Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Paavo Väyrynen » Jeu Juil 28, 2011 18:16
Il parait que c'est le moins bon Pixar, et puis le premier opus et ses personnages m'avaient peu plu.
Amicalement, Paavo Väyrynen d'InShadow Production
T H I N K P I N K
Un jour, Ralphaez a écrit :C'est la barbe, ça vieillit, ma copine a ce problème.
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Morcar » Ven Juil 29, 2011 8:42
J'ai lu dans les critiques presse d'Allociné que certains ne le trouvaient pas bon.
Je pense que 1001 pattes était plus simplet par exemple, et je préfère ce Cars 2 aux Indestructibles par exemple.
Le premier Cars racontait simplement l'histoire de McQueen dans le village paumé de la route 66. Ici c'est une histoire totalement différente d'espionnage, mais dans un monde de voiture. Ils ont refait tout notre monde comme s'il n'était peuplé que de voitures. C'est assez drôle. En Italie, on voit même le Pape formé d'une voiture blanche avec une mitre et dans une papamobile, par exemple.
Il y a aussi des courses de voitures (courtes cependant) bien fichues. On n'y retrouve pas la poésie qu'il peut y avoir dans "La-haut" ou un "Toy Story" dans une certaine mesure, mais autre chose. Ici c'est plus action et aventure.
Je pense que 1001 pattes était plus simplet par exemple, et je préfère ce Cars 2 aux Indestructibles par exemple.
Le premier Cars racontait simplement l'histoire de McQueen dans le village paumé de la route 66. Ici c'est une histoire totalement différente d'espionnage, mais dans un monde de voiture. Ils ont refait tout notre monde comme s'il n'était peuplé que de voitures. C'est assez drôle. En Italie, on voit même le Pape formé d'une voiture blanche avec une mitre et dans une papamobile, par exemple.
Il y a aussi des courses de voitures (courtes cependant) bien fichues. On n'y retrouve pas la poésie qu'il peut y avoir dans "La-haut" ou un "Toy Story" dans une certaine mesure, mais autre chose. Ici c'est plus action et aventure.
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Vivien Guards » Ven Juil 29, 2011 23:30
Derniers films de 2011 que j'ai put découvrir (en salles...ou non xD)
L'Empire des Ombres
Petite série B ambitieuse détruite par la critique à sa sortie, je me prends quand même le courage d'aller voir ce film post-apo entre The Mist et La Tempête du Siècle grâce à son concept intéressant et sa bande-annonce alléchante. Un casting pas si mal (Christensen qui ne tourne dans plus grand chose de super depuis la nouvelle trilogie Star Wars, ainsi que Thandie Newton et John Leguizamo, rescapés respectivement de 2012 et Phénomènes : le film raconte comment un groupe de survivants va tenter de survivre dans un monde nocturne où tout le monde (ou presque) a disparut d'un coup (sauf eux, car ils avaient une source de lumière sur eux), à des ombres maléfiques qui les enlèvent.
Bizarre, bizarre comme film. La mise en scène est superbe, avec ces plans sur les sources de lumières qui s'éteignent peu à peu, comme si l'espoir s'envolait. Ainsi que ces ombres, menaçantes, car on ne connait pas leur origine. L'atmosphère donnée par la quasi totalité du film qui se passe de nuit est très bonne, et malgré les apparences, le film est plutôt bien interprété. Si je ne connaissais ni la filmo de Shyamalan, ni le réalisateur de L'Empire des Ombres, j'aurais parié que le réalisateur serait M. Night Shyamalan. Mais, le gros défaut du film, comme beaucoup l'auraient remarqué, c'est sa fin. Sa fin qui rappelle bien sur celle de Prédictions, cette espèce de pro-Bible *SPOILER* les deux enfants représentant sans doute Adam et Ève, avec les pommes pas très loin et l'église d'où ils sortent, ainsi qu'ils soient surement les deux seuls survivants *FIN SPOILER*
L'Empire des Ombres est un coup de maître de mise en scène. De bonnes interprétations, et une bande-originale angoissante, pour un film qui prend aux tripes et au concept très ambitieux et alléchant. Malheureusement, une histoire trop courte et pas assez développée et une fin un peu bancale gâchent cette petite production au potentiel énorme.
The Company Men
La crise financière de 2008 a déjà alimenté particulièrement le cinéma : alors que Wall Street 2 s'attardait sur les acteurs de cette crise, In The Air sur ceux chargé de licencier les troupes, The Company Men prend le point de vue des victimes de la crise : cadres, tradeurs, directeurs commerciaux, licenciés du jour au lendemain. Le tout avec un casting très intéressant : Ben Affleck, dans un rôle sérieux et non patriotique, mais aussi Tommy Lee Jones et Kevin Costner, qu'on prend plaisir à revoir enfin dans un rôle intéressant depuis Open Range à l'approche de Django Unchained et Man of Steel dans lesquels il jouera.
