Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Jeux de rôle en toile de fond de ciné jeux.

Modérateur: Maitre de Jeu

Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Paavo Väyrynen » Jeu Juin 30, 2011 1:15

Frozen Notions


Réalisé par Barclay Kordic
Avec Barclay Glau, Trudie Amram, Anton Freeman, Nadia Fusco, Alice Andrews et Enzo Kanno


Son souffle erratique se faisait entendre dans le silence pesant qui régnait dans la pièce exigüe. Une goutte de sueur perlait à son front, vestige de minutes de panique intense desquelles il avait réussi à s’extirper non sans mal, tant l’impression de réalisme qui le hantait était tenace. Pour troubler cet interminable silence, uniquement les soubresauts réguliers de la jeune femme (Alice Andrews) couchée à ses côtés. Il aurait été incapable de remettre un nom sur ce visage. Il poussa les nombreuses couvertures qui l’enveloppaient telles un cocon, et s’extirpa du lit pour essayer de remettre ses idées en place.

Ses cris résonnaient encore à ses oreilles. Ses yeux, implorants, n’avaient cessé de le fixer tout le temps que sa torture psychique avait perdurée. Ses lèvres avaient persiflé ces mots qu’il souhaitait rayer de sa mémoire sans jamais y parvenir. Balayant d’un geste de main la mèche de cheveux qui tombait devant son visage, il s’appuya sur le rebord de la fenêtre à proximité, laissant son regard se perdre dans le vide. Durant les quelques heures qu’avaient duré son sommeil précaire, une fine couche blanche avait déjà eu le temps de recouvrir la vallée qui entourait son petit chalet de fortune. La vitre était recouverte de givre, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et la légère brume provoquée par sa respiration ne suffisait pas à le faire disparaître. La morsure du froid aurait du se propager dans son corps, mais l’habitude avait fini par faire taire le claquement de ses dents. Sans qu’il s’en rende compte, sa main gauche avait saisi le verre posé sur la tablette, et s’amusait à faire clinquer les fragments de glace contre les parois. Il jeta un rapide coup d’œil au contenu du verre, le renifla rapidement avant de porter à ses lèvres les dernières gouttes de vodka qui se battaient en duel contre sa langue. Il déglutit avec force, une légère brûlure passagère enveloppant sa gorge et reposa le verre avec force, couvrant la voix fluette qui essayait de se faire entendre derrière lui. Dav ?

Il se retourna d’un geste brusque et daigna accorder un regard à la silhouette fluette qui s’enroulait précipitamment dans la couverture, la lèvre légèrement bleue et les membres tremblants. Il oubliait souvent qu’il était l’un des rares à supporter la température glaciale. Excuse moi je ne voulais pas te réveiller. Dire qu’il ne le pensait pas vraiment était un euphémisme. Cette fille était comme un moucheron sur un pare-brise. Quelque chose qui est là parce qu’il s’est heurté contre vous. Elle ne répondit pas, se contenta de le fixer durant de longues minutes. Elle le détailla de haut en bas, se redressa contre la tête de lit. Comment je m’appelle ? Il sursauta à cette question pourtant enfantine. Elle l’avait littéralement pris de court, et pire que tout, il était incapable d’y répondre. Le silence entre eux se prolongea pendant quelques secondes avant qu’elle ne se lève, emportant avec elle la couverture. J’ai compris. Je m’en vais. Elle fit un geste vers la porte de sortie mais il l’en empêcha en lançant un glaçon contre le mur, à quelques centimètres de son oreille.

Anaïs. Anaïs. Anaïs.
Elle soupira doucement, le regarda du coin de l’œil, et tous les souvenirs de la nuit passée ressurgirent dans sa mémoire. Je suis tellement désolé.




12 janvier.

Les projecteurs s’allumèrent. Des applaudissements résonnèrent dans la salle, rythmant ses pas sur la scène. Les écrans géants derrière lui affichèrent une image, son sourire large, mais faux. Il grimpa sur la petite estrade placée au centre, et fit résonner sa voix à travers le micro.

Mesdemoiselles, Messieurs, bienvenue à l’Académie.


