Séances de ratrapage à la maison

[Pattou]

Ben moi, il m'a pas fait rire celui-la

[Frost Films]

http://www.youtube.com/watch?v=XulSss1CG4E

Ca c'était autrement plus drôle

[La Grande Divine]

Ben moi, il m'a pas fait rire celui-la

Adjadjé manema Borrrrat...Ouaille donte iou lofine ?

Pouahahahah

[Morcar]

Synopsis : Ca ressemble à un braquage classique de banque, avec prise d'otages. Pourtant rapidement, le négociateur Keith Frazier a l'impression que le braquage de la Manhattan Trust Bank dont on lui a confié la négociation n'a rien d'ordinaire. Ce qu'il ne sait d'ailleurs pas, c'est que le PDG de la banque, qui détient un coffre contenant un lourd secret, a engagé une femme pour régler la situation à sa manière.

Avis : Difficile d'innover dans les films de braquage, et pourtant, Spike Lee réussit ici à proposer quelque chose de vraiment original, grâce à un scénario magnifiquement écrit et un casting hors pair.
C'est vrai que rapidement, on devine par quel moyen les braqueurs ont prévu de se sortir sans souci de la banque, mais ça n'empêche pas de trouver le système sacrément ingénieux. A cette intrigue bien pensée s'ajoute donc la qualité de la prestation de Denzel Washington, toujours aussi bon, et accompagné ici entre autres de Jodie Foster, Clive Owen, Willem Dafoe et Christopher Plummer. Un excellent casting donc, au service d'un film à la réalisation léchée.
D'une certaine manière, ça m'a rappelé la bonne surprise d'Océan's eleven.

Note : 16/20

[Ralphaez]

Moi je l'ai trouvé assez décevant. Le début est excellent, et puis la fin m'a un peu déçu. Comme tu l'as dit, un peu trop prévisible...

[Gérard Cousin]

Punisher: War Zone (2008)
Réalisé par Lexi Alexander
Avec Ray Stevenson, Dominic West, Julie Benz

Synopsis
Lors de sa croisade sanglante contre le crime organisé, le justicier Frank Castle alias The Punisher défigure et laisse pour mort le parrain de la pègre Billy Russoti. Dès lors, ce dernier fomente une vengeance terrible contre Castle. Sous le nouveau pseudonyme de Jigsaw, le criminel recrute une véritable armée de sbires assoiffés de sang. The Punisher repart en croisade...

Avis:
(Ce film n'est pas la suite du "Punisher" sorti en 2004)
Je croyais que le fond étais atteint avec le "Punisher" de 2004 et je me trompais: Ce "Punisher: War Zone" est pire!
Certes, il respecte mieux le comics (ça se passe à New-York, y'a de l'ultra-violence et on retrouve les persos entourant Castle comme Microchip ou le détective Soap) mais il n'empeche que ce film est une purge sans nom!
La faute à une réalisation molle et peu inspiré (surtout dans les scènes d'action ou de bastons! ), une histoire à faire passer la version avec Dolph Lungren pour du Shakespeare, des acteurs peu inspiré (mention spéciale à Ray Stevenson, aussi expréssif qu'un Frank Zagarino des grands jours! J'en regrette presque Thomas Jane!:lol: ) et des situations grandement ridicule (Quand il un truc qui le gène dans nez, le Punisher y va profond avec un crayon! ).

Faudrait parler un peu du méchant: Jigsaw!
Le problème, c'est que Jigsaw essaye de se la jouer style Joker (version Nolan): Evidemment, c'est totalement raté et Jigsaw est assez pitoyable...
De plus le maquillage ce super-vilain rappelle celui de Crâne Rouge dans le "Captain America" d'Albert Pyun!

Au final, ce film ressemble à un direct-to-dvd assez gore (vive les effets numériques! ), sans grandes inspirations mais plus grave, semble avoir été tourné aux débuts des années 2000! Ce film fait vieux!
Il ne tient absolument pas la comparaison avec les comics-films actuel!
Un vrai déception...
Un film qui aurait dut rester dans les limbes du "Development Hell"...
(Et le pire, c'est qu'il semblerait avoir un projet de suite...)

