Les Toiles de ciné 2010

[ryggar]

SLEEPY HOLLOW /

Arrrrghhh... mon coeur... le dernier vrai Film de Tim Burton

[Jérémie Walken]

SLEEPY HOLLOW /

Arrrrghhh... mon coeur... le dernier vrai Film de Tim Burton

Et Charlie et la Chocolaterie qui récolte quatre étoiles Quatre de trop à mon avis, que j'accorderais plutôt à l'excellent Sleepy Hollow

[Misterdada]

rassurez-vous, divine a du faire une erreur sur le coup ou alors...

[Morcar]

Je ne crois pas... Il me semble me rappeler qu'elle n'avait en effet pas aimé Sleepy Hollow.

[La Grande Divine]

(UGC CC BERCY 34) Réalisé par Pascal Elbé

Dans une cité, une interpellation musclée d'une dealeuse tourne au vinaigre. Les jeune du quartier se mettent à caillasser les forces de l'ordre. Parce qu'il se trouve au mauvais endroit, un medecin au volant de sa voiture se prend un cocktail molotov pour la seule raison que sa voiture aussi a un girophare. Il est sauvé in extremis par celui meme qui a balancé la bouteille...

Sujet brulant pour le 1er film en tant que réalisateur de Pascal Elbé. Celui-ci s'en sort avec les honneurs, et signe un film prometteur. Le scénario est bien écrit, un peu trop chargé par moment, il veut aborder trop de sujets à la fois et certains sont un peu anecdotiques. Les personnages principaux interprétés par des comediens qui connaissent leur boulot, surtout les adultes et jusque dans les seconds roles tenus. C'est un peu moins convaincant pour les plus jeunes pas toujours justes mais dont on sent la volonté de ne pas faire n'importe quoi. Par contre le gros defaut du film est l'utilisation du format scope, qui ne se prete pas du tout au sujet et encore moins de ce qui est montré au niveau des images, les plans sont trop serrées, un simple 1.85 aurait largement suffit. Ca fait plus sans doute plus classe, mais ce n'est pas très maitrisé de ce coté là. L'histoire qui est raconté ici est une coincidence avec certains evenements actuels, et sans betise ou trop de clichés, Elbé traite de façon à bras le corpsun certain malaise social des no man land's ou la corruption fait loi car tout le monde a laissé faire. Il remet un peu les points sur le 'i" et chacun en prend pour son grade, aussi bien du coté des delinquants que du coté médias ou force de l'ordre.

COTE :

(UGC CC BERCY 17)Réalisé par Claire Denis

autres films :
35 RHUMS :
L'INTRUS : PAS VU
VENDREDI SOIR :
CHOCOLAT : PAS VU
J'AI PAS SOMMEIL : PAS VU

Quelque part sur le continent africain, une femme essaye de retourner chez elle, une plantation de café ou de recents incidents ont eu lieu, suite a une rebellion. Elle tente de se remémorer ce qui a bien peu conduire à un tel résultat...

Claire Denis sait parler de l'Afrique, elle maitrise parfaitement le sujet. Ce qui est plus difficile est l'accessiblité au film. LA narration en flash back très proche de la situation ou se deroule l'action de l'histoire, perd le spectateur. Sommes nous dans l'instant ou avant, ce qui destabilise. La fin reste en ce qui me concerne, est une enigme, car je n'ai pas compris les dernieres motivations de l'heroine, et par moment la sensation de manque de précision sur certain personnage, notamment celui du chef des rebelles. C'est qu'il faut etre très attentif à ce qui est raconté, et les non dits y'a interet à savoir les interpréter, comme si la réalisatrice craignais d'etre comprise trop facilement. Avec un peu de plus de simplicité, le film, visuellement fort, les images nous font bouffer la poussiere, voir meme les cheveux, on y est et on le ressent, le film y gagnerait non seulement au niveau public qui s'y retrouverait mieux face aux degats de la colonisation, celui ci ne demande pas mieux que d'y adherer, et permetrait surtout au film d'acceder au niveau superieur, celui des grands films ou chacun se sent concerné. Car ici, c'est une dramaturgie humaine car terrestre qui s'y joue, et bien au dela de la couleur de peau. Ce que j'aime chez cette cinéaste est davantage sa façon de faire du cinéma, plus que sa façon de raconter.

