Séances de ratrapage à la maison

[La Grande Divine]

Plusieurs rattrapages pendant mes vacances, la plupart avec Madame

[

Blade Runner

Ca reste malgré tout une belle réussite, surtout en matière de mise en scène (le film n'a franchement pas vieilli techniquement parlant), mais il souffre aujourd'hui de la présence de tous ses successeurs.

Visuellement le film est ouf. La bande son aussi. Apres je m'y suis un poeu ennuyée. Revu en salles il y'a 2 ou 3 ans. Et Rutger Hauer ... joue mal... ça en est désolant.
En attendant la version de Villeneuve cette année.
Au moins vous l'avez vu, ce film martyrisé dans tous les sens... c'est là le principal. En meme temps en 1982 pas sur que vous ayez pu le voir à sa sortie (une autre version exploitée en vhs chez Warner depuis 2 autres sont sorties). Meme la Divine elle n'avait pas l'age pour le voir. Le etant frappé d'une interdiction aux moins de 13 ans à l'époque. Levée depuis il le semble.

[Les Flims Plalstique]

Et Rutger Hauer ... joue mal... ça en est désolant.

[Morcar]

Je n'ai pas vu le "Director's cut", mais la version "originale".
Je me rappelle l'avoir maté en direct il y a des années, quand j'étais étudiant, et m'être endormi devant (j'étais crevé). Mais je dois avouer m'être un peu ennuyé aussi. Et un pote qui voulait le voir l'a regardé l'autre jour aussi et m'a dit la même chose.

J'oubliais en effet que la bande-originale de Vangelis est très réussie.

Espérons que la suite de Villeneuve soit plus réussie.
Mais si j'ai beaucoup aimé "Incendies" et "Prisonners" mais "Ennemy" et "Sicario" m'ont déçu au niveau scénario . Je n'ai pas encore vu "Premier contact", mais je devrais le voir bientôt. On verra bien pour "Blade Runner 2049"...

[Les Flims Plalstique]

Le director's cut est bien meilleur : pas de voix-off, certains passages plus ambigus, une fin qui n'est pas un plan chopé dans Shining par les studios... Alors que j'avais accroché sans plus à la première version, celle-ci m'avait littéralement scotché.

[Erbaf]

Premier Contact est pas mal, même si je l'ai trouvé long par moment.

[La Grande Divine]

JJe n'ai pas encore vu "Premier contact", mais je devrais le voir bientôt. On verra bien pour "Blade Runner 2049"...

Premier Contact est pas mal, même si je l'ai trouvé long par moment.

J'ai trouvé 1er CONTACT remarquable comme film de SF. S'ouvrant une scene assez angoissante avec l'arrivée des vaisseaux, rien à voir avec INDEPENDANCE DAY, celle ci se dissipe au fur et à mesure que le film avance. Le film est assez litteraire, puisque que ça parle de communication. La fin est tres destabilisante et vertigineuse et meriterait une 2eme vision. Sur grand écran c'etait impressionnant. Le film est assez lent (la raison pour lauqelle notre Erbi chéri national l'a trouvé un peu long mais il n'y a aucune scene inutile, chacune ayant leur importance) mais tres envoutant. C'est un film intelligent à bien des niveaux. Faut se laisser se transporter. L'actrice principal livrant une composition de haut niveau pour nous embarquer dans cette aventure. Les images sombres et sobres sont tres hypnotiques. Prevoir quelques mouchoirs.

ENEMY est un thriller important dans la filmo de Villeneuve, celui-ci en 4 films de ce genre là à des allures mystiques que n'ont pas les autres. Beaucoup n'ont pas aimé se laisser entrainer dans celui-ci à cause de son etrangeté que certains et ou beaucoup pense s'etre fait arnaquer. Au ciné j'avais parfaitement fonctionné au délire Kubricko-Lynchien. SICARIO etant le dernier fait concluant son oeuvre à ce niveau là, plus direct, plus sec, sans doute moins original, mais d'une technique cinematographique assurée. Tous les styles ayant ete fait en la matière. Villeneuve semble se pencher sur la SF. Il se constitue une filmo de haut vol et fait dorénavant parti des cineastes confirmés et des meilleurs de son époque.

[La Grande Divine]

J'ai chope SICARIO en dvd hier soir pour 2,90 euros. Edition Metropolitan.

[Morcar]

Hier soir, on a maté Deepwater, l'histoire vraie d'un accident sur une plate-forme pétrolière.
Le film démarre tranquillement, pour bien prendre le temps de mettre en place les éléments pour comprendre les raisons de cet accident, ce qui permet aux acteurs de bien de saisir de leurs personnages. Le moment de l'accident n'arrive donc que tardivement dans le film, qui ne traine pas ensuite à raconter ces faits. On n'est pas devant un film catastrophe, d'ailleurs on ne retrouve aucun des éléments habituels de ces films.
J'ai trouvé le film bien géré du début à la fin, sobre et plutôt intelligent. Mark Whalberg et Kurt Russel incarnent très bien les deux personnages principaux du film, sans qu'ils soient des héros hollywoodiens.

