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C'est un jour comme les autres pour le Docteur Sim. Des patients arrivent aux urgences pour des plaies artificielles, des blessures approfondies, pour rejoindre la mort. Mais aujourd'hui, ce ne sera pas un jour comme un autre… Ce sera un jour particulier, un jour qui restera gravé dans sa mémoire…

Dans la chambre, Emma continue à se reposer, attendant des nouvelles de sa soeur. Cela fait plusieurs heures qu'elle attend et que personne ne daigne lui en donner. Elle fait les cents pas, encore et toujours. Le Docteur Sim arrive dans la chambre.
Alors docteur? Comment va-t-elle? demande, inquiète, Emma.
Elle est en soins intensifs pour le moment… L'opération a été compliquée et nous devons prendre toutes les précautions…
Emma semble à moitié soulagée. Elle regarde le docteur mais rien ne transparaît. Ce dernier quitte la chambre.

Amber est assise sur sa terrasse. Elle lit son magazine préférée, pied en éventail. Sa prise de poids importante ne l'aide pas. Nicole passe par là.
Plus ça va, plus tu grossis! lance la femme à sa copine.
Vivement que ça se finisse! J'en peux plus de cette grossesse! Comment as-tu fait pour Noah?
J'ai subi, que crois-tu! Je n'avais pas le choix et avec Patrick absent, je devais faire de mon mieux…
Je suis sur le point d'embaucher une femme de ménage et une cuisinière… rigole Amber.
Les jeunes femmes profitent du beau temps pour se reposer et papoter. Amber propose à Nicole de boire une citronnade. Elle se lève et marche doucement. Soudainement, une chose interpelle Nicole.
Tu as passé un coup d'eau sur ta terrasse?
Non, pourquoi?
Nicole fait les gros yeux et comprend que le moment est venu d'aller à l'hôpital. Amber panique, malgré les réconforts de Nicole. Cette dernière part chercher la voiture pour l'emmener.

Natalie est inquiète. Elle comprend que sa relation avec Noah n'est pas la plus appréciée par ses proches comme par ses amies. Et cet enfant n'arrange en aucun cas la situation. Elle regarde à la fenêtre, cherchant une explication. Mais rien n'y fait, elle n'en trouve pas. Elle part s'asseoir sur le canapé, regarder une de ces émissions pour passer le temps. Noah rentre au même moment.
Tu vas bien? Tu as l'air bizarre…
Je m'inquiète de toute cette situation. Personne n'accepte notre amour, pas même mes enfants…Je ne sais pas quoi faire…
Laisse leur du temps, ça passera une fois qu'ils auront compris que tu ne retourneras pas avec leur père…
Emma pose un sourire timide sur ses lèvres. Noah l'embrasse et file à la douche. De longues minutes passent quand soudainement, Noah entend un cri provenant du salon. Il accourt et voit Natalie transpirante, du sang imprégné sur son pantalon. Il appelle très vite les secours.

Arrivée à l'hôpital, Amber est en larmes. Elle a peur, peur de tout ce qui peut se passer. Elle demande à Nicole d'appeler Andrew au plus vite pour qu'il vienne. Nicole l'appelle pendant qu'elle part en salle d'accouchement.
Andrew, c'est Nicole. Viens vite à l'hôpital, Amber est sur le point d'accoucher.
Elle n'a pas le temps de finir sa phrase que le téléphone a coupé. Elle rejoint Amber le temps qu'Andrew arrive.
Tout va bien se passer, tu ne dois pas avoir peur. Ce sont des professionnels, ils savent ce qu'ils font.
Amber est toujours en larmes. Elle ne se contrôle pas.
Au même moment, Natalie arrive. On l'envoie passer une échographie pour contrôle. Le Docteur Sim lui fait passer l'écho et trouve quelque chose de louche. Il continue l'examen et demande à ce qu'elle soit opérée.

Le Docteur Sim est appelé en soins intensifs. Katy a une complication et elle est en train de faire un arrêt. Il tente de la ranimer. Un coup, deux coups, trois coups… Rien! Lors du 4e, il retrouve un rythme.

Pour le Docteur Sim, cette journée n'est pas une journée comme les autres. Il va voir autour de lui de nombreuses personnes aller des rires aux larmes, de la joie au malheur. Une femme va avoir son premier enfant, un petit garçon. Une autre va perdre le fruit d'un amour non désiré. Enfin, une femme va toujours être dans le flou concernant l'avenir de sa soeur, un flou qui va vite se dissiper…

[Ciné Merveilles]

INFORMATION SUR LA NOUVELLE SERIE DE FIRETV



Il y a peu de temps, quelques informations circulaient sur la nouvelle série de FireTV. Carla Cerruti, responsable de MiklProdTV, donne les premières confirmations.

"A ce jour, nous avons signé les premiers contrats. Dans le premier rôle, nous aurons Arthur Schutzer. Parmi les autres acteurs confirmés, nous avons Lans Vanhoorte et David Finns qui seront dans le casting. Côté filles, la seule à avoir signé est Camelia Rodriguez."

Pour le moment, il n'y a pas d'autres informations sur la future série. La signature d'une pointure du cinéma apportera une plus-value à la série.

[FireTV]

VOICI LE 78E NUMERO DE VOTRE RENDEZ-VOUS.
NOTRE NOUVEL INVITÉ N'EST AUTRE QUE...

Lewis Manfield

L'orgueil: Vous ridiculisez bon nombre de personnalités depuis 2027. Vous aimez ça?
J'aime les voir galérer sur des questions banales oui (rires) Non, ça se veut avant tout un programme convivial, sans pression et où on s'amuse.

L'avarice: Avoir une émission de temps en temps, ça ne doit pas rapporter?
Je gagne ma vie convenablement. Il ne faut pas croire qu'une chaine ne vous laisse sans travail quand il n'y a pas de programmes pour vous. J'ai une quotidienne depuis quelques temps donc ça m'occupe bien.

L'envie: Est-ce vous qui avait choisi de présenter Examinator?
On va dire oui et non. On m'a proposé le programme et j'ai dit oui car il me plaisait mais je n'aurais jamais pensé à créer un tel programme.

