notre projet de « multiplexe social » dont nous achevons actuellement l’étude mais étant donnée l’envergure du projet, dont vous pourrez prendre connaissance par vous-même bientôt, cela risque de ne se concrétiser qu’en 2015.
Merci beaucoup. Bonne continuation dans cette campagne qui s’annonce rude.
Je vous remercie du fond du coeur.
Monsieur Lélenchon, bonjour. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs le sens de votre candidature pour l’élection municipale de 2014 ?
Le sens de notre campagne est clair : offrir le choix au peuple de gauche de voter pour une équipe qui une fois au pouvoir ne renoncera pas à son programme de transformation au non d’un prétendu « réalisme ». La création du Parti de Gauche, rappelons le, est le fait d’hommes de toutes les nuances des gauches qui pensent qu’il n’est pas possible de cautionner le système actuel. Les militants du PG ont réfléchis a une politique d’ensemble afin d’être fidèle aux valeurs du socialisme et de proposer des choix répondant aux exigences actuelles.
Le sens de ma candidature est de porter ces exigences. Notre programme est fondé sur le rétablissement de la justice entre les citoyens : la justice fiscale, la justice sociale et la justice économique. L’objectif est de refonder un pacte social, de permettre à nouveau de recréer une communauté de citoyens. Concernant Gérard Merveille, le plus grand défi est de briser la ségrégation socio-spatiale à l’œuvre et le processus d’abandon d’une partie de la population qui est issue de choix politiques. De ceux de l’équipe Molchany qui est en place depuis quatre ans mais aussi des non choix de l’équipe précédente qui était pourtant dominée par des élus du PAC. En ce sens, restaurer un service public est une exigence.
Comment jugez vous le bilan de l’équipe municipale de Molchany concernant le volet culturel ?
M. Molchany a détruit le peu de garde fous qu’il subsistait en matière de démocratisation de la culture et de la diversité de l’offre culturel de la ville.
Il faut rappeler que M. Molchany a réduit les subventions des théâtres, des associations culturelles, de lieux artistiques. Surtout, l’UMC au pouvoir a par sa politique fait fermer des lieux proposant une vision de la culture qui ne plaisait pas à la droite comme ce fut le cas de Ground Zero, une histoire que vous connaissez bien M. Risse. D’un autre côté, M. Molchany a poursuivi ce qu’avait initié l’ancienne municipalité, celle du PAC : se concentrer dans la communication culturelle, tout miser sur les paillettes du cinéma, en centrant les financements sur quelques projets, en oubliant tant le public que l’ensemble des acteurs de la profession.
Ces choix ont été dramatiques.
Précisément, quel est le fil directeur de votre programme culturel, notamment a ce qui touche à la question cinématographique ? Quelles sont vos propositions phares ?
Le fil directeur de notre programme est tout simplement de démocratiser l’accès à la culture et de diversifier l’offre culturel en soutenant l’ensemble des artistes quel que soit leur conception de l’art.
Démocratiser la culture signifie de faire des choix clairs. Le PG propose des solutions dans deux sens. Le premier est de permettre à ceux qui ne vont jamais au cinéma à cause de leur revenu de pouvoir y aller. Nous proposons la gratuité pour les chômeurs et le tarif de 1 $ pour les lycéens et les étudiants. Il ne s’agit aucunement de léser les exploitants de salle puisque la différence avec le tarif réduit sera compensée par la municipalité. D’autres part, nous proposons de créer l'Institut de la Mémoire du Cinéma de Gérard Merveille qui rassemblera l’ensemble des films produit dans la ville, avec une partie musée et une salle qui ferait des rétrospectives. Enfin, nous encouragerons l’accès à la culture de l’ensemble de nos enfants scolarisés. On le sait, la réussite des élèves dépend de leur classe sociale mais aussi de leur connaissance de la culture dominante. C’est à l’école publique de contrer ces inégalités.
Diversifier l’offre culturelle, c’est réorienter les aides. Il n’est pas concevable de baisser les impôts des entreprises culturelles les plus bénéficiaires. Il est intolérable de soutenir seulement ceux qui vont dans le sens de ce que l’on aime. M. Molchany en cette matière a privilégié sa cour de laquais plutôt que les artistes !
Concernant les sociétés de production, le PG propose d’augmenter les impôts sur les bénéfices de 25% pour les sociétés qui font plus de 10 000 000 de $ de bénéfices (et non de chiffres d’affaires !). D’autres part, la municipalité aidera les sociétés de production qui s’installerait dans notre ville en supprimant tout impôts pendant deux ans et surtout en leur proposant des prêts à taux zéro pour se développer.
Concernant les artistes, la municipalité renforcera le statut des intermittents du spectacle. Il est intolérable d’avoir baisser la cotisation de solidarité (de 0,12 à 0,02%) que paye les acteurs sur chaque cachet. Il faut que les acteurs qui tournent constamment participe au fond de solidarité pour ceux qui ne peuvent pas tourné. Les premiers seront contents de voir cette solidarité fonctionner lorsqu’ils auront des années blanches. D’autre part, la formation des artistes est un problème à Gérard Merveille. Concernant le cinéma, il n’y a pas d’école de formation. La municipalité financera un centre de formation pour les acteurs et les réalisateurs qui ouvrira à la rentrée 2005.
