Les flash s'enchaînèrent lorsque Nikolas Morcar, venu présenter ses premiers films, entra dans la salle mise en place pour la conférence de presse. Les journalistes étaient venus nombreux, avec au premier rang celui de CinéJeu Mag, magazine de cinéma racheter il y a moins d'un an par la société Morcar Prod.
Nikolas Morcar s'avança alors vers le micro qui avait été installé spécialement pour lui, placé devant les affiches de ses films.
Les journalistes furent alors invités à poser leurs questions les uns après les autres, dans le calme.
Vous semblez enchaîner les tournages, mais pour le moment, aucune date de sortie n'a été annoncée. Pouvez-vous nous donner une idée de la date à laquelle nous pourrons admirer votre travail ?
Pour le moment non. En effet, j'ai tourné plusieurs films et plusieurs d'entre eux sont terminés de monter, mais les studios n'ont pour le moment pas décidé de la date à laquelle ils sortiront.
Pour vous qui avez déjà de nombreuses connaissances dans le milieu du cinéma, du fait de votre ancienne fonction de président de la société Morcar Prod, ça a du être facile de convaincre des acteurs de participer à vos projets.
Beaucoup moins que vous ne le pensez, et que je le pensais moi-même. Passer à la réalisation m'a permis de voir qu'il est beaucoup plus difficile qu'on ne croit de convaincre un acteur de travailler avec nous quand on réalise un film alors qu'on n'en a encore sorti aucun. Si je vous disais toutes les fois où des acteurs, même débutants, on refusé catégoriquement de travailler avec moi, vous seriez étonné.
Pourtant, si on se fie à vos affiches, on peut y voir des acteurs et actrices plutôt connus.
Oui, mais ces acteurs là sont ceux dont j'étais déjà très proches avant de passer à la réalisation. Ce sont même des amis, qui ont accepté de prendre le risque de jouer devant ma caméra (
rires).
Plus sérieusement, si je prend l'exemple de Johanna (
ndlr : McClean) ou d'Alice (
ndlr : Adéessel), c'est moi qui les ai découvertes et qui leur ai donné leur chance, ainsi que le succès qu'elles ont aujourd'hui. Elles m'ont dit avoir donc accepté mes projets en partie aussi pour me remercier, et me renvoyer la balle.
Vous semblez vous essayer à de nombreux genres. Vous vous testez ?
Si on veut. Il est vrai que j'ai réaliser pour le moment trois drames de genres bien différents,
Amy's fall,
Repenti et
Promise qui est un drame érotique, mais je me suis essayé à l'action également avec
Contrat, dont le scénario a été écrit par les scénaristes de la saga Holsters et de Rage qui sort bientôt sur les écrans. Et pour le moment, j'ai aussi réalisé un film fantastique : InsomniaK.
Prochainement, je dois également réaliser plusieurs documentaires sur des sujets qui me tiennent à coeur, mais rien n'a encore été lancé.
Est-ce le studio d'effets spéciaux que vous dirigez pour la société, Faoryle digital, qui a réalisé les trucages de votre film fantastique ?
En effet, cela m'a d'ailleurs permis de vraiment diriger ce film de A à Z, et je suis assez fier du résultat obtenu.
En voyant le travail que vous avez accompli jusqu'à présent, diriez-vous que vous êtes un bon réalisateur ?
Je vous laisserai seul juge de ça, quand mes films sortiront dans les salles. Je pense que je suis le moins bien placé pour juger de la qualité de mes films.
Quels sont les budgets qui sont alloués à vos films ?
Pour le moment, nous en sommes restés à un budget technique de 300 000 dollars maximum, et je préfère en rester là pour le moment. Je préfère ne pas aller trop vite. Il y a bien assez d'excellents réalisateurs à qui confier de plus gros budgets à Gérardmerveille. Attendons de voir si le public appréciera mon travail ou pas.
Sur ces derniers mots, Nikolas Morcar se leva et en saluant la foule de journalistes une dernière fois, quitta la salle.