The Company Men réussit son coup : une histoire choquante et intelligente sur les conséquences de la crise, pas forcément financières, mais surtout humaines. Le tout brillement mis en scène et développé, interprété avec brio par une pléiade d'acteurs (Jones, Affleck et Costner en tête), pour un film devant lequel on ne s'ennuie pas, et qui ferait presque penser à un bon vieux film d'Oliver Stone (je précise bien vieux, car pour ce qui est de bons nouveaux films, Stone n'est plus trop là). Le tout avec un genre d'happy end pas forcément utile mais qui redonne espoir. The Company Men prend dans mon cœur la place du vrai Wall Street 2. Grosse surprise.
The Company Men n'a pas fait beaucoup de bruit à sa sortie mais aura surement un succès à long terme : un film de qualité, intelligent, et superbement interprété. On en ressort changé.
Hanna
Joe Wright reviens après une série de films romantiques tel que Reviens moi ou Orgueils et Préjugés avec cet ovni indescriptible qu'est Hanna, mettant en scène la prometteuse Saoirse Ronan qu'il retrouve après Reviens moi, mais aussi Eric Bana et Cate Blanchett. Un film qui passera inaperçu cet été à côté de blockbuster tel que le dernier Harry Potter, Transformers 3 ou encore Cars 2 et Super 8, mais j'ai décidé d'aller y faire un petit tour, sans aucune connaissance réelle du script.
Étonnant. Derrière ses allures de Salt version teen movie (surement à cause de l'affiche qui n'a strictement rien à voir avec l'atmosphère très URSS morbide du film), on assiste à un film d'espionnage dont les décors et l'atmosphère ne sont sans rappeler ceux des films soviétiques (la scène finale, avec ses herbes hautes, m'a rappelé Stalker de Tarkovsky). Une allure de road movie glauque à la réalisation stressante et froide, des acteurs excellents (Saoirse Ronan et Cate Blanchett, surtout), et une bande originale géniale des Chemical Brothers qui peut déjà prétendre à une nomination pour la meilleure musique lors des prochains Oscars. Un OVNI cinéma qui ne plaira pas à tout le monde mais prouve que le cinéma américain dispose encore de talents très prometteurs.
Hanna surprend. Un film froid qui rappelle la mise en scène soviétique. Des acteurs géants, et une BO sublime. Un outsider de cet été indéniable qui pourrait bien devenir dans les années à venir un film culte.
Harry Potter et les Reliques de la Mort - Partie 2
Il y a près de dix ans, je voyais Harry Potter à l'école des sorciers au cinéma. J'étais très jeune (cinq ans) et j'ai été envouté par le côté magique de l'histoire. Le fait que son existence soit bouleversée par la nouvelle qu'on est... un sorcier. Un an plus tard sortait le second volet Harry Potter et la chambre des secrets, poussant une certaine terreur destinée au plus jeunes (les voix, le serpent), c'était très bien mené de la part de Columbus qui effrayait les petits. Le côté enfantin s'en va encore plus avec le changement de réalisateur pour Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban : Alfonso Cuaron, qui donne une teinte gothique à son film, et contrairement à Columbus, prend le risque de s'éloigner du roman. C'est super bien fait, et avant la sortie de ce dernier volet c'était le meilleur de la saga. Je prends à cette époque le plaisir de lire les livres que je dévorerais jusqu'à la fin...mais on parle cinéma ici. On entre encore plus dans la noirceur avec Harry Potter et la Coupe de Feu qui s'adapte en plus à son public en livrant de l'action époustouflante de la part de Newell. C'est un réalisateur de téléfilm qui réalisera les quatre derniers films : David Yates. Le premier est le cinquième épisode, Harry Potter et l'Ordre du Phoenix, dont la mise en scène laissait à désirer. Apprécions tout de même le fait d'avoir autant réduit un gros livre et y laisser l'intrigue principale. Mais ce cinquième volet restait le plus décevant de la saga. Ensuite arriva Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, sans doute le plus dure à adapter. L'intrigue romantique fait son arrivée pour plaire au public grandissant, mais quelques faiblesses restent toujours à noter, mais des scènes grandioses. Il y avait cependant une certaine appréhension de la part du public par rapport au grand final séparé en deux parties... La première partie d'Harry Potter et les Reliques de la Mort sera finalement d'excellent qualité. Modifiant des éléments du livre en les rendant plus originaux et réalistes, et donnant une grande profondeur à chacun des personnages, donnant même à Emma Watson son meilleur rôle de la saga. Un road movie psychologique et menaçant qui n'égale cependant pas le troisième volet en terme de qualité. Arrive alors la dernière partie. Le final...
