** Galactic Western ** La Saga

Galactic Western

Message par Gérard Cousin » Jeu Mai 31, 2012 0:04

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Galactic Western: Burn In Hell
Produit par Gérard Cousin prod

Le bruit du vent s'engouffrant entre les immenses tours de verres de Austin-48/01. Le sable s'engouffre de plus en plus dans les rues, dévorant litteralement les batiments, les rongeant tel un cancer, calmement doucement, petit à petit...
Dans son appartement miteux, Nix Valentine (Nolan Andrews) essaye de trouver le sommeil mais le bruit de la machine qui le maintient de vie, celle sans qui son sang ne circulerait plus, l'en empeche. Couché sur son lit, le vieil homme se rappelle des chevauchées à travers les Galaxies-Unis, les "coups", les soleils couchant de la planète Alazar-B, des putes des bordels de Laredo-XII, l'époque où il vivait comme un roi avec ses complices, où seuls les plus rapides restaient en vie...
Maintenant, il est en train de crever comme un chien, seul, sans le moindre dollar, à crever attaché à une putain de machine, dans cette tour miteuse et où les murs sont aussi épais que du papier à cigarette...
"C'est la vie" comme on dit...
Un bruit d'éperons résonne dans le couloir. Nix a la gorge nouée: Sans vraiment savoir pourquoi, il est terrifié, sa vessie le lache même et le voila qui se fait dessus...
Les éperons s'arretent devant sa porte, celle de l'appartement 1967. Nix tente d'attraper son Colt à Barillet Interne, y arrive sans basculer de son lit, serre l'arme contre lui tel un talisman...
En tout cas, cela ne peut lui servir à rien d'autre: Cela fait longtemps qu'il n'a plus de balles, ni les moyens de s'en payer...
Un court-circuit et la porte de l'appartement s'ouvre: Une silhouette décharnée s'engoufre à l'intérieur. Nix pointe son arme vers le nouveau venu:
-"Avance et je te fais un deuxième trou du cul!"
Un rire glaçant est la seule réponse. Puis lorsqu'il s'arrete, une voix d'outre-tombe se fait entendre:
-"Tu fais peine à voir, Nix..."
La silhouette décharnée s'approche du vieil homme, se met dans la lumière, Nix a un mouvement de recul: Un visage vaguement humain, une carcasse synthétique, rongée par les fluides corporels, par le temps tout simplement. Vétu d'un long manteau déchiré, d'un Stetson en triste état, le nouvel arrivant se poste devant Nix. Dans un cri, il hurle:
-"Pourquoi tu me laisses pas crever en paix?"
L'être moitié humain moitié synthétique s'approche de lui:
-"Cahokia..."
Nix a de plus en plus peur:
-"Je vois pas de quoi tu parles!"
Le pistolero soulève de ses mains mécaniques le vieil homme:
-"Tu es le seul à connaitre les coordonnées des derniers Ována'xa... Et j'en ai besoin pour trouver Cahokia..."
Nix indique de sa main tremblante l'armoire, là où il garde les quelques "réliques" de son glorieux passé. L'être à moitié synthétique l'ouvre avec fracas, fouille puis finalement trouve ce qu'il cherche: Une sorte de disquette informatique sale, rouillée. Il la glisse dans la poche de son manteau. Puis la carcasse décharnée retourne vers Nix: Il sort l'un de ses Colt et le pointe sur le vieil homme. Nix implore supplie mais la main ne s'abaisse pas! Finalement Nix lance plein de rage:
-"Va bruler en enfer, Django!"
Des coups de feus résonnent, le bruit d'un corps qui tombe au sol...
-"Je ne demande pas mieux..."
Sans un regard pour son ancien complice, Django quitte l'appartement...
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Gérard Cousin Prod présente

