2020 : le sacre de la Well Walling Production.Avec 555,5 millions de spectateurs et une part de marché de 14,93% au box-office, la Well Welling Production dirigée par Evangelina Walling II s’impose. Mais est-ce si surprenant que cela ?Retour en arrière… Douze mois plus tôt. Au début de l’année, la presse avait publié les pronostics de nombreux producteurs et réalisateurs. Ces prédictions se basaient surtout sur les performances de la fin 2019 teinté de quelques copinages inévitables de la profession. Mais déjà, certains humait correctement sur ce qui se préparait puisque trois pariait sur la WWP, 2 sur la MMP, 2 également sur la GCP et 1 sur la Morcar Prod. Antonio Capelli l’annonçait sans détour :
« Ca va être son année ». D’ailleurs, a de rares exceptions ceux qui ne plaçait pas en première position la société de la Well Walling Production la classait seconde.
Retour en arrière… Au bout de quatre mois, la messe est dîtes ? Si on revient en arrière, on se rend compte que la WWP a littéralement dominé les quatre premier mois oscillant entre 19,13% de part de marché à 20,20%, possédant toujours près de quatre points d’avance sur son challenger (Big Bear Movies puis la MMP à partir d’avril).
Ce qui explique un résultat serré à la fin de l’année (14,93% pour la WWP contre 14,69% pour la MMP est moins l’abandon par la productrice Evangelina Walling II d’une sortie d’un film/semaine que par la sortie de l’artillerie lourde par la MMP et de la GCP. Ainsi, les choix d’Enzo Mattéo expliquent que la MMP devance d’un poil la WWP en juillet (17,15% contre 16,10%) mais que cela ne dure que quelques semaines…
En effet, rien ne peut lutter contre l’engouement que suscite les films de la WWP : juste détrônée par la MMP,
Shalimar sort le 20 juin…Ce film fantastique écrit par Evangelina elle-même est un carton au box-office : 27,7 millions d’entrées !
Les ingrédients du succès de la WWP. Comme nous l’indique Evangelina Walling II dans l’entretien que signe Morice Risse, la WWP est d’abord un état d’esprit. Une famille avec ses scénaristes, ses réalisateurs fétiches et un quarteron d’acteurs qui ont presque dépassé en ce qui concerne la notoriété ceux de la GCP ! Un peu comme la Morcar Prod génération 2010, la WWP a déniché les nouveaux talents, ce qui est payant en matière de succès. Avec des genres phares appréciés du public : la comédie sentimentale, le fantastique ou l’animation. Surtout la force de la WWP est d’embraser l’ensemble des genres : 10 genres cette année, de manière forte contrairement à la MMP ou à la GCP.
Enfin, et ce n’est sans doute pas le moindre des ingrédients : la posture de ses dirigeants face à la société Gérardmerveilleuse, sa communication. Non implantée dans la ville comme certaine baronie du cinéma, la WWP apporte indéniablement de la fraîcheur que recherche un certain public lassé de la fabrique de « pseudo-star » par certaine production où de projet toujours confié aux mêmes réalisateurs incapables ! En outre, basé à Jolywood, Evangeline Walling II joue de manière intelligente avec les médias : n’apparaissant pas dans les soirées people, ne se compromettant pas avec les élites politiques, économiques ou culturelles à la mode, le public ne parle que de ses films ! Et non de ses frasques ! Ce qui est toujours bon en matière de bonne image…
Il reste maintenant le plus dur pour la WWP : confirmer et savoir endosser le costume de grande production. Dans son communiqué bilan de 2020, Evangelina insiste sur le côté familial de sa prod, la jouant modeste (une première place
« volée » selon elle !) et surtout elle
« remercie » !!! Cela n’a l’air de rien, mais c’est sans doute ce qu’on oublie nombre de production. La politesse et le respect du public. Que certains en prennent de la graine !
