[Chaîne TV] TG1

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Cette semaine, découvrez enfin le premier épisode de la série historique créée par Kelvin Pitbull !!

Bleuets de France : Le temps de vivre
1.01 - « Une brume qui vient d'obscurcir les lanternes »
écrit par Kelvin Pitbull et Paavo Väyrynen
réalisé par Clément Bates
Musique de Terry Fiedel

7 Septembre 1914. Marne

Les hommes attendent, allongés contre un fossé, le moindre signe de l'ennemi. La chaleur est insoutenable pour les soldats français, bien entendu c'est mieux qu'une averse qui les foutrai dans la boue.

« Quel merveilleux temps pour faire la guerre mes amis ! » déclare l'un des soldats avant de rire, très vite suivi par le rire de ses frères d'armes.

Parmi eux se trouve Pierre (Hugo Carillon) et Romain (Kévin Malle) ; les deux jeunes hommes sont amis depuis leur tendre enfance et ont grandi dans la même ville : Bailleul, située au Nord de la France. Une France qui est attaquée par un ennemi qui l'avait déjà vaincue en 1870 ... mais les temps ont changé, l'armée du pays est plus puissante qu'avant. C'est ce qui laisse croire à Pierre, et pratiquement tous les soldats français, que la guerre ne va pas durer. Romain aussi y croyait mais depuis la grande retraite il n'y croit plus ... cela fait des jours qu'ils battent en retraite avec les allemands au cul. La bataille de Guise a permis aux troupes de gagner du temps pour préparer leur résistance mais est-ce que cela va marcher ? Romain se souvient encore du message envoyé aux troupes par le général Joffre (Klaus Keith) le 5 septembre :

« Au moment où s'engage une bataille d'où dépend le salut du Pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière. Une troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis, et se faire tuer sur place, plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. »

Pour le jeune français c'est clair comme de l'eau de roche ! Ce type préfère voir ses hommes mourir plutôt que de perdre du terrain, mais il aura besoin de ces hommes qui combattent pour leur pays si ils veulent contre-attaquer efficacement. La retraite a épuisé grand nombre des hommes et les allemands continuent leur irrésistible avancée vers Paris. La situation est alarmante et ça ne fait même pas un mois que la guerre a débuté.
Selon les aviateurs, l'armée allemande avance vers leurs positions, nous sommes le 7 septembre et les troupes ennemies sont à vue.
Pierre donne une tape amicale sur l'épaule de Romain tout en lui souriant.

« Ca va aller Rom ! » dit-il à son ami avant qu'un coup de sifflet retentisse.

Les allemands sont à quelques mètres devant eux, les coups de feu retentissent, les corps tombent, les allemands sont à découvert mais pas les français qui se cachent derrière le fossé donnant sur le champ afin de pouvoir recharger. Bien entendu des français tombent sous les balles ...

Il ne faut pas lâcher.

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Août 1914. Bailleul, dans le Nord

Une jeune femme, Amandine (Alyssa Mitchell, court dans les rues de la ville nordiste. À sa droite se trouve sa soeur, Marie (Melany Dennis). Les deux jeunes françaises courent en direction de la mairie de la ville afin d'y rejoindre leurs amis et connaissances. Elles étaient en train de laver le linge au lavoir public lorsque la nouvelle s'est répétée de bouches à bouches : la France est en guerre.

Alors qu'elles courent dans les rues, les deux jeunes femmes voient les drapeaux du pays qui dépassent des fenêtres ; c'est l'exaltation dans la ville. Tous accueillent l'entrée en guerre comme une bonne chose, certains chantent l'hymne national et dansent tout en s'embrassant. Les jeunes femmes aperçoivent le vieux Gustave (Jeff Collins) et sa femme, Hélène (Corinne Lamberti) tandis que leur petit fils, Louis (Alexander Cooper) rejoint ses deux amies.

Le vieux Gustave n'accueille pas cette guerre d'un bon oeil car lors de la Révolte des Boxers en fin 1899 il a dû aller en Asie à cause de cette alliance des huit nations. Là-bas, il a dû combattre, il a dû voir son frère et ses amis mourir. Une jeune femme d'origine indienne (Namrata Tagore) sort en courant de la maison du vieux couple. En passant devant Gustave et Hélène elle les embrasse tendrement. Cette jeune fille, Gustave l'a recueilli alors qu'il était encore en Asie. Il avait été transféré à une caserne provisoire en Inde à la fin du conflit, en septembre 1901, et il a remarqué une jeune fille de 9 ans qui avait perdu ses parents dans un accident. C'est tout naturellement qu'il l'a ramenée en France et l'a élevée comme sa propre fille. C'était il y a 13 ans, aujourd'hui Léa en à 20. Elle rattrape Amandine, Marie et Louis rapidement.

Maurice (Alec Lederman) arrive au domicile de Gustave, accompagné de sa femme, Madeleine (Karen Harp). Les deux femmes se font la bise tandis que les deux anciens frères d'armes se saluent chaleureusement ; ils se sont connus en Asie, ils ont vécu la même merde et ont tous les deux été à jamais changés par ce qu'ils ont vu ...
Maurice est du même avis que Gustave quant à l'annonce de cette guerre : ça ne sent pas bon. Mais il a surtout peur que son fils, Nicolas (Weston Hatcher) ne décide de s'engager et ne parte combattre.

« Il ressemble à toi, au même âge. » déclare Madeleine à son époux tandis que leur fils passe devant eux à vélo en leur faisant signe.
« C'est bien ça le problème. » rétorque Maurice en regardant son fils s'éloigner vers la place.

