Modérateur: Maitre de Jeu
Larry Hermann : Comment avez-vous vécut l'expérience CinéStar ? Qu'est-ce que l'émission vous a apporté ? Alexandre Ptouchko : De l'humilité ! (rires) Très franchement, j'étais un petit jeune trop sûr de lui avant l'émission. Pourtant, avant CinéStar, je n'obtenais que des tout petits rôles dans des séries de secondes zones et dans des publicités sans grand intérêt. J'aurai pu rester sur le banc de touche pendant encore longtemps sans ce télé-crochet. Et puis, les remontrances du jury m'ont fait comprendre qu'il fallait que je bosse dur pour m'améliorer, qu'il ne fallait pas que je me repose sur mes lauriers. Larry Hermann : Hugh Hanson, membre du jury, a lâché cette phrase un jour dans l'émission à votre propos : "Y'a des tas de minables qui ont réussit à faire carrière grâce à des artifices...". Vous lui en voulez ? Alexandre Ptouchko : A ce moment, il voulait m'accusait de "fricoter" avec certains des professionnels qui bossaient avec moi pour compenser mon manque de talent. Ce n'est pas faux, je fricote facilement et je continuerai de le faire tant je plais ! Par contre, je le fais seulement pour le plaisir et pour rien d'autres. C'est aussi un peu la devise des cyborgs, c'est pour ça que je me sens bien à travailler avec eux. Larry Hermann : Pourtant, maison de production de Dante et Love Machine, ne vous ont proposé que deux rôles en 3 ans ! Alexandre Ptouchko : C'est vrai. Mais il faut savoir qu'ils m'ont fait bosser dur. Cette année de "jachère" entre Poutine Manifesto et Change ta vie fut une année de labeur. J'ai pris des heures et des heures de cours de d'actorat auprès de comédiens de talents comme Peer Strätz et Greta Voss. C'est une vraie petite bande tout ça, ils bossent ensemble, s'entraident beaucoup, sortent la nuit ensemble, et tout. | Larry Hermann : Les premières critiques disent que votre prestation est bluffante dans "Change ta vie" ? Alexandre Ptouchko : Tant mieux parce que j'en ai chié ! La réalisatrice Kim Birdnam est très perfectionniste. Par exemple, la scène dans le cimetière où je creuse une tombe, on l'a faite pendant une semaine non-stop jusqu'à épuisement. J'ai fini à l'hôpital à cause d'une forte baisse de tension. Mais c'est vrai que les résultats sont payants, le film est très réussi. Larry Hermann : Vous êtes également à l'affiche de "Take No Prisoners" produit par Blizzard Production. 2031 est votre année, non ? Alexandre Ptouchko : Pour le coup, c'est vrai que ma carrière commence maintenant. Deux grands films où j'ai le premier rôle, je ne sais pas si je le mérite. J'espère que je ne vais pas décevoir les gens, surtout ceux qui m'ont soutenu pendant CinéStar. J'ai tout donné pour ces deux films. Et sur Take No Prisoners, je pense que je m'en suis bien sorti. L'expérience fut renversante, même si les conditions de tournage ne sont pas les mêmes qu'avec Kim Birdnam et les cyborgs. Là, le tournage était beaucoup plus rapide et pas seulement à cause d'un budget moindre, mais je pense que c'est la marque de fabrique des studios Blizzard : aller vite et droit au but. Larry Hermann : Quels sont vos projets actuellement ? Alexandre Ptouchko : Je ne peux pas vous dire grand chose. Je pense qu'il faudra attendre que ces deux films sortent pour que des producteurs me proposent des rôles intéressants. Pour le moment, c'est un peu mort même si je m'apprête à signer pour devenir l'égérie de Mancôme (parfum de luxe). Nous allons tourner une publicité et faire un shooting dans quelques semaines. A part ça, je continue de prendre des cours de comédie. Voilà tout, mon cher Larry. A sortir : Take No Prisoners de Pamela Amen (28 mars) Change ta vie de Kim Birdnam (04 avril) |
FU SUR LA ROUTE produit par Les Films du Corbeau Interprète : Traditional Chinese Music Titre : "The Moon Over Wall Gate in Frontier" Cette musique traditionelle chinoise accompagne le conte Fu sur la route, réalisé par les fameux Kat Hana & Simon Tang qui s'essayent à un genre encore inconnu de leur répertoire. Nul doute qu'il sauront nous surprendre tant les premières images sont déjà flamboyantes. |
