Ciné Merveilles - Premier magazine Ciné de Gérardmerveille

[Morcar]

On voit quand même que le nombre de productions est en baisse constante depuis quasiment le début, donc ce n'est pas une histoire de difficulté de la partie qui est en jeu, sans doute.

Par contre les productions actives n'ont jamais été productives que ces dernières années en moyenne.

[Ciné Merveilles]

Qui est Alfonso Hernández, le réalisateur de Weakness
Ce mercredi sort dans les salles le thriller "Weakness", neuvième film du scénariste Mathias Fontail écrit pour Morcar Prod, mais également premier film du jeune réalisateur mexicain Alfonso Hernández, encore inconnu de la plupart des gens à Cinéjeu Island. Qui est donc ce metteur en scène à qui la société de production a confié la réalisation de ce film ?

Jeunesse au Mexique

Né à Tampico au Mexique, Alfonso Hernández développe tout petit son goût pour raconter des histoires. Très jeune, il passe son temps à griffonner des cahiers sur lesquels il écrit divers récits d'aventure ou fantastiques. Son imagination lui permet de créer des univers qu'il raconte le soir à son frère et sa sœurs cadets pour les endormir. A onze ans, on lui offre un appareil photo avec lequel il s'amuse sans cesse à capter des instants particuliers, et à obtenir la meilleure lumière, avec un certains talent pour la mise en scène de ses photos.

A quinze ans, il reçoit une caméra et films ses premières images. Après ses études secondaires, il étudie le droit à l'Université nationale autonome du Mexique, mais c'est surtout à la section cinéma de cette même université qu'il passe la plupart de son temps. Il y réalise son premier court métrage intitulé "La venganza ciega". A la fin de ses études, il est engagé par un studio mexicain comme assistant réalisateur où il travaille sur plusieurs films. Un an plus tard, il réalise quelques épisodes d'une série mexicaine à suspense.

Arrivée à Gérardmerveille
Son travail suscite l'attention de producteurs gérardmerveilleux, et Hernández est alors invité à travailler à Cinéjeu Island. La chaîne DNH lui confie la direction de plusieurs épisodes d'une série de science-fiction. Son travail attire alors l'attention de Kelly Schneider qui lui propose de passer au grand écran. Elle le charge de réaliser The Cracker, mais à la lecture du scénario de Weakness, Alfonso est davantage intéressé par ce projet et finit par le choisir au détriment du premier.

C'est à ce jour le seul projet sur lequel le jeune réalisateur a travaillé, mais étant actuellement en contrat avec Morcar Prod, il y a de fortes chances pour qu'il se lance sur un nouveau film dès la sortie de Weakness passée. Reste à voir si le succès sera ou pas au rendez-vous.

[Ciné Merveilles]

MARTY ET NICEPHORE EN REMETTENT UNE COUCHE

Gérard Cousin et le Corbeau l'avaient annoncé : après l'incursion de Nicéphore Arbogast dans le New York des années 198?, et à l'occasion du crossover des deux franchises de science-fiction menées par les deux producteurs, c'est Marty Wallace qui va se retrouver à son tour entrainé dans le Paris de la fin du XIXème siècle.

Qui tient la barre ?

Après les dernières aventures du détective newyorkais Marty Wallace, accompagné de l'inventeur parisien Nicéphore Arbogast, le deuxième et dernier opus du crossover sera donc une aventure de Nicéphore, accompagné de Marty. Ce sont les Films du Corbeau qui mèneront cette quatrième aventure d'Arbogast, co-produite et co-écrite avec Gérard Cousin. Mais le réalisateur des trois premiers volets de la franchise, Fano Toenga Te Poki, n'a pas rempilé, préférant poursuivre sa carrière dans son pays d'origine, la Nouvelle-Zélande. Qui pour reprendre le flambeau ? Contact pris avec le Corbeau, force est de constater que la réflexion a été longue et dense ! Parce que le producteur a rencontré beaucoup de monde. Après avoir un temps envisagé de confier la réalisation à Todd Mitchell pour assurer une continuité aux deux films du crossover, le choix du producteur s'est porté ailleurs, préférant garder une autonomie artistique entre les deux franchises. D'autres artistes sensibles au monde de la science-fiction ont été approchés, comme Estelle Duval ou Alessandra Gira par exemple. Les producteurs-réalisateurs Kelvin Pitbull et Nikolas Morcar ont également été consultés. Mais c'est finalement à un réalisateur connu de la production qu'a été confié le projet, Benjamin McFive, déjà auteur pour la production des Films du Corbeau de deux films d'action remarqués, Le Jour de pierre et Souris des champs.