Amandine, Marie et Louis arrivent sur la place. La foule s'est réunie afin de célébrer l'entrée en guerre du pays. Ils sont très vite rejoints par Nicolas ainsi que par Pierre et Romain qui viennent à leur rencontre en souriant. Le groupe d'amis cherche des yeux le reste de la bande, puis se rendent au café où ils se retrouvent depuis leur enfance. Là-bas ils retrouvent Gabriella (Gabriella Salazar), une cubaine qui vit en France depuis son plus jeune âge. Elle a grandi à l'orphelinat de Bailleul, tout comme Rémi (Beau Mottershead. Le jeune homme et la belle cubaine sont en couple depuis près d'un an et ça ne les arrange pas que la France entre en guerre puisqu'ils seront forcément séparés à cause d'elle. En effet, Rémi a décidé d'aller combattre ...
Pierre, Romain et Nicolas aussi sont décidés à aller se battre mais eux n'ont pas de petite-amie.

« Moi aussi je veux y aller ! » déclare Louis alors qu'ils sont tous en train de boire un verre. Pierre le regarde d'un air amusé et frotte les cheveux de son jeune ami avant de déclarer en riant : «
Mais tu n'as que 17 ans Loulou, lorsque tu en auras 18 tout sera fini ! »

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7 Septembre 1914. Paris

Rémi est à bord d'un des nombreux taxis de la Marne venu à la caserne de Paris afin d'envoyer des renforts en Marne. Les troupes tiennent le coup face à l'assaut des Allemands mais ils ont besoin de renforts.

« Peut-être verrais-je Pierrot et Rom » pense-t-il en souriant alors qu'il aide l'un de ses amis, Alexis (Florent Anisse), rencontré à Paris, à monté à bord. Ce dernier vient de Normandie, de Sainte-Mère-Eglise plus précisément. A bord du taxi il y a déjà un jeune homme vêtu de son uniforme bleu à pantalon rouge (Dexter Raven) qui les regarde en faisant un signe de tête.

Alors que le taxi démarre, Rémi sort une photo de Gabriella.
« Jolie femme. » déclare l'un des soldat qui se tient à bord du taxi. Rémi remercie l'inconnu et range sa photo.
« Je me nomme Etienne, je viens de Steenvoorde. Et vous ? ».

Les soldats font connaissance tandis que le taxi sort de la capitale. Des explosions se font entendre plus loin, un bombardement vient de débuter sur Sermaize-les-Bains, non loin de la position de Pierre et Romain ...

[PITBULL]

Y a pas foule pour le premier épisode ...

[Vivien Guards]

Pas encore eu le temps de lire, désolé ^^

[TG1]

Bleuets de France : Le temps de vivre
1.02 - « Demain est incolore »
écrit par Kelvin Pitbull et Paavo Väyrynen
réalisé par Clément Bates
Musique de Terry Fiedel

9 septembre 1914. Fort de Troyon, Meuse.

Nicolas (Weston Hatcher) tient fermement son fusil Lebel tandis que les explosions font trembler les murs du Fort. Les bombardements allemands ont commencé depuis tôt ce matin. Par trois fois les obus ont touché le Fort de Troyon ; Nicolas avait l'impression que le Fort se fissurait de l'intérieur lors de chaque explosion ...
Son père, Maurice (Alec Lederman) avait fait jouer ses relations dans l'armée pour l'envoyer dans ce fort.
« Là dedans au moins tu seras à l'abris des balles lui avait-il déclaré avant qu'il ne monte dans le train. Il ne se doutait alors certainement pas que son fils aurait à affronter dix-mille hommes prêts à entrer dans le Fort, ainsi que des pluies de d'obus plutôt que des balles.

Le Capitaine Heym (Harvey Winter) annonce à ses hommes qu'ils vont devoir tenir 48 heures dans ce fort. S'ils tombent face aux allemands, Verdun sera encerclé et leurs camarades qui combattent à la Marne ne résisteront pas longtemps ...

« Si le Fort tombe c'est la Meuse qui tombe aux mains des boches, la France sera perdue ! » déclare le capitaine en regardant attentivement ses hommes tandis que les obus ne cessent de tomber sur le Fort depuis plusieurs minutes déjà.
« Officier ennemi en vue mon Capitaine ! » hurle un soldat français.

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Août 1914. Bailleul, Nord.

Maurice regarde attentivement son fils alors qu'ils est à table avec ses proches. Sa femme, Madeleine, (Karen Harp), elle, ne cesse de regarder successivement son fils et son mari.

« Je ne veux pas que tu y ailles Nicolas, point final ! » déclare Maurice en fixant son fils. Ce dernier proteste mais rien n'y fait : son père ne changera pas d'avis.
« Tu n'es qu'un lâche ! » hurle le jeune homme en se levant de table, avant de se faire gifler par son père. Nicolas, humilié et échaudé par l'atmosphère pesante qui s'était installé, décide de s'enfuir.

Quelques heures plus tard, Madeleine retrouve son fils au bord d'un champ, dans une prairie paisible.

« Tu te souviens ? Nous venions ici lorsque tu étais enfant. déclare-t-elle en s'asseyant auprès de son fils. Nicolas acquiesce.
« Tu sais ton père a bien des défauts : il est râleur, têtu, fier, entres autres, mais c'est tout sauf un lâche. »

Le jeune homme qui est toujours remonté fait mine de ne rien entendre. Sa mère soupire tout en regardant vers le ciel.

«Tu dois te dire : Qu'est-ce que tu en sais. Hein ?
Et bien c'est Gustave qui ne cesse de le répéter. Aurais-tu oublié ses récits de la Révolte des Boxers ? »
Madeleine regarde toujours le ciel alors que Nicolas se met à regarder fixement sa mère.
« Ton père n'a pas hésité une seule seconde lorsqu'il a dû retourner sur ses pas pour sauver Gustave qui venait de se faire tirer dessus et alors que les forces de l'Empire de Chine se ruaient sur eux.
Il ne veut pas que tu participes à cette guerre car il ne veut pas que tu connaisses ce que lui a vu là-bas. La mort. La tristesse. Le désespoir. »

Des larmes commencent à couler le long des joues de la femme blonde lorsque Nicolas la prend dans ses bras.
Plus tard, il retrouve son père et lui présente ses excuses. Gustave (Jeff Collins), au même moment, vient rendre visite à son ami.
Alors qu'ils se serrent dans les bras l'un de l'autre, Maurice fait une terrible annonce à son fils : il sera affecté au Fort de Troyon.

