Ari G. a écrit :Un projet extrêmement risqué, qui - quand on le compare aux solo et stand-up de nos humoristes actuels - relève le niveau de manière stratosphérique.
C'est ce que j'ai pensé aussi en voyant ce spectacle. Ca change des oneman qui sont produits à la pelle aujourd'hui, et genre dans lesquels tout le monde se lance aujourd'hui. Dernièrement, on a eut Arthur, Cauet et même Julien Courbet et Guy Carlier qui se sont lancés dans le oneman... Astier aurait pu surfer sur la vague et faire un truc aussi banal, mais non. Il prend le risque de proposer quelque chose de complètement différent, et le réussit.
Ari G. a écrit :Evidemment, ceux qui ont suivi (et aimé) Kaamelott ne seront pas dépaysés et, il faut l'avouer, Astier "fait du Arthur" (le Roi, pas le producteur) plus qu'il n'en faut ; mais Astier, finalement, ne fait "que" du Astier
C'est pour ça que je ne dirais pas qu'il fait du Arthur ici. Il a simplement revisité le personnage de Bach comme il a revisité celui d'Arthur, à la manière Astier, donc.
Ari G. a écrit :En soi, Que ma Joie demeure, souvent sur le fil du rasoir, pourrait presque être vu à mes yeux - en infiniment plus dramatique (et drôle) - comme une forme d'allégorie schizophrène du Astier moderne, artiste devant sans cesse batailler dans un milieu médiocre pourri par la cupidité et le fric facile.
C'est possible. On sent bien que ce mec est hyper talentueux, mais ne veut pas tomber dans la facilité de nombreux programmes d'aujourd'hui. D'ailleurs ce qu'il a fait avec Kaameloth le prouve aussi (il a quand même réussi à imposer son truc d'abord en programme court pour ensuite transformer le format et le ton du programme), et sachant les difficultés qu'il rencontre actuellement pour faire les films qu'il voudrait faire au final, et qu'il ne pourra peut-être pas à cause justement de cet univers pourri par lequel il est obligé de passer pour faire ce qu'il veut, mais auquel il ne veut pas vendre son âme pour autant, on peut effectivement mettre ça en parallèle.