Claire Pettruciani, rédactrice en chef de Ciné Merveilles.Evangelina Walling II revient sur l'année 2020. | Evangelina Walling est une femme simple. Elle n'étale pas ses certitudes et ses possessions en vous invitant dans sa villa de Mouain Hill. En l'apercevant de loin, attablé à une terrase d'un café du centre-ville de Gérardmerveille, Evangelina Walling II sirote un jus d'abricot en lisant le quotidien du jour. Comme tout un chacun. Surtout, elle est là sans aucun garde du corps ou contrôleur de parole. Elle est fondu au sein des Gérarmerveilleux anonymement. Qui pourrait penser que cette femme radieuse est à la tête de la neuvième production qui possède la plus grosse trésorerie (191 millions de $) et qui vient de coiffer au poteau la MMP au box-office 2020. Sans détour et de manière simple, Evangelina Walling II évoque avec nous cette fabuleuse année pour la Well Walling Production. |
"Nous avons un rythme moins soutenu que l'année dernière, et je me suis battue pour ça, car j'ai toujours été convaincue que primé la qualité sur la quantité rendrait nos films meilleurs et aussi notre production par la même occasion."MR - Implantée à la fin de l'année 2018 à Gérardmerveille, la Well Walling Production se classe première au box-office 2020 devant la MMP d'Enzo Mattéo et surclassant la GCP de Gérard Cousin ou la Morcar Prod d'Alain Blackstad. A quoi attribué vous le succès de la WWP cette année ?Evangélina Walling II - Eh bien, je dirais qu'il y a plusieurs ingrédients à ce succès, à commencer par le recul de la MMP, de la GCP et de la MP, que vous avez cité. D'ailleurs, la WWP n'est pas encore sacrée 1ère production de l'année 2020 de GM, car cela peut toujours changer. Je ne préfère pas m'avouer vainqueur trop tôt.
Mais, même si nous finissons deuxième, nous serons très heureux, ce sera une place de gagnée par rapport à l'année dernière ! (3ème en 2019)
Sinon, je dirais que ce qui fait notre force est surement le fait que nous proposons deux films par mois de genres et de budgets différents. Nous avons un rythme moins soutenu que l'année dernière, et croyez moi, je me suis battue pour ça, car j'ai toujours été convaincue que primé la qualité sur la quantité rendrait nos films meilleurs et aussi notre production par la même occasion. Mais je ne prends jamais aucune décision seule, tout changement est étudié devant un conseil formé par les employés de la société.
En effet, chaque décision peut bouleversée toute leur vie, du coup, ils choisissent. C'est une entreprise qui marche avec ses employés, ce ne sont pas les employés qui marchent avec l'entreprise.
| MR - A la manière de la GCP ou de la Morcar Prod, la WWP fonctionne quelque peu en réseau fermé avec ses scénaristes, ses réalisateurs et ses acteurs. Cela n'est-il pas l'une des forces de votre société ?
EWII - Il est vrai qu'il est très important pour la WWP de créer ses propres artistes. Cela nous permet de les former et de montrer notre travail aux autres producteurs et aussi, de donner une chance aux jeunes talents qui n'attendent qu'un coup de pouce de notre part.
Néanmoins, vu le nombre de film que nous produisons par an, nous ne pouvons pas nous contenter de nos propres artistes et bouder les autres, du coup, il nous arrive fréquemment d'engager des artistes de l'extérieur. Je ne sais pas si ça change beaucoup notre classement, je ne pense pas, c'est quand même très contraignant de faire entrer sur le marché des petits jeunes ! (rires) ! |
MR - Parmi la quarantaine de films que la WWP a produit cette année, quel est le projet dont vous êtes la plus fière ?
EWII - Nous avons sortis exactement 33 films cette année, soit seize de moins que l'année dernière. C'est dû au fait du changement de rythme des sorties : passer de 4 par mois à 2 par mois. Ça en a amélioré la qualité à défaut d'améliorer les recettes ! (rires)
Du coup, c'est difficile de choisir le film que je préfère. J'aime bien les quatre films de la scénariste free-lance Sonia Loïs, elle est vraiment très talentueuse. Sinon, je choisirai bien Empty House ou The Ghost and I ou encore L'Artic Express 20/08, que j'ai vraiment adoré et il sont pourtant tous les trois très différent !
