Séances de ratrapage à la maison

Pour parler du tout sauf de cinejeu !

Message par Morcar » Lun Mars 23, 2009 0:59

Pattou a écrit :Faites nous une critique de TDK SVP :D

Déjà fait lorsque j'ai été le voir au ciné le lendemain de la sortie.
Trop difficile de retrouver le lien sur le forum de CinéJeu, mais comme mon avis, identique, a été recopié ici, il n'y a plus qu'à lire :wink:

Pour faire court, si Batman Begins m'avait déjà pas mal plu, et si j'aimais beaucoup les Batman de Burton (surtout le second en fait), The dark knight est pour moi le meilleur film de super héros, tout simplement parce que ce n'est pas un super-héros :D C'est plus un justicier qu'un super-héro.
Ari G. a écrit :Je ne vois pas pourquoi - parce que ce n'est pas un roman - une BD populaire ne pourrait pas aborder différents sujets de nature pointues.

Tout à fait !
Rien n'a empêché par exemple des auteurs de fantasy, à travers des romans du genre, de traiter du racisme, ou du fanatisme religieux, tout en proposant un roman fantasy.
Malheureusement, justement, beaucoup de gens pensent que certains genres de littératures sont "idiots", alors qu'ils permettent de traiter des sujets d'une manière différente, mais de les aborder tout de même.
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Message par Frost Films » Lun Mars 23, 2009 2:14

Ben pas de journée de la jupe finalement sur Arte. A moins que je ne recoit pas le bon Arte :lol: M'enfin vu que j'ai pas l'air d'avoir perdu grand chose ... ^^
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Message par Ralphaez » Lun Mars 23, 2009 11:55

De toute façon l'essence même de BD comme les comics, sont la dénonciation, notamment l'intolérance. Si la forme ne peut pas plaire à tout le monde (comme Fogiel :roll:), le fond est quand même perceptible.
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En contrat d'exclusivité avec Gérard Cousin Production et Les Éditions du Païen.

La Grande Divine a écrit :Prenez exemple sur Ralphy, c'est juste ce qu'il faut pour etre beau.
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Message par Gérard Cousin » Mar Mars 24, 2009 14:06

Morcar a écrit :
Ari G. a écrit :Je ne vois pas pourquoi - parce que ce n'est pas un roman - une BD populaire ne pourrait pas aborder différents sujets de nature pointues.

Tout à fait !
Rien n'a empêché par exemple des auteurs de fantasy, à travers des romans du genre, de traiter du racisme, ou du fanatisme religieux, tout en proposant un roman fantasy.
Malheureusement, justement, beaucoup de gens pensent que certains genres de littératures sont "idiots", alors qu'ils permettent de traiter des sujets d'une manière différente, mais de les aborder tout de même.


Le vrai problème c'est qu'il est difficile d'aborder des sujets dit "sensible" dans les comics pour une raison très simple: Les comics sont désormais des pur produits de marketing!
La faute à DC et Marvel mais le fait est là!

Morcar parle de traiter le racisme: Les deux "major" ont commencer à avoir de "vrais" super-héros afro-américain durant les années 70 pour une simple raison, surfer sur la vague "blackploitation"!
(Et quand ces même compagnie se sont rendus compte que les jeunes afro-américains été aussi des CLIENTS potentiels...)

Quand à dénoncer les vrais dérives des USA, je ne les ai pas beaucoup entendus sur l'invasion de l'Irak...
Et pour cause: Des éditions spéciales de comics Marvel et DC ont été fournis aux soldats!

Je pense que certaines bd sont de pur chef-d'oeuvre et tout aussi parlant qu'un roman (exemple: "Maus" d'Art Spiegelman) mais les auteurs (dessinateurs comme scénaristes) de comics de super-héros sont soumis par les deux "major" à faire des histoires consensuels et "neutre" car il ne faut choquer personne...
Donc difficile dans ces conditions de vraiment aborder les vrais problèmes de notre société et de notre monde...

Cela se voit encore plus lorsque leurs héros arrive sur grand écran: Pour ne pas choquer dans le film "Punisher" de 2004, Marvel s'est opposé à ce que leur personnage soit un facho fou à lier...
Car un facho, c'est pas vendeur...

Ces pressions constantes donne forcément des produits des fois de bonnes qualités mais le fond est absent...
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Message par Ralphaez » Mar Mars 24, 2009 19:28

Gérard Cousin a écrit :Les comics sont désormais des pur produits de marketing!

