JACK WARNER : RÉTROSPECTIVEDans quelques semaines, un héros qui a fait les beaux jours des salles obscures de Gerardville va faire son retour : JACK WARNER.
Pour ceux qui n'aurai pas connu "L'âge d'or" de Gerardmerveille, et donc les aventures de ce détective hors norme, voici pour vous le résumé des différents épisodes sortis par le passé. En espérant que la nouvelle génération aimera autant que l'ancienne ce personnage singulier.*** JACK WARNER - WALKEN PROJECT *** | « Mon nom est Jack. Jack Warner. Détective privé. Mon bureau est situé dans les bas-fonds de Gerardville. Le genre de bureau que vous pourriez voir dans un vieux polar des années 50, Imaginez un gars, avec le cigare, le chapeau, le gros calibre dans le holster sous le bras, et la photo de son collègue mort en service encadré sur le mur et son chapeau resté sur le portemanteaux, et bien c’est moi.
Mon vieux partenaire, Michael Golan s’est fait descendre, une nuit, alors qu’il enquêtait pour le compte d’une belle blonde, qui voulait surprendre son mari en train de la tromper. Golan, n’étant jamais insensible aux charmes d’une belle blonde, avait accepté. Ce genre de mission était la routine pour lui. Mais tout ne c’était pas passé comme il l’espérait. Apparemment, tout ceci était un piège organisé par le soi-disant mari, pour se venger de lui. Il l’aurai fait tombé dans une grosse affaire de drogue, du temps où Michael bossait dans la police. Et le salaud avait eu raison de lui, d’une balle dans le dos. |
Je n’ai jamais réussi à épingler ce gars : John Walken. Difficile de s’attaquer à un grand producteur de cinéma. Trop médiatisé… Et les preuves contre lui étaient trop minces pour alerter les autorités, qu’il achetait d’ailleurs. Voilà deux ans que cet homme était en liberté. De source sure, il continuait à dealer de la drogue et ainsi que de l’alcool en contrebande, tout en sortant des films au cinéma pour le plus grand plaisir du public. Son image médiatique était jusqu'à présent était sans tâches.
Moi, pauvre détective à deux ronds ne pouvait pas vengé la mort de mon ami sous peine de me retrouver derrière les barreaux. Mais je ressassais, chaque jour, chaque nuit, la façon de me venger.
J’étais plongé dans mes pensées lorsque tout à coup, quelqu’un frappa à ma porte. Pourtant, je n’attendait personne, les affaires ne marchant pas trop actuellement. A travers la vitre brouillée de ma porte, où mon nom était imprimé à l’envers, je vis l’ombre d’une femme, un peu ronde. Je criai d’entrer en me servant une rasade de Bourbon.
Elle entra. Malgré ses rondeurs, c’était une brune de grande classe, avec beaucoup de charme. Son maquillage sombre faisait ressortir le bleu de ses yeux, ainsi que le rouge à lèvre qui dessinait parfaitement la forme de ses lèvres.
Monsieur Walken, me demanda t-elle. Je répondis par l’affirmative, sirotant mon vieux whisky. Elle me dit qu’elle était l’ex femme de mon vieux Golan. Ayant travaillé 5 ans avec mon ami, il ne m’avait jamais parlé de sa vie privée, et j’ignorais qu’il avait eu une femme. Étant méfiant de nature, je lui posais donc des questions pour vérifier la véracité de ses dires. A ma grande surprise, elle me donna certains détails que seul lui ou moi pouvions connaître. Dans le bénéfice du doute, je décidais de lui faire confiance.
Elle se prénommait Divine, prénom qui lui allait à ravir. Ce sacré Golan avait bon goût, le bougre…
Elle aussi cherchait un moyen de se venger de celui qui avait tué son mari. Elle avait su que c’était Walken qui l’avait tué, par le biais d’un ami qui bossait pour lui. Elle me dit qu’elle avait peut-être une solution de coincer une bonne fois pour toute ce salaud. Vendredi soir, il devait rencontrer des trafiquant d’armes, dans un vieil entrepôt du vieux port. Elle me dit qu’il venait depuis peu de se lancer dans ce genre de trafic, et que c’était une bonne occasion de le discréditer auprès des autorités et de la presse. Et puis si j’avais l’occasion de le descendre par la même occasion, je pourrais faire passer ça pour de la légitime défense et non un vendetta personnelle. »
« Mais pourquoi ai-je fait confiance à une femme ??? Michael s’était fait avoir comme un bleu, et il semblerait que moi aussi. Décidément, les femmes étaient notre talon d’Achille.