[Pattou]

Au final, ce film ressemble à un direct-to-dvd assez gore (vive les effets numériques! ), sans grandes inspirations mais plus grave, semble avoir été tourné aux débuts des années 2000! Ce film fait vieux!

Ah parce que c'en est pas un ?

[Gérard Cousin]

Et non!
Sortie aux Emirats Arabes Unis une journée avant les USA, ce film a eu une carrière international: Koweit, Egypte, Singapour, Kazakhstan, Roumanie, Philippines, Estonie... (source: IMDb)

[Frost Films]

Date de sortie : 18 Mai 1977
Date de reprise : 21 Novembre 2007
Réalisé par Dario Argento
Avec Jessica Harper, Joan Bennett, Stefania Casini
Film italien.
Genre : Fantastique, Thriller, Epouvante-horreur
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1976
Interdit aux moins de 16 ans


Synopsis :

Suzy, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre des cours dans une académie de danse prestigieuse. A peine arrivée, l'atmosphère du lieu, étrange et inquiétante, surprend la jeune fille. Et c'est là qu'une jeune élève est spectaculairement assassinée. Sous le choc, Suzy est bientôt prise de malaises. Et le cauchemar ne fait qu'empirer : le pianiste aveugle de l'école meurt à son tour, égorgé par son propre chien....
Suzy apprend alors que l'académie était autrefois la demeure d'une terrible sorcière surnommée la Mère des Soupirs. Et si l'école était encore sous son emprise ?

Avis :

Après avoir vu les épisodes de Master of horror réalisé par Dario Argento, moi qui ne suis pourtant pas fan de film d'horreur, le style me plaisait bien et le gore était le plus poussé de ce que j'avais déjà vu de la série. Et après les conseils d'une personne qui se reconnaitrai ( ) et un dvd a 3 €, je n'allais vraiment pas bouder mon plaisir.

Pour un film de 1977 et bien que ma connaissance de cette période soit quasi-nulle, j'ai bien eu du mal a certains passages, trouvant le tout assez ennuyant. Puis, j'ai essayer de remettre le film à son époque et c'est la que prend toute l'ampleur d'un tel film. Pour l'époque, ce film devait avoir marqué les esprits. Mais le poids des années aura quand même fait son oeuvre sur la forme. Effets spéciaux fait mains, sang ketchup, forcement aujourd'hui ça peux paraitre kitch. Passer ça, j'en reviens quand même à trouver le temps long. J'ai bien cru avoir affaire a un film de 2h mais j'admets bien que le film dégage une ambiance très sympa.

Ambiance sublimé par la bande sonore, véritable star du film et vaux à elle seule, tout les frissons et tensions que j'ai pu avoir en regardant le film de Dario Argento. La musique est bien glaçante, avec une forte présence. Sans cette musique, j'aurais sans doute bien moins apprécier le tout. L'une des autre force est quand même la qualité visuelle indéniable de ce film. Les décors, les lumières font de l'univers d'Argento une succession de tableaux grandeur nature et prend une très grande place dans la réalisation qui puise dans les racines du réalisateur italien. Les effets spéciaux auront eux aussi pris le poids des années et ne sont vraiment pas le point fort. On pourrait presque sourire au vu d'un bout de viande tout droit sorti d'un bon steak cru plutôt que d'un corps humain.
N'ayant pas pu le voir en VF à cause d'une retranscription sonore assez faible, obligeant à jouer avec la télécommande pour entendre les dialogues et baisser rapidement quand la musique commence. Le visionnage en VO m'obligeant donc à me focaliser principalement sur les dialogues, je n'ai pas vraiment eu le temps de bien apprécier le travail sur l'ambiance visuel. Je le reverrais sans doute un jour en VF dans de meilleures conditions.

L'ombre des années aura plané également sur les dialogues pas vraiment à la hauteur, à la limite digne d'une série Z et deux actrices principales très vite limitées au fameux "cri d'effroi". Les deux maitresses de maison s'en sortant un peu mieux mais reste la aussi finalement assez limitées.

