EDITO
Il y a des choses sacrées en ce bas Monde, des choses que personne ne peux s’octroyer le droit de détruire ou de bafouer, des choses qui régissent la vie de milliers de personnes et qui sont d’une rare valeur à leurs yeux… et pourtant, ces choses sacrées, de perfides personnages avide d’argent et de reconnaissance n’hésitent pas à les écraser du pied.
Le septième art ne doit pas être le fer de lance de l’ignorance des grandes valeurs de notre civilisation, et pourtant, à cause de véreux producteurs de Gérardmerveilles, il devient petit à petit la vitrine répugnante d’un Monde en déclin.
Georges Abitbol
Rédacteur en chef.
DOSSIER
Gérardmerveille est-il en passe de devenir le nouveau Sodome et Gomorrhe ?
« Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » (Exode 20 :4,5a)
Voici ce que dit la Bible : elle nous met en garde contre les dangers d’adorer de faux Dieux, et pourtant, aujourd’hui, de trop nombreuses sociétés de production bafouent ces saintes paroles en détournant les spectateurs les plus fragiles : les enfants !
Alors, que pour trouver un équilibre mental saint, l’enfant a besoin d’un exemple à suivre, le voici qui, au lieu de prendre ses parents ou Dieu, s’extasie devant un univers de super-héros tous aussi laids, affreux, sales, méchants et stupides les uns que les autres !
L’exemple le plus criant est le dernier né de la putride « Gérard Cousin Prod » : The Junk : un super héros qui oscille entre le bien et le mal et dont le corps n’est fait que de détritus ! Inutile de vous dire que les produits dérivés se vendent comme des petits pains et que les enfants veulent tous un Junk ! Est-ce cela que la société veut inculquer à nos enfants ? Idolâtrer un tas d’ordures ?
Evidemment, celui-ci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres puisque l’on pourrait s’étaler des heures sur le « Gérardverse » et autres univers affligeant de super héros, mais, bien que ces super-héros soient d’une bêtise sans nom, ils restent inoffensifs face aux nouvelles tendances scénaristiques de ces derniers temps.
Si les super-héros prônent, en général, des règles de courage et de bonnes actions, il y a de plus en plus de producteurs qui n’hésitent pas à mettre en avant des cauchemars filmés censés effrayer nos petites têtes blondes et leur faire perdre toute innocence.
« Bloody Dolls » de Misterdada Studios en est le parfait exemple : en faisant d’innocents jouets, que des tas de petites filles adorent, d’horrifiques monstres assoiffés de sang, Misterdada Studios efface à jamais l’innocence précieuse de toute une génération d’enfants qui ne pourront plus rêver calmement.
Mais les adolescents ne sont pas non plus épargnés devant des films censés leur vanter l’attirance du Mal !
« La Recrue des Ténébres », toujours de Misterdada Studios, en est le fer de lance !
Ce film fait de la Mort et du satanisme quelque chose de romantique, de mystérieux et d’attirant.
Que dire alors du dernier concours en date sur le thème des vampires ?
Nombreux sont les studios participants qui ont fait de ces êtres démoniques des sujets de comédies rendant ces monstres sympathiques et attachants aux yeux du grand public, le pire de ces « navets » étant évidemment « Mes voisins ont les crocs » de… devinez qui ? Misterdada Studio !
Mais ceci ne serait rien s’il n’y avait en cette belle ville de Gérardmerveille le pire des studios ! Celui qui, non content de nous assommer de films prônant la débauche et la luxure, ose élargir ses revenus en ouvrant un lieu de perversions et de scandales !
Sergiot Productions ! La honte de notre métier ! Le mouton noir de notre ville !
Cette société affiche dans ces films l’homosexualité ! Cette chose abominable et contre nature ! Oui, contre nature, et c’est la Bible qui le dit : « Dieu a fait l’Homme à son image » et « Les voies du seigneur sont impénétrables », donc, il est facile d’en conclure que les voies naturels de l’homme ne peuvent être souillés !
Sergiot Productions, donc, fait entrer cette choses intolérable dans tout ses films ! Ce studio cherche, et c’est évident, à pervertir le public afin de rendre ses déviances normales ! Vous verrez que cette entreprise de pervers distribuera gratuitement des préservatifs à l’entrée des salles dans lesquelles passent ses films ! Quelle horreur !
Je ne m’attarderais pas sur l’immonde dégénérescence cinématographique de Gronaze Production, « Christ is back », mettant en scène l’un des acteurs les plus blasphématoires de ces derniers années : Barry King, qui trouble les esprits en incarnant Satan et Jésus dans deux films respectifs, ni sur les films policier tendant à rendre la violence meurtrière banale.
Il n’est guère difficile, après ces divers exemples, de conclure que le cinéma de notre belle ville est en danger et qu’il serait temps que la Mairie mette en place une surveillance de la qualité de ces produits afin d’en censurer les plus irrévérencieux… mais ceci est un combat dont un journal apolitique tel que le nôtre ne pourrait prendre part.
CRITIQUES
Les cinq films à l’affiche à éviter absolument
Captain Cannibal de Michael C. Hunter (Gérard Cousin Prod)
Gérard Cousin a encore frappé ! Un film plein de violence gratuite, prônant la marginalité en faisant d’un hors la loi un héros.
