En salle le 12 novembre 2022 :RÉINCARNATION : LA MALEDICTIONVotez pour ce film :
http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre§ion=vueFilm&idFilm=18011 Quelque part, dans un temple isolé non loin de Rome des prêtres et un oracle s'affairent à la préparation d'une procession. La gloire de la Grande Rome est à son apogée. Jules César mène ses campagnes, tandis que dans l'ombre, des hommes complotent pour l'éliminer. Claudius Devilus était un de ceux là. Le mois dernier, alors qu'il était un des premiers lieutenants du Caesar, il avait tenté de le poignarder. Il avait échoué, retenu au dernier moment par un soldat qui avait su agir avec rapidité.
César voulu faire de Claudius un exemple et le destina au cirque, mais Donatia, son oracle personnelle lui proposa une « punition » pire que les jeux. L'empereur écouta d'une oreille attentive celle qui le conseillait depuis des années et avait su lui donner les clés de certaines victoires. Son plan semblait tellement irréaliste que seuls les Dieux auraient pu y arriver, mais Donatia lui avait montré des choses tellement bizarres, qui décida de lui donner carte blanche.
Claudius était allongé sur une table en pierre, ces membres et ton torse entravés par de solides cordages. Il essayait de se débattre pour relâcher les liens, mais rien n'y faisait.
- Qu'est ce que vous allez me faire ? C'est pas le cirque ça !!!
Donatia se tourna vers l'homme attaché et lui répondit :
- Silence ! Le cirque pour toi, c'est.... bien trop tendre ! Et puis j'ai besoin d'un cobaye pour une expérience. Personnellement, que tu ais voulu assassiner César, je m'en moque complètement. J'ai jamais pu le sentir cet homme prétentieux qui se prend pour un Dieu... Mais être proche et dans l'ombre des hautes sphères de l'état, ça aide à être tranquille. Je te connais bien, Claudius Devilus, et je sais que tu fais parti des comploteurs contre le pouvoir en place, que tu as sali tes propres mains pour tuer des hommes ou femmes, parfois innocents, tout ça, pour faire chanceler un homme. Mais je sais aussi que ta femme et tes trois enfants ont été menacé par ces mêmes hommes qui t'envoie faire le sale boulot à leur place. Tu dois te repentir, Claudius. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi. La première, comme tu le sais déjà, tu ne va pas mourir lentement digéré dans les entrailles d'un lion. La mauvaise, c'est que tu vas mourir... vingt fois... C'est simple, dans à peu prêt sept minutes, ma dague, dont la lame est recouverte d'un élixir de ma fabrication va transpercer ton cœur. Cet élixir à le pouvoir de te faire réincarner dix-neuf fois. Durant ses dix-neuf vies, nombre de personnes que tu as tué, tu devras te racheter en faisant un acte héroïque au péril de ta propre vie. En gros, tu devras mourir uniquement en héros. Si tu survis à ton acte, cela ne sera comptabilisé. Si tu ne fais rien pour racheter tes fautes à chaque réincarnation, tu mourras d'un façon abominable et atroce à chaque fois. A chaque naissance, tu auras le souvenirs de tes vies passées, mais jamais, tu ne devras en parler. Sous peine de la même chose que le manquement au rachat de tes péchés. A ta vingtième vie, si tu as réussi ton parcours de rédemption, tu pourras vivre cette dernière vie en paix, et tu auras une protection des dieux pour toi et ta descendance. Dois-je rajouter que... tu n'as pas le choix... Il est maintenant l'heure. A dans vingt vies, Claudius Devilus.
Donatia pris sa dague à deux mains et la plante en plein cœur de Claudius qui n'eut le temps de pousser le moindre cri. Déjà l'air s'extirpait de son corps. Il lui était devenu impossible de respirer. La vie le quittait, sous les yeux de l'oracle qui venait de retirer sa dague, afin que le sang puissent s'échapper sans entraves du cœur de sa victime...
« Où suis-je ? Je devrais être mort... Ah oui... cette malédiction... la réincarnation... Ma vue est toute brouillée... Et quand je parle, ce ne sont que des cris de bébé qui sortent de ma bouche... Je ne rêve pas hélas... Je ne reverrai plus jamais mes enfants... ma femme... Qu'ai-je fais ?... »
Claudius Devilus s'appelait désormais François Clébert. Il était né en l'an de grâce 1552 dans une famille de commerçants protestants dans un quartier populaire de Paris. Il venait de faire un bond de plusieurs siècles en avant. François passa une enfance plutôt heureuse, et s'avéra être un élève assidu. Mais toute sa vie durant, il réfléchissait, essayait de repérer quelque chose qui puisse lui faire gagner une nouvelle vie. Il ne voulait éviter les règles du jeu. Mourir poignarder est déjà atroce. Il n'osait même pas imaginer l'horreur s'il refusait de mourir en faisant une bonne action.
Mais les années passaient et toujours pas d'opportunités. Il y eu quelques tentatives mais qui sont restées vaines. Pendant ce temps-là, à Paris, les choses se gâtaient. La troisième guerre des religions étaient à peine terminée. Mais cette paix de deux ans n'avait pas besoin de grand chose pour exploser à un moment ou un autre. François, en ce soir du 24 août 1572 était dans une taverne avec quelques amis, a fêter ses vingts ans. Même s'il savait qu'il allait mourir un jour ou l'autre, Claudius/François avait grandi dans sa nouvelle vie auprès de nouvelles personnes et des liens se sont créer. Et il se disait en son fort intérieur, que s'il devait mourir un jour de cette vie pour quelqu'un, ce serai bien pour les deux personnes qui étaient autour de sa table. Daniel et Victoire, ses deux seuls amis d'enfances, étaient toujours là pour partager ses joies et ses peines.
Malgré le brouhaha de l'auberge, on pouvait entendre des cris, des coups de feu et des explosions, non loin au dehors. Les trois amis sortirent de l'auberge pour évaluer la situation. Dehors, des personnes courraient en criant « Ils sont devenus fous !!! Ils sont devenus fous !!! ». Daniel arrêta le fuyard en le priant de lui dire ce qui se passait. L'homme lui répondit avec toute l'horreur dans ses yeux : « Ils veulent nous massacrer !!! Nous les protestants !!! Ils veulent nous exterminer !!! Il faut fuir !!! C'est un massacre là-bas !!! »
Daniel laissa l'homme reprendre sa fuite dans la direction opposée aux événements. Si François et Victoire étaient protestants, Daniel, lui, était catholique. Il n'avait jamais compris pourquoi les hommes se déchiraient entres eux pour leurs religions qui prônait chacune la paix.
- Il faut empêcher ça !!! J'y vais !!! On ne doit pas se battre entres nous au nom de Dieu. Il ne voudrait pas ça !!!
François le regarda fixement et lui dit, qu'il était avec lui. A ce moment là, il avait oublié sa malédiction. Il avait trouvé une nouvelle quête à mener, aider son ami quoi qu'il arrive. Peu importe ce qui arriverait, il ne laisserai jamais ses amis mourir...
« RÉINCARNATION : La malédiction » est le premier film de vingt prévus sur plusieurs années, racontant une des vies traversées par Claudius Devilus, sur fond de massacre de la Saint-Barthélémy...Bientôt en salle :