Je suis allé à cet entrepôt sauf que l’on m’attendait. Un homme appuie le canon de son arme contre ma colonne vertébrale. Un autre m’avait désarmé, en me filant une grosse beigne par la même occasion. Devant moi, Walken était là, souriant de toutes ses dents. Avec ses grosses lunettes à verres fumés, style années 70, ces cheveux blonds gominés en arrière, lui donnant l’air d’une personne importante. A chacun de ses bras, deux poufs blondasses souriaient bêtement à la situation, qu’elles ne comprenaient visiblement pas.
Il fallait que je me tire de ce mauvais pas, avant de finir entres quatre planches… »
*** JACK WARNER II - L'AFFAIRE JOE MALGYOS *** | « Mon nom est Jack. Jack Warner. Détective privé.
La vie est une fichu bonne femme. On en profite mais elle finie toujours par nous bouffer jusqu’au bout.
Comment j’ai pu me retrouver dans une telle galère. Ce brancard ne m’était pas destiné à l’origine. Et la balle qui me traversait l’épaule non plus d’ailleurs. Quelle idée d’avoir embauché quelqu’un pour mes enquêtes.
Pat O’brien, qui voulait que je l’appelle Jet, n’était vraiment pas une flèche. Je n’ai jamais vu plus maladroit que lui. Il pouvait avoir ce pourri de Malgyos, et ce crétin l’a raté et je me suis pris la balle.
Ça fait des semaines qu’on se traîne cette affaire. Joe Malgyos est comme qui dirait le Al Capone de notre époque, en plus sanglant. Trafic de drogues, d’armes, de femmes, casino clandestins en tout genre, et des personnes corrompu dans toutes les |
administrations qui pouvaient lui faire de l’ombre. Et on ne l’appelait pas « Le Sombre » pour rien. Il y avait beaucoup de cadavres dans cette ville dont on pouvait aisément deviné que c’était l’œuvre de ses sbires.
Le commissaire Morcar est venu me voir, il y a cinq semaines me demandant officieusement d’enquêter sur lui et de le confondre définitivement. Il ne faisait confiance à aucun de ses hommes. C’est lui qui était venu me sortir de la merde dans laquelle je m’étais mis lors de l’affaire Walken. Il me laissait carte blanche pour le ramener devant les fédéraux avec preuves à l’appuie. Et si par mégarde, il se prenait un pruneau dans la tête, il me couvrirait. Mais bon, qui me couvrait moi ? Jet ? C’était de sa faute si j’étais dans cet état là. Maudit gamin !!!...
Note à moi-même : Ne prend plus de coéquipiers…Tu ne leur porte pas chance. Et ne porte plus jamais de jugement hâtif sur eux.
Jet est allongé dans cette ruelle devant moi. Abattu lâchement de quatre balles dans le dos. Il avait beau me casser les noix, je l’aimais bien, ce petit, malgré ces maladresses fréquentes. En fouillant le corps, j’ai trouvé deux enveloppes. La première enveloppe était du service scientifique de la ville qui disait que la balle que j’avais reçu venait pas de l’arme de Jet, mais de celle d’un « Kate », nom donné à un fusil de sniper des marines. Je te demande pardon, mon Pat, de t’avoir reprocher cette blessure. L’autre enveloppe contenait une photo d’une femme, tenant un fusil. Sur le dos de la photo, un nom de code : Miss Fraggle.
Cette nana est une légende dans les marines, et il semblerait que Malgyos l’ai engagée pour s’occuper de ma petite personne. J’étais dans une chasse à l’homme dont j’étais le gibier… »
*** JACK WARNER III - SUR LE BILLARD *** | « Mon nom est Jack Warner… Détective Privé.
Ma vie est comme une table de billard. Ca tape de tous les cotés, tu en voit de toutes les couleurs, et ils font tout pour t’envoyer dans le trou !!!