GALACTIC WESTERN : BURN IN HELL

avec

TOMAS RODIGUEZ - TANYA JOHNSON - CHARLES L. BROWN

LORNA HAYEK - ALEX BROWN - NOLAN ANDREWS

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Les Galaxies Unies ne le sont plus vraiment: Elles se sont embrassées à cause des Synthétiques: Traités comme des "objets" par certains, des voix se sont élévés contre cette exploitation jugée amorale. Mais les planètes de la barrière Sud ne voient pas les choses de la même manière: Ce sont des "machines" créées pour servir les humains! Au même titre qu'un vaisseau spatial, un ascenseur ou un flingue! L'IA n'a pas à être prise en compte! Il y eu cette Jane 2X-442, cette "pute" Synthétiques qui défia et triompha du gouverneur de Dakota-Prime...
Dès lors, le ton monta entre pro-Synthétiques et ceux qui ne voulaient pas entendre parler de liberté pour les machines, des intérets financiers furent en jeu et finalement, ce fut la guerre qui commença! Les compagnies interplanétaires entrèrent à leur tour dans le conflit et c'est finalement toutes les Galaxies-Unis qui s'enfoncèrent dans la guerre. Dans un saloon crasseux de la planète Prime-California, cette guerre ne passionne pas: Les gens s'en foutent car au final, quel que soit le vainqueur, eux resteront les perdants: Humains comme Synthétiques sont "exploités" par les puissants et cela ne changera pas! La chose la plus importante, c'est d'avoir de quoi acheter à manger pour soi et sa famille.

Assis dans un coin, un homme est assis, feuillettant un journal. Vétu comme les pistoleros, Marco "Styx" Siringo (Charles L. Brown) n'en est pas un...
Ou plutot, il est un "pistolero légal" car il est chasseur de primes. Il traque ses proies, les executent et touche les primes. Il sait pertinement que le "métier" est rongé par la corruption et que quelques dollars donnés à un juge fédéral suffit a avoir une prix au dessus de sa tête. Siringo sait que les trois-quarts de ses "proies" sont des pauvres types qui n'ont rien fait mais ça, c'est pas son problème! La seule chose qu'il regrette avec ces "proies" faciles, c'est l'absence de challenge...
Mais en cette période de guerre, c'est dur à trouver! Surtout que les "légendes" du Far-Space sont toutes crevées ou sur le point de l'être! En fait, Siringo est sur d'être né avec 30 ou 40 ans de retard! Le Far-Space a changé et pas en bien! Il devait être si simple et si "jouissif" de vivre à la grande époque, jouer du flingue pour un oui ou un non...
Et l'une des choses qu'il ressassent sans arret dans sa tête, c'est cette certitude d'avoir un "destin"...
Un jeune homme, un peu gros , s'approche de Siringo: C'est Damian (Alex Brown), le "disciple" du chasseur de prime. Il l'aide dans sa tache, s'occupe de tout, sert son "maitre" avec zèle. Il n'est peut-être pas un Synthétique mais il est heureux de sa place: Siringo lui "apprend le métier", ses "trucs" pour choper ceux qui ont des primes sur leurs têtes, apprend à manier les armes, rencontre les "contacts" de Siringo, bref, il a tout pour devenir lui aussi, un jour, un chasseur de prime!
-"Monsieur! Vous avez entendu? Django aurait été repéré à Austin-48/01, sur la planète New-Texas! Il aurait exécuté un type là-bas!"
Siringo s'arrete de lire son journal: Django (Tomas Rodiguez)... Dans toutes les Galaxies-Unis, ce nom terrifie et fascine à la fois! Pistolero émérite y'a une cinquentaine d'années, il sema la terreur sur la plupart des planètes, pillant, violant, massacrant avec sa bande...
Nul chasseur de primes ou Marshall ne put l'arreter! En désespoir de cause, la cavalerie galactique réussit à l'acculer sur une petite planète nommée Desirian-6. Une unité entière de cavalerie fut envoyée au sol pour tuer Django...
Il les massacra tous...
Mais terriblement bléssé, à l'article de la mort, il ne dût son salut qu'à ses complices: Il devint une créature "hybride", moitié-Humain, moitié-Synthétique, un être aux réflexes multipliés, à la dangerosité décuplée. Loin de mettre un terme à sa carrière criminelle, sa violence décupla, s'abattant sur quiquqonque avait la malchance de croiser sa route! L'histoire avec la cavalerie faisait que son nom faisait peur: Un humain, seul, qui survit à une unité entière? Alors si cet humain est désormais à moitié-Synthétique, vous imaginez? C'est bien ce que se sont dit certains dirigeants pro-Synthétiques qui voulurent "attirer" Django dans leur camp car il aurait été un atout pour eux dans cette guerre. Mais le pistolero refusa et disparut. Ces dernières années, il semblait se faire très discret...
Jusqu'à ce nouveau meurtre! Siringo a une sorte de picotement dans la nuque: Et si c'était ça son destin? Traquer et éliminer le pire criminel de la Galaxie?
Avec son vaisseaux, ils pourront être dans un jour et demi sur New-Texas...
Chercher et trouver une piste et de là, commencer la traque! Siringo est sur que c'est une bonne idée...