[La Grande Divine]

Ca m'a scotché au fauteuil. Au cinéma c'etait impressionnant. Ca démarre tout de suite et sans temps mort. Une immersion totale et un bel hommage à ceux et celles travaillant dans des conditions extremes et difficiles. En plus se sont loin d'etre des imbeciles ceux qui bossent la dessus. Plus lamis en avant des enjeux financiers ^prenant toujours le dessus sur l'humain est effroyable. Se sont ceux ci qui ammenent à la catastrophe aussi bien humaine qu'écologique. L'enfer sur l'eau. Il n'y riend e tranquille dans ce film. C'est une tension permanente sur tous les fronts.

[Erbaf]

Divine, vous faites des fautes étonnantes !

[Les Flims Plalstique]

On n'est pas devant un film catastrophe, d'ailleurs on ne retrouve aucun des éléments habituels de ces films.

Mais vous fumez quoi sur ce forum ???

Il y a TOUS les archétypes du film catastrophe dans Deepwater : le héros qui n'hésite pas à ouvrir sa gueule devant ses supérieurs, le vieux chef grognard que tout le monde respecte, les actes héroïques, les sacrifices, les explosions qui font sursauter, les plans prémonitoires et répétés sur le futur élément déclencheur, les pauvres idiots qui ne voient pas le danger foncer sur eux, le décor qui disparaît sous les pieds des protagonistes et un manichéisme de compétition. En gros, nous avons tous les ingrédients des films de Roland Emmerich, sauf que les dégâts se limitent à une plate-forme pétrolière et que Deepwater est, malgré tout, une jolie critique de la course au profit.

[Morcar]

D'habitude dans les films catastrophe, il y a le père de famille divorcé pris dans le piège, et son ex-femme qui s'inquiète à l'extérieur, il y a l'adolescent en pleine crise qui va grandir par l'expérience traumatisante qu'il va vivre etc...
Ici il n'y a rien de tout ça. D'ailleurs la catastrophe n'arrive que tardivement et n'est pas relatée très longuement. On voit très bien ce qui va venir dès le début, si bien que comme dit Divine il y a en quelque sorte une tension du début à la fin à ce niveau, mais je trouve que ça n'a rien à voir avec des films comme "Le jour d'après", "Le pic de Dante", "Daylight" ou "San Andreas" pour ne citer qu'eux.

[Les Flims Plalstique]

Ah bah forcément, ça se passe dans un environnement distinct fermé au public. Difficile d'y placer un ado (encore qu'il y a bien le personnage du petit jeune). Mais t'avoueras que dès la scène d'ouverture, on nage dans la caricature.

Un type (bien gaulé) se réveille au petit matin à côté de sa femme (bien gaulée aussi, tant qu'à faire). Ils se câlinent gentiment, la petite fille arrive et saute sur le lit. Tout le monde rigole de bon cœur, malgré une longue et douloureuse séparation qui se profile, et ils vont dans la cuisine rejoindre l'ami Ricoré.

Sérieux, j'ai déjà vu ça dans des milliards de films, Indépendance Day par exemple.

Attention, en tant que fan de films catastrophe, j'ai apprécié Deepwater, mais je l'ai trouvé extrêmement classique sur tous les points. Et puis la fin où on voit les vrais protagonistes (bien moins beaux que les acteurs), ça m'a donné envie d'arracher mon fauteuil pour l'envoyer dans l'écran.

[Morcar]

Et puis la fin où on voit les vrais protagonistes (bien moins beaux que les acteurs), ça m'a donné envie d'arracher mon fauteuil pour l'envoyer dans l'écran.

C'est sûr. Mais le cinéma c'est aussi fait pour vendre du rêve.

Sinon, mes derniers rattrappages avec Madame :

A bras ouvert
Synopsis : Un politicien de gauche affirme en direct à la télé qu'il est prêt à accueillir une famille de Rom dans le besoin. Le soir même, une famille débarque.

Avis : Celui-là, je m'attendais à ce qu'il soit mauvais, mais pas aussi ennuyant pour autant. Ce n'est pas aussi mauvais que "Raid Dingue", mais ce n'est pas drôle, rempli de clichés et prévisible du début à la fin. Pour vous dire, ils ont osé glisser la blague du "CD-Rom" dans le film... Ary Abittan est tout simplement insupportable du début à la fin du film dans le rôle du père de famille Rom. Le reste du casting ne s'en sort pas beaucoup mieux.
Et si le film était d'abord long et ennuyant, quand ça commence à hurler sans arrêt sur les vingt dernières minutes, il devient carrément insupportable à regarder. A éviter...

Famille à louer
Synopsis : Pierre-André à fait fortune, et possède de quoi vivre à l'abri du besoin pour plusieurs siècles. Mais Pierre-André déprime. En voyant à la télévision une mère célibataire à qui on veut retirer ses enfants, il décide de la contacter pour lui faire une proposition : il épongera toutes ses dettes et lui payera un an de salaire si elle accepte de le prendre dans sa famille durant trois mois.

Avis : Sorte de comédie sentimentale portée par le duo Poelvoorde / Efira, ce film met en scène des personnages tous plus tristes les uns que les autres entre le riche dépressif et la jeune ingénue dont tout le monde profite. C'est bien écrit, touchant et original. On aurait pu craindre une bête comédie sentimentale, mais c'est plus intelligent que ça, et le binôme en tête d'affiche incarne à merveille les deux personnages principaux. On ne rigole pas trop, car tout ça est plus triste qu'autre chose, mais on passe un bon moment et on ne voit pas le temps passer.

[Erbaf]

Pourquoi vous précisez à chaque fois que c'est avec madame ?