Bon alors hier soir finalement je n'ai pas vu comme écrit dans un autre topic "The killer inside me" mais...
INCEPTION (UGC CC BERCY 21-VOSTF) De Christopher Nolan
Autres films :
THE DARK (K)NIGHT
and day (pouahahahahaha) :
LE PRESTIGE /
BATMAN BEGINS /
INSOMNIA /
MEMENTO /
Sur la plage abandonnée, Leonardo qui se reveille et qui une fois séchée va voir un vieux on sait pas qui c'est, qui lui donne du riz. Puis y va boire du vin et pis après c'est le bordel dans la grande maison ou y'a Edith qui vient le perturber y vont tout peter et pis y se retrouve dans une chambre avec son pote et un chinois ou y'a une espèce de guerre civile qui semble éclater et pis le chinois la tronche dans le tapis y dit qu'il est dans un rêve...
Pouahahahahaha le baltringue que c'est ce truc, c'est simple au bout de 3 minutes je n'y comprenais deja plus rien. Mais c'est ce qui fait que c'est amusant. Alors je me suis retrouvée embarquée dans une folle aventure de reves emboités les uns dans les autres donnant lieu à des scènes impressionnantes et vertigineuses, ça Nolan confirme son gout pour filmer des mégalopoles de très haut, si bien qu'il finit même par les retourner, les spectateur avec pris dans un suspense en suspens sans trop savoir de ce qui en retourne mais dont on se laisse aller de ce labyrinthe imprevisible, sauf le final, ou chacun se doute à partir du moment ou on a deja vu d'autres films tordus tel que "ExistenZ". Les acteurs s'en donnent à coeur joie de participer au délire des scenaristes et du réalisateur qui en toute sobriété entraine son monde dans un tourbillon des plus fou. Gros point négatif, c'est cette musique d'ascenseur gonflante indigne et agaçante, pour ne pas dire de merde, qui artificiellement fait naitre un faux suspense plus irritant qu'autre chose par crainte que les gens s'emmerdent ? , alors qu'une vraie ambiance sonore avec juste des bruits inquiétants auraient largement suffit. C'est la seule erreur artistique notable de ce blockbuster qui laisse le champs libre en fin de parcours. Ca c'est rare.
Quant à la toupie, à la fin, elle tourne, tourne, et...commence à vaciller...En aucun cas nous la voyons tomber ou s'arreter. Chacun est libre d'y voir ce qu'il veut. A chacun de faire jouer à son tour son imagination.COTE :
Et ce matin je suis allée voir ça...
L'ARBRE (UGC gobelins 7-vostf) de Julie Bertuccelli
Autre film : DEPUIS QU'OTAR EST PARTI /
C'est la Gainsbourg qui est en autralie avec son mari et ses 4 momes. En revenant d'une livraison de maison, au volant de sa bagnole qui se met à perdre de la vitesse, sortir de la route pour finir doucement au pied d'un arbre gigantesque au pied de la maison familiale, perd la vie...
Sur un sujet difficile qu'est la mort avec tout ce qui va avec, la douleur de la perte d'un être cher, la réalisatrice choisi le bon chemin evitant toute larme. Elle traite un sujet tabou de façon intelligente et subtile sans tomber dans les travers du mélo facile. C'est touchant, symbolique, chacun des protagonistes réagissant differemment face à cette tragèdie et pourtant ce n'est pas pessimiste et elle ne nous assomme pas. Charlotte G. y est très bien, c'est vrai qu'on la voit peut être un peu trop das ce genre de registre, mais à part elle qui peut faire ressortir aussi bien la fragilité que la force cachée ? Je ne vois pas. En plus y ajouter un scope parfaitement utilisé, un arbre magnifique, des acteurs concernés et des momes naturels qui explosent leur emotions à l'écran dans une superbe photographie des grands espaces australiens, j'ai suivi l'évolution de cette famille fragilisée. Avec une dizaines de minutes en moins, le film y aurait evité un petit ennui en cours de route, un peu trop dans la contemplation et la redite ce qui fait que ça s'enracine quelque peu. mais quand meme quelle élégance dans les images, mais moins fort que dans son précédent film. A découvrir malgré un sujet qui rebute souvent les gens. Dommage, car pour une fois on en ressort pas plombé, mais etonnament léger.
COTE :
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.