Amandine (Alyssa Mitchell) se trouve en face de Pierre (Hugo Carillon) au bord du quai. Le train va bientôt partir mais le jeune homme à tenu à s'entretenir avec Amandine avant le départ ; il lui prend les mains et lui avoue qu'il l'aime depuis qu'ils sont enfants mais qu'il n'a jamais osé lui dire. Il ne sait pas ce qu'il peut arriver et ne voulait pas partir sans lui avouer ce qu'il ressent. Amandine lui répond qu'elle l'aime également en souriant. De fines larmes coulent le long de ses joues, des larmes qui sont vites essuyées par Pierre.
Romain (Kévin Malle) passe sa tête à travers la fenêtre du train et hurle à Pierre de se dépêché.

Alors que Pierre s'installe à bord du train il salue chaleureusement Nicolas et Rémi (Beau Mottershead) avant de regarder d'un oeil sévère Romain.
« Pourquoi n'a tu pas voulu parler à Marie ([i]Melany Dennis) ?[/i]
Romain se justifie : il ne l'aurait tout simplement pas vu.

Mais alors que le train part, Pierre voit clairement Marie, accompagnée de sa soeur, Amandine, ainsi que de Gabriella (Gabriella Salazar), Louis (Alexander Cooper) et de Léa (Namrata Tagore).
Louis semble extrêmement déçu et en colère ; il ne peut partir faire la guerre avec ses amis car il n'a que dix-sept ans. Tandis que Léa le charrie avec son âge des larmes discrètes coulent le long des joues de Marie.

« Pourquoi n'est-il pas venu ? » pense-t-elle en regardant le train sortir de la gare.

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13 septembre 1914. Fort de Troyon, Meuse.

Depuis que le Capitaine Heym a refusé l'offre du major Neuhoff de se rendre le 9 septembre, un pluie d'obus tombe sur le Fort. Le bâtiment semble tenir bon malgré une édification datant de 1878 ! Il n'avait sans doute pas été conçu pour encaisser des tonnes d'obus et finira certainement par être totalement détruit !

Nicolas avait sympathisé avec deux soldats à peine plus âgés que lui, des artilleurs du 5e d'artillerie à pied. Ils sont morts il y a quelques heures.
Le canon sur lequel ils étaient postés est détruit. À peine les soldats ont le temps de sympathiser entre eux qu'ils doivent s'enterrer ....

Quel est le côté héroïque de la chose ? Résister et mourir ? Montrer que l'on est mort en brave sans se soumettre à l'ennemi ? L'Etat Major a demandé de tenir 48 heures, et cela fait 5 jours qu'ils tiennent les allemands en déroute. Que fait l'Etat Major ? Auraient-ils abandonné leurs hommes ? Ils étaient 450, ils ne sont plus qu'une centaine ... Heureusement que le Capitaine Heym est là pour remonter le moral des troupes.

Les obus cessent subitement d'harceler les hommes coincés à l'intérieur.
Le Capitaine Heym met au parfum ses hommes : ils ont réussi !

À la Marne, les allemands se rétablissent sur des positions défensives préparées sur leurs arrières et ce depuis une journée. Les troupes qui assaillaient le Fort ne viennent sûrement que de recevoir l'ordre de repli.

Les soldats encore en vie, malgré les terribles attaques subies par le Fort, pourront très bientôt partir. Nicolas demande à son capitaine si les victimes sont élevées du côté de la Marne. Le sourire s'efface doucement de la bouche du Capitaine Heym.
« On estime les pertes à 60 000 ... pour l'instant ... »

C'est la douce froide pour Nicolas et ses compagnons à l'annonce de leur Capitaine. Le jeune bailleulois pense tout de suite à ses deux amis qui étaient sur le front, là-bas ...

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15 septembre. Marne

Pierre se tient assis en face d'un bureau, dans une chambre. Sur le bureau se tient un stylo-plume, un buvard, ainsi qu'une feuille. Cela fait déjà plusieurs minutes qu'il fixe la feuille.
Il se saisit finalement du stylo-plume et se met à écrire :

Marne, 15/09/14.
Chère Amandine,

Je profite d'un moment de répit pour t'écrire cette lettre.
J'espère que tout va bien à Bailleul, pour toi comme pour les autres.
Ici c'est éprouvant, la bataille de la Marne vient de se terminer et nous comptons déjà près de 100 000 morts.
Le vieux Gustave et Maurice avaient peut être raison, cette guerre nous l'avons accueilli la fleur au fusil alors qu'elle a déjà enlevé bien des fils, des père et des frères ...

Je ne sais pas comment le dire, je ne trouve pas les mots. J'en tremble, j'en pleure, mais je dois absolument te le rapporter : Romain ... il n'est plus, il est mort.
Mon coeur en deuil est empli de colère, car c'est pour me sauver qu'il a expiré.
Je suis responsable de son sort funeste, moi qui le considérait comme un frère !

J'aimerai que tu informes les autres de cette terrible nouvelle. Ils doivent savoir. Je t'en prie, sois douce avec sa mère, c'est une bonne femme, elle a tant fait pour moi ...
Il faut également que tu informes Marie. Elle sera sans doute dévastée, comme je le suis présentement. Elle l'aimait, tu sais. Et il l'aimait en retour. Mais jamais ils n'ont osé se l'avouer. Dieu sait qu'il aurait mériter qu'elle lui dise et lui répète. Mais c'est maintenant trop tard ...

J'aurai aimé t'écrire cette lettre dans d'autres circonstances.
Bientôt nous nous révérons, c'est certain.