Le saloon est enfumé, les mineurs viennent claquer leur maigre salaire pour de l'alcool de mauvaise qualité et avec des putes humaines ou synthétiques...
Le saloon d'El Paso sur New-Texas est réputé pour être un "bouge" infame...
Et c'est le cas: Sa réputation est loin d'être usurpé! A l'écart Django est assis, regarde le monde tourner autour de lui, l'éviter aussi. Toutes ces conneries sont bientot terminées...
Enfin, il l'espère! De sa main gauche mécanique et décharnée, il attrape le verre rempli de Xantir, une sorte de sorte de bière fermentée gavée de produits toxiques. Django boit une gorgée du breuvage, repose le verre et reprend sa méditation.
-"Un peu de compagnie, beau gosse?"
Il tourne la tête et découvre le visage souriant de l'une des "filles" de ce saloon. Emma (Tanya Johnson) est une humaine dont la vie fut une succéssion de drames et de violence. Alors que la plupart des prostituées du Far-Space sont des Synthétiques, les pauvres mecs et les pauvres nanas "humains" qui en sont réduits à faire le plus vieux métier du monde sont les "malchanceux" du loto de la vie. Et désespérée avec ça pour espérer quelques dollars d'un type comme Django! De sa voix caverneuse dûe à ses cordes vocales rongées, le pistolero réplique:
-"Assieds-toi, gamine..."
Elle parle de tout et de rien, se fait payer un verre. Depuis combien de temps n'avait-il pas parler à une femme? La question serait plutot depuis combien de temps n'avait-il pas parlé tout court! Mais la plupart des gens sont terrifiés par sa seule présence...
A moins que cette fille ne sache pas qui il est?
-"Gamine, tu sais qui je suis?"
Emma le regarde:
-"Oui, les autres "filles" me l'ont dit... Django!"
Le pistolero tend sa main vers son verre:
-"Et t'es quand même venue?"
Emma a un haussement d'épaules:
-"Toi ou un autre, tu sais..."