Au casting de ce film, nous retrouverons bien sûr les héros des deux franchises, Weston Hatcher, John Mears et Helena Yuen. Thor Degast sera également de la partie. Reprendra-t-il son rôle d'Octave Grabeau, trublion embarqué malgré lui dans l'aventure newyorkaise par Nicéphore ? Ou celui de Jimmy McPherson, complice de Marty ? L'information n'a pas filtré. James Williamson reviendra bien sûr dans le rôle de l'ennemi mystérieux, Kengar Korven. Et à leurs côtés, plusieurs noms nouveaux dans ces deux univers : Carrie Stewart, Héfaistos Czinka, Lisbeth Crawley-Bursington et Konrad Hamilton. Mais la révélation la plus étonnante de ce casting est la participation de Brume. Que vient faire dans cette histoire celle qui a tenu le rôle de Gabrielle, la complice et aimée de Nicéphore alors qu'elle trouva la mort dans le ciel de Paris à la fin de Nicéphore Arbogast et la Horde automate ? Vient-elle tenir un rôle complètement nouveau ? Réponse dans quelques semaines sur les écrans.

[Morcar]

Avec ces "mondes parallèles", Brume va peut-être jouer une autre "occurrence" de la bien aimée, venue d'un monde où elle ne serait pas morte

[Corbeau]

Qui sait, qui sait...

[Ciné Merveilles]

Le cinéma meurt, mais ne se rend pas !

12 avril 2039, 15 heures 24. Après une très courte journée de travail due à la faible activité cinématographique Gérardmerveilleuse à cette période de l'année, j'arrivai enfin à ma maison. J'ouvris le petit portillon, m'avançai sur le petit chemin de dalles et jetai comme à mon habitude un coup d’œil à ma boite aux lettres. Quelle ne fut pas ma surprise que d'y découvrir une enveloppe, à l'époque ou mails, SMS et réseaux sociaux dominent le monde ! La prenant dans mes mains, je m'aperçus qu'elle n'avait pas allure banale : l'épaisseur du papier qui la composait, sa couleur jaunâtre et les coins quelque peu cornés lui donnaient l'air de dater de plusieurs siècles ! Je l'ouvris et en sortis une feuille tout aussi piteuse, sur laquelle une main appliquée semblait m'avoir écrit à la plume un message personnel. Je le parcourus rapidement pour n'en retenir que l'essentiel : j'avais rendez-vous dans trois jours sur une petite colline au sud de Gérardmerveille. Je devais m'y rendre seul... Ne sachant que penser de cette mystérieuse lettre, j'hésitai à accepter ce rendez-vous. Mais mon esprit journalistiquement curieux eut raison de toutes mes craintes et fut plus fort que tout le reste de mes pensées.

15 avril 2039, 15 heures 59. Un carnet de notes et un stylo à la main, j'attendais en haut de la colline, observant le joli paysage s'offrant à moi, à mes pieds. Soudain, une silhouette surgit de la forêt qui me faisait face. Assis sur la selle d'un cheval, un homme galopait en ma direction. Tandis qu'il gravissait la bosse, j'eus le temps de le dévisager : de longues botte de cuir noires montant jusqu'aux genoux, un pantalon moulant blanc, une chemise blanche elle aussi surmontée d'une veste bleue, le tout à moitié dissimulé par un grand manteau noir aux boutons dorés. Il ressemblait fortement à l'un de ces soldats ayant sillonnés les routes de Russie, entre le village de Borodino et le fleuve Moskova, un certain 7 septembre 1812. Au fur et à mesure qu'il m'approchait, je ne peux vous cacher qu'en sentiment d'excitation mêlé à une sorte de stress grandissait en moi.
Enfin arrivé à mon niveau, il me regarda d'un air impérial et inséra l'une de ses mains à l'intérieur de son manteau. Il la ressortit peu de temps après, tenant une enveloppe identique à celle retrouvée chez moi... Il me la donna puis repartit au galop sans même me laisser le temps de le retenir.
Une fois le messager de l'ombre disparu au milieu des arbres, j'ouvris cette nouvelle lettre et en extirpai son contenu. Et je découvris alors sur vieux papier une illustration... qui semblait être une affiche de cinéma ! Dessus, un titre, "Les Fils de l'Empereur", et deux producteurs, Pitbull Production GM et Mimi Production GM.
C'est alors que je compris. Ce messager était venu me confier une mission secrète de la plus haute importance : dévoiler à tout Cinéjeu Island l'affiche de la première co-production entre les deux "GM". Fier que l'on m'ait accorder telle confiance, je rentrai chez moi le plus discrètement possible, tel un agent secret, bien conscient des mes nouvelles et lourdes responsabilités.

A peine rentré, je me mis à l'écriture de cette article. J'avançai rapidement si bien que désormais, celui-ci est quasiment terminé. Vous ayant raconté toute mon incroyable aventure, je vais donc enfin pouvoir accomplir la plus haute mission qui m'ait jamais été confiée. Vous dévoiler en exclusivité mondiale l'affiche des "Fils de l'Empereur"... Mon cœur bat fort au moment où j'écris ces quelques mots, croyez-moi, j'ai peur de ne pas être à la hauteur... Mais faîtes-moi confiance, je ferai de mon mieux pour accomplir les ordres que l'on m'a donné.

Alors, êtes-vous prêts ?

La voici...



Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureux d'avoir réussi ma mission ! Celle-ci s'arrête là. Désormais, libre à vous de critiquer ou non cette affiche. Mais sachez que si vous le faîtes, soldats, je serai fier de vous ! Allez, comme je vois que vous en mourrez d'envie...
Messieurs les détracteurs, tirez les premiers.