Au fond de la salle, David Honovan (Barclay Glau) avait déjà placé ses lunettes sur son nez, un carnet de notes à la main, et comptait bien saisir chaque opportunité que cette instauration pourrait lui donner. Il y a deux mois, quand il avait rempli les formulaires d’acceptation à l’Académie, jamais il n’aurait cru pouvoir accéder aussi rapidement au cours magistral du Professeur Killian (Anton Freeman). Un nombre très restreint d’élèves avaient ce privilège et ceux qui ressortaient intacts de ce même cours se comptaient sur les doigts d’une main. Pourtant, il s’agissait là de sa seule chance.

Au premier rang de l’amphithéâtre, Amanda Clark (Trudie Amram) commençait à regretter d’être entrée dans la pièce. Alors que le professeur captivait les foules de par son charisme époustouflant, elle ne pouvait détacher son regard des listes de noms qui défilaient sur l’écran. Ceux qui étaient revenus. Et ceux qui y erraient encore, sans possibilité de retour. Certaines personnes y avaient perdu un enfant, un père, un amant. Elle, sa seule motivation était l’expérience parallèle. Des années durant, on lui avait juré que pénétrer ces sphères était impossible. Désormais, Killian l’avait fait. Elle ignorait pourtant si une fois qu’elle aurait découvert ce monde, elle serait capable d’en revenir.

Je suis ici pour vous apprendre à pénétrer la mort.


24 janvier.

Selon Killian, le principe était simple. La sensation de mort était comparable à un froid intense qui envahissait notre corps. Passer de l’autre côté impliquait un refroidissement intense de l’être humain, qui, même s’il pouvait enclencher des dommages irréversibles, provoquait une sensation de flottement et projetait l’âme humaine dans la mort. Le seul moyen de quitter cet état de mort artificielle était de brûler son âme. Mais on ne bénéficiait que d’une seule chance : si l’âme n’était pas brûlée intégralement, elle mourrait, véritablement. De plus, il fallait au minimum deux âmes pour déclencher cette brûlure. Une vive douleur ou une passion exacerbée pouvait allumer une flamme. Alignés le long du mur, les recrues en partance pour la mort se débarrassaient de leurs vêtements et ne gardaient qu’un pendentif au bout duquel pendait un glaçon. Les femmes avaient été postées d’un côté du mur, les hommes de l’autre. Alors que Killian répétait ses dernières recommandations, David Honovan ne pouvait s’empêcher de penser à Anaïs. Sa douce Anaïs qui s’était lancée dans cette expérience quelques mois auparavant et qui n’en était jamais revenue. Anaïs qu’il avait si peur d’oublier, alors il s’était décidé à la rejoindre. Il déglutit bruyamment quand il vit l’assistant de Killian, un dénommé Tom (Enzo Kanno) qui avançait en direction des hommes, une seringue à la main, injectant un sédatif puissant. Une fois arrivée à sa hauteur, il place la seringue au niveau de son artère. Il est trop tard pour regretter votre choix, Mr Honovan. Et croyez moi, vous éprouverez énormément de remords.

Le dernier visage qu’Amanda réussit à distinguer fut celui de Patti (Nadia Fusco), celle qui l’avait endormie. Il fut également le premier qu’elle vit, une fois arrivée de l’autre côté. Ici, tout n’était que glace et neige alors que dans la vie, jamais ils n’avaient pu avoir autant froid. Son corps était entouré d’une brume épaisse empêchant de distinguer ses formes et ses yeux avaient viré au rouge sang. De nombreuses personnes autour d’elle faisaient les mêmes constats, visiblement paniquées. Plus loin, des hommes sortirent de terre, et elle reconnut même le visage de certains. Tous étaient des membres de l’Académie. Patti se tenait debout sur un rocher, au milieu de tous et elle fut très vite rejointe par Tom. Les âmes se regroupèrent autour de ce point de rencontre et écoutèrent brièvement les dernières règles. Ne perdez jamais votre pendentif. Il est le symbole des étudiants de l’Académie. Si vous le perdez, les forces armées auront pour ordre de vous tirer dessus et nous ne pourrons pas les en empêcher. Mais personne n’y prêtait attention. Tous essayaient d’imprimer en leur mémoire les environs.