Déçu ? Non. Triste ? Oui. Harry Potter est désormais terminé. Même si Rowling avait l'idée d'écrire des préquelles, ou si Warner Bros se décidaient à mettre en scène les aventures d'Albus Potter, Harry est terminé, et rien ne le remplacera. Sur ces adieux, je vais au cinéma, on me donne d'ailleurs la démo du jeu à l'entrée, maigre compensation. Mes lunettes 3D à la main, je rentre dans les premiers dans la salle 1 du Mega CGR Deux-Lions de Tours le Mercredi 13 Juillet pour la séance de quinze heures. La plus grande des salles, une place parfaitement centrée, je veux les meilleures conditions pour cet au revoir. Les quelques gosses idiots venus pour foutre le bordel se font fermer leur gueule dès l'apparition du logo Warner Bros après une demi-heure de pub. C'est parti. Et au final, c'est une claque. Cette seconde partie atteint le paroxysme de l'excellente qualité, dépassant même le troisième volet. Un chef d’œuvre à sa manière, car, malgré quelques défauts, il clôt une saga qui a sut évoluer avec ses spectateurs, et malgré de nombreux défauts, la saga Harry Potter est un tout, et un chef d’œuvre car elle a sut grandir au fil des films. Et ce Harry Potter est aussi le premier à m'avoir fait pleurer, je l'avoue. Deux fois. Une fois pour une scène qui m'avais rendu indifférent avec le livre, celle des souvenirs de Rogue, belle, émouvante et surement la meilleure scène de la saga, et aussi, pour l'épilogue, par nostalgie, avec l'utilisation de Leaving Hogwarts et de l'Hedwige's Theme dans leur versions d'origine. Malgré la nostalgie d'entendre les notes de John Williams, on ne peut que saluer le travail d'Alexandre Desplat qui compose ici la meilleure bande-originale pour Harry Potter si on ne compte pas celles de John Williams : le Lily's Theme, thème principal de cette seconde partie, est destiné à devenir presque aussi célèbre que les scores de Williams tellement il est beau. Une partition superbe. Les acteurs sont aussi surprenants : on connaissait déjà la qualité de l'interprétation de Rickman en Rogue mais là c'est superbe, entre ses souvenirs et le "Vous avez les yeux de votre mère", c'est tout simplement géant. Ensuite, on a Daniel Radcliffe, qui prouve qu'il s'est bien amélioré avec le temps en donnant sa meilleure interprétation qui donne une nouvelle saveur au film. Et enfin Ralph Fiennes, terrifiant, qui arrive à donner à Lord Voldemort une certaine noirceur absente des précédents volets (à part la scène d'ouverture de la Partie 1). La photographie est sublime, la mise en scène épique et nostalgique, et surtout, le film commet un acte si rare qu'il ne faut pas l'oublier : celui, rarissime, de surpasser le roman : réalisme, épique, émotions, tout ça est bien plus présent que dans le roman est bien mieux mené pour ce final à la hauteur de mes espérances. Et surtout, le film évite les défauts "too much" du livre comme l'arrivée de Buck, ou de Graup, en se concentrant sur l'impact sur les personnages de Poudlard et les proches de Harry. Yates a sut allier parfaitement le rythme, l'humour et l'émotion. Le film donne comme le livre sa vision de la Vie après la Mort, qu'on pourrait associer à celle de la fin de Harry Potter dans le cœur des films. Harry Potter ne sera jamais mort tant qu'il aura des fans.
Ce dernier volet surpasse le livre. Un final épique qui reste fidèle mais apporte une profondeur supplémentaire à l'aide de modifications importantes et bien trouvée. Un chef d’œuvre qui va marquer l'histoire du cinéma à l'aide de son impact sur public, car il plaira tant aux fans du livre, au public banal et aux cinéphiles. Ça sent les Oscars (montage, son, effets spéciaux, décors, maquillages, musique, acteur dans un second rôle pour Rickman, photographie, scénario adapté et pourquoi pas des nominations en meilleur film et réalisation). Une claque. Adieu, Harry Potter.
Petite série B ambitieuse détruite par la critique à sa sortie, je me prends quand même le courage d'aller voir ce film post-apo entre The Mist et La Tempête du Siècle grâce à son concept intéressant et sa bande-annonce alléchante. Un casting pas si mal (Christensen qui ne tourne dans plus grand chose de super depuis la nouvelle trilogie Star Wars, ainsi que Thandie Newton et John Leguizamo, rescapés respectivement de 2012 et Phénomènes : le film raconte comment un groupe de survivants va tenter de survivre dans un monde nocturne où tout le monde (ou presque) a disparut d'un coup (sauf eux, car ils avaient une source de lumière sur eux), à des ombres maléfiques qui les enlèvent.
Bizarre, bizarre comme film. La mise en scène est superbe, avec ces plans sur les sources de lumières qui s'éteignent peu à peu, comme si l'espoir s'envolait. Ainsi que ces ombres, menaçantes, car on ne connait pas leur origine. L'atmosphère donnée par la quasi totalité du film qui se passe de nuit est très bonne, et malgré les apparences, le film est plutôt bien interprété. Si je ne connaissais ni la filmo de Shyamalan, ni le réalisateur de L'Empire des Ombres, j'aurais parié que le réalisateur serait M. Night Shyamalan. Mais, le gros défaut du film, comme beaucoup l'auraient remarqué, c'est sa fin. Sa fin qui rappelle bien sur celle de Prédictions, cette espèce de pro-Bible *SPOILER* les deux enfants représentant sans doute Adam et Ève, avec les pommes pas très loin et l'église d'où ils sortent, ainsi qu'ils soient surement les deux seuls survivants *FIN SPOILER*
L'Empire des Ombres est un coup de maître de mise en scène. De bonnes interprétations, et une bande-originale angoissante, pour un film qui prend aux tripes et au concept très ambitieux et alléchant. Malheureusement, une histoire trop courte et pas assez développée et une fin un peu bancale gâchent cette petite production au potentiel énorme.
