Ciné Merveilles - Premier magazine Ciné de Gérardmerveille

[Léa Risson]

De toute façon, il n'est plus sur le forum, ni dans le jeu alors...

[Vivien Guards]

Du coup, je suis passé auprès de Jacob pour le grand méchant qu'il a tenté tant bien que mal d'incendier sur le forum par la suite.

Oui, ça me rappelle le commentaire qu'il m'avait mit pour "Working Day"! Il m'a mit deux étoiles parce que je l'avais mit Science-Fiction et qu'il disait que j'étais idiot de sortir un film d'un genre à 1% xD

[gregoire01]

Du coup, je suis passé auprès de Jacob pour le grand méchant qu'il a tenté tant bien que mal d'incendier sur le forum par la suite.

Oui, ça me rappelle le commentaire qu'il m'avait mit pour "Working Day"! Il m'a mit deux étoiles parce que je l'avais mit Science-Fiction et qu'il disait que j'étais idiot de sortir un film d'un genre à 1% xD

c'est vrai que ça en dit long sur sa mentalité, perso je comprend pas, si pour lui tout ce qui compte c'est les bénef, il devrait aller sur une autre partie.

Sérieusement, je commence à m'inquiété pour toi, déjà qu'avec 20 en 2021, tu ne réussi pas financièrement, pourtant tu pourrais largement. Et puis là, je vois un film de SF. Je commence à croire que tu as des tendances suicidaire. N’empêche fallait oser. L'affiche fait très animation japonaise.// 3 est une assez bonne note, l’argent dans cinejeu est très important pour des projets//donc tu es suicidaire

De toute façon, il n'est plus sur le forum, ni dans le jeu alors..

Il a prévenue sur son forum qu'il serait absent.

En tout cas je ne serais pas présent pour fin 2021, début 2022. Donc attendez moi svp, pour une ou plusieurs cérémonies, si je reviens à temps.

[Nanoyo]

Jouez les petite minettes choquées en fin d'année alors que ce comportement avait été dénoncé dès 2020... Faut le faire quand même.

Bon, vu que j'aime toujours lire les films mais que j'aurais plus le temps (ni l'envie, soyons honnêtes) d'écrire quoi que ce soit. Je vais vendre mes studios et me consacrer à la notation / critique des films de manière... stricte. Mais honnête. C'est là que je me rends compte que des personnes comme josip (pour l'année 2020) sont indispensables.

La machine à vote devrait se mettre en place dès ce soir

[Vivien Guards]

Dommage pour tes films, mais heureusement pour les critiques, il y en a de moins en moins ces temps si :(

[Gérard Cousin]

Bon, vu que j'aime toujours lire les films mais que j'aurais plus le temps (ni l'envie, soyons honnêtes) d'écrire quoi que ce soit. Je vais vendre mes studios et me consacrer à la notation / critique des films de manière... stricte. Mais honnête. C'est là que je me rends compte que des personnes comme josip (pour l'année 2020) sont indispensables.

La machine à vote devrait se mettre en place dès ce soir

Moi, ça me convient de moins en moins cette manière de jouer à Cinéjeu: C'est un jeu mélant gestion et imagination, pas être uniquement "juge et critique" mais ne produisant pas, ne gérant rien (budget, casting, affiches, textes, etc...).
Je trouvais le "concept" Josip "limite" mais bon, lui reste dans le jeu (par son RP de réalisateur par exemple), écrivant pour d'autres aussi mais présentant quand même un boulot aux autres joueurs (rarement c'est vra! ), pas juste être un critique!

Je trouve que pour bien noter et critiquer les autres films dans Cinéjeu, faut participer pas être en dehors du jeu comme le font Josip, Raphaez ou comme tu en a l'intention de le faire Nanoyo!

[Misterdada Studio]

C'est un peu ce que faisais Walken dans ses derniers temps.
Moi, je m'en fiche de savoir si le joueur produit ou non, du moment que j'ai des votes et que je sais que le joueur est meilleur que moi (ou a de l'expérience), ça me va.

