***** GM Awards 2012 : l’année de Nikolas Morcar *****
C’est fini. La cérémonie des GM Awards s’est achevée tard ce matin, les derniers invités quittant la salle IMAX du DivinEcrans vers les coups des 3/4 heures du matin !
Premier retour sur le bilan des GM Awards entre deux tas de bouteilles de champagne éclusées par les invités !
Morcar Prod rafle la mise !
Quand
Nikolas Morcar monte pour la quatrième fois sur scène afin de recevoir le prix du meilleur producteur, il nous vient ce mot qu’il nous avait dit avant la cérémonie. Il nous avait traité de
« grand naïf » de croire les rumeurs ! Et bien elles étaient vraies !
Morcar Prod a dominé cette cérémonie en recevant le prestigieux
prix du meilleur producteur de l’année, de
meilleur critique ,
meilleur titre de film ainsi que du
meilleur documentaire avec
Semblants et du
meilleur film d’animation avec
Bad Night, réalisé par Jessica Biell qui a rendu un hommage appuyé à Nikolas Morcar. Ce dernier est également monté sur scène pour revoir le prix du meilleur film sentimental en tant que réalisateur de
Mais des poèmes, ça suffit pas !, pour le compte d’AtPenumbra Production.
Finalement,
« s’être essayé à des styles nouveaux » paye. Même si
Hidden and Live n’a pas totalement convaincu (4e meilleur scénario, 3e meilleur film d’horreur),
Morcar a fait carton plein là où on l’attendait. Notamment pour son documentaire choc sur le maire de GM, William Molchany. La réaction de la salle a cependant démontré que certains choix de Nikolas Morcar ne fait pas l’unanimité surtout lorsqu’on touche le domaine sensible du politique. Mais qu’importe pour le réalisateur qui moque la
« grimace » de William Molchany mal à l’aise à ce moment de la cérémonie !
Absent et non participant, la Walken triomphe partout où elle est présente !
Son choix avait fait du bruit dans le milieu cinématographique ! Ne pas participer aux GM Awards et ne renvoyer ni bulletin de candidature ni bulletin de vote. Cela avait choqué, notamment
Hendrickx Production qui a pour sa part décidé de
« boycotter les films de Walken production » car
« il ne voulait pas faire partie de la sélection, et ne voulait donc pas de récompense. Je respecte son choix et ne vois aucune raison d'aller à l'encontre. Dès lors, il n'y a aucune raison d'inclure les films de Walken dans mon bulletin de vote »
Sans doute qu’Hendrickx s’est senti bien seul hier puisque
la profession a voté en masse pour Walken dans les trois catégories où il était nominé :
meilleur film fantastique avec
Lui, le masque de fer ;
meilleur film d’horreur avec
Temps et poussière et
meilleur thriller avec
La céleste mélodie.
Les deux premiers écrasent la concurrence alors que le troisième s’impose dans un trio de tête serré. Un
communiqué de Jérémie Walken a l’issu des résultats déclare simplement :
« Je suis heureux avant tout pour les scénaristes (Nagell, les Buxton et Vikernes), les réalisateurs (Aronosky, J. Buxton, Cooran) et les acteurs ayant participé à ses films. Eux n'ont pas choisit de ne pas participer aux GM Awards. Eux méritent ces prix. Pas moi. »
On peux quand même se demander
si la participation de Walken à l’ensemble des catégories n’auraient pas radicalement changé la donne. Néanmoins, le prix du meilleur producteur remet d’une certaine façon les pendules à l’heure : seuls PRNA et Prod’Artaud ont voté pour lui, Walken se classant à la 8e place du meilleur producteur 2012. Loin, très loin…
Dans la crise, AtPenumbra Production est récompensé par la profession.
Il est sûr que
Jacques Serrat contesté en interne a du trouver la soirée délicate à gérer. D’ailleurs, le bonhomme a été silencieux lors de la soirée où on a davantage vu un
Ralphaez très à l’aise et bavard ! En effet, le choix de la profession n’a sans doute pas félicité Serrat mais bien Ralphaez, fondateur d’AtPenumbra Production et son directeur en 2012 avant d’être non reconduit à son poste et de se réfugier chez Walken Production !
AtPenumbra remporte sans véritable suspens le prix de la
meilleure révélation 2012. Avec 43 points, il devance largement ses concurrents : Puggy Production (19) ; Snake Prod 18 ; Big Bang productions (12) ; Floaueau Production (10) ; Quentin Film et Cinask’Arts (9). Il dédie cependant ce prix à
« tout les nouveaux qui ont permis à la ville de ne pas s'endormir, et qui mérite autant que moi cet Award. Les jeunes c'est l'avenir, et l'avenir, c'est le seul temps qu'il nous reste »
Au-delà, AtPenumbra a été félicité pour
Mais des poèmes, ça suffit pas qui remporte le prix du
meilleur film sentimental et manque de peu le prix meilleur titre de film (3e) et meilleur scénario de l’année (3e, à cinq points du vainqueur).
La profession a-t-elle récompensé l’élitisme contre les grosses productions ?
C’est le sentiment qui dominait hier soir dans la salle IMAX et plus largement dans les cafés de GM qui retransmettait la cérémonie. Pour preuve, Justine et ses copines ont été dérouté par le choix du
meilleur scénario attribué à
PRNA :
« Qu’est-ce que c’est que ce truc ! C’est un film porno ». A priori, peu de monde a part la profession et la critique ont vu
Théâtreuses, une simple série Z, ne rassemblant qu’1,4 millions de spectateurs dans les salles.
