Reine du box-office et l'une des actrices les plus populaires à Fundanse, elle revient sur la raison du pourquoi elle a atterrit à Gérardmerveille afin de tenter sa chance. Mais aussi pour parler de ses projets, ses ambitions en venant dans notre belle ville.
Interview de Gaëlle Wilson.Bonjour Gaëlle, alors, que pensez-vous de Gérardmerveille depuis que vous êtes arrivée ici ?Bonjour à vous. Déjà, je ne m'attendais pas à ce que cette ville soit aussi dynamique. On m'avais prévenue pourtant mais Gérardmerveille ne vit pratiquement que de cinéma ! C'est impressionnant.
Même le maire de la ville est un ancien acteur, c'est dire ! En dehors de ça, c'est une belle ville. Je passe mon temps sur les tournages évidemment mais aussi, des fois, j'aime me balader sur la plage le soir tranquille, à réfléchir de mon avenir, à penser à ma famille qui est encore à Fundanse etc...
Comment et pourquoi avez-vous décidé de venir ici ? Gérardmerveille, c'est un rêve pour vous ?Pas spécialement, mais je ne vais pas me plaindre. Le cinéma reste une passion et je suis tout de même contente d'être ici. Quand Misterdada m'a proposée de tenter ma chance à Gérardmerveille, je n'ai pas dit oui tout de suite car j'ai tout à Fundanse : mes amis, ma famille, mes fans, mes études... Si j'ai dit oui pour venir, c'est avant tout pour avoir la chance de tourner avec les plus grands producteurs du monde comme MMP, Morcar Prod, Gérard Cousin Prod, Chpom Entertainment et sans oublier Quad9 et PB Production. Les monstres actuel quoi.
[rires]Au fond de moi, j'adorerais tourner aussi un film poignant chez Walken Production et tourner un film totalement délirant chez Divine Mouvize. Et aussi un film larmoyant chez l'EFP mais la production a fermé ses portes je crois...
Pourtant, vous avez du mal à les convaincre dans vos prestations à Gérardmerveille...J'avoue. Je ne sais pas vraiment quoi dire là-dessus. Quand je tourne ici, je n'ai pas la même motivation qu'à Fundanse. Ce n'est pas la même attente que là-bas. Quand j'ai commencé ma carrière chez Chocolate & Cie, personne ne me connaissait alors qu'à Gérardmerveille, tout le monde (ou presque) me connait et la plupart sont déjà prêt à me faire signer un nouveau contrat
[rires].
Mais bon, je sais qu'un jour ou l'autre, j'arriverais à évacuer mon stress et me sentir à l'aise dans cette ville. Cela a déjà été le cas sur Paranormal Gravity où j'ai pu faire de belles rencontres pour mes futurs projets.
Qu'est-ce que ce film a de particulier selon vous ?Paranormal Gravity ?
Oui.Ce film est une collaboration entre Misterdada Studio et Gérard Cousin Prod. Tout le monde sait que la GCP n'a plus rien à prouver. On l'a vu lors des derniers GM Awards. Ce film m'a permis de rencontrer certains de leurs employés et ils m'ont contactés – enfin, mon agent – et ils sont prêt à me faire signer un contrat même si rien n'a été fait encore. Je suis encore chez Misterdada Studio pour le moment.
Nikolas Morcar, suite à votre arrivée, a déclaré que les stars venant des autres villes ont du mal à percer à Gérardmerveille généralement. Qu'est-ce que vous en pensez ?Mes prestations actuelles font qu'il a raison sur toute la ligne. C'est étrange vraiment. C'est certainement le système qui est totalement différent entre les villes. A moi de prouver qu'il a tort tout simplement.
[elle sourit puis prend un air gêné]. Je vais vous avouer une chose que certains vont trouver dégueulasse mais, je n'ai pas la même motivation qu'à Fundanse pour le moment. Quand j'ai accepté de venir à Gérardmerveille avant tout, j'ai avoué à Misterdada que ce n'est certainement pas pour faire carrière chez lui une deuxième fois. Il s'est montré compréhensif car je tourne presque sans arrêt avec sa production à Fundanse. Même si je lui dois beaucoup de chose, j'adorerais travailler avec des productions plus prestigieuses et un peu plus ambitieuse aussi.
Vous n'aimez pas Misterdada Studio ?Je n'ai pas dit ça attention. Misterdada Studio font des films intéressants mais rarement convainquant ou excellent contrairement aux autres. Seulement, cette production n'a pas beaucoup d'ambitions et ça se voit à l'image de ses films comme BluEye, Appel Mortel ou encore La Vache Meuh. Même mon premier film à Gérardmerveille, Broken Flesh n'avait pas beaucoup d'ambitions et j'ai trouvé ça dommage.
Pourtant, La Recrue des Ténèbres en avait.Je n'en étais pas vraiment convaincue. Et malheureusement, ça s'est ressentie dans ma piètre prestation.
Comment jugez-vous les films de Gérardmerveille par rapport à ceux de Fundanse ?Il y a généralement, à Fundanse, un problème de qualité et de quantité. C'est à la fois le mauvais et le bon côté des choses à Gérardmerveille. Eux teste tout, les films burlesques que font la GCP, les films limite porno chez Luxure, l'excellence chez Chpom Entertainment ou encore les sérials chez Morcar Prod. Il y a même des concours et des cérémonies.
A Fundanse, c'est l'inverse, là-bas, combien de fois j'ai entendu dire des scénaristes :
« Mon scénario, c'est ça et point à la ligne ! Tu fais ce qu'on te dit ! »Même si je débute à Gérardmerveille, je ne pense pas tomber sur ce genre de producteurs. Heureusement qu'à Fundanse, je ne tourne que pour des grandes productions pour le moment comme Blakstad Films et évidemment Misterdada Studio.
Qu'est-ce qui explique, selon vous, votre popularité ?Si vous parlez de ma popularité à Gérardmerveille, elle est assez minime quand même. Je ne suis pas Victoria Fitch ou Gina Maher que je considère comme des modèles. Si je suis connue, c'est parce-que je viens tout simplement de Fundanse et rien d'autres. Je viens d'une famille simple et puis, je ne pense pas avoir prise la grosse tête.
Avez-vous quelqu'un dans votre vie ?[elle sourit]Non, je suis célibataire mais je suis amoureuse de quelqu'un et cette personne ne le sait pas. Nous avons tourné ensemble récemment si ça peut vous donner une piste.
[rires]Propos recueilli par Morice Risse dans une salle de réunion chez les studios de Misterdada Studio.