Ca existe encore ! :shock:
Pour ma part quand j'achetais des comics, je n'allais même pas jusqu'aux années 80.
Bon à l'époque c'était cher, mais maintenant vous pouvez trouver des intégrales réédités de ces merveilleuses années pour 30 euros l'intégrale. Investissement rentable. 8)

De pur produit marketing, c'est sûr, et alors ?
C'est là mon grand dilemme, le marketing est à la base une technique d'analyse très précise censé donner toute son ampleur au produit, et, oui, de le rendre rentable en y intéressant le public. Mais rien ne l'oblige d'être pourrave ce produit, et même un magnifique marketing ne rend pas une grosse bouse formidable. C'est une culture de la qualité qui s'est perdu, rien d'autre.
Inutile de montrer le Capitalisme du doigt, ce sont les gens les responsables.
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La Grande Divine a écrit :Prenez exemple sur Ralphy, c'est juste ce qu'il faut pour etre beau.
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Message par Frost Films » Mer Mars 25, 2009 1:30

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Gustave Klopp est narcoleptique. Il s'endort n'importe où, n'importe quand, ses fréquentes crises de sommeil sont aussi brutales qu'inattendues. Si cette maladie constitue un véritable handicap pour sa vie professionnelle, elle lui permet cependant de vivre, dans ses rêves, des aventures inoubliables. À peine endormi, Gustave devient Klopp, un super-héros invincible et vengeur...
Gus partage sa vie entre Pam, sa femme qui tient une boutique de manucure et qui rêve à des jours meilleurs, et Lenny Bar, son meilleur ami, karatéka approximatif, disciple inconditionnel de Jean-Claude Vandamme. Ce petit monde est prédestiné à une vie simple et pépère, dans une petite ville qui sent bon le bonheur et la sérénité. Mais Gus a décidé de "bouger son cul" et entame une thérapie de groupe. Son psy, Samuel Pupkin, découvre alors que Gus transforme ses rêves en incroyables bandes dessinées...

Avis :

Je m'attendais au début a voir les rêves du personnage principal plus présent et être face à une comédie classique. Il ne manque pas non plus de passage drôle mais le film vire assez vite à quelque chose de plus dramatique et traite d'un sujet encore d'actualité sur le fait d'être rejeté par le monde à cause d'une maladie qui ici peux faire s'endormir la personne à n'importe quel moment. La façon dont est traité la chose est assez original et malgré quelques petites longueurs, Narco reste un film sympathique avec un bon casting. Guillaume Canet s'en sortant mieux comme personnage qu'en voix off, un Poolvoerde en forme et Zabou Breitman dont ce doit être le premier film dans lequel je la vois. En tout cas, ça reste sympa a voir mais ne restera sans doute pas dans mes films préféré. A noter une petite surprise assez marrante sur le coup mais je ne vous en dirais pas plus. Ceux qui ont vu le film me comprendront :D

Et comme Pattou a un besoin vitale d'étoile : Image
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Message par Alexis » Mer Mars 25, 2009 12:17

Room 1408

Et bien quel films les gens, QUEL film. Pendant tout le long, on a pas trop le temps de souffler. L'ambiance qui s'installe est très pétrifiante, on se doute que si notre cher ami le chasseur de fantomes bouge, il va y'avoir quelque chose qui va se passer. Mais ça surprends tout de même, et à chaque fois je suis ébahie, de l'ingéniosité de tout ce qu'il y'a dans cette Chambre 1408.

Meme si au final on a pas très bien compris ce qu'est finalement la chambre 1408, on passe un très très bon moment de stress :wink:

16/20
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Message par Morcar » Ven Mars 27, 2009 14:33

Ari G. a écrit :Mais traiter du racisme, ce n'est pas mettre en avant des super-blacks, super-asiatiques, super-indiens...

Exactement !
Quand je parlais de ça, de mon côté, je pensais par exemple à un roman de la collection Les Royaumes Oubliés (oui, je sais... :lol:) racontant l'arrivée d'un elfe noir dans le monde des hommes, après avoir quitté les siens car il ne s'y sentait pas chez lui, et du rejet des humains envers cet elfe noir à cause de l'image qu'ils ont de ce peuple. C'est une manière de parler du racisme à travers des races fantastiques.
Ari G a écrit :L'éditeur s'en fout des sujets polémiques : une seule chose compte pour lui, les chiffres de ventes.