Le professeur Killian faisait les cents pas dans son bureau. Désormais, ils devaient tous être arrivés. Il savait que Tom et Patti les guideraient à leur arrivée et les abandonneraient à eux même pour rapidement revenir du côté des vivants. Ses deux assistants avaient clairement reçu pour consigne de ne pas les informer. Ils ne devaient pas savoir. Killian s’avança vers le bout du couloir en continuant de réfléchir. La guerre entre Ciels et Enfers avait lieu depuis des années. Les Terres Glaciales étaient un No Man’s Land auquel personne n’avait accès. Dès que quelqu’un se rendrait compte de la présence des étudiants de l’Académie ici, les deux camps chargeraient, provoquant plus de victimes que nécessaire. Mais Killian s’en réjouissait. Après tout, n’était il pas le créateur ? N’était-ce pas à lui de décider de qui devait vivre ou mourir ? Lui seul avait réussi à percer les mystères de la mort. Alors, c’est à lui que revenait son contrôle. Jamais personne n’avait osé le défier.

Patti et Tom étaient désormais revenus. Les deux étaient en proie à une intense panique. Le système leur échappait. Honovan. Il ne tiendra pas. Il tentera de s’échapper et emmènera de nombreuses personnes avec lui. On l’a senti lors du transfert. Il cherche Anaïs et quand il s’apercevra qu’elle n’est pas là, il voudra s’enfuir. Killian accusa le choc. Aucun des tests qu’avait subi Honovan ne montrait qu’il tenait encore à la jeune femme. Il n’y parviendra pas. Et vous ferez ce qu’il faudra pour que ça n'arrive pas ! Il quitta son bureau précipitamment et s’avança vers une porte métallisée. Il l’ouvrit rapidement et tira très légèrement la porte vers lui, pour ne pas laisser le temps à la personne enfermée à l’intérieur de s’échapper. Il rentra, seul, dans la pièce noire. Il fit quelques pas, saisit une mèche de cheveux qu’il caressa lentement tandis que sa victime gémissait de terreur. Le moment était venu pour eux de retourner de l’autre côté.

Anaïs. Anaïs. Anaïs.

Le seul moyen de s’en sortir, c’est de brûler son âme.


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Sorti le 24 janvier 2020
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Paavo Väyrynen » Jeu Juin 30, 2011 9:28

Pineapple Pictures avait de nombreux projets avant sa fermeture inexpliquée. Pour le plaisir des yeux, nous vous dévoilons quelques affiches de films, étant restés à cet état, de « projet ».

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Un teaser vidéo avait même été dévoilé, celui d'un film devant se nommer Requiem for a Nightmare.


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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Léa Risson » Jeu Juin 30, 2011 16:33

Par Juliette Colle ! :lol:
Pas très RP ça pour le coup. Paavo, demande-lui la liste de ses films sur FD please. :)
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Paavo Väyrynen » Jeu Juin 30, 2011 17:27

Léa Risson a écrit :Par Juliette Colle ! :lol:
Pas très RP ça pour le coup. Paavo, demande-lui la liste de ses films sur FD please. :)


Pas besoin de lui demander, pour cela, il y a le wiki !

Alors j'ai tout les liens, mais là, j'ai la flemme de faire d'autres pages, comme j'ai fait hier.
Déjà, voici les liens :
(si quelqu'un veux s'en occuper, qu'il le fasse, sinon je le ferai quand j'en aurai le temps et l'humeur.)