La crise financière de 2008 a déjà alimenté particulièrement le cinéma : alors que Wall Street 2 s'attardait sur les acteurs de cette crise, In The Air sur ceux chargé de licencier les troupes, The Company Men prend le point de vue des victimes de la crise : cadres, tradeurs, directeurs commerciaux, licenciés du jour au lendemain. Le tout avec un casting très intéressant : Ben Affleck, dans un rôle sérieux et non patriotique, mais aussi Tommy Lee Jones et Kevin Costner, qu'on prend plaisir à revoir enfin dans un rôle intéressant depuis Open Range à l'approche de Django Unchained et Man of Steel dans lesquels il jouera.
The Company Men réussit son coup : une histoire choquante et intelligente sur les conséquences de la crise, pas forcément financières, mais surtout humaines. Le tout brillement mis en scène et développé, interprété avec brio par une pléiade d'acteurs (Jones, Affleck et Costner en tête), pour un film devant lequel on ne s'ennuie pas, et qui ferait presque penser à un bon vieux film d'Oliver Stone (je précise bien vieux, car pour ce qui est de bons nouveaux films, Stone n'est plus trop là). Le tout avec un genre d'happy end pas forcément utile mais qui redonne espoir. The Company Men prend dans mon cœur la place du vrai Wall Street 2. Grosse surprise.
The Company Men n'a pas fait beaucoup de bruit à sa sortie mais aura surement un succès à long terme : un film de qualité, intelligent, et superbement interprété. On en ressort changé.
Joe Wright reviens après une série de films romantiques tel que Reviens moi ou Orgueils et Préjugés avec cet ovni indescriptible qu'est Hanna, mettant en scène la prometteuse Saoirse Ronan qu'il retrouve après Reviens moi, mais aussi Eric Bana et Cate Blanchett. Un film qui passera inaperçu cet été à côté de blockbuster tel que le dernier Harry Potter, Transformers 3 ou encore Cars 2 et Super 8, mais j'ai décidé d'aller y faire un petit tour, sans aucune connaissance réelle du script.
Étonnant. Derrière ses allures de Salt version teen movie (surement à cause de l'affiche qui n'a strictement rien à voir avec l'atmosphère très URSS morbide du film), on assiste à un film d'espionnage dont les décors et l'atmosphère ne sont sans rappeler ceux des films soviétiques (la scène finale, avec ses herbes hautes, m'a rappelé Stalker de Tarkovsky). Une allure de road movie glauque à la réalisation stressante et froide, des acteurs excellents (Saoirse Ronan et Cate Blanchett, surtout), et une bande originale géniale des Chemical Brothers qui peut déjà prétendre à une nomination pour la meilleure musique lors des prochains Oscars. Un OVNI cinéma qui ne plaira pas à tout le monde mais prouve que le cinéma américain dispose encore de talents très prometteurs.
Hanna surprend. Un film froid qui rappelle la mise en scène soviétique. Des acteurs géants, et une BO sublime. Un outsider de cet été indéniable qui pourrait bien devenir dans les années à venir un film culte.
Il y a près de dix ans, je voyais Harry Potter à l'école des sorciers au cinéma. J'étais très jeune (cinq ans) et j'ai été envouté par le côté magique de l'histoire. Le fait que son existence soit bouleversée par la nouvelle qu'on est... un sorcier. Un an plus tard sortait le second volet Harry Potter et la chambre des secrets, poussant une certaine terreur destinée au plus jeunes (les voix, le serpent), c'était très bien mené de la part de Columbus qui effrayait les petits. Le côté enfantin s'en va encore plus avec le changement de réalisateur pour Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban : Alfonso Cuaron, qui donne une teinte gothique à son film, et contrairement à Columbus, prend le risque de s'éloigner du roman. C'est super bien fait, et avant la sortie de ce dernier volet c'était le meilleur de la saga. Je prends à cette époque le plaisir de lire les livres que je dévorerais jusqu'à la fin...mais on parle cinéma ici. On entre encore plus dans la noirceur avec Harry Potter et la Coupe de Feu qui s'adapte en plus à son public en livrant de l'action époustouflante de la part de Newell. C'est un réalisateur de téléfilm qui réalisera les quatre derniers films : David Yates. Le premier est le cinquième épisode, Harry Potter et l'Ordre du Phoenix, dont la mise en scène laissait à désirer. Apprécions tout de même le fait d'avoir autant réduit un gros livre et y laisser l'intrigue principale. Mais ce cinquième volet restait le plus décevant de la saga. Ensuite arriva Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, sans doute le plus dure à adapter. L'intrigue romantique fait son arrivée pour plaire au public grandissant, mais quelques faiblesses restent toujours à noter, mais des scènes grandioses. Il y avait cependant une certaine appréhension de la part du public par rapport au grand final séparé en deux parties... La première partie d'Harry Potter et les Reliques de la Mort sera finalement d'excellent qualité. Modifiant des éléments du livre en les rendant plus originaux et réalistes, et donnant une grande profondeur à chacun des personnages, donnant même à Emma Watson son meilleur rôle de la saga. Un road movie psychologique et menaçant qui n'égale cependant pas le troisième volet en terme de qualité. Arrive alors la dernière partie. Le final...