En parlant de billard, c’est une de mes passions. Un jeu où l’on doit être concentré, être calculateur, et d’un calme paradisiaque qui manque souvent à ma vie.
Grâce à Cooran, un de mes informateurs, style Huggy les bons tuyaux, en plus… classe, j’ai pu obtenir une place pour l’un des quarts de finale de championnat américain de Billard. Il y avait mon joueur préféré dans ce match : l’allemand Ulrich Rammstein, le n°1 du moment. Personne ne lui arrivait à la cheville dans ce sport. Pas même son prochain concurrent : Djay Cousin, un français exilé aux États-Unis, qui était le troisième meilleur joueur mondial. C’était un peu la finale avant l’heure. |
Le tournoi avait un système de sécurité hors normes, cette année, car certains joueurs avaient reçu des menaces de mort. La salle de jeu était entourée d’un plexiglas pare-balles, qui séparait les joueurs du public. Et des caméras étaient disséminées un peu partout dans le bâtiment, avec énormément de gardes de sécurité. En bref, ça gâchait un peu le goût de mon plaisir… Et la suite n’allait pas me donner tord…
Après deux heures de jeux, Cousin était en sueur. Il se frottait de plus en plus les yeux. Pourtant, il ne semblait pas faire si chaud dans leur bocal. Les arbitres, le commentateur et Rammstein se sentaient plutôt bien.
Le public émit un « Ohhhhh » collégiale lorsque Cousin tomba, à terre, convulsionnant, la bave aux lèvres, les yeux révulsés. Tout de suite l’équipe de secours réagit, mais hélas, en vain. Après un dernier sursaut, le cœur de Cousin lâcha. Ca en était fini de la partie. Game Over. Rammstein gagnait le match par abandon…. Ce qui faisait de lui mon premier suspect !!!
Et non, je ne croyais pas à une mort naturelle. Mon flair me disait que c’était un meurtre prémédité et que le coupable était l’un des quarts de finalistes. Ce qui réduisait le champ à huit personnes.
L’autopsie démontra que j’avais raison. La mort aurait été provoquée par l’inhalation d’une petite poudre. Poudre qu’on retrouva mélangé au bleu, servant à poudrer le bout de sa queue au billard. Cousin emmenait son propre cube de bleu. Toujours le même. Il disait que c’était son porte-bonheur…. Ben, c’était plutôt mal barré sur ce coup là…
Alors que j’enquêtais sur le lieu du crime, embauché par mon idole Rammstein, pour le protéger (faut dire, que je lui avais proposé mes services plus pour le surveiller qu’autre chose.), une voix féminine m’interpella :
- Monsieur Warner, Rebecca Lestrade, de Channel Seattle News 16, que pouvez-vous nous dire sur ce qui s’est passé Durant le championnat du monde de Billard ?
- Lestrade ? Êtes-vous parente avec Jonathan Lestrade, l’un des finalistes du tournoi ? L’ancien n°1 du circuit ?
- Je suis sa fille… Mais là n’est pas la question ? Dites-nous ce que vous avez découvert ?
- Je ne suis pas autorisé à parler, désolé.
La poule était bien roulée, 25 balais pas plus… Mais étant affilié à un suspect éventuel, je refusais de refiler la moindre info. Et puis au vu de mes dernières péripéties, les femmes ne m’ont jamais porté chance. C’est des sources à embrouilles.
Et puis les journalistes non plus ne sont pas des anges. Et celle-ci allait une fois de plus me donner raison car elle n’était pas toute à fait innocente à toute cette affaire… "
*** JACK WARNER IV - GENESIS *** | « Mon nom est Warner. Jack Warner. Détective privé. Toute histoire à un début et une fin. Et là, je dirai que c’est plutôt la fin pour moi. Les carottes étaient quasiment cuites. Le grand patron allait sûrement me rappeler à lui d’ici quelques minutes. Par terre, devant moi, le commissaire Morcar est allongé, inconscient, assommé par la pire ordure qui soit à Gerardville : John Walken.
Il s’était échappé quinze jour auparavant du pénitencier Rockfield avec la complicité de Adam Huxley, truand notoire réputé ici, Seito Daigoro, un assassin japonais et la nouvelle conquête en date de Walken, Barbara Emlosia, stripteaseuse au « Nid Barbare », un bar topless, à l’angle de la 42ème et la 43ème avenue.
