ZOOM SUR...
JOEL GOODSONL'EGC et Misterdada Studio, la réalisation et la promotion, Sarah Altman et les stars... A l'occasion de l'actuel tournage de La vendeuse d'âmes et de la sortie récente de Pink Paradise, Ciné Merveilles part à la rencontre de Joel Goodson, un très jeune réalisateur sorti tout fraîchement de façon chaotique de l'école gérardmerveilleuse du cinéma.Pour son tout premier film, Joel nous pond un film au scénario complexe, un thriller conçu comme un jeu de piste, un labyrinthe narratif dans la lignée de
Sélène. Mais c'était un choix de la part de l'homme qui se trouve derrière la caméra. Le "cerveau", c'est lui. Un jeune homme caractériel, limite agaçant, mais bien dans sa peau qui n'a pas hésité à faire baver Cristina Rasmuson sur le tournage concernant ses repas entre chaque tournages, devinant presque si elle a pris ou perdu quelques grammes rien qu'en regardant sa silhouette.
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On sent que c'est quelqu'un de très compétant,
qui va devenir un monstre de Gérardmerveille.
Il filme de façon très rigoureuse avec une image très précise de chaque scène.
Il sait ce qu'il veut donner aux spectateurs qui sont censés assimiler le moindre détail." a dit l'actrice.
Malgré un passage qu'on va qualifié de chaotique - Goodson n'était pas aimé des professeurs et a failli se faire virer plusieurs fois - malgré son diplôme obtenu avec une mention excellente, Shannon Gatehouse a insisté auprès de Daphné Edward pour lui faire signer un contrat de dix films pour la société de Misterdada Studio. Car toute l'année scolaire, ce jeune réalisateur se plaignait de ne pas avoir de scénario qui en vaille le coup, ne pouvait pas tourner les scènes qu'on lui donnait de la façon qu'il voulait à cause des professeurs - dont Ari Golan - trop strict.
Lorsque Daphné lui a proposé le contrat, Joel Goodson a d'abord refusé puis accepté à une seule condition, que sa petite amie, aussi de l'EGC, Sarah Altman prometteuse, signe elle aussi un contrat. Daphné accepte sous les conseils de Shannon Gatehouse.
Si Goodson, fraîchement diplômé, se permet un tel comportement, c'est qu'il sait qu'il est en terrain connu et qu'on lui fait confiance. Aussi, il a une très grande confiance en lui et estime que c'est en osant qu'on a une personnalité hors du commun.
Quand on lui propose de réaliser
Pink Paradise, le scénario d'Edgar Linderman était précis et linéaire. C'est en discutant avec le scénariste que Joel s'est permis de complexifier l'histoire, la rendant non linéaire, plus somple et violente. Dans ce film, Joel Goodson a déjà montré une facette : précis, ambitueux et exigeant.
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Avec lui,
on passe beaucoup de temps devant la caméra pour tourner une scène.
Sur "La vendeuse d'âmes",
on a eu droit de tourner 100 prises pour une scène.
J'ai adoré ça,
de pouvoir autant expérimenter une prise !" informe John Mears.
Joel Goodson aurait dit à Daphné Edward lors de la signature de son contrat, et en compagnie de sa petite amie Sarah Altman qui a signé le sien par la même occasion, que quand il veut voir son CV lors de la fin de sa carrière, il veut voir que des chef-d'oeuvres.
Et quand, moi, journaliste, je lui ai demandé pourquoi
Pink Paradise divise, il a répondu que le public n'était pas prêt. Pas encore.
Si l'on croit les retours sur son prochain film, le premier de ses chef-d'oeuvres va voir le jour très prochainement, toujours avec Cristina Rasmuson. Coïncidence ?
La rédaction.