- The Show Must Go On

- A l'angle de la quinzième rue, il fait nuit noire

- Mystic

- Le drapeau noir

- Mystic II : On The Other Side Of The Mirror

- Oxford Trip

- Mystic III : Above The Whole World

- Tree(s)

- Tout est mal qui finit mal

- Insania

- Serena

- Colt 41 - Enigmatique Tombstone

- Rebellion


HRP : C'est là qu'on voit que Pineapple n'a pas dès ses débuts été l'excellente scénariste/graphiste qu'on connait. C'est intéressent.
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Gérard Cousin » Jeu Juin 30, 2011 18:23

Léa Risson a écrit :Paavo, demande-lui la liste de ses films sur FD please. :)

demande lui surtout les affiches de Marylin : L'aube du printemps et de Dirty Little Secrets!
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Gérard Cousin » Jeu Juin 30, 2011 18:28

Filmographie Pinapple Pictures à Fundanse

The Show Must Go On


Comédie/Musique
Réalisé par un amateur
Avec Jason Eichinger


John Mayer est pianiste. Un pianiste hors-pair, acclamé par la critique et plébiscité par le public. Tous les soirs (sauf le week-end et les jours fériés), il se produit dans un lieu de New-York. Chaque soir, il en change, ne souhaitant pas tomber dans la routine. Puis, un jour, sa carrière atteint son point culminant. A quelques minutes de monter sur la scène du mythique Carnegie Hall, il craque et se retire de la vie de scène.

Trois ans plus tard, il habite au fin fond de l'Ohio. Il est devenu professeur de musique au lycée Kennedy et organise chaque année un concours dans tout l'Etat pour former un groupe de musique amateur susceptible d'enregistrer un album.

Cette année, les élèves sont bien meilleurs qu'ils ne l'ont jamais été. Et pour leur permettre d'atteindre une véritable renommée, il accepte de les suivre en tournée. Mais rien ne s'avérer aussi facile que prévu ... Les membres du groupe se prennent vite pour des superstars et John a plus peur que jamais de remonter sur scène ...

Entre humour et musique, le Rockaways n'ont qu'un seul but : Que le show se poursuive.


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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Léa Risson » Jeu Juin 30, 2011 18:32

N'empêche, j'imagine le jour où, pour ce qu'on fait pour Pineapple, quand il faudra le faire pour MMP, Morcar Prod, GCP etc... 8)
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Gérard Cousin » Jeu Juin 30, 2011 18:33

A l'angle de la quinzième rue, il fait nuit noire


Drame/Catastrophe
Réalisé par un amateur
Avec Chris Carpenter


Victor (Chris Carpenter), un homme âgé d'une trentaine d'années, et Annabelle, sa femme qualifiée de charmante par leur entourage, sont à la recherche d'un appartement. Depuis des semaines, ils arpentent la ville à la recherche de la perle rare, sans résultat. Plus le temps passait, plus ils désespéraient. Alors qu'ils étaient sur le point de renoncer, l'agent immobilier les contacta :
- Je crois que j'ai trouvé ce qui vous convient ... C'est un vieil immeuble, mais dans vos moyens et dans le style que vous recherchez. La propriétaire est prête à vous faire visiter les lieux dès cet après-midi. Etes vous disponibles ?
- Nous serons là, sans aucun soucis.

Comme promis, le couple se rendit à l'angle de la quinzième avenue, à 2h tapantes pour retrouver le vendeur et la propriétaire. Lorsqu'ils visitèrent le petit F3, la père le trouva immédiatement à son goût et Annabelle ne contesta pas. Déjà, ils se voyaient y vivre. Annabelle réfléchissait déjà à la disposition des meubles dans leur chambre. Leur enthousiasme était sans limites.
Ils choisirent également de visiter la cave. Légèrement encombrée par de vieux objets, ils n'eurent pourtant aucun mal à y pénétrer. Oui, décidément, tout plaisait aux Wintman. Pour leur permettre de mieux savourer leur future acquisition et de préparer les papiers, l'agent et la propriétaire remontèrent au rez-de chaussée et sortirent du bâtiment pour rejoindre la voiture de l'agent, où il stockait tous ses papiers.

A ce moment là, le sol se mit à trembler de toutes ses forces. L'escalier se détacha du palier, ses marches se disloquèrent les unes après les autres. Le plafond se fissura sur toute sa longueur, l'ampoule faiblarde accrochée au plafond s'éteignit sans plus de cérémonie.
Seuls demeuraient au fond de cette cave soudain inhospitalière et peu accueillante Annabelle et Victor.

