Eh bien voilà. Me voilà de retour du cinéma.
Depuis "Die Hard 2", John McLane fait dans le gigantisme, et ce numéro 4 est dans la droite lignée des deux précédents épisodes. Malheureusement cette fois-ci, le film a été confié à Len Wiseman. Il faut vraiment lui retirer sa caméra des mains à ce type là ! Il ne sait pas la tenir ! Dès qu'un scène bouge un peu, la caméra bouge dans tous les sens et on ne suit plus rien ! Par exemple, on a compris que McLane a réussi à choper l'arme de son adversaire, mais comment il l'a fait en détail ? Bof... On sait pas trop. La caméra n'a rien trouvé de mieux que de bouger dans tous les sens à ce moment là. Et lors des scènes de poursuites, ce n'est pas mieux. A côté de Wiseman, le cinéma de Michael Bay pourrait presque passer pour du cinéma d'auteur.
Même dans les passages "calmes" du film, les plans ne durent que trois secondes maximum, si bien que les acteurs ont tout juste le temps de dire leur réplique qu'on film déjà autre chose.
Déjà, dès le début du film, on donne le ton. Ca ne fait même pas dix minutes qu'il est commencé que ça pête de partout. On ne prend même pas le temps de poser les bases, de présenter comme il faut les personnages etc...
Heureusement, à partir de la moitié du film, la caméra se calme un peu, est un peu plus stable.
Côté scénario, ça peut aller. L'histoire est moyennement crédible, mais en même temps dès qu'on fait dans le gigantisme, on se risque à faire quelque chose de trop gros, comme le fait de faire sauter McLane à pieds joints sur un avion de chasse... Mais bon, si on fait l'impasse sur ces éléments, on se laisse emmener par le scénario tout de même, même si quelques incohérances gènent ici et là (comme le fait que McLane parvienne sans soucis à aller à un endroit en voiture, alors qu'on vient de dire aux mecs du FBI qu'ils ne pourront pas y aller à cause du traffic bouché. Cherchez l'erreur...).
L'histoire passe, car on est quand même assez content de retrouver le personnage de John McLane, toujours prêt à sortir une réplique qui tue avec sa nonchalence légendaire. Et cette fois-ci, il est accompagné d'un petit pirate informatique un peu dépassé par les évènements et qui fait sourire à plusieurs moments grace à ses répliques.
Côté casting, les acteurs ont été plutôt bien choisi. Justin Long incarne très bien le jeune hacker, et surtout Timothy Olyphant, qui décidément est bien meilleur dans les rôles de méchants, s'en sort ici assez bien face à McLane. A ses côtés, Maggie Q a un rôle assez insipide, qui se résume à du kung-fu et un chemisier très serré et ouvert assez pour montrer un bout de sein. Par contre, chapeau au "petit français", Cyril Raffaelli, qui fait des cascades ahurissantes ! Dommage tout de même que son rôle également ne soit pas très élaboré.
Bref, un réalisation parkinsonnienne et un scénario un peu gros, ça fait que ce Die Hard 4 suit bien ses deux prédécesseurs, mais est encore loin d'arriver à la cheville de Piège de Cristal et de son "huis clos" dans le Nakatomi Plaza.
Pour le moment, je n'avais que le 1 dans mes DVDs, ne jugeant pas les autres indispensables, mais ce n'est pas encore le 4 qui va venir complèter ma collection de DVDs.