Séances de ratrapage à la maison

[Morcar]

Samedi soir, on a maté Papa ou Maman avec Madame, une comédie s'appuyant sur une idée marrante, celle d'un couple en plein divorce dont ni l'un ni l'autre ne veut de le garde des enfants et qui font donc tout pour que les enfants choisissent l'autre. L'idée du film est sympa, mais si quelques situations prêtent à sourire, on est quand même loin des gros éclats de rire. Le film est court (1h15) mais s'essouffle assez rapidement en fait. Le casting par contre est bon, avec une Marina Foïs et un Laurent Laffite en grande forme qui semblent s'amuser à donner vie à ces parents terribles. Ca se laisse donc suivre gentiment, mais rien de plus.

[La Grande Divine]

On est bien d'accord. Je l'avais vu au ciné à la pause dejeuner. Heureusement que Marina Fois est là pour assurer un minimum. En fée elle est délirante. Mais c'est tout.

La suite est prevue et sort bientot.

[Erbaf]

Vous faites quoi comme travail, Divine, pour que vous ayez le temps d'aller au ciné à la pause déjeuner ?

[Morcar]

Heureusement que Marina Fois est là pour assurer un minimum. En fée elle est délirante.

Elle m'a d'autant plus fait sourire que ma fille avait la baguette musicale qu'elle a dans le film

La suite est prevue et sort bientot.

Je sais, mais je me demande vraiment ce qu'ils vont pouvoir faire.
Déjà que le film s'essouffle vite, alors une suite...

Sinon, je viens de mater ce soir Le Crocodile du Botswanga.


L'histoire d'un agent et du footballeur dont il gère la carrière, qui se rendent dans le pays d'origine de la star du foot mené par un dictateur. C'est bourré d'humour noir, ça ose rire de tout, et ça fait du bien. On n'éclate pas de rire, mais c'est bourré de bons mots, de bonnes caricatures et ça dénonce même les réalité de notre monde occidental avec humour.
Une bonne comédie française rafraichissante qui sort des comédies pantouflardes formatées pour TF1. Eboué est excellent dans le rôle de cet agent véreux pour qui seul le fric compte. Ngigol pousse la caricature de son personnage juste assez loin. Bref, une bonne réussite.

[La Grande Divine]

Et l'autre là, Claudia Tagbo en Maman Jaqueline qui veut les clefs du jet pour aller faire ses courses à Geneve pliée de rire dans le ciné, un samedi matin avec cte connerie. Oui, ça m'a fait rire.

[Erbaf]

Et l'autre là, Claudia Tagbo en Maman Jaqueline qui veut les clefs du jet pour aller faire ses courses à Geneve pliée de rire dans le ciné, un samedi matin avec cte connerie. Oui, ça m'a fait rire.

Vous répondez pas à ma question ?

Sinon, j'ai préféré Case Départ moi.

[La Grande Divine]

Vous répondez pas à ma question ?

Sinon, j'ai préféré Case Départ moi.

J'avais pas vu mon ptit loulou. S'cuzez moi. Case depart avait une bonne idée je l'ai trouvé tres mal realisé. Gros ennui devant.

Vous faites quoi comme travail, Divine, pour que vous ayez le temps d'aller au ciné à la pause déjeuner ?

Je travaille dans les bureaux. PAPA OU MAMAN j'y suis allée à la seance de 12h20 film à 12h35 fin à 13h55 parfait pour le caler et voir vite fait le succes qu'il a été a sa sortie. J'avais fait pareil avec LUCY de Besson et aussi un western avec Mads Mikkelsen dont j'ai oublié le titre. Pis à Paris, y 'a des cinés à tous les coins de rue et les seances commencent à 10h voir 9h aux Halles.

[Morcar]

J'ai maté hier soir Star Wars 7 à la maison, et je trouve qu'il s'apprécie beaucoup plus au second visionnage. La trop grande ressemblance avec l'épisode 4, qui m'avait frappé tout au long du film la première fois, m'a moins marqué cette fois sans doute car je m'y attendais, si bien que cela m'a permis de d'avantage apprécier le film.

[La Grande Divine]

J'avais bien aimé ce film. Bien mieux que les 3 choses qui nous sorti avant.

[Morcar]

Synopsis : Propulsés au lendemain de la révolution française, en pleine période de terreur, Godefroy de Montmirail et Jacquouille la Fripouille doivent au plus vite retrouver un moyen de retourner là d'où ils viennent, au moyen-âge.

Avis : Voilà une suite loin d'être mauvaise, mais qui n'est pas drôle pour autant, ce qui est bien dommage pour une comédie. En propulsant leurs deux personnages à la fin du 18è, Poiré et Clavier ont perdu l'élément principal sur lequel reposait l'humour des Visiteurs, à savoir le décalage entre le moyen-âge et le 20è siècle. Ici, bien que les nobles précieux s'offusquent de l'odeur des deux médiévaux, le décalage entre les personnages ne fonctionne évidemment pas comme il fonctionnait dans les deux premiers volets.