Les heures passaient. Toujours aucun secours et aucune issue. Le plafond manque de s'effondrer. Ils tentent de s'abriter sous une table pour parer une éventuelle chute de pierre. Tout ce qu'ils redoutent, c'est une nouvelle secousse. Elle leur serait fatale.
Le sol vibre à nouveau. Ils entendent les pierres craquer. Ils savent que leur destin ne tiens désormais qu'à un fil. Il fait nuit noire.

.


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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Gérard Cousin » Jeu Juin 30, 2011 18:34

Léa Risson a écrit :N'empêche, j'imagine le jour où, pour ce qu'on fait pour Pineapple, quand il faudra le faire pour MMP, Morcar Prod, GCP etc... 8)

T'inquiète: A GCP on a pour l'instant que 479 films à GM! :lol:
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Paavo Väyrynen » Jeu Juin 30, 2011 18:45

Gérard Cousin a écrit :
Léa Risson a écrit :Paavo, demande-lui la liste de ses films sur FD please. :)

demande lui surtout les affiches de Marylin : L'aube du printemps et de Dirty Little Secrets!


C'est bizarre parce que hier, elles s'affichaient. Je vais les loger sur Hostingpics. 8)
Edit : Voilà, normalement ça devrait s'afficher maintenant. :wink:
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Quentin LGD » Jeu Juin 30, 2011 19:07

Pour ceux que ça intéresse de se replonger à travers les fiches des films voilà le lien de la fiche de sa production. Ça va s'effacer au fil du temps mais devrait rester comme cela encore un petit moment ;)

Edit : j'en profite pour mettre également celui de FD
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Léa Risson » Jeu Juin 30, 2011 19:28

Hein, comment avez-vous fait ?! :shock:
Un grand merci. :D
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Paavo Väyrynen » Jeu Juin 30, 2011 19:47

Merci beaucoup Quentin (:
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Gérard Cousin » Jeu Juin 30, 2011 20:06

Ces deux fiches-là mettrons encore plus de temps à disparaitre! :wink:
Filmo GM:
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Filmo FD:
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Re: Cinémathèque de GM - Rétrospective Pineapple Pictures

Message par Misterdada Studio » Jeu Juin 30, 2011 23:11

Afin de compléter sa filmographie à 100%, nous allons publier nos deux collaborations avec elle :

Maïwenn : Jusqu'en Enfer
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Trop longtemps, cela fait trop longtemps qu'elle (Jessica Conors) attend ce moment. Elle braque son arme sur elle sans trop savoir quoi faire. Tirer ou ne pas tirer. Une larme coule sur sa joue. La jeune femme (Katy Mills) devant elle la supplie de ne pas tirer en lui disant qu'elle n'avait pas le choix. C'était quitte ou double, lui ou sa propre peau. Le choix avait été si difficile … Cette phrase est la goutte qui fait déborder le vase. Elle appuie sur la détente, envoyant la balle dans la tête de la femme. Le coup de feu résonne dans la rue où elle se trouve. Une ombre se déplace au bout de la ruelle. Mais après tout, elle s'en moque. Elle a enfin réussi à venger la mort de ses parents.

Quelques heures plus tard dans son appartement, Maïwenn nettoie son arme afin d'effacer les empreintes. Mais ses mouvements sont trop mécaniques. Ce n’est qu’une échappatoire, une simple occupation pour oublier. Oublier ce qu'elle vient de faire, la sensation qu’elle a éprouvé en tuant quelqu'un ; sans que cela ne lui produise le moindre effet. Elle repense à ses parents et éclate en sanglots en s'asseyant sur le sol. Une question la torture : pourquoi eux ?

Au même moment, des cris résonnent au rez-de-chaussée. Précipitamment, elle ouvre la porte afin de connaître la raison de ces bruits. Elle reconnait quelques personnes, des «amis» de ses parents. Elle sait qu'ils sont là pour elle. Elle s’empresse de charger son arme, encore brillante, et attend qu'ils viennent frapper à sa porte en feignant l’innocence. Elle regarde à travers le judas. Les hommes, quatre en tout, sont armés. Le plus âgé frappe à la porte. Maïwenn s’enquiert de leur identité, ils lui répondent en défonçant la porte à coups de pieds.