C’était cette dernière qui m’avait attiré dans ce guet-apens. J’aurai du m’en douter. Ce n’était pas la première fois, mais là, je sentais bien que c’était la dernière. Je pense que son corps était la pire des armes. Même les allemands auraient avoir ces obus |
pendant la guerre. Sûr que les « Frenchies » auraient capitulé plus tôt.
Walken avait décidé de se venger de moi comme il l’avait fait pour mon vieux compère Michael Golan quelques années auparavant. C’est moi qui l’avais envoyé derrière les barreaux, deux ans auparavant (voir Walken Project), et cela lui était resté en travers de la gorge. Il a eu tout le temps de ruminer sa vengeance à Rockfield. Et là, il la tenais bien !
Une nouvelle décharge électrique parcourt mon corps. C’est peut-être la cinquième ou la vingtième, je ne sais plus. Je ne compte plus. Ils m’ont attaché sur cette chaise infernale et m’envoie des châtaignes, suffisantes pour me faire avoir une crise cardiaque d’ici peu. Je ne suis pas sur que mon palpitant tiendrait longtemps. Ma vision se brouille, je sans que je perd connaissance… Est-ce la fin ?
- Jack ?.... Jack ???? Réveille-toi !!! Si tu ne veux pas être en retard pour ton premier rendez-vous en tant que détective, mon pote…
Cette voix…. Je la reconnaîtrais entres milles. Elle me ramenait douze ans en arrière… C’était celle de Michael, mon vieux partenaire. A l’époque, il était toujours dans la police, et moi, je faisais des petits boulots plus ou moins légaux. J’aurai pu mal tourné si lui et Morcar ne m’avait pas remis dans le droit chemin. J’avais d’après eux tout pour faire partie de la maison « Poulagua »… Mais ça n’était vraiment pas mon trip. Alors Michael m’avait proposé de monter mon agence de détective. Lui se joindrait à moi à la fin de l’année, après sa retraite anticipée dans la police. Ma première enquête était toute simple. Un homme m’avait embauché pour surveiller son comptable qu’il soupçonnait de détournement de fond. Le bougre n’avait pas tord.
Golan, lui, enquêtait depuis six mois sur un jeune producteur de cinéma prometteur. Un certain John Walken qui était devenu millionnaire après seulement deux films. Mais apparemment, cela ne lui suffisait pas. D’après Aaron Rygaar, son indic’, celui-ci serait trempé dans un gros trafic de drogues. Et ce tuyau s’était avéré vrai… Golan et Morcar étaient en planque ce soir là, à surveiller le jeune prodige du cinéma. Moi de mon coté, ayant terminé ma première enquête, j’avais décidé de les aider sans les prévenir, afin de pouvoir, plus tard travailler en free lance avec la police. Mais tout n’était pas aussi simple.
J’avais réussi à m’introduire dans un des entrepôts dans le vieux port, et surveillait caché derrière une caisse un transaction. D’après mes renseignement, le fournisseur était le très connu des services de police, Balrog Nanoyo, plus gros trafiquant de drogues et d’armes de la côte ouest du pays. Et d’après la rumeur, ce n’était pas un tendre. Son bras droit, Mario Mugabo, non plus. Il aurait plus d’une trentaine de meurtre à son actif. Si je réussissais à prouver la connivence entre Walken, Nanoyo et Mugabo, je suis certain que la police de Gerardville ferait appel à mes services. Pour cela, j’avais emmené un caméscope dernier cri et filmait toute la scène.
Mais parfois la technologie est parfois traîtresse. Ma première planque s’avéra être un vrai fiasco. Un conseil, si vous voulez rester incognito, n’ayez pas d’ex qui vous appelle sur votre portable à n’importe quelle heure de la nuit. La sonnerie de mon portable venait de me trahir. Et croyez-moi, la « Cucaracha » n’a pas rendu les truands très festifs. Et les flingues sortirent vite fait de leur holster. ..
Voilà comment débuta ma première grosse enquête en temps que privé. Croyez-moi ou pas, mais tout ceci n’était que le hors-d’œuvre…"
*** BIENTÔT SUR VOS ÉCRANS : JACK WARNER V ***