La vitrine de JK Entertainment (Groupe Jetto Productions)

[Jetto Productions]

Prochainement

Dernier-né des studios Zostère :

La candide et le bâtard

vous entrainera dans la quête dramatique d'une innocente jeune nobliaute. Larmes et dépaysement pour tous sont au programme avec cette histoire qui se déroule pour moitié de chaque côté de l'Atlantique.

Fidèle à son objectif de faire émerger de nouveau talents JK Entertainment avait lancé dans le grand bain cinématographique Gérardmerveilleux la jeune Carrie Mirren. Sans doute était-il un peu trop tôt pour que la jeune actrice assume les rôles très délicats que nous lui avions confiés. Après deux prestations en demi-teinte pour ses débuts dans La malédiction du pêcheur et Ménage a trois, Carrie nous avait demandé un peu de temps pour découvrir d'autres façons de travailler et s'aguerrir un peu au contact d'autres équipes de tournage. Avec Gibets de fortune et Lili de Breizh Inc. Carrie a fait montre de tout le talent que nos prospecteurs avaient deviné en elle. Le temps était venu pour JK Entertainment de lui proposer un nouveau rôle.

Pour la mettre dans les meilleures dispositions, JKE s'est attaché à monter un casting en qui Carrie puisse avoir toute confiance. C'est ainsi que Josui Animé et Gregory Nicotero, eux aussi passés par Breizh Inc., ont rejoint La candide et le bâtard. Josui n'est plus tout à fait un débutant aussi lui avons nous laissé carte blanche. Et nous ne sommes pas déçus du résultat, loin de là.


Le calendrier

16 février Le silence de l'espace
23 février La candide et le bâtard

[Jérémie Walken]

Drôle d'affiche, mais belle.

Josui Animé, un réalisateur à prendre en note pour d'éventuel projet

[Jetto Productions]

Salle de confèrence de JK Entertainment, début novembre, un parterre de journalistes, des flashes qui crépitent. Sur l'estrade Isabel Stern et Jetto Kitto. La projection de Galactic Western : le Convoi vient juste de se terminer. A l'arrière-plan, l'écran se replie découvre les affiches de la saga Galactic Western.

Une voix dans la salle JKE a disparu des salles obscures depuis de longs mois et ce soir vous nous annoncez un épisode de Galactic Western. Est-ce le retour de JK Entertainment à Gérardmerveille ?

IS Je l'espère.(sourire)

JK Merci Isabel... Pour répondre clairement je dirai... oui et non

Rires dans la salle

UV Euh ?!?!?!

JK (toussote) Et bien, nous ne sommes pas vraiment partis. Même si nous avons suspendu nos programmations, nos studios ont continué à tourner au ralenti et nous nous sommes tenus au courant de ce qui se passait à Gérardmerveille. Rassurez-vous nos studios et notre barbecue sont toujours opérationnels. Nous n'avons pas voulu retomber dans les travers de la production à outrance, un peu routinière. C'est pourquoi JKE a fait une pause. Mais nous prévoyons de sortir un film de temps en temps, selon les opportunités et les envies des uns et des autres. Le lancement de Galactic Western par Gérard Cousin nous a donné l'envie de revenir à l'affiche.

UV Galactic Western a-t-elle une signification particulière pour JKE ?

JK Oui, vous savez...comment dire... les aventures spatiales ont été et sont toujours au coeur de nombreux projets chez JKE. Et nous sommes nombreux dans la maison à apprécier le western sans bien le maitriser, ce qui fait du genre Western une des grandes frustations des créatifs de JKE. Galactic Western nous offrait l'opportunité d'y venir par le biais de la SF, c'était une chance à saisir et l'idée a séduit tout le monde ici.

UV Les premiers épisodes de la saga mettent en scènes des chasseurs de prime, pistoleros, marshalls, mercenaires etc. Le film que vous nous présentez semble plus axé sur la relation entre le monde originel et ces territoires lointains. Ne craignez-vous pas de dérouter le public de Galactic Western ?