La colère: Vous n'avez jamais éprouvé de la colère contre la chaine de ne pas vous proposer autre chose?
J'ai eu Collez c'est Gagné aussi après l'arrêt d'Happy Hour. La chaine a tout fait pour me trouver un programme et elle a réussi.

La luxure: Que pensez-vous de la nudité dans les séries ou films?
Chacun fait un peu ce qu'il veut, j'ai envie de dire. Je ne suis pas là pour juger les gens ou les sociétés qui font ce genre de trucs.

La gourmandise: Aujourd'hui, vous avez deux programmes qui fonctionnent bien mais pourtant vous allez partir de FireTV pour aller ailleurs. Vous a-t-on proposé mieux?
On ne m'a rien proposé. J'ai simplement choisi, en accord avec la chaine, de partir. J'aime les programmes et la chaine mais il faut s'ouvrir à l'extérieur pour avancer. C'est ce que je vais faire.

La paresse: Si vous n'avez rien, vous allez prendre une année sabbatique?
Je vais chercher déjà, c'est sûr après je verrai. Je n'ai pas encore réfléchi à ce que je voulais faire exactement.

L'humilité: Pourriez-vous revenir sur FireTV?
Oui, nous ne nous quittons pas en mauvais termes. S'ils veulent de moi, je pourrais revenir à l'antenne.

Le courage: Quitter un programme et une chaine alors qu'on est au summum, n'est-ce pas risqué?
Bien sûr que oui mais il faut prendre le risque non? Je le prends, peu importe ce que ça fera à ma carrière car celui qui ne prend aucun risque ne pourra pas avancer.

La charité: On parle de vous comme de quelqu'un de disponible, de serviable. Souffrez-vous de cette image?
Non car c'est ma nature, je suis ainsi et qu'importe ce que les autres pensent. J'ai parlé de mon départ à Alex Marques, un ami, et il m'a dit de foncer. Ja sais qu'il est dans le collimateur de nombreuses chaines car il a une émission qui fonctionne, une émission rentable et que sa seule présence offre de la pub mais je veux être un peu comme lui, et cela passe par un nouveau défi.

[FireTV]

En septembre, vivez le prime exceptionnel qui mettra un terme aux aventures d'Emma, Nicole, Amber, Lin et Mia...

[FireTV]

VOICI LE 79E NUMERO DE VOTRE RENDEZ-VOUS.
NOTRE NOUVEL INVITÉ N'EST AUTRE QUE...

Travis Lavino

L'orgueil: Vous êtes devenu l'une des belles gueules de Gérardmerveille. Préférez-vous qu'on vous aime pour ça plutôt que pour votre talent?
C'est vous qui le dites... (rire) Je pense avoir quand même réussi à faire mes preuves ces derniers temps, notamment avec Iréna ou la presse avait mit en avant ma performance. J'espère continuer sur cette voie et me faire une place dans ce milieu.

L'avarice: L'argent est-il un facteur important dans vos choix?
Il est certains que je ne vais pas travailler gratuitement... (rire) Non, je mise d'avantage sur l'enjeu du projet plutôt que le cachet qu'on m'offre, la preuve, j'ai joué récemment dans Road to the stars, un film à petit budget. Je pense être capable de faire un sacrifice financier pour avoir un rôle qui me tient à cœur.

L'envie: Vous avez voulu être footballeur pour finir acteur. Pourquoi avez-vous eu envie de faire ce métier?
Pour être honnête, au départ il s'agissait d'avantage d'un passe temps qu'une véritable vocation. C'est à force de monter sur scène que j'ai su que je voulais continuer sur cette voie et en faire ma passion et mon gagne-pain.

La colère: Votre blessure a été causée par une colère. Cette expérience vous a-t-elle appris à être plus calme, plus posé?
A l'époque j'étais jeune et con dirons-nous... J'étais quelqu'un de très sanguin, incapable de garder son calme, limite colérique (rire)... Aujourd'hui je réagirai différemment... J'ai 27ans et je me sens bien dans ma tête. J'ai réalisé bon nombre de mes projets même si j'espère réaliser les nouveaux objectifs que je me suis fixé.

La luxure: Que pensez-vous du sexe au cinéma?
Aujourd'hui il ne faut pas se mentir, le sexe fait vendre. Je ne suis pas contre, à condition que le scénario l'exige, il ne faut pas créer une scène de sexe juste pour le sexe si cette scène n'apporte rien au film. A l'heure actuelle je n'ai pas eu le besoin d'en tourner, mais qui sait...

La gourmandise: Vous avez accumulé des petits boulots. Lequel vous a le plus plu?
Je dirais sans aucun doute lorsque je travaillais dans l'entreprise d'aciérie de mon père. Je l'ai découvert sous un autre angle et on s'est beaucoup rapproché. Il m'a apprit son métier et initié au métier de soudeur.

La paresse: A votre âge, vous ne pensez pas à la retraite. Mais allez-vous prendre quelques pauses pour vous reposer?
Ces derniers temps, j'ai cumulé les tournages et les promotions. J'ai quand même été à l'affiche de 7 film en 3 mois... Je vais bientôt débuter le tournage de Stab Wound et je suis actuellement en négociation pour jouer dans une adaptation du mythe Siegfried. Oui, je pense me reposer un peu et réfléchir calmement à mes projets futurs.

L'humilité: Tom Lewitt vous a sorti du théâtre. Vous lui devez votre début de carrière au cinéma...
Je lui dois beaucoup en effet. Il a su m'accorder sa confiance et me proposer divers projets. Grâce à lui je me suis fais un nom à Gérardmerveille et je peux enfin voler de mes propres ailes.

Le courage: Pourriez-vous tenter de tourner pour des productions plus "grosses"?
Du moment que le projet m'intéresse oui. Je suis attentivement le travail de certaines productions comme Morcar Prod ou Gérard Cousin Prod. Il faut savoir varier les plaisirs et aller voir ailleurs, changer de registre pour parfaire son jeu d'acteur.