[Gérard Cousin]

C'est un peu ce que faisais Walken dans ses derniers temps.

Walken est un véritable exemple, c'est certain...

Je trouve que ce n'est pas respecter le jeu...

[Josip Šubašić]

Ah bon... C'est donc "limite" Josip, un personnage "en dehors du jeu" voir même (mais on l'attribue pour un autre) ne pas "respecter le jeu" Gégé, franchement Je ne dirais pas grand chose tant je trouve cette remarque bête et j'espère juste qu'on n'est pas reparti pour une énième polémique en voyant qu'on s'engouffre déjà à déblatérer sur certains producteurs Comme dirais l'autre, Peace and fuck

[Gérard Cousin]

Ah bon... C'est donc "limite" Josip, un personnage "en dehors du jeu" voir même (mais on l'attribue pour un autre) ne pas "respecter le jeu" Gégé, franchement Je ne dirais pas grand chose tant je trouve cette remarque bête et j'espère juste qu'on n'est pas reparti pour une énième polémique en voyant qu'on s'engouffre déjà à déblatérer sur certains producteurs Comme dirais l'autre, Peace and fuck

Si demain tout le monde décide de juste faire son "Zemmour & Naulleau", qu'est-ce qui restera comme films à critiquer?

Ce que je veux dire c'est que ta manière de jouer n'est valable que parce que d'autres producteurs font l'effort de produire...
Je veux dire, Cinéjeu c'est un "partage", je créer un truc, tu me donne ton avis, je te donne mon avis sur ce que tu as créer...
Si on a juste des gens qui critiques les films mais ne propose rien, c'est un problème pour moi!

(Dans ma remarque, si je trouvais "limite" le concept de Josip, comme je l'ai précisé dans mon intervention, tu propose des choses malgres tout au travers Morcar Prod ou je l'espère, au travers d'autres sociéts un jour... Donc y'a cet "échange"! Ce qui ne semble pas être le projet de Nanoyo...)

[Morcar]

Jouez les petite minettes choquées en fin d'année alors que ce comportement avait été dénoncé dès 2020... Faut le faire quand même.

Sauf qu'à la différence d'autres qui à la première erreur de sa part voulaient le brûler sur la place publique, certains ont vu chez lui un joueur qui pouvait tout à fait faire son trou à GM, et on voulu lui donner sa chance, et pas totalement à tord je trouve, car pas mal de ses films prouvent qu'il peut faire de bons films, du moment qu'il ne cherche pas à tout prix la première place du classement annuel, s'il ne fait pas son Mike Cooran, quoi...

Moi, ça me convient de moins en moins cette manière de jouer à Cinéjeu: C'est un jeu mélant gestion et imagination, pas être uniquement "juge et critique" mais ne produisant pas, ne gérant rien (budget, casting, affiches, textes, etc...).

On a pu remarquer plusieurs fois que des nouveaux joueurs acceptaient moins facilement la critique de joueurs ne produisant rien, donc en effet, ça peut être discutable comme manière de jouer.

Je trouvais le "concept" Josip "limite" mais bon, lui reste dans le jeu (par son RP de réalisateur par exemple), écrivant pour d'autres aussi mais présentant quand même un boulot aux autres joueurs (rarement c'est vra! ), pas juste être un critique!

Je pense en effet qu'il y a une différence entre celui qui ne produit jamais rien, et celui qui tout en étant critique propose de temps à autre quelque chose, comme le fait Josip, ou comme l'a fait Ralphaez par exemple. Certains joueurs comme Josip ne produiraient quasiment jamais de films s'ils avaient leur compte pour ça, et irait directement à la bankroute sinon. Donc faire comme Josip, je trouve ça plus original.

C'est un peu ce que faisais Walken dans ses derniers temps.

Pendant un bon moment, même

Si on a juste des gens qui critiques les films mais ne propose rien, c'est un problème pour moi!