MR - Pouvez-vous nous parlez du travail de votre fils, le réalisateur Casym Walling Jerzec, auteur d'une quinzaine de films pour vous, trois cette année dont In The Fog ? | |
EWII - Casym a commencé il y a deux ans à l'âge de 17 ans. Il a toujours eu une caméra à la main, à mettre en scène des histoires. C'est son truc, du coup, je l'ai engagé, pour qu'il apprenne le métier de réalisateur. Ce n'est pas par caprice pour lui faire plaisir que j'ai agit, mais véritablement parce-que j'adore dénicher des nouveaux talents. C'était facile de proposer un contrat à Casym, comme il était mon fils, donc je n'ai pas hésité et lui non plus. Et il ne m'a pas déçu, il est doué.
MR - Globalement, quel est votre regard sur les projets de vos fils (J-S Crawford, , I. Alijah, etc.) au cinéma ?EWII - Ils sont grands, ils font bien ce qu'ils veulent ! (rires)
Jace s'est rendu aux États-Unis, seul, et s'est battu pour se faire remarquer par un producteur. A la base, il est danseur, il a donc commencé ainsi. J'avoue que j'avais peur pour lui, mais il voulait montrer que même sans son nom, il pouvait réussir, et il l'a fait. Je suis donc très fière de lui, quoi qu'il fasse en fait !
Israël, c'est différent. Je ne me leurre pas, je sais que c'est un faignant, qui passe son temps à draguer les filles plutôt qu'à travailler. Je pensais que l'engager à la WWP le motiverait à bien bosser pour me montrer que j'avais raison de croire en lui, mais je me suis tromper. Néanmoins, j'aurai dû me douter qu'il préférai les rôles comme dans
L'escort girl. Mais pour lui aussi, je crois que quoi qu'il fasse, je serai toujours fière de lui : on ne peu pas renier sa progéniture !
MR - Votre vie privée est souvent étalée à la unes des journaux people. Cela vous agace t-il ? Est-ce que le fait de ne jamais les attaquer en justice et de distiller vous-même certaines informations vous permet finalement d'obtenir un certains droit à la tranquillité ?EWII - Souvent, souvent... c'est exagéré là ! (rires) Non, vous avez tout compris : les journalistes n'aiment qu'une chose, les potins croustillants. Du coup, quelques anecdotes suffisent à les éloigner pour une semaine, alors j'en profite ! Mais ma vie privée est très protégée, je ne ferai jamais rien qui romprai la tranquillité de ma famille.
"J'ai donc bossé dur pour en arriver là et GM me permet de vraiment m'épanouir, je n'aurai pas pu trouver mieux. Néanmoins, JolyWood reste la première ville à avoir accueillie ma famille, je ne peux donc pas renier mes origines"MR - La WWP est une histoire de famille. Votre arrivée a sa tête coïncide avec le délaissement partiel des autres villes (Baltimore, Fundanse, Jolywood) pour Gérardmerveille où vous vivez. Pourquoi ce choix ?EWII - Faux, nous vivons à JolyWood, dans le manoir familial que ma grand-mère a fait construire. C'est un réel havre de paix où mes enfants peuvent grandir sans pression médiatique.
La société WWP a été fondée il y a treize ans à JolyWood, et je suis a sa tête depuis quatre ans. J'ai tout de suite compris que cette ville n'était pas à la hauteur de mes ambitions. Si j'avais été ma grand-mère, je m'en serai contenté, tout comme ma mère, mais quand je suis arrivée à la tête de la production, elle était presque déjà au sommet du classement, je me suis donc très vite ennuyée.
