Commentaires "Western Union"

[Ciné Merveilles]

Poursuivant les rencontres avec les acteurs du prochain Western Union, Ciné Merveilles s'est cette fois-ci entretenu avec Edward Rasmuson, qui reprend le rôle d'Adam Legris qu'il interprétait déjà dans le 6è volet de la saga.



Ciné Merveilles : Vous reprenez le rôle d'Adam Legris pour la seconde fois dans Western Union - Les âmes perdues. Pour quelle raison avez-vous accepté de projet ?

Edward Rasmuson : C'est vrai qu'en m'engageant sur Western Decline, le personnage mourant à la fin du film, je ne pensais pas forcément revenir pour un autre volet, et l'idée a même complètement disparue de mon esprit quand est sorti Dernier train pour Washington. Mais ce nouveau projet m'a plu pour deux raisons. D'abord le fait de collaborer avec les acteurs qui ont fait de cette saga ce qu'elle est, car aucun d'eux n'apparaissait dans Western Union VI. Et puis parce que le scénario liant l'épisode où j'apparaissais aux autre m'a beaucoup plu.

Ciné Merveilles : Pour Western Decline, Master Crime Production avait affirmé vouloir rendre l'univers de Western Union beaucoup plus sombre et pessimiste. Retrouve-t-on cette atmosphère dans ce nouveau volet ?

Edward Rasmuson : En effet, on retrouve un côté très sombre comme dans le précédent film auquel j'ai participé. Les personnages se retrouve dans un premier temps dans un univers morbide, puis ils retrouvent les Etats-Unis aux mains de l'Armée Céleste, comme c'était le cas dans Western Decline. Mais si Western Decline était très pessimiste, du fait que les héros avaient disparus sans qu'on ne sache où et que l'Armée Celeste avait pris le contrôle des USA, l'espoir renait dans Les âmes perdues. Un infime espoir, certes, mais un espoir quand même.

Ciné Merveilles : Oui, mais finalement on sait à peu près comment va se terminer le film puisque "Dernier train pour Washington", qui se déroule après, nous montrait la suite. N'avez-vous pas peur que l'effet de surprise du film soit raté ?

Edward Rasmuson : Je ne pense pas. Justement, il restait une partie floue de l'histoire des élus de la légende, après l'écroulement de la montagne sacrée à la fin du 5è volet. Le 6è volet n'en disait pas plus sur le sort des élus, et le 7è volet reprenait bien plus tard, sans qu'on sache ce qui leur était arrivé. On ne savait pas non plus comment s'était terminée l'histoire avec l'Armée Céleste. Je pense donc qu'il y a une forte attente du public concernant cette partie de l'histoire, et comme personne ne sait finalement comment elle s'est terminée, il restera une surprise pour le public.

Ciné Merveilles : A l'époque de Western Decline, vous débutiez encore votre carrière. Mais aujourd'hui, vous êtes un acteur important de Gérardmerveille. Qu'est-ce que cela vous fait de retrouver ce rôle quatre ans plus tard ?

Edward Rasmuson : C'est vrai que la sensation était étrange, notamment à cause du fait que je ne pensais vraiment plus avoir à interpréter ce rôle. Mais j'ai apprécié retrouver ce personnage, d'autant plus qu'il prend ici encore plus d'importance dans la légende de Western Union.

Ciné Merveilles : Certains acteurs majeurs de la saga ont eut beaucoup de mal à se décrocher de leur rôle de Western Union. N'avez-vous pas peur, en reprenant votre rôle, d'avoir le même problème à l'avenir ?

Edward Rasmuson : Non. Je sais que Charles et Marie ont toujours dit que Western Union avait été pour eux à la fois une bénédiction et une malédiction, mais eux ont commencé leur carrière avec Western Union. Me concernant, non seulement Western Decline n'a pas été mon premier film, mais depuis encore j'ai eut la chance d'interpréter de nombreux autres rôles si bien que l'image d'Adam Legris ne me colle pas à la peau.

Ciné Merveilles : Parmi les huit films produits jusqu'à présent pour cette saga, lequel avez-vous préféré ?

Edward Rasmuson : J'ai adoré le second épisodes, Les entrailles de l'âme, dans lequel la légende et l'univers de Western Union s'épaississaient. On en découvrait petit à petit un peu plus sur la mission des élus et sur leurs ennemis. Et la réalisation d'Amand Wright était très bonne, je trouve.

Ciné Merveilles : Pensez-vous devoir reprendre votre rôle une nouvelle fois à l'avenir, dans un éventuel prochain volet de la saga ?

Edward Rasmuson : Pas du tout. Le personnage d'Adam Legris aura été le personnage principal d'un volet de la saga, ici, il fait le lien entre ce volet et les autres, mais vous verrez quand le film sortira en salle que son personnage ne devrait plus réapparaître dans un film Western Union, à moins de revenir sur son passé et celui de Mahouna.

Ciné Merveilles : Malgré tout, Western Union ne va pas forcément s'arrêter avec ce nouveau volet. Donc si un autre projet voit le jour, quelle maison de production Aimeriez-vous voir derrière celui-ci ?

Edward Rasmuson : Depuis le début de la saga, beaucoup espéraient voir de grands producteurs de Gérardmerveille telle que la société MMP ou Walken Production participer au projet. Ca ne s'est jamais fait, mais je continue d'espérer voir l'une des deux société, ou peut-être même les deux, apporter leur touche personnelle à l'univers de Western Union.

Ciné Merveilles : Avez-vous d'autres projets après Western Union ?