JK Je ne pense pas. Le western parle de la conquête de l'ouest sauvage. Cette épopée fut essentiellement la somme d'histoires individuelles, truands ou braves gens qui cherchaient qui la fortune, qui la liberté, qui un petit coin de terre où il ferait bon vivre. Mais il y eut aussi de grandes histoires collectives. Celle qui m'a personnellement le plus marqué fut la construction de la ligne transcontinentale. Dès la jonction des lignes de l'Union Pacific et de la Central Pacific, le chemin de fer change l'histoire de l'ouest, c'est comme si deux mondes se rejoignait, comme si le temps se compressait. Notre épisode de Galactic Western transpose, tente de transposer, l'importance de cette liaison dans l'univers créé par Gérard Cousin.

UV Merci, et donc vous pensez que le publ... oui, Isabel ? Vous souhaitez ajouter quelques mots ?

IS Oui, comme vient de le dire Jetto, le Convoi est le centre du film. Il est d'une importance vitale pour ce monde, du moins à l'époque où nous situons notre épisode qui n'est déjà plus celle de l'exploration mais plutôt de l'exploitation de ces nouveaux territoires. Mais le public s'y retrouvera car ce convoi, ce lien entre deux mondes n'existe que par les individus qui le font vivre. Vous allez retrouver dans cette histoire toutes ces figures légendaires que vous évoquiez : pistoleros, marshalls et tous les autres, ils sont là et bien là.

Une autre voix Isabel, vous aviez aussi disparu de la circulation. Ce film marque-t-il votre résurection autant que celle de JKE ?

IS Résurrection, tout de même, vous y allez fort (gloussements) Il est vrai que je tourne peu. C'est au départ un choix volontaire, me tenir un peu en retrait du box-office me permet d'échapper aux contraintes des grosses usines à films et de me consacrer à des projets plus personnels que marketing. Bien sûr cette volonté de conserver ma liberté d'expression créatrice m'expose à plus de critiques et m'a fermé quelques portes. Et je ne vous cacherai pas que les bonnes propositions sont rares. Ce Galactic Western en était une, je ne pouvai pas refuser. Je suis toujours disponible pour JKE. (sourire) Tout le monde sait que Jetto et moi avons établi une relation de confiance dès nos débuts respectifs à Gérardmerveille. Souvenez-vous de mes premiers films sous le label Jetto Productions, il me propose toujours d'excellents scénarios, je suis sûre qu'il y en aura d'autres.

JK J'y compte bien.

UV Une annonce peut-être ?

JK Non, non, c'est encore prématuré. Et ce serait un peu déplacé, nous sommes ici pour parler de Galactic Western.

UAV Justement, parlons un peu plus de ce retour. Galactic Western c'est une saga initiée par Gérard Cousin, poursuivie par Morcar. Ce sont deux poids lourds de Gérardmerveille. JKE tenterait-elle de surfer sur la vague pour compenser son déficit d'image après cette longue absence ?

IS Oh ! Vous êtes gonflé, vous ! (moue dégoûtée)

JK (rires)Laissez Isabel, je vais répondre. Effectivement la question est perfide mais sans doute pertinente vu le contexte. Que dire ? Mesdames, messieurs, Vous serez seuls juges. S'agit-il d'un film bidon destiné à notre seule promotion ? Est-ce une véritable création qui apporte sa pierre à l'édifice tout en respectant l'univers existant ? Vous avez vu le film en avant-première, vous avez tous les éléments pour vous faire une opinion.

UV Puisqu'on vient de citer Gérard Cousin et Morcar, avez-vous eu des contacts avec eux pour vote épisode ?

JK J'avoue que non. D'après ce que j'avais vu et lu, l'accès à la saga était libre et je n'ai pas pris le temps de les contacter au préalable. Pour tout vous dire, chez JKE on aime bien surprendre un peu. Ceci dit ils ont assisté à une des premières projections privées et, à ma grande joie, ils ont apprécié ce film.
...
Bien si personne n'a d'autres question, nous pouvons nous diriger vers le buffet.