La charité: Il y a quelques années, il y a eu des émissions de télé-crochet. Avez-vous eu envie d'y participer?
Je ne pense pas... Vous savez, si le cinéma ne m'avait pas tendu les bras, je serai resté au théâtre. Je ne suis pas fervent de ce genre d'émission, je trouve parfois qu'on dénigre les candidats. Je comprends ceux qui participent, ces émissions les forment et leur offrent malgré tout une forte notoriété, mais vous ne me verrez jamais dans ce type de programme.

[FireTV]

C’est le coup de feu à l’hôpital de Pelington. Le Docteur Sim ne sait où donner de la tête. Entre l’accouchement d’Amber, le problème de Natalie et la terrible épreuve qui attend Emma. Il panique, suffoque et tombe à terre, inerte. Une infirmière réagit et tente de le ranimer. Les médecins présents transportent le docteur dans une salle en continuant le massage cardiaque mais rien n’y fera, il décédera une fois la porte passée.

Au même moment, les voisins de la rue Couting Lane s’amassent dans la salle d’attente, les uns attendant des nouvelles du futur enfant, d’autres attendant la confirmation d’une mauvaise nouvelle. Andrew arrive tout paniqué dans la salle d’attente.
Nicole, j’ai besoin de toi ! Je ne pourrai pas le faire, je ne pourrai pas être la personne présente pour l’accouchement. Je n’y arrive pas, c’est trop dur !
Nicole se lève, prend les mains d’Andrew et lui lance une violente gifle, ce qui réveille le futur papa.
Tu peux le faire ! Crois-moi ! Ce n’est qu’un mauvais cap à passer ! Retournes-y de suite et fais tout ce qu’il faut pour être le meilleur papa du monde !
Andrew, remonté, y retourne. Nicole se rassoit, peu sereine. Lin s’approche de son amie, tout comme Mia, afin de savoir ce qu’il lui arrive. Nicole ne dit rien, refusant d’expliquer son mal. Les filles tentent une nouvelle fois mais rien n’y fait.

Dans la salle d’opération 2, Natalie est sur la table d’opérations, Noah non loin d’elle. Il est inquiet, il ne sait pas ce qu’il peut bien arriver. Il patiente, seul. Une infirmière passant par là lui dit que des voisins à lui sont dans la salle d’attente. Noah ne réagit pas, préférant rester ici. L’infirmière l’invite à les rejoindre, poliment. Noah ne bouge toujours pas. Soudainement, ça s’agite dans le bloc. Noah se lève, inquiet. Il n’assiste pas à la scène mais comprend que les choses ne se déroulent comme prévu. Les minutes sont longues, autant que les secondes. Pas une nouvelle, pas un signe, rien ! Noah est seul face à son destin.

Emma fait les cents pas devant ses autres voisins. Elle n’a toujours aucune nouvelle de sa sœur. Elle ne sait pas quoi penser, quoi faire dans cette situation. Elle ose interpeler une infirmière pour demander à voir le Docteur Sim. Et là, le choc, l’assistance apprend qu’il vient de décéder. Un choc pour tout le monde. Emma s’assoit, sonnée. L’infirmière lui demande alors pourquoi elle voulait le voir. Emma parle de Katy, de son intervention. L’infirmière part se renseigner. Cody s’approche d’Emma et la réconforte.

Andrew entre dans la salle d’attente, heureux. Il voit ses amis effondrés. Il s’inquiète, se demande ce qu’il a bien pu arriver.
Le Docteur Sim est mort…, lui lance Erik.
Andrew change de visage. La naissance de son enfant n’est que secondaire. Il s’empresse l’annoncer à Amber. Celle-ci fond en larmes.
Que s’est-il passé ?
Un arrêt cardiaque, lance une infirmière.
Amber est peinée, triste de cette nouvelle.

Noah entre dans la salle d’attente, pleurant à chaudes larmes. Il est inconsolable. Nicole s’approche de lui, cherchant à savoir ce qu’il lui arrive. Noah n’arrive pas à se calmer. Erik comprend que cela concerne Natalie.
Elle est morte ? , demande-t-il de but en blanc.
Noah ne répond pas, pleurant à chaudes larmes. Erik se fait pressant, les larmes montants.
Dis-le moi !
Noah se retourne et lui lance un « oui » sec et sévère à le faire pâlir et tomber. Cody rattrape son compagnon au vol. Le choc est immense pour les habitants de Couting Lane et cela n’est pas encore terminé… L’infirmière s’approche d’Emma et lui demande de la suivre. Emma se lève et avance avec l’infirmière. Cette dernière apprend le décès de sa sœur. Emma fond en larmes. Elle est abattue par la nouvelle. Son cri de douleur se fait entendre, ce qui alerte Lin et Mia. Elles viennent la réconforter.

Les jours passèrent après ces terribles épreuves. L’église de Pelington se remplit de quelques invités. Près de l’autel, 3 cercueils, les 3 disparus de cette terrible journée. Chacun rend un dernier hommage à un proche, un amour perdu, une personne qui a compté, une personne qui a rendu service à la population. La cérémonie se veut sobre et sans fioriture.

Quelques jours après tous ces évènements, Nicole, Mia, Lin et Amber se réunissent pour boire un verre. Chacune repense à tous ces drames.
Comment va Noah ?, s’interroge Lin.
Il tente de tourner la page mais ce n’est pas simple. Il a décidé, avec l’accord d’Erik, de vendre la maison. Il va revenir vivre ici le temps de se retourner.
Sage décision de sa part et c’est important qu’il ait le soutien d’Erik dans cette épreuve.[ /i], répond Mia.
On toque à la porte. Nicole ouvre. Emma se présente.
[i]Les filles, je suis venue vous annoncer mon départ de la rue.
Toutes semblent troublées par la nouvelle, demandant des explications.
Le décès de ma sœur m’a ouvert les yeux et j’ai décidé de tourner une nouvelle page de ma vie. Je vous remercie pour tout…
Elle les salue et part sous les yeux de ses anciennes voisines. La voiture démarre, sous les yeux des voisins…

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VOICI LE 80E NUMERO DE VOTRE RENDEZ-VOUS.
NOTRE NOUVEL INVITÉ N'EST AUTRE QUE...

