Réalisateur controversé suite à la sortie des films qu'il a mis en scène pour La Prod du Sud, Greg Hammer est néanmoins un artiste talentueux. Bien que de simples copies de films hollywoodiens, ses premiers films démontraient un savoir faire de mise en scène prometteur. Aujourd'hui, il revient dans les salles avec deux projets d'envergure : le nouveau volet de la franchise des Contes de la forêt lumineuse des Films du Cyborg, et la nouvelle saison du serial Lost Shadows. Ciné Merveilles est allé le rencontrer pour en savoir plus sur cet artiste encore méconnu.
Ciné Merveilles : Greg Hammer, bonjour. Vous n'êtes pour le moment connu du public que pour cinq films que vous avez réalisés pour La Prod du Sud et qui ont fait polémique à leur sortie. Expliquez-nous pourquoi vous avez choisi de réaliser ces films, et comment est-ce que vous avez vécu cette polémique autour d'eux. Greg Hammer : A l'époque je cherchais depuis un bon moment déjà à démarrer une carrière de réalisateur, mais sans succès. Lorsque mon agent de l'époque m'a proposé un contrat avec une jeune société de |
Malgré l'absence d'originalité du scénario, j'espérais réussir à faire quelque chose de bon en travaillant ma réalisation. Engagé sur ce contrat, c'était le mieux que je pouvais faire à l'époque. Je craignais que les films soient boudés du public, voir qu'ils n'aient même pas le droit à une sortie en salles, mais je ne m'attendais pas à un tel buzz médiatique.
Je me suis retrouvé emporté dans cette affaire de plagiat, et j'ai bien cru que non seulement ma carrière à Gérardmerveille était finie, mais également ma carrière de cinéaste quel que soit l'endroit où je voudrais travailler.
Ciné Merveilles : Vous avez malgré tout persisté.
Greg Hammer : Je ne suis pas du genre à baisser les bras, et je ne voulais pas rester sur cet échec. Donc oui, j'ai persisté. Mais j'ai fait du ménage dans mon entourage. J'ai viré mon agent de l'époque, et grâce à l'argent que j'ai gagné avec ces cinq films, car il faut avouer qu'ils m'ont malgré tout rapporté un petit peu, j'en ai engagé un autre, avec qui j'ai pu préciser ce que j'acceptais ou pas de faire. Steeve Mc. Ray était convaincu de mon potentiel, et m'a affirmé qu'il ferait décoller rapidement ma carrière.
C'est grâce à lui que j'ai décroché mes deux premiers contrats intéressants pour Morcar Prod et Les Films du Cyborg.
Ciné Merveilles : Justement, votre nouveau film et la nouvelle saison du serial que vous réalisez sortent tous les deux en ce mois de Septembre. Qu'espérez-vous de ces films ? Greg Hammer : C'est l'occasion pour moi de prouver ce que je vaux sur un film original, et de faire oublier ces cinq premiers films. J'espère pouvoir très vite effacer de l'esprit des producteurs les films que j'ai tournés pour La Prod du Sud. Ciné Merveilles : Avec Les Enfants de la Forêt Lumineuse, vous entamez un nouveau cycle de la franchise fantastique des Films du Cyborg, et succédez à Rafael James. C'est un projet à la fois risqué et ambitieux, non ? Greg Hammer : C'est certains ! Rafael James a su créer cet univers à l'écran, et lui succéder est un sacré challenge. J'espère avoir été à la hauteur. Je suis véritablement tombé amoureux de cet univers, et j'aimerais mettre en scène les prochains volets de la franchise. |
Greg Hammer : C'est ce qui m'a fait hésiter à l'époque. Lorsque Steve m'a trouvé ce contrat, je voulais faire oublier les cinq films Batman que j'avais mis en scène. Réaliser cinq épisode du serial me paraissait peut-être trop risqué. Mais Steve a su me convaincre qu'il s'agissait d'une belle opportunité.
Ciné Merveilles : Les précédents réalisateurs de cette franchise n'ont jamais réellement percé dans le cinéma de Gérardmerveille. Ne craignez-vous pas de connaître le même destin ? Greg Hammer : En effet, on se rappelle peu de ceux qui m'ont précédé. J'espère faire exception à la règle. Ciné Merveilles : Il s'agit de deux franchises célèbres et à succès de Gérardmerveille. Avez-vous d'autres projets de films originaux en cours ? Greg Hammer : Pour le moment je me concentre sur ces deux projets, grâce auxquels j'espère réussir à prouver à ceux qui pour le moment ne gardent de moi que l'image des films que j'ai réalisés pour La Prod du Sud que je suis capable d'autre chose. Si j'y parviens, j'espère ensuite pouvoir mettre en scène d'autres projets originaux. Morcar Prod m'en a déjà proposé un, mais pour le moment rien n'a été signé. Ciné Merveilles : Qu'avez-vous envie de dire à ceux qui vous bouderaient à cause de votre carrière passée ? |
Greg Hammer : Rien de particulier à part d'aller voir mes nouveaux films. C'est tout ce qui compte aujourd'hui. Je suis très fier de ces deux nouvelles réalisations. C'est ça que je voulais faire en tentant ma chance dans le métier. J'espère seulement que tout le monde croirait en ma sincérité quand je dis ceci.
Ciné Merveilles : Nous vous souhaitons alors le plus grand succès possible pour ces films, et on espère pour vous une longue carrière à venir.
Greg Hammer : Merci, c'est tout ce que je demande.