Je pense aussi. Il y a aussi un grand public pour ce qui n'est pas "politiquement correct", justement, surtout dans des genres comme les comics et le fantastique qui ne sont pas les genres de prédilection de la "ménagère de moins de 50 ans". Le public des comics n'est sans doute pas celui de TF1.
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Message par Frost Films » Sam Mars 28, 2009 1:09

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Date de sortie : 24 Septembre 2008
Réalisé par Christophe Barratier
Avec Gérard Jugnot, Clovis Cornillac, Kad Merad
Film français, allemand.
Genre : Comédie dramatique, Musical
Durée : 2h.
Année de production : 2008


Synopsis :

Dans un faubourg populaire du nord de Paris en 1936, l'élection printanière du gouvernement de Front Populaire fait naître les plus folles espérances et favorise la montée des extrêmes. C'est là que trois ouvriers du spectacle au chômage décident d'occuper de force le music-hall qui les employait il y a quelques mois encore, pour y monter un "spectacle à succès". Le lieu sera le théâtre de la plus éphémère des belles entreprises.

Avis :


Après les choristes que j'avais vraiment bien aimé, au point de le voir plusieurs fois, j'ai tout autant aimé et le reverrais avec plaisir ce Faubourg 36. Bien qu'avec quelques longueurs, est un film à voir pour tout les amoureux de paris, d'accordéon, de cabaret, de musique. Gerard Jugnot y est vraiment très touchant, sans en faire des tonnes et des tonnes, jusque ce qu’il faut, et aura presque su me tirer quelques larmes. Cela va me donner envie de voir plus de films dramatiques de sa filmographie. Tout le reste du casting reste très bon aussi mais reste un cran en dessous de Jugnot je trouve personnellement. Les seconds rôles tiennent une très grande place dans ce film. Kad Merad que l’ont connaît depuis un peu de temps maintenant dans un registre dramatique, garde ici un peu de son talent comique et reste dans cette humour à lui. Bon seule petite ombre au tableau étant Clovis Cornillac que j’aimais pourtant beaucoup au début de sa carrière mais qui semble être confiner aux sempiternels rôles de « gros bras » n’ayant peur de rien et la belle (mais un peu mince ^^) Nora Arnezeder ne semble être là que pour son talent de chanteuse mais rappellera avec moins de classe quand même Nicole Kidman et son rôle dans moulin rouge .

La comparaison avec Moulin rouge n’est d’ailleurs pas complètement étrangères puisque les deux ont une ligne de conduite similaire, des plans similaires ainsi qu’une façon de montrer Paris assez proche l’une de l’autre. J'avais déjà beaucoup aimé également la réalisation de Christophe Barratier sur les choristes et passe avec faubourg 36 au niveau supérieur. Le Paris de 1930 est mise en valeur par de belles couleurs suivant l’heure de la journée. C’est un vrai plaisir pour les yeux et montre bien que les films français peuvent retenir l’attention sur les décors et tout ce qui entoure les acteurs. Bien sur, le cadre est lui aussi similaire puisque les deux films traitent de cabaret et de magouille – voir le rôle de Bernard-Pierre Donnadieu et Richard Roxburgh – et se focalise aussi sur le même genre de relation chanteuse/Propriétaire. Le film aurait pu être estampillé « remake de moulin rouge » que cela n’aurait pas été étonnant. Par contre je ne parlerais pas de l’époque où se passe le film car moi et l’histoire, ça fait 3. (Oui, les maths aussi oui …) Si vous n'aimez pas l'accordéon et la bonne chanson française d'antan il est sur que vous n'apprécierez pas vraiment ce film car il faut quand même avouer que la bande son est uniquement composée de cette musique populaire que l'on entend encore dans les bals dansants de nos bonnes vieilles petites communes et ces personnes âgés ! Oui bon d’accord, je caricature à mort …

Je n'ai pas trouver de choses a reprocher à faubourg 36, à part le fait qu'il y'ai des petites longueurs et un certains cafouillage dans les différentes histoire qui anime ce faubourg 36 mais j’oublierais assez volontiers quand on voit tout le film. Bien sur, tout le monde ne sera pas du même avis, d'ailleurs pas mal de monde on gentiment crachés sur cette réalisation mais personnellement, j'ai hâte de voir le prochain film de Christophe Barratier.

