Séances du week-end :
 | Synopsis : Étouffé par un mère trop envahissante qui habite l'appartement au-dessus du sien, Vincent Machot vit une vie on ne peut plus banale entre chez lui et son salon de coiffure. Un jour, en faisant une course, il croise une femme qu'il est convaincu d'avoir déjà vue quelque part. Il décide alors de la suivre pour tenter d'en savoir plus à son propos.
Avis : Première réalisation du scénariste Julien Rappeneau à qui on devait avant ça les scénarios de 36 quai des orfèvres ou Largo Winch 1 et 2, ce film sympatique a bien des défauts, mais se laisse suivre malgré tout. Une petite pointe d'ennui peut se faire ressentir, d'autant plus que le personnage joué par Kyan Khojandi n'est pas le personnage le plus enjoué qui soit. Mais la construction du scénario apporte une petite originalité qui intrigue et nous accroche un peu plus à notre fauteuil.
Ceci dit, le film reste loin d'être indispensable à voir, mais propose une petite parenthèse sympathique avec de gentils personnages, une sorte de conte moderne positif qui rappel un peu "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain", mais moins emballant que le film de Jeunet quand même. |
Synopsis : Veuf depuis peu, Hubert dépérit seul dans son grand appartement parisien. Alors qu'il pense avoir répondu à une annonce pour du ménage, celle qui débarque chez lui est en fait une étudiante cherchant une collocation. Refusant d'abord de l'aider, il finit par accepter de la dépanner temporairement. Mais malgré les défauts de la colloc', Hubert y prend goût et finit par accepter de prendre d'autres collocataires.
Avis : Porté en tout premier lieu par André Dussolier, très drôle, et Bérengère Krief qui comme à son habitude fait transparaître à l'écran une bonne humeur qui fait du bien, cette comédie française fait du bien au milieu des Tuche, A bras ouverts, Raid dingue et autres comédies à l'humour lourdingue comme on en fait à la pelle chez nous. Ne vous attendez pas à être surpris en voyant le film, mais il transmet une bonne humeur communicative qui fait du bien, et c'est bien le premier but d'une comédie.
On sent que les acteurs se sont amusés à incarner ces personnages, et cela transparait à l'écran. Ce n'est sans doute pas une comédie qui traversera les âges, mais elle |  |
remplit bien son rôle, et surclasse de loin et sans difficulté la plupart des comédies françaises de ces dernières années.
 | Synopsis : Laissé pour mort sur Mars alors que le reste de sa mission doit quitter en urgence la planète, Mark Watney ne dispose que de vivres pour quelques dizaines de jours, alors que la prochaine mission ne reviendra sur la planète que quatre ans plus tard. Il doit donc redoubler d'ingéniosité pour tenter de survivre, en attendant de trouver un moyen d'entrer en communication avec la Terre, où tout le monde le croit mort.
Avis : Papy Scott prouve avec ce film qu'il en a encore sous le coude, le bougre ! Ça faisait un moment que je n'avais pas vu un bon film de lui (depuis Gladiator en fait...). Porté par un scénario très bien écrit, ce film de science-fiction repose quasiment exclusivement sur les épaules de Matt Damon qui n'a aucune difficulté à le faire. On ne s'ennuie à aucun moment malgré les 2h40 de film (et l'ayant lancé avec une heure de retard en time shifting, je suis resté |
jusqu'à 0h30 devant) et on suit avec un réel intérêt les mésaventures de ce survivant.
Toute la partie concernant les autres personnages, qui doivent trouver un moyen de retourner le chercher avant qu'il ne soit trop tard, est un peu plus hollywoodienne dans le mauvais sens du terme, cependant. Entre le scientifique qui vit dans son labo et trouve soudain tout seul une solution, la première tentative qui échoue, et le sauvetage final limite suicidaire pour les sauveteurs, on a là d'avantage le droit à des ingrédients dignes de films catastrophes classiques.
Mais le tout est brillamment mis en scène, et on ne va pas bouder notre plaisir tant le rythme est parfaitement dosé jusqu'à la dernière minute. De la bonne SF américaine, sans batailles spatiales ni autres multiplications d'explosions.