Déçu ? Non. Triste ? Oui. Harry Potter est désormais terminé. Même si Rowling avait l'idée d'écrire des préquelles, ou si Warner Bros se décidaient à mettre en scène les aventures d'Albus Potter, Harry est terminé, et rien ne le remplacera. Sur ces adieux, je vais au cinéma, on me donne d'ailleurs la démo du jeu à l'entrée, maigre compensation. Mes lunettes 3D à la main, je rentre dans les premiers dans la salle 1 du Mega CGR Deux-Lions de Tours le Mercredi 13 Juillet pour la séance de quinze heures. La plus grande des salles, une place parfaitement centrée, je veux les meilleures conditions pour cet au revoir. Les quelques gosses idiots venus pour foutre le bordel se font fermer leur gueule dès l'apparition du logo Warner Bros après une demi-heure de pub. C'est parti. Et au final, c'est une claque. Cette seconde partie atteint le paroxysme de l'excellente qualité, dépassant même le troisième volet. Un chef d’œuvre à sa manière, car, malgré quelques défauts, il clôt une saga qui a sut évoluer avec ses spectateurs, et malgré de nombreux défauts, la saga Harry Potter est un tout, et un chef d’œuvre car elle a sut grandir au fil des films. Et ce Harry Potter est aussi le premier à m'avoir fait pleurer, je l'avoue. Deux fois. Une fois pour une scène qui m'avais rendu indifférent avec le livre, celle des souvenirs de Rogue, belle, émouvante et surement la meilleure scène de la saga, et aussi, pour l'épilogue, par nostalgie, avec l'utilisation de Leaving Hogwarts et de l'Hedwige's Theme dans leur versions d'origine. Malgré la nostalgie d'entendre les notes de John Williams, on ne peut que saluer le travail d'Alexandre Desplat qui compose ici la meilleure bande-originale pour Harry Potter si on ne compte pas celles de John Williams : le Lily's Theme, thème principal de cette seconde partie, est destiné à devenir presque aussi célèbre que les scores de Williams tellement il est beau. Une partition superbe. Les acteurs sont aussi surprenants : on connaissait déjà la qualité de l'interprétation de Rickman en Rogue mais là c'est superbe, entre ses souvenirs et le "Vous avez les yeux de votre mère", c'est tout simplement géant. Ensuite, on a Daniel Radcliffe, qui prouve qu'il s'est bien amélioré avec le temps en donnant sa meilleure interprétation qui donne une nouvelle saveur au film. Et enfin Ralph Fiennes, terrifiant, qui arrive à donner à Lord Voldemort une certaine noirceur absente des précédents volets (à part la scène d'ouverture de la Partie 1). La photographie est sublime, la mise en scène épique et nostalgique, et surtout, le film commet un acte si rare qu'il ne faut pas l'oublier : celui, rarissime, de surpasser le roman : réalisme, épique, émotions, tout ça est bien plus présent que dans le roman est bien mieux mené pour ce final à la hauteur de mes espérances. Et surtout, le film évite les défauts "too much" du livre comme l'arrivée de Buck, ou de Graup, en se concentrant sur l'impact sur les personnages de Poudlard et les proches de Harry. Yates a sut allier parfaitement le rythme, l'humour et l'émotion. Le film donne comme le livre sa vision de la Vie après la Mort, qu'on pourrait associer à celle de la fin de Harry Potter dans le cœur des films. Harry Potter ne sera jamais mort tant qu'il aura des fans.
Ce dernier volet surpasse le livre. Un final épique qui reste fidèle mais apporte une profondeur supplémentaire à l'aide de modifications importantes et bien trouvée. Un chef d’œuvre qui va marquer l'histoire du cinéma à l'aide de son impact sur public, car il plaira tant aux fans du livre, au public banal et aux cinéphiles. Ça sent les Oscars (montage, son, effets spéciaux, décors, maquillages, musique, acteur dans un second rôle pour Rickman, photographie, scénario adapté et pourquoi pas des nominations en meilleur film et réalisation). Une claque. Adieu, Harry Potter.
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par La Grande Divine » Sam Juil 30, 2011 1:35
Léa Risson a écrit :Aah OK, je vois. C'est parce-que je vais jamais voir un film 3D que je voyais pas ce que c'était.
Je connais les noires mais pas les rouges (jamais vu encore).
Les meilleurs rendus 3D je les ai eu avec les rouges dites actives (DRAGONS / AVATAR) Avec les noires plus legeres le rendu etait quand meme moins bon (TOY STORY 3). mais ça peut venir aussi des films en eux memes.
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Vito Corleone » Dim Juil 31, 2011 18:43
Je me permet d'entrer dans ce vaste et impitoyable monde de la critique... Esperant ne pas me faire manger tout cru...
Je voulais simplment dire, que en appuyant tout ce qu'a dit Vivian Guards... Je l'ai aussi vu en D, et je trouve que cela n'apporte rien au film, a part peut être une meilleur qualité d'image...
Je voulais simplment dire, que en appuyant tout ce qu'a dit Vivian Guards... Je l'ai aussi vu en D, et je trouve que cela n'apporte rien au film, a part peut être une meilleur qualité d'image...