Je t'embrasse fort,
ton Pierrot.

C'est les yeux humides que Pierre achève la lettre destinée à son amie.
Rémi et Alexis (Florent Anisse) entrent dans la chambre. Ils sont sur le départ.

[SadMo Prod]

J'ai louper le première épisode , mais heureusement ma femme me la enregistré , j'ai pu enchainé avec le deuxième !

Un très bon programme sur TG1 ! Sur un thème que j'apprécie , on ne s'ennuie pas et c'est très bien écrit et super bien joué !

[Morcar]

Moi qui suis assez réfractaire à tous les films traitant des deux guerre mondiales, je dois avouer avoir particulièrement apprécié ces deux premiers épisodes. C'est écrit avec passion, et le texte est parvenu à m'accrocher.
Bonne interprétation des acteurs également, et le casting mélangeant à la fois des visages connus et moins connus est très intéressant.

[Ciné Merveilles]

Pas de saison de CinéTournoi en 2029
Alors que la saison 2 de CinéStar, qui se déroule actuellement sur FireTV, effectue actuellement de très jolis scores d'audiences, maintenant ses résultats par rapport à la saison précédente, TG1 a annoncé que la saison 2 de son télé-crochet ne serait pas diffusée avant 2030. En effet, ne voulant pas être en concurrence directe avec le programme de FireTV, TG1 a décidé de repousser la seconde saison de CinéTournoi et attendre la fin de CinéStar pour entamer son émission.
La chaîne a décidé d'en profiter pour repartir sur les routes de Cinéjeu Island pour effectuer une nouvelle série de castings dans les grandes villes de notre chère île. Les candidats souhaitant tenter leur chance dans l'émission ont donc une nouvelle chance de se qualifier en profitant de cette nouvelle occasion. Pour rappel, vingt quatre candidats seront sélectionnés pour s'affronter dans la saison 2 de CinéTournoi, parmi lesquels trois remporteront le droit de tourner ensemble un film produit par la société qui parraine l'émission : Morcar Prod.

[TG1]

Bleuets de France : Le temps de vivre
1.03 - « Un long, un long destin de sang »
écrit par Kelvin Pitbull et Paavo Väyrynen
réalisé par Nicolas Cier
Musique de Terry Fiedel

14 Octobre 1914, Bailleul, Nord

Cela fait 3 mois que la guerre a débutée et tant de soldats sont déjà morts, aussi bien français qu'allemands. Marie (Melany Dennis) marche dans les rues de la ville nordiste, elle ressort de la boucherie lorsqu'elle croise Martin (Justin Hunter), ce dernier est plutôt discret et timide. Il fait parti de la bande d'amis mais le plus souvent du temps il préfère rester seul, au grand regret de Pierre (Hugo Carillon) et de Romain (Kévin Malle).

Le fait de penser à Romain met la jeune femme dans une profonde tristesse et déprime ... elle éclate en sanglot devant Martin qui s'arrête et la prend dans ses bras. Il a été mis au courant du destin funèbre de Romain. Bien qu'il passe le plus clair de son temps isolé il a tout de même partagé des moment véritablement uniques avec Romain et le reste de la bande.

Il se souvient de la fois où ils étaient parti pêcher, c'était à la veille de leurs 18 ans, tous s'étaient retrouvés à l'étang de Méteren, située à quelques kilomètres de Bailleul, afin de vouloir pêcher le plus gros qu'ils pouvaient. Mais Romain avait trébuché sur l'épuisette de Nicolas (Weston Hatcher) et était tombé à l'eau ... mais ce dernier avait tout de même fait une prise malgré sa maladresse : une anguille. Une anguille s'était accrochée au fesses du jeune homme, un moment de rigolade que Martin n'oubliera jamais.
Comme la fois où son ami avait grimpé en haut du vieil érable situé dans la cour du vieux Gustave (Jeff Collins) afin de voir Léa (Namrata Tagore) nue alors qu'elle prenait sa douche mais il avait fini par se faire remarqué par Gustave qui, tellement énervé par les agissements malsains de Romain, s'était posté sur une chaise au pied de l'arbre avec sa pipe durant près de 4 heures durant. D'excellents souvenirs qui font sourire Martin.

Martin sert Marie contre lui pour la rassurée mais alors qu'elle semble se calmée la jeune française remarque que Martin est en tenue militaire.

«Je dois y aller aussi.» déclare simplement son ami pour répondre au regard interrogateur de son amie.

Martin doit rejoindre le front de l'Yser près de Saint-Omer, les allemands ne sont pas loin de la ville. Alors qu'il s'apprête à lâché Marie, des avions de reconnaissance allemands survolent la ville, c'est la panique dans la ville, tout le monde pense à la prise de Bailleul par les boches, depuis septembre ils n'en avaient plus vu.

«Il faut partir de Bailleul au plus vite ! Vous devez partir.» déclare Martin à son amie en la regardant dans les yeux.

Cette dernière le serre une dernière fois contre elle avant de le regardé quitter la ville.
Marie se met alors à courir jusqu'à chez Gustave, c'est dimanche et comme tous les dimanches tous se réunissent chez lui pour faire des parties de Belotte. Lorsqu'elle arrive dans la cuisine, Madeleine (Karen Harp) et Hélène (Corinne Lamberti) sont entrain d'éplucher les patates avec l'aide de Léa et de Gabriella (Gabriella Salazar). Elles sont surprises de voir débarqué la jeune femme avec cette impression de détresse dans les yeux.

«Qu'est-ce qui se passe ?» déclarent-elles en même temps.