Personnellement, je me dis que les joueurs qui critiquent sans produire compensent avec ceux qui produisent sans critiquer... On a chaque semaine pas mal de films à lire tout de même, et pourtant la plupart du temps je suis déçu de voir que la plupart des joueurs qui sortent un film la même semaine ne prennent même pas le temps de lire et noter ceux de leurs concurrents. Donc si d'autres joueurs à l'inverse lisent et notent sans sortir eux-même des films, ça compense.

[Ciné Merveilles]

*** Interview - Enzo Matteo ***



Deux ans après sa prise de fonction et 18 mois après le départ d'Ari Golan, nous sommes retournés voir Enzo Matteo au campus MMP. Particulièrement discret en 2021, le nouveau boss aura vu sa compagnie arriver bonne seconde au box-office annuel. Un entretien qui fera forcément écho à notre précédent avec Jacob Leiter.

Ciné Merveilles : Enzo Matteo, merci de nous accueillir. Quel regard portez-vous sur l'année écoulée ?
Enzo Matteo : j'ai l'habitude de me projeter dans l'avenir plutôt que sur le passé mais disons que 2021 nous a donné pleine satisfaction.

MMP arrive en seconde position du box-office cette année derrière Jacob Leiter : la faute à moins de sorties et donc moins de places vendues ?
Personnne ne raisonne comme ça ici : MMP est un leader naturel du box-office, inutile de revenir dessus. Etre "numéro 1" ne signifie rien à notre niveau : l'industrie évolue et la compagnie aussi. Cette année, je me suis beaucoup consacré à prendre des décisions pour solidifier les structures de la compagnie. Je prépare l'avenir, les classements annuels ne m'intéressent pas. Une moyenne d'un film toutes les deux semaines paraît parfaitement équilibrée : cela répond à notre politique artistique et à nos impératifs économiques.

"Etre "numéro 1" ne signifie rien à notre niveau."

Que vous inspire l'arrivée de Jacob Leiter au sommet en cette fin 2021 ?
Rien, une étoile filante de plus. Well Walling était une compagnie bien plus ambitieuse et un peu moins opportuniste.

On ne vous a pas beaucoup vu cette année : vous avez réduit vos apparitions publiques ?
Pour les raisons que j'ai évoquées précédemment…

On a vu MMP produire récemment des suites que l'on attendait pas forcément : Jeanne de Belleville, Rock Doll, Dominatrixxx, Empire Vampire…
J'ai toujours trouvé dommage que MMP n'exploite pas mieux ses meilleurs films pour les transformer en franchises quand c'était possible. Notre objectif est aussi de surprendre et de nous trouver là où on ne nous attend pas. Ou plus.

"Notre objectif est aussi de surprendre et de nous trouver là où on ne nous attend pas."

Vous avez resigné avec Marvel / Disney. Les relations de la compagnie avec Ari Golan avaient été houleuses. Qu'est-ce qui vous a incité à revenir vers eux ?
Relations houleuses mais une dizaine de films tout de même. Nous n'avons pas eu à travailler avec les mêmes dirigeants qu'à l'époque d'Ari, tout cela s'est très bien passé. Et ce sont eux qui sont venus nous voir, pas l'inverse.

Des super-héros Marvel chez MMP, ça ne risque pas de faire un peu "doublon" avec les héros de l'AriVerse sur lesquels vous disposez des droits d'exploitation ?
Non. Les personnages Marvel que nous avons choisis d'adapter ne sont pas typés "super-héros", ils n'ont pas le profil "gros bras".

Cette année, MMP n'aura pas participé au concours "Musique". Qu'est-ce qui s'est passé ?
Un problème de planning. C'est d'autant plus dommage que nous avions un excellent script d'une production extérieure.

Quels espoirs sur les prochains GM Awards ?
MMP n'a toujours eu qu'une seule politique à ce sujet : ne pas faire de flims pour les récompenses qu'ils sont susceptibles de recevoir mais pour qu'ils soient vus par le plus grand nombre.