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Paavo Väyrynen » Dim Juil 31, 2011 21:24
Très bonne critique/bilan. J'ai également adoré le film PETIT SPOIL : , bien que le duel final soit trop court à mon avis ; "Harry gagne le duel en meme pas une minute !" Harry et sa bande auront marqué toute une génération, et une page se tourne, c'est indéniable. Pour les Oscars, j'aimerai être de ton avis, mais la saga a toujours été boudé. Ceci-dit, j'adorerai qu'il tryomphe. 
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Un jour, Ralphaez a écrit :C'est la barbe, ça vieillit, ma copine a ce problème.
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Morcar » Lun Août 01, 2011 14:59
La Grande Divine a écrit :Les meilleurs rendus 3D je les ai eu avec les rouges dites actives (DRAGONS / AVATAR) Avec les noires plus legeres le rendu etait quand meme moins bon (TOY STORY 3). mais ça peut venir aussi des films en eux memes.
Ton avis semble confirmer ce que je pensais. J'avais un doute à savoir si c'était le fait qu'il s'agissait là d'un film d'animation qui faisait que l'effet était meilleur (les pubs pour bonbons prouvent qu'en animation ils peuvent faire une meilleure 3D qu'un film live), mais si tu as trouvé l'effet meilleur pour Avatar que pour Toy Story 3, en ayant vu le premier avec des lunettes actives et l'autre avec les passives, alors ça doit venir des lunettes.
Paavo Väyrynen a écrit :Pour les Oscars, j'aimerai être de ton avis, mais la saga a toujours été boudé. Ceci-dit, j'adorerai qu'il tryomphe.
La trilogie SDA n'a été récompensée qu'arrivée au dernier volet. Là encore, comme on savait depuis le début combien il y aurait de film (ou presque, puisqu'ils en ont finalement ajouté un), peut-être ont-il encore "attendu". Mais bon, pour avoir vu les 5 premiers films, je n'ai jamais trouvé que les acteurs ou les réalisateurs offraient quoi que ce soit de particulier en plus des autres films. Les effets spéciaux sont par contre réussis, mais vu les moyens de ces films, ça aurait été dommage de les rater
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Gérard Cousin » Lun Août 01, 2011 19:49
Morcar a écrit :Paavo Väyrynen a écrit :Pour les Oscars, j'aimerai être de ton avis, mais la saga a toujours été boudé. Ceci-dit, j'adorerai qu'il tryomphe.
La trilogie SDA n'a été récompensée qu'arrivée au dernier volet. Là encore, comme on savait depuis le début combien il y aurait de film (ou presque, puisqu'ils en ont finalement ajouté un), peut-être ont-il encore "attendu". Mais bon, pour avoir vu les 5 premiers films, je n'ai jamais trouvé que les acteurs ou les réalisateurs offraient quoi que ce soit de particulier en plus des autres films. Les effets spéciaux sont par contre réussis, mais vu les moyens de ces films, ça aurait été dommage de les rater
Les Oscars ne récompenses généralement pas ce genre de film "grand public" (ou commercial). C'est une grosse erreur selon moi!
L'une des preuves les plus flagrantes sont les récents The Dark Knight, Avatar et Inception: Mis à part récupéré des Oscars "batards" (Meilleur son, Meilleure photographie...), ces films n'ont pas obtenus de statuettes pour les "grosses" catégories... (au mieux des nominations...
)Les grosses catégories sont réservés à des films comme Le Discours d'un Roi, Démineur, Slumdog Millionaire...
Donc au mieux le dernier Harry Potter aura droit à quelques nominations mais ne remportera absolument rien...
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par gregoire01 » Mer Août 03, 2011 14:25
les pubs pour bonbons prouvent qu'en animation ils peuvent faire une meilleure 3D qu'un film live
Je dirais même que la pub Oasis déchirent pas mal de grosse prod au niveau de l'utilisation de la 3D
Les Oscars ne récompenses généralement pas ce genre de film "grand public" (ou commercial). C'est une grosse erreur selon moi!
C'est d'ailleurs une mentalité a la con qui ne date pas d'hier. Hitchcock et ses films n'ont jamais rien reçu a cause de ça.
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par La Grande Divine » Mer Août 03, 2011 22:07
THE MURDERER : Bon, alors constat de ce nouveau film coréen qui forcément est formidable puisque coréen : J'ai pas compris grand chose à ce foutoir asiatique. Pour trucider à coups de hache, suriner à coups de poignards, tabasser à coups d'os de boeuf, là y'a du monde, pour le scenario c'est une autre histoire tant celui-ci est brouillon et confus pour sombrer dans la banalité. mercipour ce superbe dernier plan en plein générique de fin qui confirme le ratage de cette tragédie qui se noie dans sa propre marre de sang. Evitable, dans le genre vaut mieux voir le récent J'AI RENCONTRE LE DIABLE.