Le vent souffle, la poussière est étouffante dans la rue principale d'El Paso. Deux Orse-IV avancent au milieu du vent et de la poussière. Ils arretent leurs montures devant le saloon, en descendent. Siringo baisse son fouloir et jette un coup d'oeil à Damian:
-"On va se prendre un verre! Et on aura peut-être des infos sur ce fils de pute hybride!"
Les deux hommes rentrent dans le saloon. Damian comme Siringo voient Django au fond de l'établissement, en grande conversation avec ce qui semble être une pute...
Impossible d'oublier le visage qu'ils ont vu sur l'Holocom des Marshalls Fédéraux! Le si particulier visage de cette "chose"! Pour le chasseur de prime, c'est une sacrée chance! Siringo a déjà la main sur ses Colt mais Damian est un peu paniqué:
-"Y'a beaucoup de monde! Vous risqueriez de blésser quelqu'un!"
Siringo se retourne vers son "disciple" et lui explique que cela n'a aucune importance: Dommage collateral protégé par l'immunité de son statut de chasseur de primes!
-"Et puis Damian, ce type est une ordure! Plus vite il sera crevé, mieux ce sera pour tout le monde!"
Siringo s'avance vers la table de Django. Le scanner intégré du pistolero avait repéré ce chasseur de prime dès son entrée... Dans un mouvement rapide, les rouages se mettent en route, la main serre la crosse du Colt, le sort: De sa voix caverneuse, Django préfére mettre en garde Siringo
-"Commence pas ce que tu es incapable de finir!"
Mais le chasseur de primes s'en fout: Il ouvre le feu! D'un coup, c'est le carnage dans le saloon, les crânes explosent sous les impacts des balles, les murs sales le deviennent encore plus! Django est touché par des balles, du liquide suintant gicle un peu mais ça n'a pas plus d'effets que ça! Les Colts de Siringo crache la mort et ce fut le temps du massacre...
Django riposte, tout en gardant un oeil sur Emma: Etrangement, il n'a pas envie qu'elle crève là comme un chien, comme les autres clients de ce "bouge"! Le shérif de la ville débarque dans le saloon, essaye de ramener le calme...
Mais Siringo est comme fou: Il "sent" qu'il va avoir Django! Il n'a jamais été aussi proche de cette "grosse" prise! Dans un éclair de génie, Django attrape Emma, la serre contre lui et appuie le canon de son arme sur sa tempe!
-"Laissez-moi passer ou je la flingue!"
Siringo s'en fout et s'apprete à tirer lorsque succéssivement le shérif et Damian s'interposent en se postant devant son "maitre":
-"Monsieur! Ne faites pas ça!"
Django se traine vers la sortie, tenant toujours fermement Emma...
Siringo aimerait tirer mais Damian est entre lui et sa cible... Django et Emma s'engouffrent dehors, ils grimpent sur les Orse-IV de Siringo et Damian puis foncent à bride abattue. Siringo est furieux en sortant du saloon, Damian essaye de le calmer mais rien n'y fait. Il va falloir trouver des Orses et se lancer à leur poursuite! Damian commence à marcher pour aller essayer de trouver des montures lorsque Siringo l'interpelle:
-"Si tu me refais ce coup, j'hésiterais pas et je te collerais une balle dans la tête..."
Le jeune homme hoche la tête de dépit, sachant que le chasseur de prime le fera à n'en pas douter...

Django et Emma sont déjà loin de la ville lorsque le pistolero fait arreter les montures. Il dit à Emma qu'elle peut rentrer à El Paso: Elle est libre...
De plus il "bluffais": Jamais il n'aurais tirer sur elle...
-"Et toi?"
L'être hybride regarde sur ses scanners internes:
-"J'ai une très longue route à faire encore..."
Emma remonte sur le Orse:
-"Très bien , je te suis..."
La main de Django s'approche de l'un de ses Colt mais s'arrete... Finalement il repart suivi par Emma. Ils ont plusieurs centaines de kilomètres à faire en s'enfoncant toujours plus dans le désert brulant et arride de New-Texas. Emma se pose des questions comme pourquoi s'enfoncer dans ce désert?
Y'a rien!