En tout cas, j'avais aimé l'ambiance des deux épisodes Master of horror réalisé par Argento et même si "suspiria" m'aura un peu ennuyé, je ne renie en aucun cas le talent de ce réalisateur qui me plait beaucoup dans son style. Je me pencherais, plus en avant vers la filmographique de ce réalisateur et part de ce pas chercher "inferno". Souhaitez moi beaucoup de courage et de persévérance car le trouver risque d'être fastidieux. Pour rappel, "inferno" étant la suite de "suspiria".

[Quentin LGD]

Bon je me lance dans ces topics



Le premier jour du reste de ta vie
De Rémi Bezançon

Résumé : Cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais comme avant...

Avis : Véritable coup de cœur et petite perle venant du cinéma Français qui fut parlé de lui lors des derniers Césars recevant quelques récompenses mérités!! Devant ce film on passe du rire au larme. C'est un film qui parle de plusieurs générations car l'histoire se situe de 80 à nos jours et suit une famille composée d'un père/d'une mère et de leurs trois enfants. Le premier, en troisième année de médecine, part pour une vie d'adulte rencontrant sa voisine dont il tombe amoureux sur la musique d'Indochine et vont se marier. Le second est un grand fan de musique mais découvre une autre vocation par son grand-père, le métier d'œnologue. La dernière, quant à elle, fait une crise d'adolescence entre joints, petits copains boutonneux et Nirvana. Leur père est chauffeur de taxi et leur mère reprend ses études. Le film suit chacun de ses cinq personnages. En ce qui me concerne j'ai bien aimé ce film du début à la fin. Je ne pensais même pas le regarder et j'ai été agréablement surpris ce soir.

Note : 15/20

[Morcar]

Content que ça t'ai plu à toi aussi, Quentin.



Synopsis : Kate est une grande cuisinière à la vie bien réglée entièrement consacrée à son métier. Mais le jour où sa sœur décède, que la garde de sa nièce lui est confiée, et qu'on embauche un second aux méthodes complètement différentes des siennes pour l'aider dans sa cuisine, sa vie est complètement bouleversée.

Avis : Les américains ne cessent de réutiliser sans arrêt les mêmes recettes pour leurs films sentimentaux, et pourtant, parmi les nombreuses productions du genre qui sortent de leurs studios, il y en a qui se laissent regarder très agréablement. Alors évidemment, il n'y a pas grand chose de surprenant à ce film, le scénario étant assez prévisible et la réalisation étant ultra-classique, mais les deux acteurs qui se partagent l'affiche (Catherine Zeta-Jones et Aaron Eckhart) lui donnent un agréable parfum qui relève la sauce. Un petit quelque chose qu'on n'arrive pas vraiment à déceler, et qui transforme pourtant cette recette classique en quelque chose de meilleur.

Note : 13,5/20



Synopsis : Ben, Kara et Henry sont les meilleurs pilotes d'avions furtifs de leur génération. Rien d'étonnant donc que ce soit à eux qu'on confie la mission d'aller au combat aux côtés d'un nouvel avion furtif dirigé par l'intelligence artificielle EDI. Mais lorsqu'EDI est touché par la foudre, son comportement se met bizarrement à changer...

Avis : Amateurs de nanars, approchez ! On a ici un film qui se rapproche énormément de ce genre de film, utilisant tous les stéréotypes des films américains, caricaturaux à souhait, pour un film d'action poussif.
Pour commencer, on a le trio de militaires composé d'un beau gosse ignorant souvent les ordres mais jamais sanctionné et amoureux secrètement de sa collègue bien fichue, et du black de service qui joue avec un ballon de basket dans sa cabine de trois mètres carrés. Les dialogues sont creux comme jamais, le scénario poussif et prévisible, et on accumule les passages comme si le scénaristes avait voulu mettre un peu de tout dans son film sans savoir faire le tri ni faire de choix. On a donc un avion commandé par intelligence artificielle dont le gouvernement perd le contrôle, le pilote qui s'écrase en Corée du Nord et son collègue qui, ignorant les ordres comme toujours (parce que les héros militaires sont comme ça) part la sauver.
Et tout ça mis en scène par une réalisation qui se veut rythmée, mais qui à force de multiplier les effets de vitesse et de lumière saoule assez vite.