Quand à Baltimore, je n'y suis pas resté longtemps, cette ville n'a été qu'un tremplin pour GérardMerveilles. Fundanse m'a donné confiance en moi, tout simplement, en arrivant première de l'année 2041, j'ai compris que je pouvais aussi bien faire à GM, avec un peu de travail. J'ai donc bossé dur pour en arriver là et GM me permet de vraiment m'épanouir, je n'aurai pas pu trouver mieux. Néanmoins, JolyWood reste la première ville à avoir accueillie ma famille, je ne peux donc pas renier mes origines.
MR - Restons dans la famille. Le fait d'avoir attribué 30% des parts de la WWP à Chet Walling, votre cousin, vous conduit à partager les décisions concernant la société. Pourquoi ce choix alors votre mère et votre grand-mère étaient connue pour ne partager avec quiconque la moindre décision ?EWII - Je me suis fâchée avec ma mère à ce sujet là. Il faut savoir que quand sa mère est morte, elle a prit la relève à la tête de la société, passant devant ses frères et sœurs, qui n'ont pas été très contents, mais c'était la volonté de Well Walling. Du coup, lorsque je lui ai appris que je partageais le "trône" avec mon cousin Chet, elle n'a pas du tout été emballée. Elle l'a accepté aujourd'hui, quand à moi, je ne regrette rien, Chet fait vraiment du bon boulot et aujourd'hui, la société est devenue tellement puissante que je n'aurai pas pu la diriger seule.
Et puis, cela à permis de rapprocher notre famille, car si la WWP est une entreprise familiale, il y a un paradoxe puisque "la famille" ne concerne que la branche de ma mère. J'ai toujours trouvé cela injuste et Chet a pourtant toujours travailler dans la société, puisqu'il y est réalisateur depuis ses vingt-cinq ans !
"Mais s'il y a une chose que je déteste, c'est me projeter dans l'avenir : on verra bien ce qu'il adviendra !"MR - Vous avez également diversifiez les activités de la WWP si l'on pense à l'ouverture de Hill Television. Une nécessité pour jouer dans la cour des grands ?Hum... Hill TV n'est là que pour faire plaisir à Ramsey McClash, le co-fondateur ! (rires)
Dans la diversité des activités de la prod', je pensais plus à la musique ou la danse, qui tiennent une grande place. En effet, nous produisons énormément d'artistes musiciens, chanteurs, danseurs. D'ailleurs, les 18, le groupe de danse ayant gagné le championnat des villes l'année dernière est de retour pour cette saison, espérons qu'ils fassent un carton !
Sinon, il y a Nouveau Genre, dirigé par Ethan Coppland et qui met au point des nouveaux systèmes cinématographiques tels que des caméras dernières générations ou de nouveaux logiciels d'images de synthèses...
Nous essayons de nous impliquer le plus possible dans l'art et la science, car il faut améliorer le confort des gens, c'est un crédo chez nous, vaincre la dépression !
MR - Quels sont les axes principaux du cahier des charges de la WWP en 2021 ?EWII - Pour 2021, on va essayer de faire notre maximum, c'est à dire, continuer sur notre lancée actuelle, seulement, je ne garantie pas la fin de l'année, car l'on sait déjà qu'il y aura une "baisse de tension".
Mais s'il y a une chose que je déteste, c'est me projeter dans l'avenir : on verra bien ce qu'il adviendra !
Si vous voulez vraiment savoir, rendez-vous dans un an tout pile ! (rires)
Morise Risse, interviewer pour Ciné Merveilles.2021 : de nouveaux talents
pour la Well Walling Production.On connaissait déjà Alec Matthews Voilà que son frère, Wayatt Matthews a signé un contrat d’exclusivité avec la WWP. Une WWP active du côté du recrutement des jeunes talents puisqu’elle a fait signer les deux frères Dashi, Aame et Yuan. Les chiffres de ces contrats n’ont pas été révélé.
Par ailleurs, il se chuchote au sein de la WWP qu’Evangelina Walling II ainsi que Chet Walling pourrait débuter cette année leur carrière e réalisateur.
A suivre.
Andréa Koristo et l’équipe des Indiscrétions.