La nuit est tombée sur le désert. Django a fait un jeu, plus pour Emma que pour lui. N'y tenant plus, la jeune femme demande au pistolero la raison de tout ça!
-"Je cherche des amis Néo-Indiens... Eux seuls pourront me guider vers Cahokia..."
Voyant l'incompréhension d'Emma, Django décide de tout expliquer: Même à lui, ça lui fera du bien de tout "déballer"! Django, ce nom qui est synonyme de peur dans toutes les Galaxies Unies n'est qu'un mensonge, sa "légende" est usurpée...
A une époque désormais lointaine, les colons humains commencèrent à "coloniser" la Galaxie. Ce fut la grande époque et Django était alors un jeune homme qui a vu dans le crime un moyen facile et rapide de s'enrichir...
Avec sa bande, ils faisaient des "coups" mais loin de ceux qu'on lui a attribué par la suite! Il n'était pas un "enfant de choeur" mais n'était pas du tout l'ordure décrite...
Puis vint les événements de Desirian-6...
-"Là où tu as affronté une unité de cavalerie, seul?"
Django a un léger ricanement: Autre mensonge passé à la postérité! La vérité, c'est que lui et toute sa bande furent coincés sur Desirian-6 par une bande de "vigilantes" à la solde d'un riche propriétaire! Ils devaient être une trentaine, Django et ses hommes une dizaine...
Ce fut une lutte terrible et sanglante et seul Django survécu mais à quel prix: A l'article de la mort, le corps en morceaux, il n'espérait qu'une chose: Que tout ce termine...
Mais au delà de ça, ce fut le début du calvaire: Des missionnaires Evangelistes, des "pro-Synthétiques" pronant l'unification des deux races le trouvèrent et le "sauvèrent"... Il devint alors cette "chose" moitié-Humain, moitié-Synthétique, quasi-invincible et surtout "immortelle"...
Il avait une famille, des amis, une vie...
Eux ont vieillis, sont morts, leurs enfants ont grandi, vieilli sont morts à leur tourr et lui continue à vivre, seul dans l'immense Far-Space, impossible à détruire, impossible à mourrir...
En parallèle, il est devenu une "légende", un type dont le seul nom inspirait la terreur. Les gens se racontent l'histoire dans un saloon, la modifie, rajoute des choses "spectaculaires" comme le cerceuil et en quelques années, les gens croient dur comme fer que vous etes le Diable incarné...
Alors que Django n'est qu'un pauvre bougre prisonnier de son corps...
Le Far-Space est "jeune" et a besoin de mythes et Django en est devenu un à son insu...
-"Tu es vraiment immortel?"
Django fait un rapide calcul:
-"D'après les dernières données, il faudrait encore 223 ans, 5 mois et 2 jours pour que la plupart de mes cellules soient détruites... J'erre depuis plus de cent ans dans cette Galaxie et je trouve le temps désespérement long... Je n'ai pas envie de continuer encore si longtemps surtout maintenant!"
Emma est passionnée par le récit de cet "chose" à moitié-Humaine et à moitié-Synthétique.
-"Pourquoi "surtout maintenant?"
Django esquisse un sourire:
-"Car je suis sur la piste de la planète Cahokia!"
Pour les Néo-Indiens, Cahokia est un lieu mystique où aucun homme blanc n'est jamais allé. Cette planète n'existe pas officiellement et n'est recensée nulle part...
Seuls les Ována'xa, d'après les légendes les "Gardiens de Cahokia", connaitraient les coordonnées. Et au milieu du désert de New-Texas, il y a le dernier village des Ována'xa. Nix valentine, une ordure ayant "donné" Django y'a des années ainsi que différents Néo-Indiens contre des dollars, possédait une disquette avec l'emplacement du dernier village...
Il les aurait bien "donnés" aussi mais ce désert arride n'intéréssait pas les colons et tout le monde se foutait qu'il reste des Néo-Idiens là-bas...
Emma est quelque peu dubitative:
-"Que trouveras-tu sur Cahokia? Le moyen de redevenir humain?"
Django reste d'abord silencieux puis répond:
-"Non, c'est impossible... Ce que je veux, c'est être "libre", en finir..."
La nuit est glaciale et Emma vient se blottir contre Django. Aussi étrange que cela puisse paraitre, cet amas de chairs et de métals l'attire! Et lui parait plus "humain" que bien des hommes qu'elle a connu...
Elle s'approche et dépose un baiser sur les lèvres décharnées de Django. Le pistolero réagit:
-"Te fatigue pas, gamine: Cela fait longtemps que je ne suis "plus un homme" si tu vois ce que je veux dire..."
Emma ne répond pas: Elle préfére un type comme Django sans attribut "masculin" plutot que les salopards qui en ont et qui l'ont baisée, contrainte et forcée, pendant des années...