Maïwenn recule de quelques pas. Elle tire une fois, dans le tas. La balle atteint la jambe d’un de ses attaquants. Les hommes tirent en sa direction, sans relâche, mais elle réussit à s'enfermer dans la salle de bain. Elle essaie de s’enfuir par la tandis que ses ennemis martèlent la fragile porte en bois de coups. La porte cède mais Maïwenn a réussi à passer à travers l’ouverture. Les hommes se précipitent à l’extérieur, pour la rattraper. L’un d’entre eux se met au volant d’une voiture rapide. Il faut qu’ils aillent vite. Très vite.

Maïwenn savait qu'en tuant cette femme, elle aurait de gros ennuis, mais jamais elle n’aurait imaginé s’enfuir dans les heures qui suivrait. Dire que tout cela a commencé il y a seulement deux mois, quand son père a repris lune petite boutique d'antiquité, appartenant à un ancien collègue. Mais rapidement, la belle affaire c’est avérée être un véritable piège. Des hommes, peu fréquentables, y avaient établi leur QG, et s’étaient vite ligués contre le propriétaire des lieux, frein à tous leurs projets. Le père de Maïween avait été retrouvé mort, un soir, au fond de la réserve. Elle avait juré de le venger. Par n’importe quel moyen. C’était désormais chose faite.

Pendant que les hommes la cherchent partout dans la ville, Maïwenn est assise dans un bar, où elle tente de passer un coup de fil. Le serveur lui tend le téléphone. Inquiète, elle compose rapidement un numéro familier et tente d’obtenir un refuge, pendant quelques jours, le temps qu’on oublie son existence. Elle sort peu après, et jette des regards anxieux aux alentours, avant de continuer son chemin. Que faire ? Retourner dans son appartement ou passer la nuit dehors ? Au bout de quelques minutes de réflexion, elle s’aperçoit qu’elle n’a pas vraiment le choix. Chez elle, ils l’attendront. Dehors, elle est insaisissable. Elle se met alors en quête d’un petit recoin où elle peut se reposer, quand Maïwenn voit une voiture noire passer à vive allure juste à côté d'elle. Dans le doute, pour ne pas se faire reconnaître, elle tourne au premier embranchement.

A ce moment, des crissements de pneus se font entendre. Maïwenn se met à courir sans se retourner. Son souffle se fait court, ses yeux sont brouillés par des larmes mais elle ne se relâche pas. Elle sait qu’ils sont après elle. La forme noire la poursuit, telle un animal à l’affût de sa proie. N'ayant aucun endroit pour se protéger, la jeune femme est percutée violemment par le véhicule. Son genou heurte le pare-choc et, dans un vol plané digne des plus grands films d’actions, elle passe au dessus de la voiture. Terriblement blessée mais encore consciente, Maïwenn tente de se relever pour fuir, mais la douleur la paralyse. Les pneus crissent à nouveau, la forme noire s’arrête. Un homme (Joel Hardy) en descend, un objet brillant à la main. On entend des coups de feu. Trois, à même intervalle de temps entre chaque. Quand le véhicule démarre à nouveau, on ne trouve plus un seul être vivant dans la ruelle.

La mort. Elle frappe, agile, discrète, mais précise, ceux dont l’heure a sonné. Elle est parfois attendue de pied ferme, d’autres la subissent comme un véritable fardeau. Tous, jeunes comme anciens, finissent par croiser sa route. On la dit injuste. Mais la mort de Maïwenn a un sens. Depuis quelques temps, quelqu'un l'observe, quelqu’un trace sa destinée, tragique.