TRIPS ON THE STARS produit par Les Films du Cyborg Interprète : ? Titre : "Tetris Theme" Il fallait le faire, mettre le thème du célèbre jeu de Tetris dans une B.O. ! Dante Machine l'a fait dans ce petit film de science-fiction où la fin du monde a été retardée d'année. Film bizarroïde où les trips se mangent comme des mars glacés, attention le film est plus subtil qu'on l'imagine. |
VESTIGES produit par Valchenko & Kuznetsov Arts Interprète : Ghost Titre : "Skip the use" V&K Arts nous propose le morceau le plus joyeux de la compétition et ça fait du bien ! Avec un film de science-fiction réalisé par Gina Kaplan et des comédiens encore peu connus du grand public, nul que le concours apportera son petit succès à ce long-métrage de très bonne facture. |
Larry Hermann : Pouvez-vous nous présenter "Métropolis" ? Marcus Burroughs : Métropolis est le seul territoire à avoir survécu à la Guerre Atomique. Le Pouvoir de la ville est divisé entre deux instances que sont le Maire (interprété par Michael Cannon) et une grande entreprise de surveillance, USIdent. Mais l'histoire est moins de science-fiction que policière. Le film est une enquête paranoïaque qui cherche à démanteler un réseau criminel voulant s'introduire dans Métropolis. Ces criminels viennent de la Zone-du-Dehors, une zone contaminée. Larry Hermann : Débuter une franchise policière avec un budget de 28 millions de dollars, n'est-ce pas une trop grande prise de risque ? Marcus Burroughs : Love Machine voulait du lourd et elle aura du lourd ! Métropolis est effectivement un projet qui coûte cher, très cher. Les comédiens étaient très gourmands et les décors ont demandés énormément de travail en amont. L'équipe de production a engagé les meilleurs décorateurs et costumiers de Gérardmerveille afin de rendre cette ville atypique entre la ruine et la modernité. Pour ma part, j'espère que le film rentrera dans ses frais même si je sais que la famille Machine a déjà prévu d'accuser un certain déficit. Larry Hermann : Donc même si le film n'est pas rentable au box-office, on peut s'attendre à une suite ? Marcus Burroughs : Oui. Le seul critère pour poursuivre ou non la franchise sera les critiques des spectateurs et des professionnels. Je planche déjà sur l'écriture du deuxième chapitre et je songe aussi au troisième. Il y a des personnages qui reviendront et d'autres pas. Mais surtout, je pense qu'il faudra attendre un an ou deux avant la sortie du second volet. Le travail de pré-production est gigantesque et je tiens à écrire le meilleur scénario possible pour envisager de lancer le tournage. Écrire un tel projet me prend beaucoup de temps. | Larry Hermann : C'est certes un film policier, mais la prégnance de la SF est très importante. Comment avez-vous abordé ce genre cinématographique ? Marcus Burroughs : Pour moi, la science-fiction raconte les utopies scientifiques et technologiques au premier degré, permettant une réflexion. C'est un genre qui s'inscrit et que je veux perpétuer dans la critique de l'hégémonie capitaliste. La SF montre à quel point la technologie décide de notre rapport au monde, aux autres et à nous-même. J'ai ouvert mon genre de prédilection, le policier, vers celui de la science-fiction en m'inspirant d'auteurs comme Philip K. Dick et Alain Damasio. Larry Hermann : Comment avez-vous casté le rôle principal ? Marcus Burroughs : En prenant mon temps. Au début, je pensais à Frank Mattis pour interpréter le rôle principal mais j'ai été assez déçu de sa prestation dans In the Stubeker (sorti l'année dernière). Ensuite, mon compagnon Oliver Parks était pressenti mais il s'est engagé sur d'autres film et son agenda ne correspondait pas. Enfin, est arrivé Isaac Chenowith comme le messie ! Love Machine m'a présenté à lui et nous lui avons confié le rôle après une séance de casting très convaincante. Il parvient à donner une dureté au personnage de John Creek que je ne soupçonnait pas, il a vraiment réinventé le personnage, c'est un mec très pro. Larry Hermann : Êtes-vous tenté de jouer à nouveau la comédie ? Au moins un petit caméo dans vos films ? Marcus Burroughs : Non, pas le moins du monde. J'ai déjà beaucoup de boulot à faire sur les films que je tourne car je tiens à être présent du début à la fin de sa conception. Non seulement j'écris le scénario mais je participe activement à la constitution de l'équipe technique et artistique. Ensuite, je suis très présent lors du montage et je tiens à avoir le final cut. Une maison de production comme Les Films du Cyborg octroie cette liberté alors j'y vais à fond. Jouer devant la caméra ne me manque pas, je pense en avoir fait le tour et de mon temps libre, je préfère l'utiliser de manière plus personnelle. Info+ : Le dernier long-métrage de Marcus Burroughs, "Ni moi sans toi", a rencontré un très joli succès dans les salles en rassemblant un peu plus de 20 millions de spectateurs. |