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Message par Frost Films » Mer Avr 01, 2009 1:29

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* Réalisateur : Stephen Chiodo
* Année : 1987
* Pays : Etats-Unis
* Genre : Chasse aux clowns de l'espace (catégorie : au-delà du nanar)
* Durée : 1h28
* Acteurs principaux : Grant Cramer, Suzanne Snyder, John Allen Nelson, John Vernon

Synopsis:

Un fermier et un jeune couple de tourtereaux assistent à l'atterrissage d'un météorite. Par curiosité, ils décident d'aller jeter un oeil et c'est là qu'il découvrent un chapiteau de cirque. Rentré à l'intérieur de celui-ci, ils constatent qu'il s'agit d'un gigantesque vaisseau spatial avec à son bord d'étranges extra-terrestres dont l'aspect s'apparante à des clowns de notre enfance. Malgré leurs mines sympathiques, ces Killer Klowns sont venus sur terre pour garnir leur garde-manger d'humains. Un à un les habitants vont subir les assauts de ces créatures.


Avis :

Ah mon p'tit poux ! Ca c'est un film qui se prend pas au sérieux. Réalisé par des as des effets spéciaux, responsable – entre autres – des petites boules poilus de « Critters » pour une somme dérisoire de 2 millions de dollars. Vous ne verrez plus les clowns comme avant. Une série B qui s’assume complètement débile et bien kitsh. Des acteurs digne du plus grand épisode d’Helene et les garçons et une histoire aussi dépourvue de sens et extrêmement grotesque qui ferait presque pâlir un Uwe Boll, sauf que les frères Chiado savent ce qu’ils font et assume totalement, eux.


Vous l’aurez compris « Killer klowns from outer space » (déjà rien que le titre vaux son pesant de caouètes) est un défouloir. Les Klowns et leurs démarches patauds ne seront pas sans pareil pour trouver le moyen de tuer les humains et s’en faire un festin avec une paille tout en les transformant en barbe à papa. Sans compter les pop corn mangeurs d’hommes et sortant des toilettes. Tout les bons vieux clichés sur les clowns et le cirque y passent.

Même les acteurs s’amusent et ne s’embarrassent pas pour jouer la comédie et en font le minimum syndical. En même temps, avec 2 millions de budget pratiquement réservé uniquement aux effets spéciaux, leurs cachets ne devaient pas être élevés mais on assume le débile jusqu’au bout. En parlant d’effets spéciaux, on sent bien que les frangins savent ce qu’ils font et les klowns restent le principal intérêt de ce film qui encore une fois, assume sa débilité et son délires jusqu’au dialogues crétins, en ne manquant pas de nous gratifier de quelques références tel que King kong.

Je m’attendais quand même à quelque chose de plus délirant que ça bien qu’au niveau débilité j’en fus servi. Dans tout les cas, c’est typiquement le genre de film que tu matte entre pote pour bien te marrer et passer une bonne soirée. Ce n’est quand même pas un film que je reverrais des dizaines de fois par jours mais ne m’en lasserais peut-être pas de le revoir et surtout de me repasser la musique du générique en boucle ! Ah mon ptit poux, mais qu’est ce qu’ils vont bien pouvoir nous faire la prochaine fois hein ? Et fais attention au klowns mon p’tit poux !
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Message par Gérard Cousin » Jeu Avr 02, 2009 19:24

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Un Génie, Deux Associés, Un Cloche (Un genio, due compari, un pollo 1976)
Réalisé par Damiano Damiani
Avec Terence Hill, Robert Charlebois, Miou-Miou, Klaus Kinski


Synopsis
Le peu scrupuleux major Cabot, chef de la garnison du fort de San Cristobal, a amassé un impressionnant butin de 300 000 dollars en dépouillant les Indiens de la région de tous leurs biens, les faisant au passage accuser des meurtres commis par ses mercenaires. Tandis que Penbroke, délégué par les autorités militaires pour récupérer la somme, est abattu en chemin par des hommes de Cabot, Joe, un pistolero qui vit d'expédients, décide de s'approprier le magot. Il fait pour cela équipe avec son ami Locomotive Bill, un métis apache, et la compagne de celui-ci, la tendre et naïve Lucy...