COTE :

[La Grande Divine]

Claire Denis, une auteure rare dans le cinéma français gangréné par son nombril. Des films personnels auxquels on adhère ou pas mais toujours avec ce quelque chose de plus.

Le talent ? Sans doute.

(UGC CC BERCY 13-VOSTF) réalisé par Martin Scorcese.
Autres films
LES INFILTRES /
AVIATOR /
GANGS OF NEW YORK /
A TOMBEAU OUVERT /
LA COULEUR DE L'ARGENT /
AFTER HOURS /

C'est Teddy marshal de formation et son "pote" , partent pour Shutter Island, une ile reculé avec qu'une seulle issue ou il n'y a qu'un hopital psychiatrique hautement gardé, d' ou une femme s'est échapée de sa celllule qui à l'inverse des vécés, etait verrouillée de l'exterieur...

Scorcese est allé dans les toilettes du zoo de Vincennes et s'est soulagé les flancs d'un etron bien pesant. 2h20 pour nous raconter que ça finalement. "Shutter Island" est au thriller psychiatrique ce que Doctissimo est à la médecine. C'est une vraie singerie ce film. Que ce soit Di Caprio, Ruffallo, Kinglsey, Von Sydow, c'est à celui qui sera le plus mauvais, meme les figurants sont pas bons. J'ai eu l'impression d'etre dans un univers artificiel avec des guignols s'agitant pour pas grand chose, vu qu'on devine tout avant meme que le film ne commence et sans avoir lu le livre. Chacun faisant son numero de cabot de son coté faisant illusion de jouer la comedie, c'est au mieux, et au pire se tordant la tronche dans tous les sens pour faire croire à la douleur ou à la fausse complexité de l'histoire totalement abracadabrante faisant reference à tout un tas de films que Scorcese semble regretté de ne pâs avoir réalisés, je ne vous fait pas liste, ça serait trop long à enumeré. Les images saturées et bien trop nettes sont fades et tristes, sans gout, sans saveur, pour un film filmé sans coeur, sans emotions, impersonnel, n'importe quelle réalisateur avec les memes moyens aurait pu pondre exactement la meme chose. C'est parfaitement moulé pour le box office, car il s'agit davantage de la vulgarisation d'un genre pour etre accessible à tous, en chargeant le film au maximum pour que ce soit faussement malin pour tenter de faire tenir l'attention,que d'une adaptation qui aurait demandé plus de finesse et moins d'effets narratifs dans Ces retournements de situations inutiles et fatigants ou le film fini par tomber dans une guignolade à la limite du grotesque, l'interpretation renforcant ce sentiment. Au moins, il peut y avoir matière à se marrer, on pourrait se croire par moment dans une sorte de train fantome avec des dingos qui font houhou et ce malgré la pretention ambiante et désagréable de faire croire le contraire à cette médiocrité très facile à suivre sans trop d'ennui allez savoir pourquoi, mais en pensant à autre chose aussi, et réellement vide que j'oublierai bien vite.
COTE :

[Morcar]

Alors là, je reste sur le cul. Autant j'ai un pote qui m'a dit avoir deviné dès le début (dès le passage où ils trouve l'"énigme" dans la chambre en fait) quelle allait être la chute, si bien qu'après ça il a trouvé tout le film plutôt moyen, et je le comprends très bien, autant de lire que la réalisation est merdique comme le jeu d'acteur, je comprends pas du tout ! Malgré ta critique très bien écrite, j'ai l'impression qu'on a carrément pas vu le même film, que tu as chopé une version pourrie sur le net pendant que je voyais la bonne au ciné, chose qui n'est sans aucun doute pas le cas te connaissant.
Là je reste sur le cul ! Comprends pas...