Jim Suter

L'orgueil: Vous êtes passé d'acteur de télévision à acteur de cinéma. pas trop dur pour un acteur novice?
Non, ça va, je gère parfaitement la situation. Il faut dire qu'on m'a donné une chance inouïe de jouer dans un très beau projet et j'en ai encore d'autres à venir.

L'avarice: Gagne-t-on mieux sa vie au cinéma ou à la télévision?
Pour le moment, je dirai que c'est à la télévision puisque mes premiers cachets au cinéma ne sont pas très hauts. Honnêtement, pour jouer dans Gossip, je gagnais 10 000 dollars par épisode, ce qui n'est pas rien. Mon premier cachet pour Merde était de 1500 dollars, ça change beaucoup (rires)

L'envie: Vous avez longtemps hésité avant de sauter le pas pour le cinéma. Qu'est-ce qui vous a donné l'envie?
Franchement, le projet dans un premier temps puis aussi la production. J'étais en terrain connu puisque c'était MiklProd, pour qui je travaille à la télévision. Le projet aussi puisque j'allais être le héros d'une nouvelle franchise. Je n'ai eu aucune pression de la part de Maurizio Gira qui m'a clairement dit "Si ça marche, tant mieux mais si ça foire, ce ne sera pas de ta faute!" ce qui m'a rassuré.

La colère: Vous avez participé à Merde et Profs avec Lech Tsariov notamment. Il se murmure que vous êtes fâchés...
Mais pas du tout! Lech est un très bon ami! Nous ne sommes en aucun cas fâchés et je serais heureux de faire son émission sur FireTV ou même de venir un matin sur Sunradio.

La luxure: Pourriez-vous faire des scènes de nu au cinéma?
Oui, pourquoi pas, tant que ça ne dérange pas les femmes (rires)

La gourmandise: On vous aurait proposé aussi de jouer dans le remake de Chaos sur FireTV...
Oui et je serai de la partie! Cela peut faire beaucoup pour certains mais actuellement, je ne tourne pas 20 films par an! Je suis à quelques projets ici et là avec MiklProd, ce qui me laisse du temps pour pouvoir jouer ailleurs. Bien entendu, je n'aurai pas un rôle récurrent. Je ferai quelques apparitions ici et là, sans plus.

La paresse: A 43 ans, votre carrière démarre réellement, vous vous faîtes un nom. N'avez-vous pas peur de vous arrêter trop vite?
Qui a parlé de m'arrêter? Je ne compte pas prendre de repos sabbatique. J'ai ma carrière qui se lance, j'en profite pour la vivre pleinement. Je vais jouer dans des films, des séries et ça me plait! J'aurai le temps de me reposer une fois à la retraite dans quelques années.

L'humilité: On parlait de Lech qui vous a choisi pour jouer dans Merde. Vous lui devez le début de la gloire?
Oui, d'autant que j'avais été recalé à deux gros castings avant pour des séries de la MiklProdTV justement. Lech et moi sommes très vite appréciés. Nous avons décidé de faire un essai, qui a été concluant. Il m'a présenté à Mark Owens et le tour était joué. Pour Profs, il n'a pas hésité à me rappeler!

Le courage: Jouer pour MiklProd est un sacré prestige. Qu'en sera-t-il lorsque ce sera pour GCP, Morcar ou Corbeau?
GCP et Morcar, ce sera fabuleux, l'aboutissement de ma carrière je pense. Corbeau est une société de l'envergure de MiklProd, jeune et puissante. Ils ont gagné la prix de la meilleure production toutes les deux alors qu'elles n'ont pas 10 ans d'existence! C'est là la force de ce genre de société.

La charité: Vous avez commencé votre carrière avec Edith Mayer. Espérez-vous faire venir d'autres acteurs de votre bande?
Ce n'est pas moi qui décide de ce genre de décision. Mais j'aimerais un jour tourner un film avec Lech Tsariov, Pavla, Aude Sanchez, Randy Wilson et Camille François! Ce serait fabuleux mais je sais que cela ne se fera pas de suite.

[FireTV]

Présentée par Léa Santiago

Bienvenu dans cette nouvelle émission. Le principe de Making Off est très simple : vous faire vivre les coulisses d'un film. Pour ce troisième numéro, nos équipes ont pu suivre la réalisation du dernier film de la MIklProd, Cam Girl.



L'histoire

Une jeune femme va vivre l'amour, le vrai jusqu'au jour où il va la tromper et qu'elle va se sentir sale. Elle n'a plus confiance en elle, en personne, pas même un homme. En surfant sur le net, elle va tomber sur le témoignage d'une jeune femme qui a utilisé une drôle de méthode pour retrouver confiance en elle, une méthode qui n'est pas sans conséquence.

Un coup dans le rétro

Ce film a fait l'objet de beaucoup de polémiques au sein de la production, étant jugé trop "osé", trop dans la thématique d'Eros. Lisa Joseph, productrice du film, nous explique les coulisses.
"Lorsque j'ai été choisie pour produire le film, rien n'était encore fait. Maurizio Gira, Mickael Guillaume et Mark Owens se battaient pour savoir s'il fallait le tourner ou non. Mickael voulait le voir à l'affiche, Mark et Maurizio non. Mickael a finalement eu le dernier mot en promettant le minimum de scènes sexuelles. Il a presque tenu parole!"

Le casting

Lisa Joseph a été le choix de Mickael Guillaume, qui l'a contactée personnellement.
"Lorsque Mickael m'a contactée, je suis restée bête. Nous avions déjà travaillé sur 3 projets ensemble auparavant. Notre dernière collaboration a été une sorte de fiasco puisque "Show must go on" n'a pas eu les critiques souhaitées. J'ai réfléchi à deux fois avant de dire oui pour se projet, ne voulant pas revivre le même échec. Et finalement, j'ai accepté."