Note : 6/20

[La Grande Divine]

Bon je me lance dans ces topics



Je ne pensais même pas le regarder et j'ai été agréablement surpris ce soir.

[b]Note : 15/20

Bienvenue à vous et faites partager vos emotions. La petite phrase voudrait elle dire que vous doutez du cinéma français ?

En tout cas, un de plus qui a été séduit. A vous de voir "Ma vie en l'air" maintenant.

LE FILS DE KING KONG de Merian C. Cooper :

King kong est mort. Le producteur en question pour echapper au fisc decide avec le commandant du navire de prendre la poudre d'escampette. Arrivés je en sais plus ou, le bellatre sauve une fille de cirque et partent sur l'ile du gorille. Il se trouve que le singe en question a fait un bébé, avec qui, on ne sait, puisqu'il n'y a pas de madame Kong à l'horizon.

Heu, comment dirais-je, c'est que cette suite faite donc à la suite du succès du 1er, est une véritable bouse, une grosse merde innommable. C'est idiot, le scénario est stupide tout comme les personnages qui sont crétins. L'air ahuri du gorille, proche de la débilité mentale est à mourir de rire. Il n'y a rien à sauver de ce navet insipide. Le mercantilisme en matière de cinéma s'est fait assez tôt dans l'histoire de celui-ci, et les suites inutiles aussi ne sont pas si récentes que ça. La preuve ici. Allez zou, à la poubelle, et pas la peine de déterrer ce légume.

COTE : Faut-il vraiment en rajouter ?

[Gérard Cousin]

Pire que le Caïd dans Daredevil ?

Oh oui!
Car depuis il y a eu la performance de Heath Ledger en Joker: Alors les super-vilain se croit "obliger" de cabotiné...
Ce qui fait que : Cabotinage à outrance + maquillage datant des années 90= performance risible au possible...

Faire en Z en dégommant d'un coup sec et sans vaseline une franchise Marvel, ça c'est déjà vu! (le problème, c'est que c'était pas censé être des comédies... )

Et c'est du passé, ils ont compris la leçon et c'était il y a 20 ans...

Pas vraiment Ari...

Pour big bang: Très bon "Suspiria"!
L'un des Argento que j'ai préféré avec "Phenomena" (avec Jennifer Connely et le génial Donald Pleasence!)

Par contre, si tu aime les expériences risibles, je te conseille "Le Fantome de l'Opéra" du même Argento...

[Frost Films]

J'y penserais pour le fantôme de l'opéra =)

[Morcar]

Synopsis : Fasciné par Augustin Meaulnes, qui partage sa chambre depuis qu'il est venu dans l'école dont son père est directeur, François Saurel se lance à la recherche d'une femme dont Meaulnes est tombé amoureux et qu'il n'arrive pas à retrouver.

Avis : Adapter ce sublime roman d'Alain-Fournier n'était pas chose facile. Retranscrire la poésie du roman, et donner vie à cette amitié pleine de fascination qui lie le personnage principal au personnage de Meaulnes en seulement une heure trente était forcément difficile à faire. Et c'est le principal reproche que l'on peut faire au scénario du film, ou tout du moins à sa première partie. Car l'histoire y va tellement vite qu'on n'a pas le temps de voir naître cette amitié et cette fascination. La deuxième partie du film est bien mieux faite, prenant plus son temps. Les décors sont vraiment jolis, et le côté "magique" du passage ou Meaulnes rencontre celle qu'il va aimer est très bien retranscrit.
Mais le principal reproche que l'on puisse faire au film est le choix de son acteur principal. Déjà très mauvais dans "Les choristes", dans lequel il était aussi expressif qu'un mérou, Jean-Baptiste Maunier est ici au même niveau. Et dans la dernière partie du film, où on tente de le vieillir avec quelques vêtements et une moustache ridicule, c'est pire que tout. Le réalisateur aura sans doute voulu profiter du succès du petit chanteur qui déjà à l'époque n'avait sans doute été recruté que pour sa voix, et non pour son talent d'acteur, mais c'est vraiment un très mauvais choix.
Dommage, car ce roman méritait un traitement bien meilleur.

Note : 11/20