SUBMARINE : Comédie adolescente etrange pas vraiment nette. Ca navigue entre 2 eaux ne sachant pas trop ou se situer. Le problèmes des ados quoi, trop vieux pour etre enfants et trop jeunes pour etre vieux sachant qu'il n'iront pas en rajeunissant donc vers les vieux, et cette perspective n'est pas toujours rejouissante. faut bien s'y resigner et se faire une raison, mais on est pas obligé de faire comme ceux qui nous entoure. ce film est une curiosité attachante mordante quelque peu, meme si c'est un peu trop poseur et la voix off trop présente paraphrasant ce qui nous est montré.
Ja'i vu avec lunettes dites actives : (mon avis n'est pas sur le film mais sur la qualité de la 3D)
AVATAR = bon
DRAGONS = tres bon
VOYAGE SOUS LES MERS (un truc dans le genre avec une tortue)= très bon
LE CHOC DES TITANS = très mediocre
DESTINATION FINALE 4 = mediocre
PIRANHAS = moyen
Lunettes dites passives
TOY STORY 3 = passable
TRON 2 = bon
SUBMARINE : Comédie adolescente etrange pas vraiment nette. Ca navigue entre 2 eaux ne sachant pas trop ou se situer. Le problèmes des ados quoi, trop vieux pour etre enfants et trop jeunes pour etre vieux sachant qu'il n'iront pas en rajeunissant donc vers les vieux, et cette perspective n'est pas toujours rejouissante. faut bien s'y resigner et se faire une raison, mais on est pas obligé de faire comme ceux qui nous entoure. ce film est une curiosité attachante mordante quelque peu, meme si c'est un peu trop poseur et la voix off trop présente paraphrasant ce qui nous est montré.
Morcar a écrit :La Grande Divine a écrit :Les meilleurs rendus 3D je les ai eu avec les rouges dites actives (DRAGONS / AVATAR) Avec les noires plus legeres le rendu etait quand meme moins bon (TOY STORY 3). mais ça peut venir aussi des films en eux memes.
Ton avis semble confirmer ce que je pensais. J'avais un doute à savoir si c'était le fait qu'il s'agissait là d'un film d'animation qui faisait que l'effet était meilleur (les pubs pour bonbons prouvent qu'en animation ils peuvent faire une meilleure 3D qu'un film live), mais si tu as trouvé l'effet meilleur pour Avatar que pour Toy Story 3, en ayant vu le premier avec des lunettes actives et l'autre avec les passives, alors ça doit venir des lunettes.
Ja'i vu avec lunettes dites actives : (mon avis n'est pas sur le film mais sur la qualité de la 3D)
AVATAR = bon
DRAGONS = tres bon
VOYAGE SOUS LES MERS (un truc dans le genre avec une tortue)= très bon
LE CHOC DES TITANS = très mediocre
DESTINATION FINALE 4 = mediocre
PIRANHAS = moyen
Lunettes dites passives
TOY STORY 3 = passable
TRON 2 = bon
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Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Vivien Guards » Lun Août 08, 2011 23:38
Transformers 3 en 3D est bluffant en passant. Le scénario est toujours aussi médriocre, mais la scène finale d'action d'une heure et demi est... impressionnante.
Je pense que la 3D est à prendre comme une innovation comme un autre pour rendre le cinéma plus réel : comme l'a été la couleur et le son, et comme le sera bientôt l'odeur (avec Spy Kids 4 - bien que le procédé est déjà été utilisé il y a un bout de temps).
Je pense que la 3D est à prendre comme une innovation comme un autre pour rendre le cinéma plus réel : comme l'a été la couleur et le son, et comme le sera bientôt l'odeur (avec Spy Kids 4 - bien que le procédé est déjà été utilisé il y a un bout de temps).
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Gérard Cousin » Mar Août 09, 2011 0:24
Vivien Guards a écrit :Transformers 3 en 3D est bluffant en passant. Le scénario est toujours aussi médriocre, mais la scène finale d'action d'une heure et demi est... impressionnante.
Je pense que la 3D est à prendre comme une innovation comme un autre pour rendre le cinéma plus réel : comme l'a été la couleur et le son, et comme le sera bientôt l'odeur (avec Spy Kids 4 - bien que le procédé est déjà été utilisé il y a un bout de temps).
Ouais...
Cette idée de rendre le cinéma toujours plus réel, intéractif, imersif, tout ce que tu veux, je ne vois pas l'intéret si ce n'est celui du "gadget"!
Le cinéma ce n'est pas un "Rollercoaster" qui doit te donner des sensations ou du frissons par des artifices! L'émotion, le frisson, le rire cela doit uniquement passer par l'image, le jeu des acteurs, la mise en scène, bref, le cinéma, le "vrai", dans sa plus pure expréssion!
Le cinéma est un art en soit, pas seulement une machine à pop-corn contrairement à ce que pense les majors grandes pourvoyeuses de 3D et autres gadgets faisandés déjà utiliser dans les années 50 puis 80 et maintenant (avant une disparition de ça pour mieux revenir dans 30 ans!
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Léa Risson » Mar Août 09, 2011 9:55
+ 1 pour Gégé ! La 3D ne sert absolument à rien et on voit mal avec ! 
Dans le jeu Cinejeu, il n'y a même pas la fonction 3D !