Puis est venu le temps de choisir le casting. Là aussi, c'est Mickael qui a décidé du casting, comme le prouve Lisa Joseph.
"Je me rappelle de notre premier rendez-vous sur le casting. Il m'a dit : "je veux lui, elle, lui, elle, lui. A toi de les convaincre!". C'était une grande pression pour moi. Si Cécile et Lolà ont été faciles à convaincre puisqu'elle sont des actrices de la production, Seth n'a pas hésité non plus. Par contre, Joshua Kloss n'a pas voulu au départ. Il ne voulait pas tourner dans ce genre de projets. J'ai dû faire des pieds et des mains pour le convaincre. Cela m'a pris une semaine de coup de fil!"

Joshua Kloss s'explique sur sa réticence.
"J'ai été dur à convaincre, je l'admets. Le film m'intéressait mais le fait de tourner une scène de sexe avec Cécile Bodin me rebutait. Elle pourrait être ma fille! Ce n'était pas simple pour moi d'imaginer la chose, même en tant qu'acteur. Lisa a tout fait pour me convaincre et elle m'a promis que ce serait soft. J'ai finalement accepté. "

Une fois le casting fini, place au tournage.

Le tournage

Le tournage s'est déroulé en totalité à Gérardmerveille, dans 3 décors. Cécile Bodin se souvient des scènes devant la webcam.
"Autant dire que c'était la première fois que je me mettais à nue devant une caméra. Heureusement, j'ai gardé mon boxer (rires) mais topless, c'est assez spécial, surtout devant autant de personnes. Alors imaginez moi devant Joshua, seins nus! J'étais pétrifiée mais cela s'est bien passé."
Seth Brandl parle aussi de son expérience avec Cécile.
"Cécile est une fille qui a beaucoup de charme et je dois avouer que nos scènes ont été très froides, très tendues. Même lorsque dans l'histoire, notre couple allait bien. Il n'y a pas d'animosité entre nous mais nous voulions être vrais, réalistes et on a tout fait pour.

Quelques anecdotes?

Lolà Gutiérrez parle de cette scène avec Cécile.
"Cécile et moi nous connaissons parfaitement. On se voit quasi toutes les semaines. La seule scène que nous avons en commun, nous avons eu beaucoup de difficultés à la faire. Elle devait me taper et elle n'y arrivait pas. Elle cherchait à feinter à chaque fois mais ça ne collait pas. Lisa lui a demandé de me gifler réellement et elle l'a fait si bien que j'ai fini parterre avec un bleu sur le front. Cécile était confuse, elle ne savait plus où se mettre. Durant une semaine, elle m'a envoyé mille messages."

Joshua Kloss parle de sa fameuse scène de sexe avec Cécile.
On simulait. Je ne voulais pas faire cette scène autrement qu'en simulant. Mais le problème de Cécile, c'est qu'elle ne sait pas simuler. Elle ne sait pas faire semblant. Du coup, cette scène a été compliquée à tourner. Nous avons tout essayé mais en vain. Je vous rassure, nous n'avons pas eu un vrai rapport sexuel mais je dois l'avouer, ce n'est pas Cécile qu'on entend gémir...

Si c'était à refaire?

Joshua Kloss : L'expérience a été intéressante mais je ne pense pas vouloir revivre cette expérience.

Cécile Bodin : Un tel film fait grandir. J'ai beaucoup appris sur moi, sur mon corps, sur ma façon d'être grâce à ce film. J'ai pris une claque émotive et je recommencerai sans hésiter!

Seth Brandl : Je recommencerai sans hésiter! Jouer avec Cécile et Lolà a été quelque chose de fabuleux.

Lolà Gutiérrez : Je n'ai eu qu'un petit rôle dans ce film alors oui, pourquoi pas mais si je pouvais jouer un rôle un peu plus important, ça ne me dérangerait pas (rires)

Robert Angier : Un très bon film pour moi. Mais je ne recommencerai pas, tout du moins pas pour le moment. Jouer le père de Cécile a été difficile!

Le retour du sexe chez MiklProd?

Maurizio Gira : Autant qu'on se le dise, non, ça ne marque pas le retour de série comme Eros chez MiklProd. L'histoire n'est pas basée sur le sexe mais le parcours d'une jeune femme désespérée.

[Ciné Merveilles]

NICOLAS POWER S'EXPRIME SUR LA NOUVELLE SERIE



Le projet Chaos est lancé, nous a déclaré Nicolas Power en conférence de presse. Le directeur de la programmation de FireTV nous a livré tous les éléments nécessaires.

Le tournage a déjà commencé. La première livraison d'épisodes se fera pour janvier. Les fans devront donc patienter encore un peu avant de découvrir les premiers épisodes de la nouvelle série évènement.
L'action se déroulera en partie dans le désert, reprenant les codes du film Last Town de la MiklProd.

Le casting est très alléchant. Arthur Schutzer sera donc la tête d'affiche, comme l'a annoncé Carla Cerruti il y a quelques semaines. Lans Vanhoorte et David Finns ont été aussi confirmés, tout comme Camelia Rodriguez. A cette liste s'ajoute Jim Suter comme il l'a confirmé lors de l'émission Dans l'intimité de, Susy Horton qu'on a pu voir dans Gossip, Perla Perez, Anthony Branford.

La réalisation a été confiée à Mark Green.

Petite indiscrétion de notre part, le premier épisode devrait être un épisode d'un format de 1h30 au lieu du format 45 min prévu pour les autres épisodes.

[FireTV]

VOICI LE 81E NUMERO DE VOTRE RENDEZ-VOUS.
NOTRE NOUVEL INVITÉ N'EST AUTRE QUE...

Gaia Williams

L'orgueil: Vous êtes devenue l'une des stars les plus sollicitées au cinéma. Est-il simple encore d'avoir les pieds sur terre?
J'essaye de rester moi-même, ce qui n'est pas simple lorsque pour tout le monde vous dit que vous êtes au top, que vous êtes super... Parfois on a tendance à se dire que c'est vrai. Avant de se rendre compte que l'on fait erreur.

