bon allez vite fait sur les films qu'il me reste à commenter avant 1 semaine de vacances...
(UGC CC BERCY 20-vostf)
Julie Delpy nous sert à la fois un film historique et un fim romanesque teinté de fantastique. C'est l'histoire vraie de la comtesse Erzebeth Bathory, surnommée la sanglante de par ses actes rapportés sans vraiement de preuve. La réalisatrice distille avec habileté les divers éléments nous décrivant un princesse déchue très proche de la sorcière de Blanche Neige dans un monde austère ou l'ambiance noire est très bien rendue par un photographie peu lumineuse mais très constrastée. Il y fait froid, c'est humide et aride, il ne fait pas bon vivre dans ce royaume ou chacun des protagonistes n'est sans doute pas innocent dans ce que deviendra cette étrange femme troublante, peut etre moins mauvaise qu'il peut y paraitre, sans jamais dire non plus le contraire. Le mystere reste entier sur ce beau portrait de femme à la foi forte et fragile et ou se mele allegrement l'histoire et le fantastique, le mythe, la légende et ou peut etre la vérité autant que le mensonge par ceux qui ont souhaité sa perte. Le secret reste enfoui derriere les murs du chateau. A vous de vous faire votre propre idée dessus, Delpy donnat des pistes et un certain point de vu, sans jamais affirmer quoi que se soit. On esst pas obligé de juger non plus mais se laisser porter par le mystère de cette femme sulfureuse, diaphane et redoutable à la fois.
COTE :
Anne le Ny met à mal les convictions gauchistes bobos parisienne sans jamais faire la politique de l'autre extreme. Sur un scenario habile et malin et fort bien écrit, elle bouscule les idées reçues et questionne le spectateur à savoir qu'aurions nous fait à leur place. Elle fait aussi ressurgir d'anciens spectres et Valérie Beguigui formidable n'a pas du tout le beau role. Les autres non plus ne sont pas épargnés par ce qu'ils sont et surtout ce qu'ils font. Si ça vous parait abstrait c'est pour ne pas trop en devoiler non plus. C'est film humain et cruel avec aussi de la tendresse sur la question du patrimoine, la vieillesse, la survie, l'amour. Un portrait acide mais ou il y'a une lueur d'espoir dans ce tourbillon ou les principes valsent. Il faut eviter les jugements atifs sur les uns et les autres, vous vous tromperez. Une comédie incisive et intelligente.
COTE :
(UGC CC BERCY 13)
Et ben bravo ! une comédie pas drole qui sent la naphtaline avec un humour poussiereux qui m'a filé des allergies. C'est lourd, Frot, Wilson cachetonnent honteusement tels de vieux schnocks dans une histoire aussi bete alignant des stupidités d'un temps révolu. Ce film est la definition parfaite du mot ringard. Quant à l'adaptation c'est ni fait, ni à faire, c'est censé se passer en Ecosse, en fait on a l'impression de voir de pochtrons tout droit sorti d'un troquet d'un trou quelconque, ou la franchouillardise y cotoie toute la betise d'un cinéma de papa ou l'intrigue se conclue sur une sorte de lecture du bouquin dans un stade. Les acteurs n'y mettent aucune conviction et semblent s'ennuyer. Normal la mise en scène est tout ce qu'il y'a de plus plat filmé inutilement en scope. C'est le genre de trucs qui peut eventuellement faire les belles soirées des maisons de retraites. Les pauvres vieux, meme eux ont le droit à des films plus modernes que ça. En ce qui me concerne je n'ai pas encore 80 ans, pouahahaha
et même à ma mémé qui a 85 ans je lui dirais de fuir le plus loin possible cette pelloche, et là elle serait capable de battre Carl Lewis
.
COTE :
Et pour eviter de sentir l'anti-mite, après j'ai vu ça...
(UGC CC BERCY 15-vostf)
Gaspars Noe rate son chef d'oeuvre à force de trop de complaisance et la volonté de choquer et de provoquer à tous prix. C'est d'autant plus ralant que la premiere partie est d'un réelle virtuosité, une technique inégalé, des images assez inédites emanant des plans sequences assez longs mais parfaitement maitrisé. L'histoire tient sur le 1er quart d'heure, après il faut se laisser allez à cette longue deambulation sous on ne sait quelle substance illicite, puis déambulation post moterm assez vertigineuse. la technique est là, mais il faut qu'il se débarrasse de certains démons infantiles à la provo parfois trop faciles qui finissent plus par lasser que choquer sur els differents rapports qu'ils sexuels ou etrangement et / ou faussement incestueux. Les années 2000 sont terminées, faut grandir un peu. Ce qui est certain, c'est qu'au niveau nouveautés, Noé nous convie à un voyage original avec son parti pris avec lequel on peut ne pas être d'accord. Mais il restera des images fortes, et les sequences d'accidents sont absolument marquantes car frontales.