Alors que le soleil est haut, Django et Emma ont repris la route à travers le désert, sur les Orse-IV. Après plusieurs heures, ils arrivent enfin en vu de quelques batiments, des sortes de cahutes en terres séchée.
-"On y est!"
Les deux cavaliers traversent les lieux lorsqu'une jeune femme au tein mat s'approche, un fusil à répétition leur barre le chemin. Nêhpa'ov (Lorna Hayek) pose un regard plein de méfiance sur Emma, une "blanche" mais celui-ci se radoucit en voyant Django: Il y a bien des années, cette tribu de Ována'xa a été sauvée d'un massacre perpétré par "l'Etre Mécanique" comme son peuple l'appelle. Un pistolero jadis humain mais devenu autre chose... D'ailleurs les Ována'xa gardent précieusement un Holocom de Django pour ne jamais oublier qu'ils doivent leur salut à cet être... Néanmoins Django sait qu'il ne sera pas simple de les convaincre de lui donner les coordonnées et de lui "ouvrir les portes" de Cahokia...

Siringo et Damian continuent la poursuite: Ils sont sur les traces de Django et de cette pute! Ces enfoirés ont peut être une demi-journée d'avance, peut-être moins...
Mais le chasseur de primes est sur que c'est son destin d'éliminer la pire ordure que le Far-Space ait connu! Damian lui demande:
-"Et qu'est-ce que l'on fera lorsqu'on les aura retrouvés?"
Siringo a l'air plus impitoyable que jamais:
-"Django ira bruler en Enfer... Et cette pute blonde aussi..."
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Re: ** Galactic Western ** La Saga

Message par Hellbilly » Sam Avr 06, 2013 16:54

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Galactic Western: Barrel of a Gun
Produit par Boost Films Production

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Boost Films Production présente

GALACTIC WESTERN : Barrel of a Gun

avec

MILES BACCARIN - SHANNON TASZ - ALAN POVER - ENYA GOLD

NATHAN KONDOR

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Les bourrasques chaudes de New-Nevada n’arrivaient guère à réchauffer l’homme qui se tenait debout sous le porche d’une vieille bicoque grinçante en bois, sous les 3 soleils écrasants de cette planète lointaine des Galaxies-Unies. Scrutant le ciel et l’horizon brûlant, il se fit à l’idée qu’ « il » ne reviendrait jamais. Nerveusement, il écrasa d’une main tremblante les gouttes de sueurs qui ruisselaient sur son front puis se mit à dégainer son Colt à Barillet Interne, un flingue antique de nos jours mais c’était histoire de ne pas être pris au dépourvu. Il remit son stetson en place, jeta un œil dans l’habitation délabrée puis alla de nouveau rejoindre les poteaux qui servaient de poses-cibles à une cinquantaine de mètres de là où il se trouvait. Il prit des carcasses de tête rouillées provenant d’êtres synthétiques, hors d’usage depuis des lustres, puis les posa nerveusement tout en marmonnant cette foutue prière qu’il ne cessait de répéter.
Il revint enfin sur ses pas puis enclencha le chien et enfin visa … tant bien que mal. Tremblant comme un malade, il expira profondément en fermant les yeux, se calma, puis visa de nouveau l’objectif en ligne de mire. Un semblant de sourire revint enfin au coin de ses lèvres puis il appuya sur la gâchette ! Une déflagration monumentale eut lieu à cet instant précis, réduisant le cartilage qui lui servait d’oreille gauche en effusion de sang ainsi qu’un long et douloureux larsen au fin fond de son crâne. En face de lui, il ne restait plus rien de la carcasse de crâne synthétique et encore moins du haut du poteau pulvérisé par le tir émis de derrière cet homme appelé Franco Dobbart et qui serait dorénavant surnommé « Le mutilé ». Les yeux écarquillés, il resta planté là sans se retourner, une oreille en moins. Machinalement, il appliqua sa main gauche sur l’endroit ensanglanté, déglutit et en pissa dans son froc, déjà loin d’être clean …