Ces deux dernières années, on a l'impression que MMP a produit pour le cinéma mais s'est aussi beaucoup consacrée à autres choses : prises de participations dans des cablo-opérateurs, ressorties de catalogues de concurrents en vidéo, récupération de droits, protection de son catalogue, lobbying anti-piratage auprès de la mairie, etc.
Mon sentiment est que MMP est une entreprise globale qui a trop longtemps vécu repliée sur elle-même. Le cinéma reste le coeur de notre activité mais nous nous réservons les moyens de le promouvoir de manière étendue.

"MMP a trop longtemps vécu repliée sur elle-même."

Votre vice-président Charles Corman évoque un maintien dans le TOP10 et 10% de PdM pour 2022. C'est une hypothèse plutôt modeste pour une compagnie comme la vôtre, non ? Sachant également qu'une partie de la profession vous voie revenir n°1 cette année...
Ces chiffres ont été approuvés en Conseil d'Administration. Ils sont cohérents, réalistes, équilibrés.

Parlons du futur : on évoque le retour du Loup Solitaire au catalogue. Morcar avait évoqué un potentiel énorme pour un serial, qu'en pensez-vous ?
Nous avons entamé les démarches nécessaires auprès des ayant-droits pour récupérer les droits des ouvrages de cette franchise non-adaptés par la compagnie entre 2011 et 2014. Il y a un potentiel en effet et je vous avoue que les discussions ont un peu tardé. J'espère que la compagnie pourra faire une annonce en 2022 à ce sujet.

Que pouvez-vous nous dire de votre collaboration avec Léa Risson ?
Nos compagnies respectives travaillent déjà à la préparation de nouveaux projets. Je ne peux bien sûr pas vous en dire plus.

Certains affirment que le niveau général de Gérardmerveille baisse d'année en année : qu'en pensez-vous ? Est-ce votre sentiment ou au contraire, pensez-vous que la ville se porte bien ?
Pour "certains", le niveau baisse depuis 2005, alors…

Que souhaiter pour 2022 ?
Une bonne année à tous bien sûr.

[Ciné Merveilles]

2022 : perspectives et tendances.
A peine les verdicts de l’année 2021 digérés que 2022 s’annonce. Reste que contrairement aux années précédentes et ses records de fréquentation des salles obscures (3,721 milliards d’entrées en 2020, 3,848 en 2021), le début d’année 2022 s’annonce très calme du côté du calendrier des sorties (30 films seulement à l’heure où nous bouclons ce dossier) : quelques projets de GCP, Guards Brothers, Hending Studio, Hendrickx Pictures, Misterdada Studio, Morcar Prod et Sergiot Production côtoient ceux d’une nouvelle génération de producteurs apparue fin 2021 sur le devant de la scène Gérardmerveilleuse.

Dans un univers sans cesse plus concurrentiel où les ambitions n’ont jamais été aussi fortes, la majorité des productions contrôlent plus que jamais leurs informations et cadenassent leurs promotions. Face à cette situation, le public peut compter sur l’équipe de Ciné Merveilles, le magazine numéro 1 du cinéma de Gérardmerveille pour dresser les perspectives et les tendances de cette année 2022.


Les ambitions des ambitieux :
Hendrickx Pictures et Misterdada Studio.
Deux styles de communications très différentes, deux productions à l’histoire différente. En ce début d’année très calme, s’il fallait lancer des paris sur les déclarations d’intention ou décrypter les sous-entendus, on en retiendrait deux : Hendrickx Pictures et Misterdada Studio.

