Bonsoir,
A tout heure du jour, je ne vois que la nuit.
Il se pourrait... Toutes mes lettres commenceront de la sorte et, de là, vous provoquera une sensation nauséabonde. Vous penserez que même votre plus proche collaborateur cache le plus horrible des secrets.
Il se pourrait que je sois Samuel... Samuel Le Freux.
Dans notre monde merveilleux,
Il existe des torchons pour essuyer la vaisselle et d'autres sont faits pour qu'ils soient lus.
Il existe des feuilles de choux pour la soupe froide et d'autres existent pour ne donner qu'un seul son de cloche à des oreilles crédules.
Bienvenue dans le monde des apparences !
Aujourd'hui, pour commencer notre chemin vers le lugubre, nous allons nous intéresser à Rammstein.
Sa timidité mêlée à une violence extrême envers les autres producteurs de la ville, cache un lourd secret.
Je m'appelle Samuel et j'en ai pris connaissance. Jamais le canard CinéMerveille ne vous apprendrait telle rumeur ; cela ne ferait que le couler... Comment je prends connaissance des secrets ? C'est une bonne question.
Je travaille un peu chez tous les producteurs. Ils sont si capitalistes - et même les plus réticents au système - qu'ils ont besoin continuellement de main d'oeuvre. Ils ne regardent pas la confiance. Moi, Samuel, je leur apprends le respect.
Ce matin, alors que j'étais sur le plateau de Charles et Denis Deshayt, dernière production Rammstein intitulée "Ordure !", j'ai surpris ces deux-là à mélanger la vie privée et la vie professionnelle. Devant un café, je les ai entendu médire leur supérieur au conseil d'administration :
IL SE POURRAIT QUE
Je détienne une cassette prouvant de mes affirmations. J'ai cru bon vous envoyer ça vers la poste.
Charle Deshayt à son frère :
"Tu prends le chemin de la nationale. A 300 mètres, la forêt de Gérardmerveille. Il y a un passage. Prends-le. Rammstein t'attend avec la petite"
Denis Deshayt à son frère :
"Quel âge a-t-elle ?"
Charle Deshayt à son frère :
"Cinq ans. Le sang à cet âge a une odeur comme tu ne l'oublieras pas. La plus belle des orchidées"
Denis Deshayt à son frère :
"Et Rammstein a ramené son colis aussi ?"
...
Je ne vous fais pas subir le reste car il nous plonge dans l'histoire sordide de viols à répétition sur fond d'injures et de décapitation au hachoir.
Rumeur ? J'invite la police de Gérardmerveille à prendre le chemin de la nationale, jusqu'à la forêt.
Vous aussi, je vous invite à continuer à pied...
A bientôt !
LE FREUX !