- « J’ignore la façon dont j’ai atterri ici exactement … » fit la voix de stentor derrière Franco Dobbart « … mais je connais celle qui vous fera regretter de ne pas m’avoir liquidé définitivement. Les mains en l’air Shérif Dobbart et jetez moi votre arme immédiatement » fit le marshall fédéral tout en avançant vers l’homme.
- « Je … j’entends rien, je peux pas vous voir, je pisse le sang » fit Franco Dobbart. Sa main droite, dans la poche de son pantalon, tâtait depuis cet instant la forme distinctive d’une balle d’arme à feu.
Cet ancien shérif démis de ses fonctions pouvait se targuer d’avoir eu une sacrée veine jusqu’à aujourd’hui avec l’arrivée des autorités fédérales. Franco Dobbart était de ceux qui vécurent « L’interstella War » de plein fouet et s’en prirent plein la gueule psychologiquement. Tout comme son meilleur ami Alek Casus d’ailleurs qui s’en était moins bien sorti que lui malheureusement. Tous deux étaient devenus Shérif de leur ville respective mais étaient également revenus changés de cette guerre. Outre un massacre organisé à l’encontre des néo-indiens, le but ultime de ces conquêtes diplomatiques étaient de pouvoir obtenir la mainmise sur une substance alliant métal et éléments organiques des terres saintes et inexplorées d’Iberrostar, dans le Far-Space.
Contrairement à ce que pensaient les pontes siégeant dans les hautes sphères des Galaxies-Unies, les néo-indiens savaient manier cette ressource, et s’en servir pour en extraire les éléments organiques seuls pour en faire une drogue puissante. Les militaires revinrent avec cette dernière, ainsi qu’avec la certitude de ne plus pouvoir en réchapper. Franco Dobbart en avait subis les frais physiquement. Il sombra rapidement et ne put faire face à sa fonction de shérif et devînt une loque humaine mise au placard, drogué et bon à rien selon les rumeurs.

Cette unique et dernière balle qu’il gardait en poche, était une de celle faite de cet alliage et il savait qu’il s’en servirait d’une manière ou d’une autre, selon la tournure des événements.
Manifestement, sa vision commençait à se troubler sérieusement, il perdait beaucoup de sang et il lâcha son arme.

Brodney Pickle, le marshall fédéral, massa son crâne douloureux tant en observant cet homme qu’il avait certainement mis hors d’état de nuire et laissé inconscient dans la cahute délabrée. Il avait peine à croire que cet individu était un des derniers survivants de la dernière guerre coloniale.
-« Bien, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses » entonna le marshall fédéral. « La prime vous concernant est conséquente et je ne tiens pas à ce qu’on me coupe l’herbe sous le pied. Vous êtes le dernier à être encore en possession de l’Andro-44. » Brusquement, le marshall fédéral braqua son arme derrière l’oreille droite de Franco Dobbart. La prime pour la capture ne suffisait pas, ne suffisait plus. Il était clair que dorénavant, pour dénicher cette saloperie de came il fallait user de moyens fallacieux et Franco Dobbart était maintenant activement recherché. L’homme chancelait mais restait debout.
-« Parle maintenant ou tu pisseras dorénavant par les deux oreilles, enfoiré de camé … »