Fondé en 2011, Hendrickx Pictures fut l’une des productions prometteuses de cette époque-là en se classant systématiquement dans le TOP10 entre 2011 et 2015, notamment troisième en 2012 ou quatrième en 2013 et 2015. Après une année blanche en 2018, la société des frères Hendrickx avait adopté un rythme très espacé de sortie (2 films en 2019, 1 en 2020, 2 en 2021). Les déclarations récentes des dirigeants d’Hendrickx Pictures « change la donne ». Au-delà de la sortie programmé de Séléna comme l’Hendrickx

Annual Show I, la société affirme vouloir « faire une année pleine » et donc de rejouer dans la cour des grands et affiche ses ambitions : être dans le TOP5 en produisant au minimum 12 films et en tablant sur 200 millions d’entrées fourchette basse. Reste que d’ores et déjà 16 films sont projetés notamment la suite de Blood Glory et de Blood Revenge (Blood Prugatory), celle de Zed Deus, celle de MetatMonster (en collaboration avec Blackstad Films) et Empire de Folie qui devrait être l’objet du lancement d’un concours sur le thème de l’Uchronie. Il est clair que si ce programme est rempli, Hendrickx Pictures pourrait se révéler être un concurrent redoutable pour la première place du box-office 2022.

Autre ambitieux, Misterdada Studio veut cesser de « jouer les seconds rôles » selon l’expression de Daphné Edward, PDG de la société depuis février 2021. Habitué de la seconde moitié du TOP10 depuis 2017 (oscillant entre la cinquième et la huitième place), Misterdada Studio souhaite « finir sur le podium » et « exploser le box-office ». Côté projets, sept ont été dévoilés par la production notamment la saison 7 du serial Lost Shadows et Le football au féminin de Bjorn Rye dont la promotion est assez intense. Au-delà, Daphné Edward confirme que les « trois studios sont pleins » et confirme le renouveau des collaborations : un projet pour Well Walling Production, un projet avec Blackstad Films pour le scénariste Billy Amstrong. Enfin, il est à noter que Misterdada Studio débaucherait certains nouveaux talents Gérardmerveilleux : le réalisateur Vivien Guards travaillerait sur une série A d’action dans lequel on trouverait Carrie Green, l’actrice a peine lancée par

HendrickxPictures et l’acteur Matthew Knifey (Ex-FireWolf Production) serait à l’affiche de Requiem pour un chanteur.


GCP, Morcar Prod, MMP :
les trois piliers éternellement aux avant-gardes.

A l’instar d’Hendrickx Pictures, Gérard Cousin Prod est l’une des rares sociétés de production à commencer l’année 2022 à plein tubes ! Après deux années qualifiées de « difficile » par Gérard Cousin lui-même, le fondateur de la GCP l’affirme sans détours : « 2022 s’annonce comme une année chargée même si il semble acquis que l’on ne va pas revenir dans l’immédiat à un film par semaine. GCP sera normalement présent tout au long de l’année et non par intermittence comme ce fut le cas ces deux dernières années ». Bref, GCP est un challenger très sérieux pour la première place du box-office 2022. Trois films d’ores et déjà annoncé dans le calendrier des sorties et certains gros projets annoncés de longue date comme la superproduction réunissant l’ensemble des héros du Gérardverse attendue pour l’été 2022. Enfin, côté collaboration, il se chuchote de plus en plus fort la sortie chez GCP des Guérillos du Parc Central dont nous dévoilons l’affiche, un projet commun de Gérard Cousin, d’Ari Golan et de Tonton Luc avec Blaise Atouva et Big Barracuda qui pourrait sortir lors des élections municipales de Gérardmerveille au printemps.

Pour tenir la cadence, la GCP s’est à nouveau montré très offensive sur le marché des contrats d’exclusivité. Si Olivia Stuard (qui apparaîtra tout de même dans plusieurs films) a finalement opté pour la Morcar Prod ou Lucille AuxDeuxMelons pour TonTon Luc Productions, la GCP rafle dans son escarcelle Johny Arzanavelegger (ex-AIP), Mickael Glau (Acteur Académie, Ex-MMP), Mickey Gunstone (Ex-Guard Brothers), Emma Stewart (Ex-Hending Studio), Bella Summi (Ex-AIP), Harvey Winter (Ex-InShadow Production) sans oublier le lancement de la carrière de la réalisatrice Carla Cerruti et de l’actrice Kara Milovy (La bague au doigt, novembre 2021).