[La Grande Divine]

:shock:
Alors là, je reste sur le cul. Autant j'ai un pote qui m'a dit avoir deviné dès le début (dès le passage où ils trouve l'"énigme" dans la chambre en fait) quelle allait être la chute, si bien qu'après ça il a trouvé tout le film plutôt moyen, et je le comprends très bien, autant de lire que la réalisation est merdique comme le jeu d'acteur, je comprends pas du tout ! Malgré ta critique très bien écrite, j'ai l'impression qu'on a carrément pas vu le même film, que tu as chopé une version pourrie sur le net pendant que je voyais la bonne au ciné, chose qui n'est sans aucun doute pas le cas te connaissant.
Là je reste sur le cul ! Comprends pas...

Malheureusement j'ai eu ce que je craignais quand j'ai vu la bande annonce, mais Mr Divin voulait y'aller quand meme. dans la salle il me sort la question qui tue : "Pouahahaha tu devineras jamais qui est le méchant". A ça j'ai faillit lui balancer : "si c'est pour me dire que c'est Di caprio qui fait une enquete sur lui meme, on peut se tirer tout de suite.". MAis la salle etant pleine, tu parles un lundi de Paques à 16h dans un des cinoches des plus courus de la capitale, pouahahaha, je me suis abstenue et esperant avoir tort. Quand bien meme, j'avais trouvé le truc, c'est la façon dont c'est fait. Il n'y a rien qui a retenu mon attention. Tout y est ultra léché, que ce soit les images, les decors, les personnages, je trouve que tout ça n'a aucune asperité, c'est très lisse, voir imperméable à cause de tant de propreté de toutes parts. Non pas que se soit merdique, mais le film est sans ame, et je n'ai eprouvé aucune emotion en le regardant. Je n'ai pas été angoissée un seul instant, et j'ai attendu sagement dans mon fauteuil le denouement et en voyant les fausses pistes qui sont aussi grosses que des cables de télépherique.

Je vous assure, nous avons vu le meme film, la seule difference est la version, mais ça ne doit pas changer grand chose, mais pas de la meme façon et n'ayant pas les memes attentes. Pour ce qui est de l'interpretation, ils sont tous crispants, des vraies caricatures, pire que des singes, des cabots, manque plus que les aboiements. Ok, j'exagère un peu, toujours ? Pouahahahah, non juste pour dire que Scorcese sur ce coup est une feignasse a qui on a donné les moyens et qui s'est contenté de filmer platement sa brochette de people en faisant reference à tout un tas de films existants, sans se donner la peine de réellement adapter une histoire qui epurée, et une enquete menée de façon plus subtile aurait put et meme dû donner autre chose que ce gloubi boulga à la limite du digeste avec ces images trafiquées au possible les rendant plates comme ces cartes postales affreuses de coucher de soleil. Le seul vrai investissement, est celui de l'argent plus que celui du talent. Du savoir faire ? Scorcese en a, c'est evident je suis restée jusqu'au bout, mais il ne le met pas toujours à bon escient, il nous l'a deja prouvé à plusieurs reprises. Je trouve "Shutter Island" comme un mauvais Scorcese tout simplement mais qui a eu ce merite de m'avoir un peu diverti dans ses outrances de mauvais gouts. Dommage que se soit mal assumé.

Ce que je comprends aussi, c'est que la malice ou le vice du film tente de faire croire au spectateur qu'il est intelligent lorsque vient le denouement avec sa pirouette cacahuete et que chacun comprend, alors qu'en fait c'est banal. Mais son principal défaut, est que le film ne transpire pas, il ne vit pas, car il est trop chargé de tout pour etre trop accessible au plus grand nombre pour faire un max de blé. De ce coté là, au moins c'est reussi. Ici Scorcese n'est qu'un faiseur pour Hollywood, et je ne trouve pas ce film ni fascinant ni seduisant. Je le trouve un peu comme une vieille p**e se contentant de racoler mais n'ayant pas plus de motivations dans ses actes. Il veut en foutre plein la tronche en y exagerant tout, un sorte de maquillage servant un peu de cache misère en esperant qu'on y remarque rien. Sur ce film,j'ai juste attendu patiemment, la salle de ciné s'etant d'un coup transformée en salle d'attente.

Dans le genre Thriller (l'histoire etant très differente), voyez plutot "The Ghost Writer". Ca se passe aussi sur une ile, et ça a une autre gueule. Celui-ci aussi a des defauts, j'y reviendrai plus tard, mais techniquement je le prefére.