Sans crier gare, le contact métallique d’un canon s’immisça dans le monologue du marshall, qui fit totalement abstraction de l’environnement jusque-là et se trouva avec une arme contre sa nuque soudain. Brodney Pickle se figea net et ne bronchait plus.
-« Le problème avec l’Andro-44 c’est qu’elle altère d’abord l’audition, n’est-ce pas ? Enfoiré de camé ? » fit l’individu tout en écartant son compagnon qui se mit à sourire soudain « Putain Franco, je t’ai attendu si longtemps, t’étais-où … » puis s’évanouit en tombant lamentablement sur le sable.
-« Depuis quand est-ce qu’un marshall se prend pour un putain de chasseur de prime maintenant ? Hein ? Tu bosses pour qui en réalité ? »
« Le gouverneur des …. » et en une fraction de secondes, un tir partit dans un fracas sonore. Pas la nuque non, mais au même endroit que l’acolyte du véritable Franco Dobbart
- « Mauvaise réponse … » fit Franco

L’homme hurla comme un porcin tout en se tenant le côté gauche de la tête. Brodney Pickle devait se rendre à l’évidence, il s’était planté lamentablement de personne et l’insigne épinglé du shérif sur le tas de viande saignante qu’il avait blessé tout à l’heure était un leur, pitoyable quand il y repensait. Une deuxième évidence était que Franco Dobbart était bel et bien un camé de première, la rapidité de ses mouvements en était clairement le signe. L’Andro-44 accentuait considérablement le toucher et la précision des mouvements des personnes se l’injectant, au détriment de la perte progressive des 4 autres sens dans cet ordre bien précis : L’ouïe, le goût, l’odorat et la vue.
Aussi, Franco Dobbart siffla trois coups et deux femmes, deux néo-indiennes arrivèrent sur le champ, un peu effrayées. Il leur demanda de prendre soin de son ami appelé Barn Sydney, le faux Franco Dobbart, inconscient, sous les yeux médusés du marshall fédéral. Mais avant toute chose, Franco prit la peine de fouiller la poche du pantalon de son ami. Il en sortit une balle de gros calibre, singulière, qu’il enfila dans le barillet de son deuxième colt, visiblement taillé pour ne pas faire dans la dentelle.
La rumeur était donc vrai … le froc de Brodney Pickle s’assombrit soudain, lorsqu’il vit en face de lui le colt braqué sur sa personne.

-« Il est temps de parler Marshall … » fit Franco Dobbart, le pied sur les parties intimes de l’homme couché sur le sable. La mire centrée sur le front de celui qui devint livide.

Brodney Pickle n’était plus que l’ombre d’un marshall fédéral en définitive, même si c’était sa véritable fonction. Travaillant pour le Général Stevens de l’Etat-Major, ce dernier mit la tête de Franco Dobbart à prix pour une somme astronomique. C’était clair, l’Andro-44 manquait et le filon commençait à s’épuiser sérieusement … comme le rapportait les divers lieux tels Laredo XII où la came jouait un rôle économique prépondérant dans le bon équilibre d’une société gérée au profit des plus riches.
L’extraction du métal, des éléments constituant cette drogue était terminée alors une palanquée de marshalls virent là un moyen de jouer sur plusieurs tableaux, et donc marcher sur les plates bandes des chasseurs de primes et des pistoleros sous la casquette officielle de l’Etat Major. Au nombre de sept, les marshall écumaient actuellement le système pour rechercher Franco Dobbart

… Un coup, définitif.

… Nul doute que le trou béant dans le crâne du marshall signifiait qu’ils pouvaient tous aller se faire foutre et que l’ex-shérif Franco Dobbart allait devoir trouver le moyen de réchapper à une traque qui s’annonçait mortelle car il ne fallait pas se leurrer, tous se rencontreront à Iberrostar un jour ou l’autre
- Baker Films Production -

ACTU CINE

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