L'avarice: Vous avez débuté à la télévision dans un téléfilm où vous avez gagné environ 10 000 dollars. Aujourd'hui, vos revenus au cinéma s'élèvent à plus de 7 millions de dollars. Peser des millions, est-ce stressant?
C'est super étrange si on y réfléchit. Je suis venue au Cinéjeu Island pour une séance photo, de là je suis embauchée pour un rôle dans "L'Étudiante Anglaise", un film pour la télévision. Et là, GCP me propose un contrat à long terme, les médias s'intéressent à moi... Les cachets que je touche sont hallucinants et je me dis parfois que c'est "trop" pour quelqu'un comme moi! Oui, je suis quelqu'un pas sûre de moi du tout! (rires)


L'envie: Vous avez commencé comme mannequin. Pourquoi avoir décidé de vous tourner vers la vie d'actrice?
Le hasard! Je vous l'ai dit, je suis venue pour des photos pour la marque Soara, appartenant à Thérésa Cannon. C'est là que j'ai été repérée par les gens de GCP. Je dois avouer que ça ne m'avait jamais traversé l'esprit de faire l'actrice.

La colère: Vous êtes en couple avec Neelam Cousin, fils de Gérard, le producteur. N'en avez-vous pas marre des critiques de la presse sur votre "favoritisme" auprès de la production, chose qu'avait dénoncé des actrices comme Cassie Dickinson?
Avant tout autre chose, je n'ai pas le moindre souci avec Cassie. C'est une gentille fille avec qui je m'entends bien. On se voit souvent et je sais que tout cela a été monté en épingle par les journalistes. Ensuite, on parlait déjà de favoritisme de GCP à mon encontre avant même que je sorte avec Neelam! (rires) Beaucoup de rumeurs plutôt désagréables ont été balancées aussi et cela m'affecte beaucoup. Mais je préfére rester positive. Je suis très heureuse actuellement, dans ce que je fais comme actrice et dans ma vie privée avec Neelam donc je laisse parler les journalistes... Et les laisser dirent pas mal de bêtises !

La luxure: le nu a de moins en moins d'importance au cinéma. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose?
Je suis pas très à l'aise avec mon corps! Donc pour moi, ce serait plutôt une bonne chose! (sourire)

La gourmandise: Pensez-vous refaire un jour un téléfilm?
Si l'opportunité se présente, pourquoi pas? Mais c'est vrai que le cinéma me prend tout mon temps actuellement.

La paresse: Vous avez 22 ans et vous menez une vie à 1000 à l'heure. N'envisagez-vous pas de vous arrêter un peu?
Oui, j'arrête pas! (rires) Mais je suis le genre de personne qui, si elle ne fait rien, commence à trop réfléchir, à trop se stresser, à déprimer... Donc je suis contente d'être toujours occupée!

L'humilité: Grâce à Thérésa Cannon, Gérard Cousin vous a découvert. Vous lui devez beaucoup...
Thérésa est quelqu'un de très bien! Elle a été mannequin aussi et donc, elle connait parfaitement le "milieu". J'ai beaucoup tourné avec son époux Michael Cannon et je suis très proche de Graham, qui est le petit copain de ma super amie Evalena Sweet! (rires)

Le courage: Même si vos films fonctionnent, vous êtes sous la critique par rapport à votre statut comme nous l'avons évoqué plus tôt mais aussi à votre fraîcheur et votre jeunesse. Est-il simple sur chaque projet de faire la différence?
C'est compliqué, je ne vous le cache pas! Est-ce que j'étais "préparée" à ça? Absolument pas! Parfois, j'ai du mal à incarner des personnages "forts", de filles capables de se débarrasser de 10 000 adversaires en lançant une vanne derrière! (rires) Après, c'est aussi ça être actrice: Jouer à être une autre! Parfois, c'est simple, parfois non. Mais j'essaye de faire de mon mieux à chaque fois!

La charité: Auriez-vous pu participer à une émission de télé-crochet pour faire carrière?
Non car je suis trop timide! Aussi paradoxale que ça puisse paraitre, je n'aime pas être "jaugée", jugée, déjà que je ne m'aime pas trop, si en plus je dois être jugée par le public ou par un jury pour savoir si je reste ou pas, cela me déprime avant même de commencer! (rires)

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NOTRE NOUVEL INVITÉ N'EST AUTRE QUE...

Kate Sorenson

L'orgueil: Retraitée à 33 ans, ce n'est pas la belle vie?
C'est une libération, croyez-moi! (rires) Ces dernières saisons furent éprouvantes pour moi, je n'ai pas pu être aussi présente que je l'aurais voulu auprès de notre fille, je n'ai pas pu passer le temps que j'aurais voulu avec mon compagnon, ma soeur, mes amis, ma famille... Car il me fallait déjà repartir pour un autre week-end de course, puis un autre, puis un autre... Je n'ai plus envie de cette vie et je suis ravie d'y mettre un terme très prochainement!

L'avarice: Vous quittez la F74 où vous touchiez cette saison 20 millions de dollars. Ce n'est pas de la folie de quitter un job aussi bien payé?
Ce n'est pas de la folie de frôler les murs des ovales de Chicagole, Gérardmerveille ou Cannasucre à plus de 350 km/h? (sourire) J'ai la chance d'avoir touché d'énormes salaires, d'avoir eu de nombreux contrats publicitaires, du merchandising ainsi que d'avoir su faire fructifier cet argent. Je continuerai à gagner beaucoup sans piloter! (rires)

L'envie: Aujourd'hui, à quoi aspirez-vous?
Vivre! Ne pas être constamment en train de vérifier l'heure lorsque je joue avec Alexandra, car je dois me rendre à l'autre bout du Cinéjeu Island pour un shooting et faire quelques tours au volant d'une F74 pour une pub quelconque! Pourvoir passer des week-ends en famille, avec mon compagnon et notre fille, prendre le temps d'aller se balader.. J'ai vraiment envie de retrouver les gens que j'aime et passer du temps avec eux! Et avec Mark, on aimerait une autre enfant.