Avis:
Film produit à l'initiative de Sergio Leone, "Un Génie, Deux Associés, Un Cloche" devait refaire un peu le coup de "Mon Nom Est Personne"... Mais en fait, c'est un véritable désastre!

Déjà, le réalisateur: Damiano Damiani, cinéastre fortement engager à gauche, faisait de très bon films eux aussi très engager comme "El Chuncho" un western avec Gian-Maria Volonte ou "Perché si uccide un magistrato" avec Franco Nero. Ce qui caracterise le cinéma de Damiani, c'est une dénonciation en regles de l'état policier, de la mainmise de la mafia et des anciens faschistes sur l'Italie des années 70...
Mais le mettre sur un film de Terence Hill, c'est comme si on avait demander à la même époque à Costa-Gavras de faire un film avec les Charlots... :lol:
(Mais Damiani a encore fait pire que ce film après en réalisant "Amityville 2: Le Possédé" mais c'est une autre histoire... :lol: )

En plus de ça, le scénario est assez mauvais (pire que les "Trinita", c'est dire...) et donne juste l'occassion à Terence Hill de refaire un role à l'identique que dans "Mon Nom Est Personne"(jusque dans les fringues!)...

Robert Charlebois et Miou-Miou sont de vrais erreur de casting (on dirait presque qu'ils se demandent pourquoi ils se sont mis dans cette galère...), l'image est d'une qualité déplorable (La majorité des pellicules ont été volé au moment du tournage et n'ont jamais été retrouvés, ce qui à contraint à l'époque les producteurs à remonter le film avec des "rush" de mauvaises qualité ou des scènes alternative! :shock: ), les erreurs visuel ou les anachronismes sont légions (Le drapeau de l'union Européenne dans le bureau du major de la cavalerie US est un must! :lol:) ...

Alors bon, la musique d'Ennio Morricone est vraiment belle, l'apparition de Klaus Kinski (qui était là uniquement par amitié pour Leone: Il avait dut refuser de jouer dans "Il Etait Une Fois La Revolution" pour cause d'emplois du temps surcharger!), se parodiant lui-même dans une scène issu du film "Le Grand Silence" est assez réussit mais cela ne réussit pas à sauver le film d'un naufrage artistique...
Je n'avais jamais vu ce film avec Terence Hill et je comprend pourquoi il n'est pas rester dans les mémoires...
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Message par Morcar » Dim Avr 05, 2009 21:28

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Synopsis : Il y a des jours comme ça qui marquent un tournant dans une vie. "Le premier jour du reste de ta vie" propose de vivre les cinq jours ayant marqué la vie de cinq membres d'une même famille.

Avis : Certains diront souvent que les films qui racontent la vie de tous les jours sont chiants. Eh bien "Le premier jour du reste de ta vie" est l'un de ces films qui prouvent qu'en filmant la vie "banale" de personnages "banals", on peut proposer un magnifique film. Car à travers ces cinq histoires, on suit la vie de cette famille classique française, qui évolue au fil des années, et on s'attache très vite aux membres de celles-ci. On se plait donc à découvrir ce qu'est devenu untel trois ans après l'histoire précédente, ou untelle après avoir vécu cette histoire. On rit avec eux, on souffre en même temps qu'eux, donc au final, on vit cette vie de famille avec eux.
Et tout cela est du aux acteurs, tous fabuleux de justesse et de naturel, et au scénario vraiment bien construit pour qu'on ait à aucun moment l'impression d'avoir manqué un morceau de l'histoire, alors que de longues années se passent entre les différentes séquences du film.
Un petit bijou du cinéma français.

Note : 17/20
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Message par Gérard Cousin » Mar Avr 07, 2009 15:37

Mes pérégrinations du week-end m'ont conduit à l'achat de deux dvd avec Charles Bronson, période Cannon.

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Le Justicier De Minuit (10 to Midnight, 1983)
Réalisé par Jack Lee Thompson
Avec Charles Bronson, Andrew Stevens, Geoffrey Lewis

Synopsis:
La ville tremble. On ne compte plus les femmes méthodiquement éventrées par un insaisissable détraqué sexuel. Un vieux policier madré, Leo Kessler, et son jeune collègue, Paul McAnn, en panne d'indices, se rendent à l'enterrement de la dernière victime. Dans la foule qui se presse derrière le catafalque, Laurie, la fille de Leo, remarque un jeune homme dont elle sait qu'il a jadis été lié avec la morte. Leo est rapidement convaincu que l'individu, un certain Warren Stacey, est l'assassin. Mais les preuves lui manquent cruellement. Aussi, révulsé par l'impunité du sauvage, cherche-t-il à forcer le destin en fabriquant la preuve qu'il ne peut trouver seul. Mal lui en prend...