[Jetto Productions]

L'inspecteur Jérôme Berthelot sévissait dans les série Z policières de Jetto Productions à Cannasucre puis lors des débuts de Gérardmerveille. Les scénaristes de JKE l'ont faussement convoqué pour une nouvelle enquête :

Le semeur de dagues

Vous y verrez un petit nouveau, Weston Lynch, doublement nouveau puisque cet acteur débutant joue un flic débutant, dépanné par l'experte Kellie Calvet que l'on n'avait pas vu à pareille fête depuis longtemps, presque 3 ans au frigo pour la belle, pas très douée il faut bien le reconnaitre. En ce mois de décembre JKE distribuera ses cadeaux de Noël aux malheureux tâcherons oubliés de Gérardmerveille. Joueurs jusqu'au bout en cette période, nous avons confié la direction de ce film à une réalisatrice opiniâtre mais qui n'a toujours pas appris à tenir une caméra en 3 ans et demi de pratique : Gwendolyn Molchany. La pauvrette n'a pas eu de chance, son seul genre préféré n'existait pas jusqu'à une époque très récente. Nous lui donnons l'occasion de prouver qu'elle y est aussi peu à l'aise que dans les autres genres.

Bref soyez indulgents : SABREZ-NOUS !!!!

[Jetto Productions]

C'est un Sam Ouraï furibond qui sort des bureaux de JK Entertainment. Flairant le bon coup, un journaliste à l'affut au bar d'en face se précipite vers lui.

- Sam ! Hé Sam ! Deux mots s'il vous plait. Serez-vous bientôt au générique d'un film JKE ?

Sam Ouraï fusille du regard le potineux puis se tourne vers le seuil du quartier général de JKE. Frémissant de rage, il éructe.

- Moi ! Moi ! Le grand Sam Ouraï, moi, travailler pour ces apprentis-cinéastes, pour ce producteur à la petite semaine... Jamais, vous m'entendez, jamais. JA-MAIS !!!!!

- Mais que diable vous ont-ils fait pour vous mettre dans une telle colère ?

- Ah laissez-moi vous, à la fin.

L'artiste repousse le journaliste et s'éloigne à grands pas, non sans avoir lancé un vigoureux crachat en direction du logo JKE qui orne le paillasson.

Sidéré l'échotier hésite un instant puis entre dans la maison de production. Armé de son plus beau sourire, il entreprend l'hotesse d'accueil qui se fait une joie de le mettre au courant des potins de la boutique. Il faut dire que radio-moquette marche fort chez JKE vu que le boss tire sur tous les budgets, y compris celui de construction, et que les cloisons sont du genre papier à cigarettes.

- Figurez-vous que Jetto Kitto, notre vénéré patron, a fait signer un contrat d'exclusivité à Ayesha Kapoor et il recrute ses futurs partenaires. Il a proposé un premier rôle de série Z à Sam Ouraï. Celui-ci a refusé. Le patron le voulait vraiment, il lui a même proposé de doubler son cachet et de prendre 10% des recettes. Pas courant ça, vous connaissez le patron, il les lâche avec des élastiques. Et bien, l'autre grosse tête, du haut de sa demi-étoile en 2 films il l'a traité de radin et il est parti en claquant la porte. Le boss est furax. Tout le monde rigole ici mais, croyez-moi, on va raser les murs quelques jours. A votre place, j'éviterai les questions qui fâchent.

[Daigoro]

Et bien, l'autre grosse tête, du haut de sa demi-étoile en 2 films il l'a traité de radin et il est parti en claquant la porte. Le boss est furax. Tout le monde rigole ici mais, croyez-moi, on va raser les murs quelques jours. A votre place, j'éviterai les questions qui fâchent.

Mort de rire....

Par contre, je ne savais pas que le contrat que Sam Ouraï avait avec nous touchait à sa fin...

[Cooran]

Oui, je viens de voir et son contrat arrive à sa fin.

Par contre, il accepte de jouer dans une de mes séries B pour même pas 118 000 dollars ! Et dans un premier rôle en plus !

[Daigoro]

Mais euhh... Laissez mon Sam tranquille. Il est très susceptible voyez-vous, un petit reproche et c'est une prestation à 0 étoile...