Maïwenn rouvre les yeux avec difficulté, étendue sur un canapé immaculé. Elle aperçoit un miroir face à elle et détaille tout son corps. Elle suffoque un instant en voyant découvrant son dos, où sont désormais fichées de grandes ailes noires. Elle essaie de se les enlever mais la douleur est insupportable. Dépitée, elle tente de se situer dans la pièce, sans succès. La porte du fond s’ouvre, laissant entrer un homme, un verre à la main. Un léger rictus sur ses lèvres, il fait signe à une jeune femme d’entrer. Celle-ci, vêtue d’une longue cape noire, porte aussi des ailes. L’homme salue Maïwenn puis fait entrer un jeune être humain dans la pièce. D’un signe de main, il ordonne quelque chose à la jeune femme. Et dans un cri machiavélique, cette dernière, d’un coup de griffe, entaille irréversiblement le corps du jeune homme, qui s’effondre sur le champ, mort. Maïwenn sursaute et fixe l’homme d’un air apeuré.

Pour la première fois, elle remarque deux petites cornes, noires sur le haut de sa tête. Le diable (Patrizio Perona) en personne passe un bras autour de la taille de l’ange démoniaque et murmure à sa nouvelle recrue :
« A ton tour, désormais ».



Maïwenn : Les Alliés du Mal
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Bradley. Ce nom revient sans cesse dans la tête de la jeune femme. Depuis qu'elle est sur Terre, elle ne pense qu'à lui, qu'à se venger. Mais tant que le Diable ne lui aura pas confié cette tâche, elle ne pourra pas l’achever. Sa faux en main, elle s’était installée devant le petit pavillon qu’il occupait.

Maïwenn (Jessica Conors) est devenue un ange de la Mort, un ange de la Mort parmi tant d’autres. Son nouveau job est simple : une liste de personnes, inconnues ou célèbres, qui doivent connaître la mort rapidement, sans faire de vagues. Bradley Mooran (Joel Hardy) ne figure pas sur cette liste. Pourtant, il ne fait aucun doute qu’il ne doit, qu’il ne peut pas survivre aux autres.

Maïwenn bat des ailes, juste un coup, et leur grande envergure lui permet de se déplacer jusqu’au seuil de la porte d’entrer. Discrètement, elle tend le cou pour observer l’intérieur de la petite bicoque. Deux hommes, forts, et probablement armés, discutent avec le propriétaire des lieux.

Leur visage ne lui sont pas inconnu, loin de là. Indirectement, ils ont contribué à son assassinat. A ses yeux, les deux hommes ne sont plus que deux petits noms sur sa courte liste des voués à mourir. Bon sang, elle ne peut pas rester là les bras croisés ! D'un coup de coude, elle ouvre la porte et se retrouve nez à nez avec les deux hommes de main. Ils tirent sur elle sans réfléchir, mais les balles ricochent une à une sur l’immortelle, ne l’atteignant jamais. Profitant de leur stupéfaction, Maïwenn plante sa faux dans le ventre du premier, le soulève brusquement et le projette contre le sol. Le deuxième donne un violent coup de poing sur le visage de leur assaillante mais elle ne bronche pas, ne cligne même pas des yeux.

- T'as une force d'une limace, c'est pas ça un coup de poing, lui lança Maïwenn, prête à faire démonstration de ses capacités surnaturelles.

Le geste suit la parole et elle administre un coup magistral en direction de la cloison nasale de son adversaire. L'homme fait un bond de plusieurs mètres à travers la pièce et s’écrase contre un meuble en pin, le broyant sous l’impact. L'homme n'a plus la force de bouger mais il est encore conscient des moindres faits et gestes de la jeune femme. Terrifié, il la voit s’approcher, ses iris devenus si sombre, aveuglés par la haine qui la déchire. D’un battement de cil, il aperçoit la paire d’ailes, sombre, immenses dans le dos de celle qui lui fait face. Il ne peut en voir plus, la faux de Maïwenn lui transperçe déjà la boîte crânienne, projetant le sang contre les murs, le sol, son propre corps. Maculée de tâches rouges, elle ne proteste néanmoins pas. Les achever lui a procuré un plaisir incomparable à ceux qu’elle a pu connaitre humaine.

