INTERVIEW DE MARCUS BURROUGHS (DEMON HOST)Prochainement à l'affiche de
Demon Host où il incarne le rôle d'un père de famille très détaché face aux hystéries de sa femme qui se débat avec un clochard. Mais c'est aussi et surtout une des victimes de la maison hantée d'à côté... Marcus Burroughs est également le scénariste de ce film. Avant l'interview, une petite biographie s'impose :
Fils d'un coiffeur et d'une mécanicienne, Marcus fut un élève studieux tout au long de ses études. Il écrit son premier roman à 17 ans, Marre de sang, l'histoire d'un carnage perpétré par une bande d'enfants ayant fuis un orphelinat. Le succès lui fait plus de mal que de bien, et erre dans les rues de Gérardmerveille totalement saoul nuit et jour. Un soir, il entrera dans la boite
The Machine Room où il fait la rencontre de Dante Machine, propriétaire des lieux. Ce dernier a lu tous les livres de Marcus Burroughs et lui propose d'intégrer l'équipe scénaristique de sa maison de production de cinéma, Les Films du Cyborg. La grande histoire de Marcus Burroughs peut alors commencer, il accepte l'offre qui lui ai faite et demande également à devenir un grand acteur.
Dante Machine : Bonjour Marcus Burroughs, c'est la première fois qu'un de tes scénarios n'est pas une adaptation d'un de tes bouquins, qu'est-ce qui a changé pour toi dans ta manière d'écrire ? Marcus Burroughs : Ce qui a changé, c'est que maintenant je peux écrire en imaginant que toute l'histoire que j'invite peut devenir concrète grâce à la mise en scène. Et en plus, c'est la deuxième que je joue dans un film que j'ai moi-même écris. Le fait d'être à la fois dans l'ombre en tant que scénariste et dans la lumière en tant que comédien, libère considérablement mon imagination. J'écris sans cesse en ce moment. Et j'espère que tu produiras chacun de mes scénarios ! | |
DM : Ça dépend de toi... Si tu déboutonnes cette chemise... Hum, ton premier grand succès en tant que scénariste est ta collaboration à
James Dean est mort sorti l'année dernière. Que retiens-tu de ce succès ?
MB : Avant tout,
James Dean est mort était un polar que j'ai écris il y a un petit moment avant de sombrer dans l'oubli. Le bouquin était devenu un best-seller mais j'ai fuis la célébrité et j'ai cessé d'écrire. Jusqu'à ce qu'on se rencontre et que tu me proposes d'écrire des scénarios. Et là, encore le succès, mais cette fois-ci j'ai décidé d'en profiter. D'autant grâce au pactole que je t'ai fais gagner tu me payes une chambre d'hôtel de luxe pour que je puisse y vivre.
DM : Tu réalises aussi une carrière d'acteur et tu vas te faire connaître du grand public grâce à ce 1er rôle dans
Demon Host. As-tu aimé l'ambiance de tournage ?
MB : C'était génial de retrouver Jenny Hereman avec qui j'ai fais ma première apparition au cinéma dans
Sweet Dreams. Travailler avec elle est toujours une super expérience, elle m'apprend beaucoup de choses et elle sait me mettre à l'aise. En revanche, c'était plus compliqué de jouer avec Ivan Franke qui était complètement dissipé et qui ne m'aider pas beaucoup. Il aimait bien se foutre de ma gueule quand j'oubliais mon texte, j'ai failli le gifler à plusieurs reprises... Que ça se sache, je hais les enfants.
DM : Quels sont tes futurs projets ?
MB : Quand je termine un tournage, j'en commence un nouveau. Je reçois beaucoup d'offre de casting et j'essaye d'en profiter pour jouer dans des films très différents. Je serai en tête d'affiche d'un thriller de Jacob Leiter, je ferai la voix-off d'un documentaire sur l'univers carcéral et je jouerai dans le troisième volet de la franchise des
Métamorphoses. Et en ce moment j'écris un scénario qui s'appelle provisoirement "Dr Katz", c'est un thriller électro-accoustique très sadique... Je n'en dis pas plus.
DM : Et un de tes rêves ?
MB : J'aimerai beaucoup partager l'affiche avec Matt Ador. Je sais que c'est un de tes multiples amants, tu peux pas m'aider pour ça ?
DM : Ça devrait pouvoir s'arranger si tu enlèves ce jean...
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Demon Host au cinéma le 09 mars 2024.
Réalisation : Rafael James. Scénario : Marcus Burroughs. Avec : Marcus Burroughs, Jenny Hereman, Ivan Franke et Rosa Smile.