Ou à la limite, faites-en une star !!
J'ai l'impression que les acteurs générés sont meilleurs (prestation et relation) avec les autres producteurs une fois que leur contrat d'exclusivité avec leur créateur est terminé.

[Jetto Productions]

J'ai l'impression que les acteurs générés sont meilleurs (prestation et relation) avec les autres producteurs une fois que leur contrat d'exclusivité avec leur créateur est terminé.

Cinéjeu 1.5 intégrerai l'Oedipe V'là aut'chose

Mais je ne crois pas que ça soit systèmatique, Isabelle m'avait gratifié d'un 5* dès son second film.

... mais c'est vrai que j'ai toujours eu de meilleures relations avec les animaux qu'avec mes congénères.

[Regler]

... mais c'est vrai que j'ai toujours eu de meilleures relations avec les animaux qu'avec mes congénères.

Ca pourrait être une sacrée signature, sur les forums, ça...

Pauv'bêtes !

[Morcar]

J'ai l'impression que les acteurs générés sont meilleurs (prestation et relation) avec les autres producteurs une fois que leur contrat d'exclusivité avec leur créateur est terminé.

Je ne pense pas.
Ce qu'il y a par contre, c'est que les acteurs s'améliorent au fur et à mesure qu'ils prennent de l'expérience (je crois qu'Eric en avait parlé quelque part). Donc forcément, là où un acteur assez mauvais n'enchainerait pas 10 films, un acteur généré aura plus de chance de le faire.
Autre chose aussi, un acteur sous contrat ne refusera pas un film d'un genre qu'il n'aime pas. Or certains (moi y compris) ont fait tourner des artistes dans des films qu'ils n'aimaient pas (regardez mes thriller avec Patrick Lassek par exemple) et donc forcément, le résultat est moins bon.
J'ai l'impression que la proportion d'artistes très talentueux est la même parmi les artistes générés que parmi les autres. Mais on remarque plus le talent de nos artistes. Et là où les mauvais acteurs sont vites oubliés, les mauvais acteurs générés le sont moins.

En tout cas, il suffit de prendre le réalisateur Pingu ou le réalisateur de Warner (Aaronosky je crois) pour voir que les artistes peuvent être talentueux même sous contrat.

[Jetto Productions]

JKE vous a promis des films avec Ayesha Kapoor, voici le premier :

Sur le fil

une passionnante intrigue policière dans l'Inde des années 1920-1930 à la louche. A votre grand désespoir, la réalisation est encore confiée à Gwendolyn "Calamity" Molchany dont l'absence quasi-totale de talent a profondément ému Jetto Kitto. Elle pilote droit au crash en une longue descente aux enfers le néophyte Raphael Nathanson, faire-valoir idéal d'une trouble et émouvante Ayesha dont nous attendons beaucoup pour sauver cette série Z à décors bidons mais naturels (tournage en extérieur dans le terrain vague derrière nos studios transformé en bidonville plus vrai que nature par quelques sacs poubelles stratégiquement éventrés).

A noter que l'affiche, calamiteuse comme d'habitude, a été conçue par un petit cousin du génie mécompris qui avait commis la série du Cycle d'Urugard. Conformément à la coutume, JKE repousse les limites du mauvais goût, toujours plus loin, toujours plus fort.

[Jetto Productions]

[Jetto Productions]

Oups pas le bon mois petit mélange dedans dehors

Edit: c'est corrigé.

[Jetto Productions]

Sortie honorable pour notre enquête de Jérôme sans Jérôme qui est largement bénéficiaire dès sa première semaine.

A venir pour Noël, une comédie un peu désabusée sur les joies du cyber-terrain de jeu des petits et des grands enfants. Vous avez commandé un nouveau titre multi-joueur au barbu en rouge ? Ce film est pour vous :

Recherche Mandrake, urgent.

Ce film a été tourné il y a déjà quelques mois, vous y retrouverez avec une certaine émotion Virginia Lillard la brune qui révéla un immense talent dans Spasmophilie et La fille du sabotier avant de mettre un terme prématurée à sa carrière sur grand écran dès la fin du contrat que nous lui avions fait signer. Cette passionnée de théâtre nous livre ici une excellente dernière prestation cinématographique.