Etrangement, ces deux assassinats n’ont pas attiré d’autres hommes de main. Maïwenn s'attendait presque à ce que d’autres tentent à leur tour de l’achever ou qu’ils viennent simplement s’assurer de la source du bruit qui avait agité le 23, Flemming Street pendant de longues minutes. La maison ne possède pas d'étage mais énormément de pièces, qu’elle visite une par une à pas lents. Elle ne croise pas âme qui vive. Bradley n'est pas là. Pourtant elle aurait pu parier tout ce qu’elle possédait quant à sa présence dans la maison. Mooran a tué ses parents. Il doit connaître son trépas dans la pire des souffrances qu’on peut infliger à un homme. Elle s'est promis d’arracher ses tripes, ses membres, son cœur, tout ce qu’elle pourrait lui ôter qui le rendrait un tant soit peu humain. De rage, elle plante violemment sa faux contre le mur le plus proche, fissurant le plâtre déjà abimé par le temps. Soudain, le calme presque inquiétant de la ruelle est rompu par une voiture quittant les lieux précipitamment.

Brisant la lucarne à sa droite, Maïwenn se précipite dehors, d’un bond agile et puissant. Elle est persuadée qu’il s’agit de Bradley. Elle reconnait bien le véhicule pour l'avoir heurté, son sang a coulé à flot sur le capot. Elle s'en rappelle bien, trop bien. Ses deux ailes se déploient lentement pour prendre de l'élan et aller à l'assaut de la voiture. Le véhicule est à cinq cents mètres mais il suffit à Maïwenn de quelques secondes pour se poser sur le toit. Un bruit sourd surprend Bradley. Pris d’un doute soudain, l'homme tire à l'aveugle sur le toit, perforant à plusieurs reprises la plaque de tôle. Maïwenn l'a déjà abandonné. D’un bruissement d’aile, elle se pose au milieu de la route, menaçante. Mooran s’aperçoit de sa présence, panique, et appuie sur la pédale de frein de toutes ses forces. Il dérape bruyamment le long de la chaussée et s'arrête à quelques centimètres de l'ange qui n’a pas bougé d’un millimètre, absolument certaine de résister à l’impact, s’il devait y en avoir un. Maïwenn s'avance vers la voiture, et fait descendre l’homme de sa vieille voiture.

Il en descend tremblant de tous ses membres, à la limite des gémissements. Maïwenn remarque une jeune femme (Tracy Staite), assise dans l’habitacle. Elle attrape seulement l’homme par le col et l’entraîne, plus loin, vers un endroit familier. Cette rue où il l’a lui-même tuée.

La ruelle est toujours aussi déserte, toujours aussi sombre. Les traces de pneus sont toujours là, marquant à jamais ce triste évènement. Désormais face à face, Maïwenn veut connaître l’identité de la fille qui l’accompagnait. C'était sa fille, Alexia. D'un coup, allant de droite à gauche, Maïwenn sépare la tête de Bradley de son corps, laissant s’échapper plusieurs litres de sang. Bradley est mort. Définitivement. Sa vengeance est désormais achevée. Bizarrement, cela ne lui produit aucun effet remarquable. Comme si elle a oublié quelque chose, comme si son devoir n’est pas totalement accompli. C'est drôle, elle aurait pensé ressentir de la satisfaction à le voir étendu sur le sol, vidé de tout ce qui lui restait. Mais elle se sent vide elle aussi, et seule. Effroyablement seule. Elle vient de se rendre compte que désormais, elle n'a plus aucun but personnel dans son existence. Tout ce qui lui reste, c’est cette soif de tuer dont elle ne veut plu, et qu’il se force à lui inculquer. Elle veut changer de camp, aller de l'autre côté.

Plus loin, plus haut surtout, il (Ira Bradley) observe sa jeune élève d’un œil furieux. Ses cornes se dressent sur sa tête et frémissent, tant sa rage est incontrôlable. Personne ne l’a jamais défié et il ne risque pas d’en être autrement. Si, pour empêcher cette révolte, il doit la détruire de ses propres mains, il n’hésitera pas. Sa réputation ne peut pas être entachée.
Du fin fond des flammes des Enfers, son rire machiavélique résonne.
Laura Wilson, président - directrice générale.
Quentin McHugh, directeur artistique.
Malika Ateya, attachée de presse.
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