Côté Morcar Prod, la première année de la PDG Anna Bunnet s’est avérée être un réel succès : davantage de films produits (20 contre 16) et surtout une très haute qualité des projets (4,33/5) en seulement neuf mois d’activité et une quatrième place au box-office devant GCP. Sans révolution de palais, l’ancienne PDG de Pietrantonio Brothers Productions a su reprendre les recettes historiques de la société tout en important un certain management à la sauce PBP. D’ores et déjà lancé en cette année 2022 avec Bayou of Terror (1 janvier) ou Chris et le trésor Perse (8 janvier), Anna Bunnet affirme vouloir augmenter le rythme de production de Morcar Prod et annonce les suites de Holster, de Secret action ou des enquêtes de Diane Scellier..

Du côté de la MMP dirigée par Enzo Matteo, chaque début d’année se ressemble : un silence plus ou moins long côté box-office mais une intense préparation de la programmation annuelle en coulisse. L’an passé, la MMP avait dégainé son premier film qu’au début du mois de mars (SK – La Sentinelle de Karlsberg le 6), une stratégie qui a sans aucun doute couté la première place puisque le différentiel avec JLP fut de 30 millions d’entrées à la fin 2021. Côté communication, Charles Corman (directeur général de la MMP) se borne à ne pas vraiment afficher les ambitions de la production : « Une présence dans le TOP10 et une PdM globale de plus de 10% ». Reste que depuis 2017, la MMP est toujours resté dans le TOP2 (leader du box-office en 2017

et 2019) et que l’on voit mal Enzo Mattéo ne pas se donner les moyens de jouer les premiers rôles. Enfin, la philosophie de la programmation ne devrait pas varier d’un pouce : « 2022 restera dans la continuité de l'année écoulée : de nouveaux scripts originaux, de nouveaux héros (anti-héros et super-héros inclus), de nouveaux personnages truculents, de nouvelles adaptations et la poursuite de l'exploitation des franchises de notre imposant catalogue. Nous demeurons fidèles à de nombreux artistes qui continuent à travailler avec nous : Alan Caine, Emo Bill, Johnny Kubota, Nando Arrabal, Gaëlle Wilson, Mickael Glau, Eleanor Rasberry, Jewel Couscous, Benjamin Ziller etc. » affirme Charles Corman.


JLP, Nanoyo Production, WWP :
quel avenir pour les ex-leaders du box-office ?
Si l’on excepte les piliers de Gérardmerveille que sont GCP, Morcar Prod et MMP, seules trois autres productions ont été sacrées leaders du box-office. Et une règle semble s’imposer pour ces sociétés-là : après le succès, des années difficiles surviennent.

Ainsi, Nanoyo Production qui avait dominé l’année 2016 avec 16,40% de part de marché et 620 millions d’entrées cumulées ne se classe qu’à la dix-huitième place l’année suivante avant de fermer ses portes en 2018. Refondé au printemps 2020, Nanoyo Production fonctionne davantage en à coup qu’en longue durée ce qui explique des résultats en demi-teinte au box-office annuel (7e en 2020 avec 202 millions d’entrées, 9e en 2021 avec 150 millions d’entrées). Sans programmation depuis mars 2021, Nanoyo se déclare simplement « hors course » pour 2022.

Du côté de la Well Walling Production dirigée par Evangélina Walling II, le sacre de 2020 (555 millions d’entrées cumulées, 14,93% de part de marché) a davantage été maîtrisé. Annonçant sa volonté de réduire le rythme des sorties afin de consolider la qualité, la WWP n’a certes pas tenu certains de ses objectifs (deux films/mois) mais est parvenue à la sixième place du box-office 2021 avec 209 millions d’entrées. Surtout, la WWP a continué a collaboré avec ceux qui lui ont permis d’obtenir quatre Awards lors des GM Awards 2020, notamment les projets de la scénariste Sonia Loïs. Pour 2022, la WWP se fait silencieuse. Cependant, un certain nombre de projets sont d’ores et déjà ficelés et n’attendent qu’une programmation. C’est le cas de Night Claw (Série A, fantastique) de Bianca Steinte avec Camilla Klein dans le premier rôle ou de Quand j’attends (Série B, Sentimental) de la scénariste Silvane Harrita avec Lola Azul, Alma Danae, Tom Kent et Dick Revolutionnary.