[Pineapple]

Hier, je suis allée voir Remember Me, film que j'attendais depuis un petit bout de temps. Et j'arrête tout de suite les détraqueurs : je n'y suis pas allée pour l'acteur. Ca aurait pu être un vieux crouton tout décrépi qui jouait là dedans, je courais le voir tout de même



En allant voir ce film, je m'attendais franchement à un film romantique cucul tout prévu pour fans de Twilight incurables. C'est vrai que c'est Summit qui produit et SND qui distribue en France, mais les films n'ont pas grand chose en commun. A part un acteur. Les personnes avec qui je suis allé le voir ont d'abord été refroidies par le nom de Pattinson sur l'affiche mais à force de persuasion, j'ai réussi à les trainer au cinéma.

Dès les premières minutes, on sait que ça va pas être comique du tout. Le film ne s'encombre pas de musiques d'ambiance répétitives, on en a une de temps en temps mais qui n'entête pas et permet de rester concentré sur le film. J'ai eu vraiment beaucoup de plaisir à visionner ce film qui délivre une belle leçon sur les relations familiales en général mais aussi sur l'amour que peuvent se porter deux personnes. Certains diront que la vengeance est tout de même à l'origine de l'histoire d'amour, elle ne reste qu'un tout petit morceau de l'iceberg qu'est ce scénario. Alors oui, on a le droit à deux-trois clichés, mais cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film qui transmettait autant d'émotions contradictoires.

Le jeu des acteurs est particulièrement réussi (OUI, vous lisez bien ! ). Alors un coup, on fond pour le couple Pattinson/De Ravin, un coup on est au bord des larmes pour la petite soeur de Tyler, un coup on manquerait de se lever pour frapper Brosnan et les petites pestes qui jouent avec sa fille. Les personnages ont une véritable personnalité vraiment bien travaillée qui marque. Leurs différentes facettes, bonnes comme mauvaises, sont explorées dans le film et lorsqu'on sort, on est capables de dresser un portrait presque complet d'eux. Chose qui ne m'arrive plus si souvent que ça.

La réalisation quant à elle, est sobre mais est parfaitement dans le ton. Pas de plans tordus à la Catherine Hardwicke de Twilight, pas de supers scènes d'actions tellement travaillées qu'il n'y a plu aucune spontanéïté comme dans New Moon. Allen Coulter réalise une très bonne performance, qui n'atteint pas encore la perfection, mais la frôle de très près lors de la surprenante scène de fin.

Scène de fin qui est portée par la gestuelle des acteurs uniquement. Leurs expressions faciales, leurs mouvements sont le pilier de toute l'émotion de la fin du film. Plus aucun son à part une douce musique qui vous plonge encore plus dans la douleur. Les dix dernières minutes ont été vraiment à la fois dures et merveilleuses à mes yeux. Je pensais que j'étais la seule à avoir épuisé mon paquet de mouchoirs mais tous les spectateurs autour de moi sont ressortis les larmes aux yeux ou carrément en pleurs, preuve de l'immense portée du film.

Note : 4,5/5.

[Morcar]

C'est sûr, autant le nom de Pattinson est désormais vendeur auprès d'un certain public, autant pour d'autres ça doit être tout l'inverse.

Concernant ton avis, Divine, ce qui me surprend, c'est que tu dis en gros que la réalisation du film de Scorcese est très bonne (c'est ce que j'entends quand tu parles de réalisation "léchée" en tout cas), mais trop lisse. C'est un peu contradictoire, non ?

[La Grande Divine]

Hier, je suis allée voir Remember Me, film que j'attendais depuis un petit bout de temps. Et j'arrête tout de suite les détraqueurs(1) : je n'y suis pas allée pour l'acteur (2). Ca aurait pu être un vieux crouton tout décrépi (3)qui jouait là dedans, je courais le voir tout de même

1/ Plutot DETRACTEURS, rien a voir avec les machines agricoles pour autant. Les "détraqueurs" sont des créatures, je crois memes que ce sont les fantomes du sorcier binoclard à Dada sur son balai.