COTE :
(MK2 BIBLIOTHEQUE 2-vostf)
Todd Solondz c'est un peu du Woody Allen au vitriol. En gros ça decapte sec mais en toute finesse. Ce film est la suite de "Happiness" sorti il y'a 11 ans. Les personnages sont les memes, mais pas les acteurs, ce qui destabilise. N'ayant pas revu "Hapiness" et ne vivant que sur les souvenirs du film, ça n'a pas été toujours facile de raccrocher tous les wagons. il n'en reste pas moins d'un charge virulente de la socièteé américaine, d'une histoire de pardon même sur les faits et gestes les plus ignobles qu'on puisse imaginer, le tout raconter avec un amour pour les personnages mis en avant sans pour autant les épargnés. Plus juste, moins trash que le premier opus, cette suite plus sage ne manque pas de piquant, et se savourera plus justement si l'on enchaine les 2 films l'un après, Solondz n'etant pas du genre à radoter, les références au 1er volet n'y sont pas. J'espere que lors de la sortie DVD du film, un coffret sera proposer avec les 2 films.
COTE :
(UGC CC BERCY 22)
C'est pas compliqué, c'est la comédie rocambolesque du moment. Le duo Paradis/Duris pour le cote glamour qui ne manque d'humour, le duo Ferrier/Damiens pour l'humour qui ne manque pas de charme et ajoutez-y une pièce rapportée en cours de route la Noguera totalement dechainée à qui l'on doit carrément une réplique culte dans la bagnole, chose qui m'arrive en plus assez réguliérement
. C'est rythmé, c'est frais, drole et décontracté sans être bete et en plus, c'est bien filmé avec une photographie chatoyante qui va parfaitement avec cette aventure amoureuse. Un succès populaire mérité. Voyez, Morcar que je sais aussi m'asseoir dans un fauteuil et de regarder le spectacle comme il se doit.
COTE :
(UGC CC BERCY 14)
Le nouveau Besson qu'on attend au tournant. Le films commence bien, puis on reste sur sa fin. Le réalisateur à préféré chosir la comédie teintée d'aventures, plutot que l'aventure teintée de comédie. Le résultat est un peu en dessous de ce que le debut laissait présager. Il y reste une certaine noirceur, un petit coté fantastique pas mal vu, Loise Bourgoin est plutot bien dans son role d'aventuriere bougone pete sec, et des momies recalcitrantes sympas. Par contre certains second roles sont franchement ridicules voir inutiles surtout JP Rouve qui n'est pas gaté par son personnage d'une part, mais aussi de l'interpretation qu'il en donne très en dessous. C'est inégal, et Luc Besson s'est sans doute un peu trop précipité de livrer ce film au public, car tous esl moyens presents sur l'écran auraient du en toute logique, donner un spectacle plus palpitant que ça. Un peu vieux le père Luc ? C'est à se demander.
COTE :
(MK2 BIBLIOTHEQUE 1-VF)
Bah voui, nostalgiquement parlant, je suis allée retrouver un émotion de cinéma de mes 10 ans, à la difference que E.T. maintenant fait des bulles dans la baignoire
. En 1982 il ne s'amusait pas à ça notre petit extra-terrestre, sinon ça m'aurait marqué. J'avais totalement oublié la pub pour CocoCala et toute la panoplie Star Wars qui y passe
Sociètè de consommation quand tu nous tiens, dès les plus jeune age avec ça. tu as bien d'etre rentré chez toi mon ptit E.T. sur notre planète tu n'aurais pas été heureux, la preuve tu en es meme tombé malade. Quand meme sur ce coup, Spielberg a su y faire, le tous petits dans la salle s'y sont retrouvés meme si l'époque n'y est plus, l'histoire elle agit toujours.
COTE :
(MK2 BILBIOTHEQUE 8-VF 3D)
Alors, j'ai mis mes nunettes 3d sur le pif, à 3 euros je n'allais pas me les mettre ou je pense, et pis et ben , j'ai kiffé à donf le film pour les momes. Une envolée à dos de dragon, un peu le avatar pour les plus jeunes, ou ça decolle sec. Le message en filigrane sur le handicap, certaines faiblesses ne sont pas une fin en soi, mais qui bien utilisés peuvent etre une force incroyable si elles sont bien utilisé. Un film ou il ne faut pas juger trop vite son prochain sous peine de commettre de graves erreurs, et ou les ennemis ne sont peut etre pas celui que l'on croit sauf si l'on reste borné dans son ignorance. Il y'a beaucoup de points d'abordés et de manière intelligente et positive sans jamais oublié le coté aventure. Meme si le héros est un garçon , les petites filles ne seront pas en retrait, par contre elle crie tres fort quand il s'agit de faire la ballade dans les airs, mais ça c'est normal, allez à la foire du trone, ce sont elles qu'on entend le plus sur les maneges. DRAGONS, est une vraie reussite, faut dire qu'ils ont tous mis le paquet, le générique de fin est presque aussi long que le film
. Ah ouais, DRAGONS, ca l'a fait, et j'ai regretté de ne plus avoir 7 ans. Bon qui se devoue pour m'acheter un dragon en produit dérivé ? Meric d'avance.
COTE :
Pour le film de FASSBINDER que j'ai vu hier soir, ça attendra mon retour de Berlin
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.