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Directrice de Faoryl Digital (Filiale de Morcar Prod)
Fondatrice de Risson Corp Animation
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Morcar » Mar Août 09, 2011 16:58
Vivien Guards a écrit :Je pense que la 3D est à prendre comme une innovation comme un autre pour rendre le cinéma plus réel : comme l'a été la couleur et le son, et comme le sera bientôt l'odeur (avec Spy Kids 4 - bien que le procédé est déjà été utilisé il y a un bout de temps).
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut prendre ça comme une innovation comme le passage au cinéma parlé, ou au cinéma en couleur à l'époque (j'imagine qu'à l'époque de la couleur il y en avait aussi pour dire comme dit Gégé aujourd'hui avec la 3D, que ce n'était que du gadget etc...
), mais tant que ce sera une option payante, et nécessitant l'inconfort de lunettes, je trouve que c'est grandement améliorable, et si je peux m'en passer, je m'en passerais.Si les films étaient en 3D, sans qu'on ait besoin de mettre de lunettes (comme la 3DS, par exemple, comme quoi c'est faisable...), et qu'on ne nous demandait pas de payer un supplément pour cette option (je ne pense pas qu'à l'époque de la couleur le fait de voir un film en couleur était plus cher que le voir en noir et blanc, sans doute aussi parce qu'on n'avait pas le choix dans l'option), alors je ne dirais pas non à la 3D.
Pour moi, si un producteur décide de faire un film en 3D, c'est lui qui en fait le choix dans le but de l'utiliser comme argument marketting pour attirer plus de spectateurs, mais ce n'est pas au spectateur de payer un supplément pour cet ajout. A l'époque de la couleur, j'imagine aussi qu'aller voir un film en couleur attirait plus de monde, mais ils ne payaient pas plus.
Gérard Cousin a écrit :L'émotion, le frisson, le rire cela doit uniquement passer par l'image, le jeu des acteurs, la mise en scène, bref, le cinéma, le "vrai", dans sa plus pure expréssion!
A l'époque du passage du cinéma muet au cinéma parlé, j'imagine aussi qu'il y en avait pour dire que l'émotion devait passer par le jeu de l'acteur sans les paroles, et que l'ajout de parole n'était qu'un artifice...
Sérieusement Gégé, si tout le monde pensait comme toi, on en serait encore aujourd'hui aux films dans le style de Charlie Chaplin...Gérard Cousin a écrit :Le cinéma est un art en soit, pas seulement une machine à pop-corn contrairement à ce que pense les majors grandes pourvoyeuses de 3D et autres gadgets faisandés déjà utiliser dans les années 50 puis 80 et maintenant (avant une disparition de ça pour mieux revenir dans 30 ans!
A te lire, on dirait pourtant que tu regardes plus de cinéma pop-corn que de cinéma artistique
Léa Risson a écrit :Dans le jeu Cinejeu, il n'y a même pas la fonction 3D !
Parce que ça ne changerait rien au jeu. On ne précise pas non plus si nos films sont en couleur ou en noir et blanc, ni s'ils sont muets ou pas.
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Re: Actu ciné, 2011 dans nos salles, sur nos écrans
par Gérard Cousin » Mar Août 09, 2011 17:28
Morcar a écrit :A te lire, on dirait pourtant que tu regardes plus de cinéma pop-corn que de cinéma artistique
Tu sais l'art, ça prend des fois des formes étrange mais reste de l'art! (l'art contemporain en est le parfait exemple!
)Pourquoi pour le cinéma, seul le "cinéma d'auteur" est considéré comme de l'art?
En peinture, seul l'oeuvre de Michel-Ange est artistique? Assurément non!
Morcar a écrit :(j'imagine qu'à l'époque de la couleur il y en avait aussi pour dire comme dit Gégé aujourd'hui avec la 3D, que ce n'était que du gadget etc...
La 3D n'a rien d'une avancée car contrairement à la couleur ou au "parlant", cette soit-disant avancée réapparait et disparais à intervelle régulier!
Une fois que les films muets ont disparus, ce fut pour de bon...
Une fois que les pelliculles couleurs sont devenues meilleures marchés, le N&B à disparus pour de bon...
La 3D ce n'est pas une évolution, c'est un gadget qui a toujours été vendus comme tel! Le cinéma en relief date des années 20 puis a refait son appararition dans les années 50 (dans les films de grands studios...) puis a disparus puis a réapparu dans les années 80 (pour des films d'horreurs pour la plupart...) avant de redisparaitre à nouveau...
Pour renaitre encore mais pour une autre raison cette fois...
Le seul but du dévelopement de la 3D de nos jours tient en une seule raison: PI-RA-TAGE!
Ne pouvant trouver des moyens pour contrer le fait que certains filment et balancent les dernières nouveautés sur le net, c'est la réponse des "majors"!
La réponse est double:
1- Devant ton écran d'ordi, tu ne ressens pas ce que tu ressens en salle car un film, "ça se vie" maintenant donc faut te déplacer en salles!
2- Certains films ne peuvent être filmé dans la salle car dû au procédé utiliser pour la 3D, l'image est dégeulasse, irregardable et presque infilmable avec un caméscope!
Ce sont les seuls raisons qui poussent les "majors" à faire de la 3D alors pour se qui est de l'évolution, tu repassera!
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