Enfin, il faut permettre la diffusion de toutes les œuvres. Concernant le cinéma, les séries Z ont souvent du mal a être correctement diffusées puisque les multiplex ne les diffusent rarement, sauf si il s’agit de films issus de sociétés de production connu. Si le PG est élu, le conseil municipal stoppera les autorisations de constructions de nouveau multiplex. Par contre, elle soutiendra les cinémas d’arts et d’essais et lancera des appels d’offres pour que de tels cinémas rouvrent notamment dans le quartier ouvrier où le dernier à fermer ses portes en janvier 2013.
Plus globalement, comment compter vous concilier les intérêts parfois contradictoires entre les quatre acteurs majeurs du cinéma : les société de production ; les salles de cinéma ; les comédiens et les réalisateurs ; le public ?
Vous posez en effet la bonne question. En effet, certains hommes politiques, ceux de droite mais également une partie de la gauche pense qu’il n’y a pas de conflits entre les individus dans la société, que la lutte entre dominés et dominants n’existe pas ou plus. Or, dans le domaine du cinéma comme ailleurs, il y a des oppositions d’intérêts. Tous n’ont pas les mêmes objectifs. Je répondrais en deux temps.
Premièrement, il faut réguler les tarifs d’offres des salles de cinéma. Cela ne peut pas se faire seulement en mettant l’ensemble des acteurs autour de la table et en espérant qu’un consensus arrive. Il faut que la mairie intervienne et impulse le mouvement. Si le PG est demain majoritaire, il fera voter par le conseil municipal son programme culturel. En son sein, figure la démocratisation de la culture et notamment la réduction des tarifs pour les chômeurs et les étudiants. L’objectif est de faire baisser globalement le prix des places.
Deuxièmement, il faut encourager toutes les formes de réalisation cinématographique. Pour cela, il convient de satisfaire la demande d’une partie du public d’un autre cinéma et de le faire découvrir à l’ensemble des citoyens. Il faut soutenir les salles d’arts et d’essais qui propose d’autres films que les multiplex. Il faut également soutenir la création, aider davantage les petites sociétés de productions débordant de projet mais manquant de fonds.
Bien que les intérêts soient divergents, je pense qu’en régulant ces questions chaque acteur trouvera son épanouissement puisque la communauté dans laquelle il vivra sera satisfaite.
A l’heure actuel, pouvez-vous nous donnez des noms du monde du cinéma (acteur, actrice, réalisateur, producteur/scénariste, société de production) qui vous soutiennent ? Vont-ils s’engager dans la campagne ? Si oui, comment ?
Riri2, directeur artistique de la PRNA, membre du Parti de Gauche fait parti bien sûr de notre campagne. C’est d’ailleurs lui qui a piloté les travaux qui ont débouchés sur notre programme culturel.
En outre, des centaines de salariés du monde cinématographiques nous soutiennent : des ouvreurs de cinéma, des techniciens (des régisseurs, des ingénieur son, des costumières), des ouvriers (des machinistes), des scénaristes, etc.
Parmi les acteurs de renom, le Parti de Gauche est heureux du concours d’Adrien Aumont qui milite avec nous pour la justice fiscale.
Une question personnelle maintenant : allez-vous souvent au cinéma ?
Je tente d’y aller une fois par semaine. Allez au cinéma est important pour moi. Cela me permet de m’évader quelques heures du réel. Malheureusement, mon métier et le militantisme politique ne me laisse peu de temps. Dernièrement, je n’ai pu m’y rendre souvent. Je n’ai d’ailleurs pas encore pu voir des films du concours Halloween.
Quel est le dernier film qui vous a marqué ? Pourquoi ?
Sans aucun doute
Goulag de Vladimir Kukrapok. C’est un film très réussi sur le système concentrationnaire soviétique mais également sur la vie au sein des goulags finalement mal connu. J’ai beaucoup apprécié le souci de vérité de ce film.
Pour finir, quel est le genre de film que vous appréciez le plus ? Où bien le travail d’un réalisateur voir d’une société de production ?
J’ai un penchant pour les films d’actions, de science-fiction ou fantastique. Bref, tout ce qui me permet de vraiment m’évader, d’être projeté dans un autre univers. Paradoxalement, je ne vais que rarement voir un film ancré dans le réel, un film basé sur la difficulté du quotidien. Quand à une société de production dont j’aime beaucoup la ligne artistique, et je risque de vous surprendre, c’est Gérard Cousin Prod. J’aime de nombreux westerns qu’il a produits et je suis un peu orphelin depuis des mois, vu que la politique de la maison en sort moins. Que voulez-vous, on peu apprécier les qualités artistiques d’un homme et le combattre politiquement.
Revenons en à la politique. Si vous êtes élu demain, quelle est la première mesure que vous prendrez ?
Il faut en tout cas s’attacher à rétablir la justice sociale. Le premier pas est bien sûr de rétablir la justice fiscale où chacun paye en fonction de ses revenus et que ceux qui bénéficient de revenus importants, de stock options, contribuent à l’Etat providence. C’est à partir de là qu’on pourra tendre vers l’égalité sociale et économique.
Merci beaucoup. Bonne continuation dans cette campagne qui s’annonce rude.
Merci a vous.