Marie se met alors à leur expliqué l'avion allemand dans le ciel de Bailleul ainsi que le conseil de Martin : fuir la ville.
Madeleine et Hélène appellent leur époux respectif, Maurice (Alec Lederman) et Gustave arrive alors dans la cuisine, laissant leur partie de belotte de côté et suivis par Louis (Alexander Cooper et la soeur de Marie, Amandine (Alyssa Mitchell). Marie explique à nouveau ce qui s'est passé, pour Gustave et Maurice il n'y a pas de doute possible ... les allemands vont bientôt entré dans la ville. Madeleine déclare instantanément qu'ils peuvent partir pour la Normandie, pour Sainte-Mère-Eglise plus précisément, elle a encore sa soeur là-bas, Anne (Anna Lawrence).

La proposition est validée par tous mais Gustave et Hélène décident de rester à Bailleul, lorsque les allemands seront dans la ville les habitants auront besoin d'aide, auront besoin de gens sur qui compté ... Maurice n'est pas d'accord ! Il refuse de partir sans son ami mais Gustave le ramène à la raison.

«Ils auront besoin de toi là-bas.» lui déclare-t-il en mettant ses mains sur les épaules de son ami.

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18 Octobre, Yser, Nord

Dans le taxi, le jeune bailleulois a fait la connaissance d'un jeune soldat de Méteren qui se nomme Richard (Dylan Bauvoie)). Ils sont dans la même unité.

Tandis que les deux jeunes nordistes résistent face aux assauts répétées des allemands avec leurs camarades, un obus explose à quelques mètres seulement de leur position ... des membres volent dans toutes les directions, Martin est projeté en arrière, il tente de se relevé mais une terrible douleur l'en empêche ! Il a mal partout ... aux jambes, aux bras, aux mains, à la tête ... il cherche Richard des yeux mais il voit trouble, sa vision est floutée tandis que ses oreilles sifflent.

Richard s'en ai sorti qu'avec des blessures assez légères par miracle. Il se rue vers Martin, le voyant bouger ce dernier est soulagé, les membres n'étaient pas les siens. Mais lorsqu'il arrive au niveau de son frère d'armes Richard est sous le choc de ce qu'il voit ... il met plusieurs secondes avant d'appeler à l'aide et rapidement une équipe de brancardiers s'occupe de Martin, qui a perdu connaissance, et l'emmène vers l'arrière.

Les jours passent et Martin fini par se réveillé, le jeune homme à horriblement mal ... une douleur qui semble parcourir entièrement son corps, des pieds à la tête. Le jeune soldat remarque qu'il est dans une chambre avec d'autres soldats, il est dans un lit d'hôpital ... ce dernier ne met pas longtemps avant d'en déduire qu'il est dans un hôpital militaire.

Une infirmière (Camille Léonard) s'approche de lui.

«Je m'appelle Chloé, je m'occuperai de vous durant la durée de vos soins.»

Martin essaye de sourire tant la jeune infirmière est jolie, il veut lui dire son prénom mais ce ne sont que des sortes de grognements qui sortent de sa bouche ... apeuré il met ses mains à son visage, des bandes recouvrent la totalité de celui-ci et il ne sent plus son nez.

Chloé prend ses mains dans les siennes afin de rassurer le jeune homme mais sans succès.

C'est alors qu'un médecin arrive dans la salle, annonçant à Martin qu'il a reçu un éclat d'obus au visage, ce qui a eu pour conséquence de détruire le nez et d'endommager sévèrement la bouche.

Des larmes coulent sur les joues de Martin tandis que Chloé lui tient les mains, les larmes aux yeux.

[SadMo Prod]

Encore un bon épisode diffusé sur TG1 ce soir .

[Love Machine]

Chouette programme sur TG1, vivement la suite !

[TG1]

Et maintenant, découvrez un nouvel épisode de notre série historique à succès, "Bleuets de France : Le temps de vivre"

Bleuets de France : Le temps de vivre
1.04 - « La forêt fuit au loin comme une armée antique »
écrit par Kelvin Pitbull et Paavo Väyrynen
réalisé par Alexandre Carpentier
Musique de Terry Fiedel

8 octobre 1914, Bailleul, Nord

Alors que la journée suit son cours sous un soleil chaud et rassurant, Gustave (Jeff Collins), accompagné de sa femme, Hélène (Corinne Lamberti), sortent du boulanger sur la place.

Quelques minutes après Ils assistent à l'arrivée des troupes allemandes dans la ville, ils avaient été prévenus de leur arrivée grâce à Martin (Justin Hunter) il y a quelques jours mais ils ne se doutaient pas que les troupes ennemies arriveraient aussi rapidement en ville.

Pratiquement la totalité de la ville, si ce n'est la totalité, se trouve sur la place, en face de la mairie et du beffroi alors qu'un officier allemand parle publiquement : il exige des otages et tout de suite ! Le maire de Bailleul, Frédéric Moeneclay, son adjoint Achille Dewynter et les conseillers municipaux, Albert Cortyl et Paul Perrier se sacrifient en donnant leur nom et prénom à l'officier allemand qui est tout aussi surpris que les habitants de la petite ville. Le réel but de ces hommes est d'éviter tout geste d’hostilité des habitants envers les troupes allemandes afin qu'aucune représailles ne soient orchestrées contre les habitants de la ville.

Si le maire et ses subordonnés ne se seraient pas livrés en tant qu'otages aux troupes allemandes, Gustave aurait très certainement mener une résistance contre ses sales vermines qui se pavanent dans leur pays mais là ce sont les personnalités les plus importantes de la ville ... sans eux il n'y aura personne pour tenir les allemands.

Enfin c'est ce que Gustave croyait puisque la nuit venue les soldats allemands se livrent au pillage et aux pires violences envers les biens et les personnes habitant la ville. Deux soldats allemands enfoncent la porte du domicile de Gustave, ce dernier est dans son fauteuil entrain de tirer sur sa pipe et de lire le journal tandis qu'Hélène nettoie les légumes, l'ancien militaire n'a pas le temps de réagir que sa femme est jetée violemment au sol et qu'un boche se tient en face de lui.