Malgré tout, si on ne rigole pas vraiment devant le film (les "Okkkayy" et les "Hourra, c'est plus laïc" ne font plus effet après tout ce temps), l'Histoire montrée ici à travers l'histoire de ces deux héros (dont le vieillissement est expliqué par une habile pirouette scénaristique) n'est pas inintéressante. Montrer cette période sombre de la Révolution Française est plutôt une bonne idée, et aurait pu très bien s'intégrer à l'intrigue de la franchise, mais on a l'impression que Godefroy et Jacquouille ne sont que spectateurs de tout ça, sans que leurs personnages n'aient un quelconque intérêt dans l'histoire, et ce n'est qu'à la toute fin du film que leur intrigue reprend, oubliant par la même occasion celle qui formait le reste du film jusque là. On arrive alors à un épilogue ouvrant évidemment vers un possible quatrième film, qui pourrait donner quelque chose d'original s'ils arrivaient à faire quelque chose du même genre que "Papy fait de la résistance". Découvrir comment les différentes générations des famille Montmirail et Jaquouille ont traversé les âges est assez plaisant, et avec le nouveau casting recruté pour ce troisième volet on devine qu'ils auraient bien voulu poursuivre l'aventure dans un 4è.

Mais pour ça il aurait fallu faire 5 millions d'entrées en salles, pour rembourser les 50 millions d'euros du budget qui ont sans doute justement du passer dans les cachets. Car le casting du film est assez monstrueux, multipliant beaucoup trop les personnages en allant engager jusqu'à des acteurs de la série "Kaameloth" pour le moindre petit rôle. Et c'est un des gros défauts du film : son trop grand nombre de personnages. Dans le premier volet, tout se concentrait sur les deux héros et leurs descendants, soit moins d'une dizaine de personnages autour desquels on retrouvait quelques seconds rôles sans réelle importance. Ici il y a tellement de personnages dont aucun ne parvient à prendre d'avantage d'importance que les autres qu'on ne s'intéresse vraiment à aucune d'entre eux.

Moins braillard que le second volet, "Les Visiteurs 3" n'est donc pas un navet et a au moins l'avantage de ne pas être une copie des précédents comme ont pu récemment l'être d'autres suites d'anciens succès, si bien que si ce quatrième film était produit je le visionnerai sans doute comme je l'ai fait pour ce 3è, lors de sa sortie vidéo. Mais les producteurs auront eut les yeux plus gros que le ventre en engageant des dizaines de millions d'euro dans leur film, courant ainsi à l'échec commercial, donc je doute que celui-ci voit le jour. Poiré et Clavier auront mis près de vingt ans à faire produire ce 3è volet, ils ne pourront pas attendre encore vingt années de plus pour un quatrième.

[mimi88]

Allez, quelques avis sur des films vus il y a pas longtemps. Flemme de tous les faire, le courageux soldat Ryan et le désespérant Tad l'explorateur passeront leur tour cette fois-ci. L'excellent Seven vu il y a déjà un bout de temps attendra encore.



Waouw. Je viens de me prendre une sacré claque, j'en suis encore chamboulé. Reprenons cela en douceur...
Véritable film d'interprétation, Kubrick montre ici l'importance de la technologie au sens large du terme, indispensable pour l'Homme à toutes les époques de son existence. Il y présente aussi sa dangerosité à travers l'IA Hal9000 et la dépendance de l'humain à elle. Le thème en lui même peut être intéressant, mais il est par moment mal exploité par un scénario très vide et une réalisation oscillant entre le génie et l'ennuie. Si certaines scènes sont réalisées d'une main de maître et ne semblent avoir aucun défaut, d'autres sont interminables et plates et malgré des effets spéciaux d'une qualité impressionnante pour l'époque, celles-ci restent d'un ennui à endormir un insomniaque. En effet, le gros défaut du film est son grave manque de rythme qui empêche de bien rentrer dans l'histoire et de s'y accrocher solidement. Et pourtant, il vaut mieux être rentré dedans car si la grande partie du film n'est pas trop compliqué à comprendre (quoique par moment...), le final sans aucune parole force à se concentrer et surtout à faire travailler son imagination... Imagination qui était visiblement totalement éteinte chez moi, sans doute à cause du manque d'accroche du film, laissant ainsi mon cerveau dans un état perturbant d'incompréhension.
2.5/5



