Deux films vus en salle cette semaine pour moi, un hier soir et un ce soir.
Synopsis : Tandis qu'il est en cure de désintox, Ben rentre chez sa mère et son beau-père pour leur faire la surprise et passer la nuit de Noël chez eux. Mais si Ben fait tout pour se débarrasser de sa dépendance à la drogue, il n'est pas encore totalement libéré de son addiction, et surtout, en revenant chez lui, certaines vieilles connaissance à qui il doit encore quelque chose vont se faire connaître. La nuit de Noël pour lui et sa mère ne va donc pas être de tout repos.
Avis : Drame entièrement axé sur ces deux personnages que sont Ben et sa mère, incarnée par Julia Roberts, "Ben is back" est superbement interprété et très bien mis en scène. Lucas Hedges, fils du réalisateur, s'était avant ça déjà fait remarquer pour son interprétation dans le film
Manchester by the Sea (film très chiant, cependant), mais montre ici une fois de plus l'étendue de son talent.
Sans être un film inoubliable, "Ben is back" brille par son écriture, ses personnages, et son interprétation.
Synopsis : Depuis quinze ans, David Dunn vole fait régner la justice à Philadelphie, vêtue de sa cape de pluie, sans que personne ne sache qui il est. Mais s'il n'avait jusque là eu à s'occuper que de petits voyous divers, l'arrivée récente de La Bête dans les rues de la ville va le mettre face à un ennemi plus puissant que tous ceux qu'il a affrontés jusqu'ici.
Avis : Difficile de savoir vraiment à la sortie de ce film si M. Night Shymalan a réussi ici un gros coup ou pas. Quinze ans après "Incassable", il termine enfin cette trilogie qu'il n'avait pas pu faire à l'époque suite au succès mitigé de ses films suivants, et quelques années seulement après la sortie de "Split" et de son final surprenant. On retrouve donc Bruce Willis dans le rôle de cet homme incassable, cheveux et barbe blanche, aidé par son fils qui l'aide dans sa lutte contre le crime. On retrouve un Bruce Willis comme on ne l'avait plus vu depuis un moment, lui qui ne fait plus que cachetonner ici et là.
Face à lui, James McAvoy incarne ce personnage schyzophrène déjà vu dans "Split", dont on découvre ici vraiment les nombreuses identités. "Split" laissait finalement peu de place à tous ces personnages pour s'exprimer. Ici, il incarne assez brillement toutes ces identités, passant de l'une à l'autre de manière très réussie.
Entre eux deux, on retrouve Samuel L. Jackson toujours dans le rôle de l'Homme qui casse, et qui trouve avec ces deux personnages qui l'entoure l'accomplissement de sa mission, celle qu'il s'était donnée voilà des années de ça.
Shymalan joue avec les codes des super-héros encore une fois, mais sans tomber du tout dans la réutilisation des ingrédients classiques de ces films. Et c'est un peu ce qui déstabilise au final. Car malgré tout, on peut s'attendre à autre chose de ce face à face. Au final, on ne sait pas trop si ce film relève du coup de génie, ou s'il s'agit d'une petite déception.
C'est assez bavard par moment, et ceux qui s'attendraient à un combat titanesque entre ce héros et cet antagoniste risquent d'être déçus. La fin est assez surprenante également, mais finalement assez logique par rapport à ce que Shymalan avait mis en place avec son premier film il y a quinze ans.
Prochain film pour moi : La Mule.