Avis:
Un petit film assez sympathique à la limite du slasher à certains moments.
Le grand Bronson fait encore une fois le vieux flic désabusé qui utilise des méthodes de ripou pour mettre derrière les barreaux les criminels, la loi du Talion est encore une fois au centre de cette histoire.
Bon, c'est vrai que certaines scènes sombre dans le ridicule (Le tueur en série, à poil, qui course la fille du flic au milieu de la route, le tout poursuivit par des hélicos) mais c'est une bonne petite "Cannonnerie"



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Kinjite, Sujet Tabou (Kinjite, Forbidden Subjects, 1988)
Réalisé par Jack Lee Thompson
Avec Charles Bronson, James Pax, Juan Fernandez, Nicole Eggert

Synopsis:
Los Angeles. Le sergent Crowe est un père de famille, un policier désabusé et proche de la retraite qui voue une haine féroce aux proxénètes et aux trafiquants de drogues. C'est un flic implacable et taciturne, un homme aux méthodes violentes qui va jusqu'à faire manger sa montre à un proxénète ou qui fait subir à des "clients", les outrages qu'ils imposent aux prostituées. Avec son adjoint Rios, il est, depuis très longtemps déjà, sur la trace de Duke, un homme dangereux qui enlève et drogue des adolescentes avant de les livrer à la prostitution. Duke kidnappe Fumiko, la fille de Hada, un richissime industriel Japonais installé depuis peu en Californie. Crow et Rios mènent une enquête difficile dans cette grande métropole du crime ....


Avis:
Voila un gros "morceau" si je puis dire! La Cannon s'attaque là à un sujet ultra-sensible: La prostitution adolescente...
Le problème c'est que la Cannon a un style bien précis et forcément, j'avais un peu peur de voir comment les deux cousins l'avaient traiter...
En fait, c'est traiter à la truelle... :roll:
Ce film laisse une impression bizarre: Certains passages violent sont assez classique pour la Cannon, loi du Talion oblige (la première scène où Bronson décide de punir un client de prostituées mineures en lui rentrant un sex-toy géant dans le derrière...), des passages carrément dérangeants (notamment lorsque le proxénète et ces potes passent chacun à leur tour pour "s'occuper" de leur jeune victime...), une scène complétement conne avec explosions et fusillades, dévastant la moitié du port avant un final qui restera dans les anales (ceux qui ont vu ce film comprendront... :wink: )!
L'histoire avec le japonais pervers qui vient d'être muté aux USA est carrément jeté au oubliette dès la deuxième bobine (en fait, une fois que sa fille est enlevée, c'est torché...), la relation ambigue entre Bronson et sa fille est à peine esquisser et une réalité dramatique traité sous un prisme assez simpliste...
Et pourtant, on est pas en face d'un enième Bronson pur et dur: C'est pas les derniers "Death Wish", même si encore une fois, il joue le vieux flic rendant une justice expéditive...
Un film étrange...
Pour finir, je citerais donc Ari: Un rattage intéréssant...
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Message par Pattou » Lun Avr 13, 2009 22:58

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Résumé :Londres, au début du siècle dernier...
Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques...


Avis : Je vais commencer par un truc : OH MY GOOOOOOOD ! Mais quel film, mais quel film !!! Scénario en beton ( signé J.Nolan ), casting de rêve ( Jackman, Bale, Johansson, Caine, Serkis, Bowie ), jamais je n'ai vu un film pareil. Je n'arrive meme pas à qualifier ce film tellement il est éblouissant ( :lol: ). Christopher Nolan me fascine encore plus, après avoir vu ses 2 Batman. Un thriller dramatique fantastique très bien ficelé. On se pose des questions pendant tout le film et le final est impressionant. Je vous le recommande à tous, c'est pour moi ce que l'on appelle un chef d'oeuvre

Résultat : 19/20
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Message par Quentin LGD » Lun Avr 13, 2009 22:59

Je l'ai vu quand j'étais en Angleterre il était superbe je comprend ta note Pattou !
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