La colère: Vous quittez la F74 après un titre. Au cours de votre carrière, vous avez connu des coups de sang avec Rad Bullo, votre seule équipe. Regrettez-vous de ne pas avoir tenter l'aventure ailleurs et d'avoir poussé votre gueulante auprès d'une autre équipe?
J'ai eu des contacts avec d'autres équipes durant ma carrière, des grosses équipes d'autres plus petites... Mais je n'ai jamais pu me résoudre à quitter Rad Bullo, une marque dont j'ai défendu les couleurs pendant de longues années, avec qui j'ai tissé des liens. Bien sur, on a eu des hauts et des bas, des prises de têtes, tout n'a pas été tranquille! Mais au final, c'était super et si c'était à refaire, je ne changerais rien du tout!

La luxure: Être une belle femme, ça aide vraiment en sport automobile?
Bien sur, ça aide vraiment! Les sponsors préfèrent soutenir une fille mignonne même si elle est pas très douée qu'un mec qui lui serait bon! Car en sport auto, outre les performances, le marketing a une place énorme!
Et une fille pilote mignonne, les médias vont s'intéresser à elle juste parce qu'elle est là, donc les sponsors vont avoir une meilleure visibilité et c'est leur but!

La gourmandise: Allez-vous prendre un rôle au sein d'une équipe?
Non, absolument pas! Si j'ai décidé de raccrocher le casque, c'est pour éviter de passer mon temps à courir d'un circuit à l'autre. Alors faire la même chose sans la satisfaction du pilotage, sans façon!

La paresse: A 33 ans, on a la vie devant soi. Qu'allez-vous faire de vos journées?
Plein de choses! Je suis quelqu'un qui doit toujours s'occuper! (rires) Faire du sport, m'occuper de ma fille, m'occuper de mes affaires, ne vous inquiétez pas pour moi, j'aurai à faire! (sourire)

L'humilité: Rad Bullo vous a lancé, vous a fait gagner et vous les quittez après un autre titre...
Chez Rad Bullo, ils savent depuis longtemps que j'avais décidé d'arrêter en fin de saison, qu'importe le résultat. C'était une décision murement réfléchie, que j'ai prise seule après en avoir discuté avec mes proches. Aucun d'eux ne m'a demandé d'arrêter mais j'ai pris conscience de ce que je loupais en passant mon temps sur les routes. Je ne regrette pas ce choix! Et partir sur un titre, il n'y a rien de mieux!

Le courage: La question suivante vient de Gérald Stanford. Il vous demande pourquoi vous avez refusé de le remplacer chez MG Team lorsqu'il est parti?
Je vous l'ai dit, j'ai eu des discussions avec différentes équipes mais je n'ai jamais pu me résoudre à quitter Rad Bullo. Car c'est une sorte de "famille", on s'y sent bien et on a pas envie de rouler contre eux.

La charité: Rad Bullo a une filière de jeunes pilotes. Allez-vous jouer le rôle de marraine?
Je ne me suis jamais vraiment impliquée dans cette filière, car ce n'était pas mon rôle mais celui de Greg Smith, un vétéran pouvant aider des jeunes, les recadrer, leur apprendre l'art de la course! Et je n'ai pas prévue de m’impliquer plus! Par contre je suis très proche de Nora, c'est un peu ma petite soeur, quelqu'un que j'aime énormément, la marraine de ma fille... Notre relation dépasse le cadre de la course. Si elle a besoin de conseils, je lui en donnerai. Mais elle n'en a guère besoin, c'est une grande fille qui commence à avoir de l'expérience en course! (sourire)

[mikl12]

Début janvier...

[Morcar]

Excellent ce sous-titre ! Une très bonne trouvaille !

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VOICI LE 83E NUMERO DE VOTRE RENDEZ-VOUS.
NOTRE NOUVEL INVITÉ N'EST AUTRE QUE...

Héfaistos Czinka

L'orgueil: Commencer sa carrière à presque 60 ans, ce n'est pas avoir un peu loupé sa vie?
Dis-donc petit, tu crois que j'ai attendu le cinoche pour faire quelque chose de ma vie ? Ma carrière, elle a commencé à 3 ans, quand j'ai commencé à gratter sur la guitare de mon vieux.

L'avarice: Vous êtes originaire d'un pays qui a connu la guerre, l'éclatement et la crise. Comment voyez-vous la vie à Cinéjeu Island?
Mon pays, c'est cette foutue planète. Les frontières, tout ça, ça me regarde pas. Les conflits, les crises, c'est rien. C'est que de l'humain.
Ici, les gens n'ont pas la bougeotte, ils cumulent et ils veulent toujours plus. Moi aussi, si je ne pouvais plus tracer la route, j'aurais du mal à me contenter de peu. Ca donne l'illusion de ne pas s'encroûter, j'comprends.

L'envie: Pourquoi avoir choisi le cinéma?
Parce que j'avais envie de revoir mon môme, Gabor. Ca n'a pas toujours été facile tous les deux. J'ai voulu voir un peu à quoi ressemblait son art, il a bien voulu faire jouer son vieux père. Après, le cinéma, la zique, le cirque, la vie, c'est un peu pareil. On joue un rôle.

La colère: Vous avez été un musicien itinérant, si on peut appeler ça ainsi. Le regard des gens vous a-t-il blessé voire énervé?
Oh, tu sais... "Rien n'est plus voluptueux pour un pas-con que d'être pris pour un con par un con", comme disait l'autre.

La luxure: Pensez-vous que la sensualité doit être un atout important dans un film avec de vieux briscards comme vous?
On peut être sensuel sans se dessaper. La sensualité, à tout âge, c'est primordial. Maintenant est-ce qu'on peut être sensuel quand on est un vioque ? J'crois que oui, moi je vis de la sensualité tous les jours. Maintenant, la sensualité, ça passe aussi par le regard des autres. Est-ce qu'un vieux con comme moi peut être sensuel ? J'sais pas. Tu me diras.