Leader du box-office 2021, JLP subira-t-il le même sort ? Il est fort a parier que 2022 risque d’être une année délicate à gérer pour la société dirigée par Jacob Leiter. En effet, PDG ambitieux, il n’avait jamais caché le fait que le titre était « son unique ambition ». Critiqué par les moyens pour y parvenir par une grande partie de la profession (choix des affiches, des titres, du genre), JLP aura t-il les moyens de rebondir et d’encaisser sans doute quelques déconvenues lors des GM Awards 2021 ? Surtout que dans une récente interview à Ciné Merveilles, Jacob Leiter fixait comme objectif 2022 une augmentation de la qualité tout en indiquant vouloir être dans le TOP6.


Guards Brothers, Gronaze Production, Loupieau Production, etc. :
le nouveau paysage de GM.
Relativement récente dans l’histoire du cinéma de Gérardmerveille, le public et la profession se sont habitués à quelques productions qui par leur œuvre singulière leur ont permis de sortir du peloton même si, souvent, le box-office n’est aucunement leur préoccupation.

Parmi elles, Guards Brothers et son patron, Vivien Guards, qui semble dépasser le genre science-fiction dans lequel la société se spécialisait. Fondé en mai 2020, Guards Brothers est loin de vouloir jouer les premiers rôles au box-office (23e en 2020, 14e en 2021) et affirme qu’elle sera « beaucoup moins présente » en 2022 en tablant sur 9 à 10 films dont une superproduction envisagée en décembre. La véritable histoire des frères Dalton dont l’affiche a été réalisée par les graphistes de la GCP est l’un des films attendu.

Plus ancien, Gronaze Production (fondé en 2017) reste une société à part grâce à la grande liberté de ton de son fondateur Delavigne. Ce dernier affirme que sa société « n’a jamais eu comme objectif d’être la plus prolixe des productions. Être premier serait, certes, très plaisant, mais nous préférons lancer des films qui plaisent aux spectateurs et que l'on prend plaisir à faire plutôt que de matraquer les salles de films inachevés, ou totalement nuls, dans le seul but de dire fièrement ‘on est premier’ » Si Gronaze Production a terminé l’année 2018 à la huitième place du box-office en passant la barre des 100 millions d’entrées cumulées, ce temps semble révolu d’autant que Delavigne confirme le peu de rentabilité des films sortis en 2021 qui fixe un cap clair pour 2022 : « pour l'année à venir, nous allons malheureusement devoir faire ce que nous détestons : sortir des films à petit budget qui seront légèrement bénéficiaires, et ceci, dans le seul but de pouvoir proposer de la meilleure qualité dans les années à venir. »

Enfin, Loupieau Production a été une des révélations de l’année 2021 en finissant à la troisième place du box-office avec près de 385 millions d’entrées cumulées. Fondée à la fin 2019, la production de Delmax a su s’imposer. Pourtant, Delmax l’affirme tout de go : « 2022 ne sera pas comme 2021. On va viser 100 millions d’entrées, le TOP10 sera compliqué à atteindre. On ne devrait pas par ailleurs produire plus de 10 films. Mais le principal objectif, c’est la qualité. »


De Sergiot Production à Hending Studio :
un peloton qui s’étoffe.
Au fil des années, au gré des nouvelles productions s’implantant à Gérardmerveille et de retour à la production d’anciennes sociétés, le peloton s’étoffe. Ainsi, on est passé de 71 sociétés de productions réalisant au moins une entrée en 2016 à 89 en 2021.