Il semblerait que les spectateurs aient les coeurs sensibles puisqu'ils ont privilégiés des films sentimentaux et des drames cette année. Ainsi, On ne badine pas avec l'amour de Julia Cummings, a pour le moment attiré 26,8 millions de spectateurs dans les salles. Porté par un casting de stars telles que Zoé Mears et Arthur Schutzer, le film réussi aussi à plaire aux critiques avec une belle note de 4,5/5. Nul doute que la maison de production MiklProd doit être plus que satisfaite de ces résultats qui maintient en plus sa pôle position au rang des meilleurs producteurs. Deuxième au box-office, un autre film réalisé par Julia Cummings : La Disparition du Monde. Le casting est déjà moins connu (Katia Oblomov, Mathieu Wauthier, Frank Mattis...) mais le bouche-à-oreille semble avoir été très profitable à sa carrière dans les salles. Approchant la barre des 25 millions de dollars de recette ce drame conjugue son succès public avec un succès d'estime obtenant une note de 4,5/5. Le productrice Love Machine est ravie de ces résultats. |
Enfin, ce sont trois films d'action qui complètent ce Top 5 provisoire de l'année 2031. Risposte of the Forsaken, film réunissant les franchises Mark Reed et Dakota Smith, est un grand succès avec 24,4 millions de recettes. Voilà deux grandes franchises qui prouvent qu'elles ne s'épuisent pas sur la longueur et qui parviennent à se renouveler. Les spectateurs suivront-ils le 7ème volet de Dakota Smith avec la même ferveur ? Puis, le western Justice (MiklProd) et le film d'aventure La Lame de Damas (Les Films du Corbeau) attirent chacun près de 24 millions de spectateurs. C'est donc un doublet pour MiklProd qui confirme son statut de numéro 1 et c'est la consécration pour le Corbeau qui parvient à se faire une place de choix parmi les grandes productions de Gérardmerveille. Maintenant, attendons les deux mois restent pour savoir si ce box-office sera chamboulé. De grands sont attendus comme le blockbuster policier Métropolis, la superproduction Une autre histoire et le retour de la GCP avec un film de science-fiction appelé Red World. |
DAKOTA SMITH VII produit par Pitbull Production Interprète : 50 Cent Titre : "My Gun Go Off" "I ain't gonna stop hunting", voilà un extrait des paroles qui rythment cette bande son du septième volet des aventures du mercenaire Dakota Smith, actuellement dans les salles, et c'est signé par le rappeur 50 Cent. Il faut se le dire, Smith n'est pas prêt de raccrocher. |
SHOOT THE SHERIF produit par Mimi Production Interprète : Ennio Morricon Titre : "The Ecstacy of Gold" Mimi Production nous a offert un western assez classique cette année mais qui s'est trouvé être de bonne facture et a touché les spectateurs. On se souvient de l'exceptionnelle interprétation de Chihiro Kazuko, tout simplement sublime. |
BANG BANG produit par MiklProd Interprète : Nancy Sinatra Titre : "Bang Bang" Ce drame porté par Alan Evans et Tracy Barron a marqué les spectateurs cette année. Plus 21 millions de personnes ont vu ce film qui a réconcilié MiklProd avec la critique et le succès public en même temps. |
D.E.A.T.H. produit par Baker Films Production Interprète : Meshuggah Titre : "Unanything" "D.E.A.T.H. - Deep Escape Against The Hidden" a remporté le prix du Meilleur Film d'Horreur lors de la dernière cérémonie des GM Awards. C'est une vision renouvelée du genre emmenée par la magnifique mise en scène de Katrina Debney. Et la B.O. est à tomber. |
WORLD DECLINE HEROES produit par Gérard Cousin Prod Interprète : Westlife Titre : "No More Heroes" Un film issue du Gérardverse qui a rencontré un grand succès avec 19,4 millions d'entrées. Il fait se confronter des personnages de super-héros tels que Atlas, The Inquisitor, The Schoolgirl ou encore Patriot-Man. |
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