La gourmandise: Votre fils Gabor est réalisateur à Cinéjeu, pour Corbeau. Est-ce lui qui vous a donné l'impulsion d'être acteur?
Qui ça, Gabor ou le Corbeau ? Je sais pas si je suis un acteur. Comment on le sait ? En tout cas, c'est pour le fiston que je suis venu ici. Le Corbeau, c'est moi qui suis allé le voir. Il a été correct.

La paresse: Pourquoi ne souhaitez-vous pas profiter d'une retraite dorée, loin de strass et des paillettes?
Et faire quoi ? Me poser le derch devant la télé ? Merci bien. Moi j'aime bien le strass et les paillettes. Ca me rappelle le cirque où je bossais quand j'étais môme.

L'humilité: Vous allez débuter prochainement au cinéma, chez Corbeau. On a parlé de votre fils, de la production, mais grâce à qui en êtes-vous là?
A moi. Et à Dieu, si y en a un. Ou une. Ou plusieurs...

Le courage: On a parlé de votre parcours de musicien itinérant. Vous avez voyagé dans toute l'Europe de l'est. Comment arrête-t-on cette vie une fois qu'on y a goûté?
Qui t'a dit que j'avais arrêté ? J'ai toujours fait des pauses. Là, j'ai envie de passer un moment dans le coin. Voir mon môme, ses mômes, ma bru. Et m'amuser en même temps. Sur les plateaux de tournage s'ils veulent de moi, faire un peu de zique à côté, gagner un peu de sous pour profiter, tout ça.

La charité: Avez-vous une pensée pour votre patrie?
J't'ai dit où elle était, ma patrie. J'y pense tous les jours. Elle est mal barrée.

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Début janvier...

2347, le monde n’est plus ce qu’il était quelques siècles auparavant. Les océans se sont asséchés pour laisser la place à de vastes déserts, les villes ont progressivement disparues au travers des guerres et autres phénomènes naturels. La nature a cherché à reprendre ses droits, faisant naître des « monstres » créés par elle et ce que les hommes ont laissé traîner dans celle-ci.

Dans un désert de l’ancienne Océanie, Jack sort de son abri improvisé. L’homme, considéré par les hôtes de ce monde comme un « itinérant », est à la recherche de la dernière ville existante, une ville dont les coordonnées sont inconnues et qu’aucun radar n’affiche. Jack n’a pas réellement choisi d’être un itinérant. L’attaque de sa ville par les créations de la nature l’ont obligé à partir et à errer sur les terres arides. Cela fait plusieurs jours qu’il marche dans l’espoir de trouver cet endroit dont il a entendu parler dans un livre. Mythe ou non, il veut en avoir le cœur net et le retrouver, étant sa seule chance de survie.

Il regarde au loin, assistant au spectacle que le sable lui offre. Pas l’ombre d’un oasis, pas l’ombre d’une présence humaine, il est seul face au monde… enfin presque. Pour l’accompagner, il y a son meilleur ami, Dad. D’une trempe totalement différente, Dad est ce qu’on pourrait appeler un froussard. Il voit son ami, le regard vide.
- Il est loin le temps où l’on jouait dans le sable à faire des châteaux…
- Nous avons grandi, Dad… Nous ne sommes plus les mêmes… Nous avons une autre mission, vivre pour autre chose.
- Tu es certain que cela fait parti de notre destin ? Que la vie sera meilleure là-bas ?
- Je ne sais pas Dad… Je ne sais pas…
Jack reprend son sac et commence à avancer vers le néant. Dad le suit de près.

De longues heures passent et le désert reste toujours aussi vierge de présence, vierge de végétation. La nuit commence à tomber sur cet espace aride. Au loin, Dad aperçoit quelques tentes. Il propose alors à Jack d’aller voir. Ils s’avancent, progressivement, bâton en avant. Près d’un feu de camp improvisé se trouve trois personnes, un homme et deux femmes. Les femmes se lèvent, poignards en avant.
- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?
- Nous sommes des itinérants, rien de plus. Nous venons du sud océanique.
- L’attaque de Malburn ?
- Exact…
Les femmes rangent les poignards et invitent Jack et Dad à s’installer. Autour du feu, il y a Camy, une amérindienne comme on les surnommait jadis. Elle a quitté les Andes de Feu à la recherche d’une vie plus paisible, loin de la guerilla ambiante. Il y a aussi Susie, une native de Malburn, tout comme Jack. Et Walter, son petit frère. Chacun raconte son histoire, cherchant du réconfort dans cette terrible épreuve. La nuit est tombée et chacun s’en va dormir, espérant un meilleur jour.

Dans la nuit, des cris se font entendre. Jack se réveille et regarde aux alentours. Pas une présence. Il est intrigué. Il réveille Dad, plongé dans un profond sommeil. Des cris continuent à déranger le silence ambiant. Jack sort son fusil Delta. Il cherche la menace. Un bruit sourd se fait entendre dans son dos. Il se tourne et tombe nez à nez avec une énorme bestiole aux yeux lumineux. Il tente de lui tirer dessus mais rien n’y fait, elle ne bouge pas d’un cran. Pis, elle commence à attaquer le campement. Susie sort de sa tente, poignard en main. Elle reste bête devant la bête, ne sachant trop quoi faire. Jack remarque quelque chose de différent sur le corps de la bête. Il vise en sa direction, éclatant une sorte de bouton. La bête tombe, éclatant en mille morceaux. Susie est toujours autant surprise.
- C’était quoi ? demande-t-elle.
- Une erreur de la nature…
- Mais d’où sort-elle ?
- Je ne sais pas trop, ni même ce qui a pu l’attirer. On doit être dans une zone à risque, rien de plus.
- Partons alors !
- Pour aller où ? Il n’y a rien aux alentours !
- Cherchons un village abandonné !
- Nous sommes en plein océan ! Il nous faudrait des jours pour trouver un semblant de vie dans ce désert !
Les deux se disputent, ne trouvant aucune solution. Walter, en regardant au loin avec sa lunette, croit apercevoir une lumière plutôt faible. Jack demande à voir, puis Susie. En effet, une lumière peu vive se fait voir. Ils décident alors d’y aller, marchant qu’à la lumière des étoiles…

Le reste des épisodes sera disponible sur la page de la série