2/ "Menteuse, espèce de groooooooosssse MENTEUSE" (Muriel Robin)
"Houuuuuuuuuuuuuuu la menteuse , elle est amoureuuuuuuuuuuuuuuuuzzzzzzeu" (Dorothée)

3/ Je vous vois bien en train d'aller un tel film avec Papi Moujot dedans. Le sens du spectacle aurait eu une autre tournure. Pouahahahaha...

Concernant ton avis, Divine, ce qui me surprend, c'est que tu dis en gros que la réalisation du film de Scorcese est très bonne (c'est ce que j'entends quand tu parles de réalisation "léchée" en tout cas), mais trop lisse. C'est un peu contradictoire, non ?

"Tout y est ultra léché, que ce soit les images, les decors, les personnages, je trouve que tout ça n'a aucune asperité, c'est très lisse, voir imperméable à cause de tant de propreté de toutes parts. "

Lechée est dans le sens ou celle-ci est tellement parfaite qu'elle n'en a plus aucun interet et surtout plus aucune profondeur de champs. Elle devient plate, et tout est plat dans ce film. "Shutter Island" est un divertissement parfait pour les voyages en train ou en avion, ca fait passer le temps. Au ciné j'en demande plus, surtout pour ce genre de film, avec cette distribution là. Là, le film ressemble à une pouffiasse syliconnée qui se veut parfaite sur toutes les coutures. D'un cas comme dans l'autre, ça se voit tout de suite.

[Misterdada]

1/ Plutot DETRACTEURS, rien a voir avec les machines agricoles pour autant. Les "détraqueurs" sont des créatures, je crois memes que ce sont les fantomes du sorcier binoclard à Dada sur son balai.

on parle de moi ?

[La Grande Divine]

sorcier binoclard à Dada[/size] sur son balai.

on parle de moi ?

Z'avez des lunettes, une baguette magique, un balai

[Chpom]

Je suis allé voir Shutter Island deux fois au cinéma et j'ai beaucoup aimé.

J'aime bien votre avis aussi, Divine. Je trouve aussi que ce film souffre d'un coté commercial et de la patte Hollywoodienne qui lui donne un peu un aspect "mort" parce que trop bien fait.
Mais outre cela, mon avis diffère sur beaucoup de points.

Le début lourdingue limite faux du film m'a aussi choqué la première fois. Moi aussi, j'ai deviné dès le début, dès la première phrase même, si vous voulez savoir ! Le film m'a pourtant tenu en haleine et intéressé. J'ai tout de suite apprécié le jeu des acteurs, DiCaprio livre indéniablement une bonne performance, les autres sont très bon aussi.

Ce n'est qu'au second visionnage qu'on se rend compte que le tout est tourné avec assez de subtilité. J'ai essayé de m'ennuyer et je n'ai pas réussi: il y avait trop de nouveaux éléments qui échappent la première fois qui m'ont sauté aux yeux. Tout ça grâce à DiCaprio, Ruffalo qui est en fait excellent et le tout bien orchestré par Scorsese.

D'accord y a le coté commerce, d'accord y a le coté superprod qui aligne les stars, d'accord c'est pas du Rohmer, mais de là à mettre 1 étoile, non. J'en met 4 parce que pour moi, le film remplit emplement son contrat.

[Kwad'Neuf]

En fait ça peut paraître bizarre dans ce sujet, mais concernant Shutter Island, je n'ai lu que la BD et je n'ai même pas vu le film au cinéma. Pour ma part, et c'est peut-être un défaut général dans l'histoire, mais moi aussi j'avais deviné depuis le début.

Concernant les séquences purement BD, j'ai bien aimé le rythme et l'ambiance, même si plus on avance dans l'histoire et plus le doute du début se fait certitude. Alors maintenant, le traitement "hollywood" m'intéresse car j'aimerais voir de quelle façon il s'insère dans cette histoire. Donc je regarderai le film dès que j'en aurai l'occasion. Et de votre côté, il serait intéressant que vous lisiez la BD pour voir s'il y a une différence dans la mise en place du récit, les effets d'ambiance et le rythme imposé.