Gustave regarde avec mépris le soldat allemand, ça fait presque 15 ans qu'il n'a pas tuer mais si il doit le faire pour protéger Hélène il le fera sans hésitation ! Alors que l'ancien militaire française s'avance doucement vers l'allemand, qui le regarde avec amusement et un rictus au coin de la bouche, un jeune officier (Arthur Schutzer) fait irruption dans la pièce et ordonne aux deux soldats de quitter les lieux, en allemand, tandis que l'un obéit sans broncher le second (Willem Shnatz), celui qui regarde fixement le vieux français qui se tient à quelques centimètres devant lui, fait mine de ne pas avoir entendu les ordres de son supérieur et amène sa main vers le bas de son dos.

« Heinrich ! Das ist ein Befehl ! » hurle le jeune officier en mettant la main sur l'étui de son arme de poing.

Le dénommé Heinrich retire la main de son couteau de combat avant de se retourné vers son supérieur et de lui sourire avec mépris tout en quittant la pièce. Tandis que Gustave aide sa femme à se relevé, le jeune officier allemand commence à s'exprimé, dans un français impeccable, ce qui a pour effet de surprendre le vieil homme et Hélène.

« Mon nom est Hans, je suis désolé. Je tente de limité la casse en contrôlant du mieux que je peux les hommes de mon unité mais la nuit sera longue et dangereuse. Verrouillez les portes de votre domicile et barricadez vous du mieux que vous pourrez. »

Hans se met à rire gentiment en voyant la réaction de Gustave, ce dernier tirer furieusement sur sa pipe cherchant désespérément le pourquoi du comment suite à ce français impeccablement parlé par un allemand, une veine commence même à apparaître sur la tempe du vieux français.

« J'ai grandi à Cassel. Ma mère est française tandis que mon père est allemand, bien entendu je n'ai pas été naturalisé français sinon je ne me tiendrai pas en face de vous dans cet uniforme. » déclare Hans pour apporter la réponse que cherche Gustave depuis un petit moment, ce dernier n'en croit pas ses oreilles.

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10 octobre 1914, Hôpital militaire de Paris

Martin ne se remet pas de la mutilation de son visage. Comment un homme peut-il vivre sans visage ? Comment un homme peut-il vivre sans pouvoir parler correctement ?

Le jeune homme s'est déjà fait opéré une fois pour son nez mais seule la région nasale inférieure a pu être réparée ... la supérieure nécessite la pose d’un faux nez suspendu par des lunettes afin de camoufler le trou béant.

Chloé (Camille Léonard) tente de convaincre le jeune homme de mettre les lunettes mais ce dernier refuse catégoriquement.

« Jamais je ne mettrai cette horreur ! » déclare-t-il en du mieux qu'il peut en les tournant dans ses mains.

Chloé se met alors à prendre les mains de Martin dans les siennes et le regarde fixement dans les yeux avant de lâcher un "pour moi", le jeune français bégaye avant de regarder par la fenêtre quelques instants. Finalement Martin accepte de mettre les lunettes mais la lourdeur de cet appareillage et sa pose délicate lasse le bailleulois au bout d'un certain nombre de tentatives ... Chloé lui vient en aide mais lorsque la monture est enfin positionné sur le visage de Martin, la jeune infirmière n'est pas convaincue ... par honnêteté envers lui elle lui dit clairement que le trou n'est dissimulé qu'à moitié.

Pour Martin cette appareil est humiliant, en plus de lui faire mal et d'être lourd ça ne dissimule pas la saloperie de trou qui remplace son nez ! De rage le jeune soldat français prend l'appareillage et le jette à terre tandis que ses yeux commencent à devenir humides ... il sait très bien qu'il ne pourra rien faire pour cacher le trou béant au dessus de sa bouche alors autant laisser ça comme tel !

« Je ne serais jamais plus le même avec ça ! » déclare-t-il à Chloé en montrant le trou que lui a fait l'obus à Yser.

La jeune infirmière lui répond que ce trou ou n'importe quoi ne changera en rien l'homme qu'il est et qu'il a été, qu'il restera le même homme quoi qu'il arrive ! Que ce n'est pas cette mutilation qui fera de lui autre chose que le jeune homme que ses proches connaissent.

Pour Martin c'est faux, il ne sera plus ce jeune homme plein de vie ... mais ce qui l'effraie vraiment c'est le fait de penser à ses amis qui le verront comme ça ... il préférerait être mort à la place de Romain.

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12 octobre 1914, Sainte-Mère-Eglise, Normandie

Il y a maintenant 6 jours que le groupe mené par Maurice (Alec Lederman) est parti de Bailleul, ils sont logés chez la soeur de son épouse, Anne (Anna Lawrence) qui a eu la sympathie de prendre tout ce beau monde sous son toit car ils sont tout de même 7, en comptant Louis (Alexander Cooper), Gabriella (Gabriella Salazar), Amandine (Alyssa Mitchell), Marie (Melany Dennis, Léa (Namrata Tagore) avec lui et sa femme, Madeleine (Karen Harp).

C'est le huitième jour qu'ils cohabitent avec Anne et bien entendu cette dernière a déjà tissé des liens avec chacun d'entre eux, son mari, Alexis (Florent Anisse), est parti à la guerre et depuis la bataille de la Marne en septembre 1914 il n'a plus de nouvelle de lui ... elle craint le pire.

Cependant Anne est réconfortée par Amandine qui a également plus de nouvelle de son petit ami, Pierre (Hugo Carillon), depuis septembre, depuis l'annonce de la mort de Romain pour être exact ... mais bien qu'elle se fasse du souci pour lui elle sait qu'il est en vie. Elle ne sait l'expliqué, si c'est l'amour qu'elle éprouve pour lui ou autre chose mais elle le sent.

De son côté Léa a tout fait pour remonter le moral de Marie suite à la disparition de Romain, elle a fini par y arrivé mais il sait qu'elle pense encore à lui et que la blessure n'est pas prête d'être cicatrisée ... il faudra du temps ... Marie est également inquiète à cause du fait qu'elle n'a pas de nouvelle de Martin.