Un journaliste à la solde de l'Empereur.

[Corbeau]

Eh ben, vla le ramdam quand ils sortent un film ces deux-là ! Heureusement que c'est pas tous les jours...
Très belle affiche ! Bon Brume a un peu le teint d'une morte comparée aux autres (mais peut-être que c'est une mort-vivante dans le film ?), mais l'affiche reste excellent malgré cela. Pressé de découvrir cette aventure.

[mimi88]

Elle était encore plus morte dans la première version.

[PITBULL]

Hé oh il faut bien montrer que l'on est la à préparer la sortie d'un film hein
Puis quand je suis silencieux à ne rien sortir le Corbak râle et lorsque je fais du bruit pour annoncer la future sortie d'un film il râle encore

[Corbeau]

Je râle pas, je raille...

[Morcar]

Ahhhh ! Depuis le temps que j'attends d'en savoir plus sur cette fameuse co-production !
Très jolie affiche en tout cas. Elle donne l'eau à la bouche.

[Ciné Merveilles]

L'activité cinéma de Gérardmerveille dégringole
D'année en année, l'activité cinéma de Gérardmerveille ne cesse de décroitre, au grand désarroi des producteurs de la ville, mais cette année particulièrement, un cap important a été franchi. En effet, si la fréquentation des salles a pu dépasser les 4,5 milliards d'entrées vendues sur une année lors des années 2000, ces chiffres ont depuis longtemps été oubliés.
Lors de la dernière décennie, la fréquentation des salles a toujours oscillé entre 1 et 2 milliards d'entrées, mais l'année 2039 a dégringolé sous la barre du milliard d'entrées.


Avec 26 sociétés de productions actives sur l'année seulement, dont trois seulement ayant réalisé un chiffre d'affaire de plus de 100 millions de dollars, l'activité cinéma a connu une nouvelle chute importante, guère réjouissante concernant l'avenir de cette branche économique de la ville.

La bonne nouvelle, s'il faut en trouver une tout de même, est que parmi les productions les plus actives en 2039 on trouve de jeunes sociétés telles que DONUT STUDIO et Dreamgates, et pas uniquement d'anciennes sociétés installées là depuis des années. DIVIK Production et Alain Souchon Production ont également fait une assez bonne année.
Il ne reste donc plus qu'à espérer que ces sociétés vont développer d'avantage leur activité dans les années à venir, ce qui permettrait de combler l'absence ou quasi-absence d'anciennes productions autrefois actives telles que Morcar Prod, Pitbull Production ou encore Les Flims Plastiques.

[Hugo J.]

Nous allons tenter d'apporter notre petite pierre à l'édifice afin de relancer l'activité cinéma de GerardMerveille.

[Morcar]

Le BO de GM suit toujours la même tendance : il remonte une marche, puis en descend trois, puis en remonte une, et en redescends trois. La tendance ne fait que se confirmer d'année en année...

[Ciné Merveilles]

Neve Denton retrouve son talent
Vainqueur de la seconde saison du télé-crochet CinéTournoi diffusé sur TG1, Neve Denton avait du début à la fin de l'émission remporté tous les suffrages que ce soit auprès du jury ou bien du public. Pourtant, après avoir fait preuve de beaucoup de talent et d'inventivité à la réalisation des différents téléfilms mis en scène pour l'émission, la jeune femme a connu des débuts difficiles sur grand écran.

Après deux premiers films en 2035 et 2036 produits par Morcar Prod, marraine de l'émission, dont la mise en scène a été très critiquée, la réalisatrice a été quelques temps boudée par les sociétés de production. Morcar Prod lui laissa une seconde chance à nouveau en 2038, en produisant deux nouveaux films réalisés par la jeune femme. Mais bien que sa mise en scène était alors meilleure, elle n'atteignait pas la qualité de ce qu'elle avait fait durant l'émission de télévision, au point que certains commençaient à imaginer que CinéTournoi était truquée et que le travail de Neve Denton était à l'époque retouché par la suite par une autre personne pour influencer les votes.
Mais il y a un an, lors de la sortie du film d'action La Colère du chasseur rouge, les spectateurs ont pu découvrir que Neve Denton n'avait pas dit son dernier mot. La mise en scène sur ce film fait à nouveau preuve de grand talent, comme si ses premiers films n'avaient été que des erreurs de débutante, dûes au stress. Et selon la production de Lost Generation, dont la sortie est prévue très prochainement, la réalisatrice aurait encore une fois fait preuve d'un grand talent sur ce nouveau film policier. Dirigeant pour l'occasion Courteney Campbell-Seasong et Ethan Cross, la réalisatrice a su insuffler à son nouveau film une atmosphère très particulière participant pour beaucoup à la qualité du film.

Après ces quelques films à la réalisation bien plus réussie que les précédent, peut-être va-t-elle enfin réussir à convaincre les autres sociétés de production et mener la carrière que beaucoup lui imaginaient à sa sortie de CinéTournoi.