Déjà vu lors que j'étais un peu plus jeune mais j'avais pas tout pigé ! Donc revisionnage, et je n'en suis pas déçu.
Ce film de Sergio Leone assume et assure totalement sa position de référence du western. Dans une ambiance calme mais tendue, on suit avec grand intérêt les (més)aventures des différents personnages. Un Charles Bronson intrigant et mystérieux, un Henry Fonda détestable et presque effrayant, un Jason Robards attachant et engagé et une Claudia Cardinale charmante et courageuse, ce véritable monument du cinéma ne manque pas de personnages variés, intéressants, attachants et magnifiquement bien interprétés ! Une mise en scène impeccable qui fait s'allonger le temps indéfiniment, une BO mythique, des décors splendides et des costumes très beaux s'ajoutent à un scénario déjà en béton. Sergio Leone parvient a nous tenir en haleine jusqu'à la fin du film où le mystère de l'homme à l'harmonica est enfin dévoilé, à l'occasion d'une scène exceptionnelle aujourd'hui devenue culte. Petit coup de cœur aussi pour la scène d'intro qui, peut-être moins connu, mérite sans doute autant de reconnaissance que le final. En bref, un grand moment de cinéma du début à la fin.
4.5/5



Cultissime. Pas une scène sans humour, pas un seul temps de répit pour nos chers zygomatiques. Les répliques cultes ne cessent de s'enchaîner et les gags nombreux à l'appel se bousculent eux aussi. Dans un cadre des plus éblouississants, on se laisse très facilement porter par l'enquête loufoque autour de ce serial killer (TZIM !) qui terrorise les salles de cinéma de Cannes. Le film profite d'un excellent jeu de la part de tout les acteurs qui semblent tous très proches les uns des autres (il faut dire que les trois Nuls sont là). Mention spécial pour le duo Karamazov (aucun lien, fils unique)-Bialès, c'est à dire Chabat-Darmon qui, dès qu'ils se donnent la réplique, sont hilarant et semblent vraiment complices (♫ Youpiii, dansons la Carioca ! ♫). En bref, je suis kouasiment sûr que nous avons affaire à un film culte.
5/5

[Morcar]

2001 m'a toujours fait chier au point que je n'ai pas réussi à le voir en entier.
Même chose pour "Il était une fois dans l'Ouest". Les longs plans sur un type mangeant de la bouillie m'emmerdent.

"La cité de la peur", on adore ou on déteste. C'est l'un ou l'autre.
Moi j'adore. Et je connais par cœur les paroles de la Carioca (pour la danse, je passe mon tour ^^)

[mimi88]

Pour 2001 on était deux à le regarder, on s'est tenu éveillé.
Par contre pour Il était une fois dans l'ouest, les longs plans ne me dérangent pas. Je trouve que ça rajoute une certaine tension au film et que ça "alourdit" encore un peu plus l'ambiance déjà pesante. Et puis on profite ainsi des excellents décors, donc comme j'ai toujours apprécié l'univers western...

Je ne connais pas toutes les paroles. Mais par contre j'ai le refrain qui me vient en tête dès que j'entends un commentateur des JO parler des "Cariocas".

[Gérard Cousin]

2001 m'a toujours fait chier au point que je n'ai pas réussi à le voir en entier.

2001, c'est pas vraiment un film, c'est une ''experience''!
J'adore ce film de Kubrick, qui est dans mon top 3 de ses films (1er : "Barry Lyndon" qui est un de mes films préféré tout réas confondus, 2eme : "Orange Mécanique" et 3eme : "2001")
Ce film est très contemplatif, une expérience limite métaphysique (au vu du ton du métrage)
"2001", c'est aussi un film clivant : Soit on accroche complètement soit pas du tout, y'a pas de demi mesure

"Il était une fois dans l'Ouest" est un film me laissant assez froid (je suis pas un fan de Leone), je trouve ses films assez fade (excepter "Et pour Quelques Dollars de Plus...") et je trouve ses westerns trop Américanisé et politiquement correct là. Je préfére les westerns de Corbucci pour leurs côtés ''drame antique baroque'' (voir limite ''gothique'', ou ceux de Sollima, qui faisait des westerns divertissant mais avec un fond très engagé !

[La Grande Divine]

2001 et IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE sont des films qui siont fait pour etre vu en salles de cinéma.

La 1ere fois que j'ai vu 2001 c'etait à sa 1ere diffusion télé et en VF. Deja au revoir le 70mm. J 'ai trouvé ça chiant, trop jeune a l'epoque pour l'appréhender. Je l'ai vu au ciné lors de la retrospective Kubrick il y'a quelques années et j'ai kiffé ma race. En scope et en VO (meme s'il y'a très peu de dialogues). Par contre le debut avec les hommes prehistoriques sortis tout droit du plateau de la planete des singes avec en guise de nourrissons humains tenus pas des vrais chimpanzés bébé, là, ça donne vraiment envie de se marrer. Non, j'ai ri Après le film a été filmé fin des années 60 et on n'avait pas toutes les connaissances en la matière.

IL ETAIT UNE FOIS DANS L OUEST la scene d'intro est cultissime. C'est le plus long generique de debut de l'histoire du cinema. Il dure ... 20 MINUTES. Ce film ressort en septembre dans certains cinemas.