Un film commercial comme ce studio aime à nous assommer.
Bouffi contre les vampires de Michael C. Hunter (Gérard Cousin Prod)
Deuxième collaboration entre les pourfendeurs du cinéma de bon gout dans une comédie pataude, sans gout et à l’humour totalement absente.
C’est stupide et ça n’a aucune raison d’être, hormis peut-être à payer les prochaines vacances de Gérard Cousin.
DragQueenLa de Dave Julyan (Sergiot Production)
Gérard Cousin a du souci à se faire : il a de la concurrence dans l’irrévérencieux et l’abominable ! Ce studio nous offre ici encore une de ces insultes au bon gout et au septième art en nous proposant, pour la énième fois, une comédie dans laquelle la perversion homosexuelle figure au premier plan. Une honte indigne de nos saintes écritures !
Spirit Cowboy de Kat Hana (Gérard Cousin Prod)
Encore u produit fait de violence et de marginaux. Décidemment, Monsieur Cousin devrait consulter avant de ne tomber lui-même dans la psychopathie.
Hit the floor de Charles Freeman (DarkMovies 2)
On s’est souvent demandé à quoi correspondait le chiffre 2 dans le nom de ce studio, maintenant, on sait : c’est l’âge de leur scénaristes !
Ce film ne raconte rien ! Il ne sert à rien d’autres qu’à prôner la rebellion et l’irrespect d’une société bien organisée ! Cette insulte cinématographique n’a qu’un but : attiser la haine chez les jeunes sauvageons qui gangrènent notre pays en se cachant dans leurs sordides citées, squats et autres ghettos !
Surement le pire film de ces derniers temps.
Les cinq films à ne surtout pas rater
Le temps nous a manqué de Manisha Tagore (FireWolf Production)
Une superbe histoire émouvante qui tient en haleine du début à la fin. A ne pas rater !
Le cri du silence de Karl Hayes (Chpome Entertainment)
Une fois de plus, ce studio nous enchante grâce à un film de toute beauté qui use et abuse de la psychologie hydaporienne pour engendrer dans les fluctuations oligarchique de notre subconscient des étincelles de bonheur iconoclastes.
So love de Renee Krumholtz (Pulsa Pulp's Production)
Une belle histoire comme seul ceux qui aime le vrai cinéma sait les faire.
Elle ma oublié, Je l'aime ! (ConclusionProd)
Une œuvre magnifique, alchimie parfaite entre un réalisateur amateur inconnu et anonyme et un jeune studio prometteur.
Ornia : Pays des rêves de Jack Adih (Pulsa Pulp's Production)
Un superbe conte merveilleusement mis en image qui ravira petits et grands sans les dégouter des poupées ou leur vanter les mérites d’êtres un hors la loi comme le font les pires studios commerciaux de la ville.
COURRIER DES LECTEURS
Je tiens tout d'abord a vous félicitez pour votre premier numéro que j'ai beaucoup apprécié car il remet à sa place certains personnes du microcosme Gérardmerveilleux et à commencer par Mossieur Gérard Cousin!
Cet homme, qui depuis des années se prend pour le nombril du monde alors qu'il n'en est que le trou du cul, inonde le marché de films produit "au rabais" (je le sais, j'ai travaillé pour GCP!) et surtout médiocre!
Pour lui la seule chose qu'il retient du mot "Culture", c'est "Cul"!
Merci Gérarama pour enfin "démonter" ce fourbe producteur et montrer au monde ce qu'est le "vrai" cinéma!
Hugh H. de Gérardmerveille[/i]
Merci de votre soutien Monsieur, et sachez que nous sommes nombreux à penser comme vous. Le temps est venu de dire non !
Messieurs,
Je m’insurge devant vos critiques envers les sociétés de productions dites « commerciales ». Celles-ci proposent des films distrayant qui plaisent au plus grand nombre, moi le premier.
La culture dont vous ventez le mérite n’existe que dans vos locaux, et croyez bien que le petit Monde de coincés qui est le votre n’est en aucun point représentatif de la population de cette ville.
Je ne vous salue pas.
Anonyme
NDLR : ceci est une traduction d’un mail que nous avons reçu. Nous avons pris la décision de vous montrer la version originale afin de bien illustrer les méfaits du cinéma de bas étage sur notre jeune population.
« Ta mere toa komen tinsult lé bon film ! son tro bon sé film ! té 1 koincé du ku ou koa ? ya ke toa ki éme pa ! enkulé ! »
Comme nous doutons que ce genre de personnage lise encore notre magazine, nous préférons ne pas répondre.
Messieurs,
Je suis navrée de n’avoir pas trouvé dans votre proposition de sorties culturelles le magnifique musée de la pantoufle de Chouville-en-Bobine ainsi que l’excellent spectacle du comique Gédéon Groidanmakav : « La vie d’une huitre est plus passionnante que les conversations de ma femme ».
Pourquoi les avoir oubliés ?
Ella Choofes
Madame,
Nous sommes désolés d’avoir du écourter cette liste de sorties de bon gout, mais nous ne pouvions nous permettre de faire plus pour des raisons de mise en page. J’espère que vous nous comprenez.
Ainsi s’achève le deuxième numéro de votre magazine culturel. La rédaction de Gérarama vous souhaite d’agréables moments dans les salles obscurs.