La jeune société de production
PRNA a étonné hier en recevant deux prix récompensant ses deux seuls films de l’année dont
Dernière lueur avant la nuit dans la catégorie
meilleur film policier qui devance de peu
Dans l’œil de la nuit de MMP et
Sur la berge de Morcar Prod. Bref, c’est 3,7 millions de spectateurs qui gagnent cette catégorie contre 22,8 millions pour le MMP ou 13,6 pour le Morcar !
Plus globalement, on a été surpris par le nombre de série Z ou B récompensé, notamment
Nouvel Espoir de
The K.O.M Prod qui crée la surprise dans la catégorie
science-fiction en devançant de peu la série A de Gérard Cousin,
La légende du masque de fer
Bref, c’est davantage des films d’auteurs qui ont été récompensé comme le prouve
Sans plus de conséquence de
Prod’Artaud récompensé dans la catégorie
meilleur drame.
Des projets exigeant qui n’ont pas tous trouvé leurs publics en salle ont été préféré a des films plus commerciaux, plus divertissant, notamment ceux de Gérard Cousin Prod qui n’ont rencontré que peu de succès parmi la profession.
Pas sûr que ces derniers projets trouve un public plus large quand le premier secrétaire de Prod'Artaud balance un
"Je ne vous dois rien" glacial...
Le grand oublié : Ari Golan !
Alors que Mélanie Weiz annonce la victoire de
Dernière lueur avant la nuit pour le meilleur thriller,
Ari Golan ferme les yeux. Il sait sans doute que c’était sa dernière chance d’emporter un Awards après son échec de peu pour les catégories meilleur film d’action (
La danse des damnés se classe 3e), du documentaire (
Noire se classe 4e), film dramatique (
Les conséquences du mensonge se classe 2e) ou fantastique (
Ame perdue se classe 4e).
Peut-être qu’Ari a eu le même sentiment que le titre d’un de ses films qui a raté de peu le prix de la
meilleure affiche (2e à 10 points de
Falcon de
Gérard Cousin). Et pourtant, la profession l’a consacré comme le deuxième producteur de l’année 2012, le seul qui a concurrencé Morcar Prod (33 points contre 44 points).
Si Ari Golan a forcément été déçu, il a tenté de ne rien laissé paraître comme un homme digne dans la défaite.
Les pairs sont parfois cruels. Et pourtant, alors que Klaus de La Boulaye fait son discours à sa tribune pour PRNA, Ari ouvre un papier plié en quatre que lui a transmis un membre du personnel de la cérémonie :
« Ari,
Il y a des soirs cruels…
Mais, la reconnaissance ne vient pas seulement de la profession…
Tu le sais bien…
Fraternellement,
Riri2 »
Ari se retourne et hoche la tête en direction du directeur artistique assis deux rang derrière lui…
Bilan comptable.
Si une cérémonie se résume a des chiffres,
Morcar est donc loin devant en ramassant 5 des 18 Awards (voir 6, si on compte Mais, des poèmes ça suffit pas) ;
Walken 3,
AtPenumbra production, General Pictures Product, PRNA 2 ;
Gérard Cousin Prod, Huxley Production, Prod’Artaud, The K.O.M Prod 1.
Bien sûr, ces chiffres cachent des réalités : celles de certains producteurs dont les films en compétition se sont bien comportés mais ont été finalement devancés de quelques points…
C’est notamment le cas d’
Hendrickx production dont
Hydraction se classe second dans la catégorie meilleur film d’animation,
Undertaker idem pour la catégorie meilleur film d’horreur ou
Blood Glory 4e dans la catégorie meilleur film de science-fiction.
Dans un autre registre, les films en compétition pour
Firewolf Production ont
peu séduit la profession. Pourtant salué par les critiques pour ses comédies,
Je dormais pas, j’étais bourré n’a pas fait le poids, se classant 4e.
Comme quoi, il y a des années sans pour certains. Des années avec pour d’autres !
Meilleur concours – Masque de Fer lancé par General Pictures Product
Meilleur film d’action -
Vice – Huxley Production
Meilleur film d’animation -
Bad Night – Morcar Prod
Meilleur titre de film -
La réalisation cinématographique pour les nuls – Morcar Prod
Meilleur film comique -
D’où qu’il est mon blé ? – General Pictures Product
Meilleur film sentimental -
Mais des poèmes, ça suffit pas – AtPenumbra production
Meilleur documentaire -
Semblants – Morcar prod
Meilleur révélation – AtPenumbra production
Meilleur film dramatique -
Sans plus de conséquence – Prod’Artaud
Meilleur film fantastique -
Lui, le masque de fer – Walken production
Meilleur film d’horreur -
Temps et poussière – Le cycle de l’adversaire – Walken production
Meilleur critique – Morcar Prod
Meilleur film policier -
Dernière lueur avant la nuit – production Riri3 et Neveu Associé
Meilleur film de Science-fiction -
Nouvel espoir – The K.O.M. Production
Meilleur thriller -
La céleste mélodie – Walken Production
Meilleur affiche -
Falcon – Gérard Cousin Prod
Meilleur scénario -
Théâtreuses – Production Riri3 et Neveu Associé
Meilleur Producteur – Morcar Prod