« Il n'a pas le temps d'écrire voilà tout. Je suis sûre que dans quelques jours nous recevront une lettre de lui." » déclare Léa à Marie. « N'est-ce pas Maurice ? »

L'ancien militaire acquiesce en souriant aux jeunes femmes qui lui font face mais au fond de lui il sait que c'est très mauvais signe lorsqu'un soldat ne donne pas de nouvelles à ses proches ... ça peut être le courrier qui a du retard mais c'est vraiment rare ... de plus Maurice s'inquiète pour Léa, la jeune femme supporte assez mal le départ de Bailleul pour cette région et ce à cause de ses origines indiennes ... elle a grandit à Bailleul, tout le monde la connaît et l'apprécie là-bas mais ici, en Normandie, elle doit recommencer de zéro et elle a beaucoup de mal à s'intégré et ce notamment à cause du regard des gens à son égard ... puis savoir que son père et sa mère sont loin d'elle la déprime excessivement ... si jamais il leur arriverait quelque chose elle ne s'en remettrai pas.

Tous prennent le petit-déjeuner dans la salle à manger, tous semblent avoir oublier les tracas que cette foutue guerre cause à chacun, jusqu'au moment où Louis déclare avoir envie de rejoindre Martin et les autres afin de venger Romain.

La joie semble avoir quitté la pièce pour laisser place à la tristesse et la peur. Maurice lance un regard assassin à Louis qui ne réalise pas la gêne qu'il a occasionné avec ses paroles partis d'un bon sentiment.

« Le plus rapidement possible sera le mieux. » déclare-t-il avant de prendre une gorgée de café.

Marie éclate en sanglots et quitte la table en courant, suivie par Léa et Gabriella tandis qu'Amandine commence à se disputé avec Louis. Maurice est furieux.

« Toi aussi tu veux mourir pour ton pays ? Et bien fiche le camp ! Mens sur ton âge et engage toi, il y en a tellement qui le font ! » crie le vétéran de la Révolte des Boxers en se levant de sa chaise.

Louis sort de la maison en claquant la porte violemment, Madeleine tente de raisonner son mari qui, petit à petit, prend conscience des paroles qu'il a dit à l'adolescent alors que Léa revient dans la cuisine pour connaître la raison de la dispute et de tout le brouhaha.

« Viens Léa, on va faire un tour. » déclare-t-il doucement en ouvrant la porte de la cuisine, Maurice veut rattraper Louis avant qu'il soit trop tard ... avant que son envie de s'engager ne prenne le dessus sur le remord.

[Gérard Cousin]

...

Les aléas du direct?

[Morcar]

Arf !!!
C'est ça de reprendre le MP et d'oublier de retirer ce qui n'est pas utile ici.
Je me permet de retirer le texte de la citation, vu que cette partie là n'a rien à faire sur le forum

[Gérard Cousin]

Je me permet de retirer le texte de la citation, vu que cette partie là n'a rien à faire sur le forum

Aucun problème!

[TG1]

Et maintenant, découvrez le nouvel épisode très attendu de notre série historique à succès, "Bleuets de France : Le temps de vivre"

Bleuets de France : Le temps de vivre
1.05 - « Une Cannonade éclatante se fane avant d'avoir été »
écrit par Kelvin Pitbull et Paavo Väyrynen
réalisé par Mark Green
Musique de Terry Fiedel

29 octobre 1914, Bailleul, Nord

Une semaine ... une semaine que les soldats allemands sont entrés dans Bailleul et s'y sont installés. La vie est loin d'être facile dans la ville nordiste, la nourriture est déjà rationnée et les allemands volent les bailleulois ... enfin on est loin de cette psychose nourrie par des rumeurs que sont les mains coupées, yeux crevés ou encore crucifixions. Pour le moment ? Des viols ont déjà eu lieu certes par des occupants, que le jeune lieutenant allemand, Hans Troober (Arthur Schutzer), essaye de faire passer en cour martiale afin de faire passer l'envie aux autres soldats, mais les habitants de Bailleul sont loin de cette sauvagerie barbare et des démembrements recensés par les rumeurs lorsque la Belgique a totalement été envahie par les forces militaires ennemies.

Si on aurait dit à Gustave (Jeff Collins) qu'il aurait sympathiser avec un allemand il ne l'aurait sans doute pas cru mais c'est bien ce qui arrive avec Hans et il peine à y croire lui-même. Bien entendu le fait de sympathiser avec un officier allemand est mal vu de la part des autres habitants, surtout après ce que l'armée d'occupation a fait ces derniers jours.

Alors qu'il sort de chez lui avec Hélène (Corinne Lamberti), Gustave et son épouse tombent sur un spectacle navrant ... des soldats allemands poursuivent deux habitants de la ville, deux jeunes d'une vingtaine d'années. L'un des poursuivants allemands se met en position de tir et tiens en joue l'un des jeunes français, son doigt s'approche de plus en plus de la détente ... un coup de feu retentit dans les rues de Bailleul.

Gustave se tient devant le soldat allemand, surpris par la réaction du vieil homme. Avant que le coup de feu ne soit tiré Gustave a fait levé le fusil vers le ciel, un acte de courage pour les habitants qui regardent la scène. Tous connaissent Gustave ainsi que son courage et son tempérament de feu, tous respectent le vétéran de la Révolte des Boxers qui est considéré comme un sage par la quasi totalité de la ville, si ce n'est la totalité.
Mais aux yeux des allemands cet acte est un signe de rébellion qui lui vaut un coup de crosse dans le bas du dos, un coup puissant et violent qui le fait tressaillir mais pas tombé ce qui lui vaut un second coup tout aussi puissant et violent que le précèdent. Ce coup-ci Gustave met un genou à terre.