Parmi elles, le public devrait retrouver certains vieux routiers du paysage cinématographique : l’univers de 88 Miles Production, les œuvres de Chpom Entertainment, la comédie lourdingue annuelle de la Divine Mouvize, les perles rares de FireWolf Production, les nombreux films de l’ambitieux patron d’Hending Studio (qui devrait se renommer Blizzard Production et qui affiche clairement certaines ambitions comme le démontre Red One), les blockbusters d’Huxley Production, les Ovnis de Jean Némarre Studios, les films tendance porno ou rentre-dedans de Luxure, l'univers de Pietrantonio Brothers Production, au moins un Rammstein corrosif, les projets fauchés et souvent très Z de la Sergiot Production ou les « pépés » de TonTon Luc Production.

Sans oublier la jeune génération qui dans la lignée de Drama’Prodou de Pitbull Production anime le calendrier du début de cette année 2022 : APMR Production, ATM Production, Bouiaproduction, New Art Entertainment, Silver Star production, ZBAS Studio .


Quels retours en 2022 ?
C’est un peu une marotte de journalistes et de producteurs éternellement sur le retour. Depuis des lustres, le cinéma de Gérardmerveille ne vaut guère pour sa stabilité et l’on ne compte plus les disparus (Pineapple Pictures dernièrement), les retours incessants (Ashprod en 2020) et surtout les déclarations en ce sens… sans lendemain.

Si il y en a un dont on est quasiment sûr, c’est la Pulsa Pulp’s Production. Fondée en février 2019 par Lou Pei Wong, la PPP a su s’imposer dans le paysage cinématographique de Gérardmerveille en une vingtaine de films dont le dernier, Silver Blade, date de mai 2020. 9e en 2019, 10e en 2020, Lou Pei Wong affirme se préparer ardemment à l’année 2022 et affiche quelques ambitions : « atteindre le TOP10 » malgré « des sorties très espacés » pour « des films de qualités ». Côté projet, Black Angel notamment. Pour le reste, on ne peut se fonder que sur des spéculations. En premier lieu, le tandem Quentin LDG / Ralphaez semble quelque peu s’enliser pour

remettre Quentin Film sur les rails. Annoncé pour le début 2020, puis pour début 2021, on ne voit toujours aucun projet de la Quentin Film dans le calendrier des sorties. Affirmant « vouloir être compétitif sur une année complète », 2022 sera-t-elle la bonne ?

Parmi les autres retours annoncés, la profession évoque toujours le nom de la Prod’Artaud dont le retour fracassant de Nadja Svetlana lors du gala de charité d’Ari Golan (été 2020) avait marqué les esprits. Reste que depuis une interview à Ciné Merveilles fin 2020, aucune déclaration publique n’a été faîtes. Même si l’on évoque une suite des Visiteurs du Soir (sortie en 2015) ou L’ABC du Communisme raconté à mon adolescent.

Après une année 2020 totalement blanche, les films de Big Bear Movies devraient revenir dans les salles obscures. Meilleur révélation 2019 aux GM Awards, 4e au box-office 2020, la BBM de Frehan disposerait d’un certain nombre de films en réserve. Reste que la société ne communique plus depuis quelque temps sur ses activités.

Enfin, d’autres retours pourraient avoir lieu en 2022 : Dark Movies2, Loloestla avec Ember’s Falt Production, Great Prod ou encore Kaoru Corporation.


Bref, 2022 comme chaque année devrait réserver son lot de surprise. Côté pronostique, Ciné Merveilles se risque... à ne pas choisir. Néanmoins, côté box-office on voit bien un duel Gérard Cousin Prod / Misterdada Studio arbitré par Hendrickx Pictures, MMP et Morcar Prod. Soit le TOP5 selon nous.


Un dossier coordonné par Claire Pettruciani, rédactrice en chef de Ciné Merveilles.

[Pietrantonio Media]

A peine quelques mois de silence,et nous sommes déjà oublier?Sachez que PBP pourra se classer dans les retours

[Léa Risson]

C'est quoi ce logo tout moche ?