Une heure s'est passée depuis l'incident Hans se tient devant le vieil homme, à la fois remonté contre lui et admiratif pour son geste qui a sauvé la vie à un jeune homme.

« Les occupés, c'est-à-dire vous les bailleulois Gustave, subissez un siège de l'intérieur dans lesquels terreur militaire et terreur administrative se relaient pour maintenir l'ordre. Cette brutalité est imposée par l'Etat Major pour éviter tout acte de terrorisme, de rébellion envers nos troupes.
C'est destiné à impressionner la population et à la maintenir en état de choc. En aucun cas ce soldat aurait fait feu sur le jeune homme qu'ils poursuivaient et ce parce que c'est un ordre direct de ma part.
Vous avez de la chance que mon officier supérieur soit à Lille Gustave. »

Le jeune officier allemand s'approche du vieux français et lui chuchote à l'oreille qu'il aurait agit pareillement puis ordonne à ses hommes de le relâché avant de sortir de la pièce.

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29 Octobre 1914, Sainte-Mère-Eglise, Normandie

C'est le 17e jour d'inquiétude dans le domicile de Anne (Anne Lawrence), depuis la violente dispute qu'il y a eu lieu au début du mois lors du petit-déjeuner Louis est introuvable. Bien entendu Maurice (Alec Lederman) sait très bien ce que l'adolescent a été faire : s'engagé.

Le vétéran de la Révolte des Boxers s'en veut énormément car c'est de sa faute si Loulou s'est enfui et est parti s'engagé au bureau de recrutement du village français ... enfin Maurice affirme le contraire à Marie (Melany Dennis) qui se tient en face de lui, la jeune française s'en doute que son ami est parti s'engagé et elle s'en veut car selon elle ce serait de sa faute puisque elle a éclaté en pleurs lorsque l'adolescent avait déclaré son envie de rejoindre le front au plus vite afin de venger Romain mais le simple fait de repenser à ce dernier lui en mettait gros sur le coeur ... bien entendu Maurice déclare que c'est n'importe quoi, que c'est de sa faute à lui car lui ayant clairement dit de partir s'engagé mais la jeune française n'est pas convaincue pour autant.

Marie passe du bon temps avec Amandine (Alyssa Mitchell) et Gabriella (Gabriella Salazar) et ça rassure beaucoup Maurice qui s'inquiète vraiment pour la jeune femme depuis la mort de Romain ... il faut dire que Maurice les a tous vus grandir, leurs parents sont soient morts soient retournés vivre dans la maison familial et ce depuis trois ans, bien entendu la plupart étaient encore mineurs lorsqu'ils sont partis donc ils ont suivis leurs parents mais une fois la majorité atteinte ils sont tous revenus dans le Nord et de vivre comme au bon vieux temps.

Mais cette foutue guerre s'est déclenchée et rien ne sera comme avant ... rien. Maurice met une veste chaude ainsi qu'une écharpe et des gants afin de sortir se renseigné sur Louis, il est sûr que l'adolescent s'est engagé mais il y a peut-être un espoir pour que ce ne soit pas le cas et il doit en avoir le coeur net afin que le doute qui plane disparaisse. Léa (Namrata Tagore) arrive au moment même où Maurice met sa main sur la poignet.

« Tu veux éliminer ce doute n'est-ce pas oncle Maurice ? » déclare la jeune femme d'une voix tellement douce et d'un ton si bas qu'elle semble n'être qu'un souffle se perdant dans le vent qui s'abat contre la fenêtre de la cuisine. Maurice se tourne vers la jolie indienne et fait un signe approbatif de la tête, la jeune femme se prépare également à sortir dans le froid glacial qui règne dehors.

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1er Novembre 1914, Ypres, Belgique

Nicolas (Weston Hatcher) est assis dans une pièce ressemblant à un dortoir mais fait de bois et de terre, des "poutres" alignées les unes après les autres avec un joint d'une trentaine de centimètres entre chacune laissant la terre apparent servent de murs tandis que les lits superposés ont été fait grossièrement en bois avec un matelas en pailles, une grossière couverture en laine recouvrant chaque lit alors qu'un oreiller de fortune à moitié déformé fait avec de la paille traîne à chaque bout de lit. Le jeune français a une mine alarmante, une barbe de plusieurs semaines à poussé sur son visage, sa peau est mi foncée mi blanche, des rides ont fait leur apparition ainsi que de grosses poches sous les yeux ... Nicolas semble avoir pris 10 ans en seulement 3 mois et ses camarades également présents dans la pièce semblent être ses sosies puisqu'ils sont autant poilus que lui.

L'uniforme militaire qui était si fringant a triste mine puisque le rouge de sa capote semble avoir perdu de sa superbe et qui rendait fier les soldats en août - septembre et la boue qui s'est accumulée dessus n'améliore en rien son sort.

Le bailleulois vient de terminé l'écriture de sa lettre pour ses proches à Bailleul lorsqu'un sifflement se fait entendre suivi d'un choc lourd qui cause un tremblement assez conséquent. Nicolas plie rapidement la lettre et la place dans une poche de la veste de son uniforme avant de se levé, de mettre son képi rouge sur son crâne avant de prendre le fusil Lebel posé contre la table et de courir vers la sortie.

A peine est-il sorti de la pièce qu'une nouvelle explosion a lieue non loin de sa position, de la terre tombe sur lui ainsi que sur les autres poilus qui s'agitent autour de lui. Alors que le bailleulois avance rapidement dans la tranchée son regard s'attarde sur un bleuet qui ne lui ai pas inconnu, il s'approche rapidement de ce dernier et lui met la main gauche sur l'épaule et c'est avec une joie mêlée à de la peine qu'il reconnait immédiatement Louis (Alexander Cooper) tandis qu'une nouvelle explosion, bien plus proche que les deux précédentes, a lieue non loin de leur position les recouvrants de terre.