Edward Rasmuson : Bien évidemment ! Je ne compte pas arrêter ma carrière encore pour le moment. Je prends beaucoup de plaisir à exercer mon métier, et je compte continuer à l'exercer encore pendant quelques années, si le public est toujours là pour moi.

Ciné Merveilles : L'année 2014 aura été une grosse année pour vous, avec quatre productions importantes, Tom Pritt, Funeste Mardi Gras, L'art du sabre et maintenant Western Union. Votre nom commence à devenir très célèbre. Espériez-vous cela il y a six ans, lorsque vous débutiez votre carrière ?

Edward Rasmuson : On l'espère tous un peu, sans ça on ne ferait pas ce métier. Je suis donc ravi, et je pense avoir eut beaucoup de chance de participer à tous ces projets. Mais j'espère que d'autres tout aussi intéressants vont suivre (rires).

Ciné Merveilles : Merci beaucoup pour cet entretien.

Edward Rasmuson : Il n'y a pas de quoi.

[Ciné Merveilles]

En attendant la sortie de Western Union - Les âmes perdues, Ciné Merveilles continue de rencontre les acteurs au casting de ce nouveau film. Cette fois-ci, c'est Bruce Erotas qui a accepté de répondre à nos questions.



Ciné Merveilles : Vous rejoignez le casting de Western Union dans ce nouveau volet produit par les studios Morcar Prod. A-t-il été facile pour vous de vous insérer dans l'équipe formée depuis plusieurs films ?

Bruce Erotas : C'est vrai que dès le début, j'ai senti que l'équipe du film était déjà soudée, mais ils m'ont très bien accueilli parmi eux. Et puis je connaissais déjà Nikolas Morcar, qui m'avait dirigé sur Contrat, ce qui facilitait un peu les choses aussi.

Ciné Merveilles : Vous interprétez un cavalier squelette à la tête d'un village maudit. Cela rappelle fortement votre personnage de la saga WesternWood, que vous avez déjà interprété à plusieurs reprises. Est-ce volontaire ?

Bruce Erotas : Oui. Quand Nikolas Morcar m'a contacté pour interprété ce rôle dans le film, il m'a tout de suite bien dit que c'était un clin d'oeil aux films de Mike Cooran. Plusieurs fois, Mike avait fait savoir sa volonté de participer à la saga Western Union, et il avait ouvertement parlé de son désir de lier la saga à sa saga WesternWood. Nikolas Morcar a donc souhaité tenter avec son film de faire celui que Mike aurait voulu produire. Mais pour un souci de licence, à aucun moment on ne parle de WesternWood. C'est seulement un gros clin d'oeil.

Ciné Merveilles : Alors que vous avez mis fin à votre carrière il y a peu de temps, vous reprenez donc ici le rôle avec lequel vous l'avez début dans WesternWood : Le Cow-boy Fantôme, et que vous aviez repris plus tard dans le remake WesternWood : Le Cavalier Fantôme ?

Bruce Erotas : En quelque sorte oui. Mais comme je vous l'ai dit, c'est juste un gros clin d'oeil. Car à aucun moment dans ce Western Union on ne mentionne la légende de WesternWood, donc il s'agit d'un cavalier squelette, mais qui n'est pas forcément celui de WesternWood. Et puis ici, on parle surtout des âmes des membres de la Confrérie des Capes qui "vivent" dans le village dirigé par mon personnage.

Ciné Merveilles : Vous avez donc joué le rôle différemment ?

Bruce Erotas : Le personnage n'est pas le même, donc oui. Mais les amateurs de WesternWood devrait retrouver dans le personnage certains traits de celui de la saga de Mike Cooran.

Ciné Merveilles : On annonce ce film comme plus sombre que la plupart des autres de la saga. Est-il aussi sombre que les WesternWood ?

Bruce Erotas : Je le pense même bien plus sombre que les WesternWood. Ici, l'univers est très pessimiste, comme l'était le 6è Western Union.

Ciné Merveilles : Aviez-vous déjà vu les précédents volets avant de jouer dans ce film ?

Bruce Erotas : Etant grand amateur de cinéma fantastique, je connaissais évidemment la saga Western Union.

Ciné Merveilles : Quel est votre épisode préféré de la saga ?

Bruce Erotas : J'aime les univers sombres, donc j'avais adoré Western Decline. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai accepté de jouer un rôle dans ce film, car j'ai beaucoup aimé le fait de mieux relier l'épisode 6 avec le reste de la saga.

Ciné Merveilles : Vous semblez être un grand amateur de la saga. Quelle autre maison de production aimeriez-vous donc voir réaliser un éventuel autre volet de Western Union ?

Bruce Erotas : J'aime beaucoup ce que fait Hendrickx productions, notamment ses productions très musclées. Je pense que ce studio pourrait proposer des nouveautés intéressantes pour Western Union.

Ciné Merveilles : Merci d'avoir accepté de nous rencontrer.

Bruce Erotas : Merci à vous.

[Gmcinémag']

Entretien de Jack Huglat avec Nikolas Morcar à propos de Western Union - Les âmes perdues.


Jack Huglat : Bonjour Monsieur Morcar. Tout d'abord un petit mot sur votre santé, comment allez-vous ?

Nikolas Morcar : Je vais beaucoup mieux. Merci de vous en inquiéter. J'ai vécu une période difficile ces derniers mois, mais je pense en ressortir plus fort.

JH : Pourtant, vous avez déclaré que vous ne souhaitiez pas reprendre votre place de PDG de la société que vous avez créé. Que souhaitez-vous faire à présent ?

NM : Pour l'instant, j'ai envie de plus profiter du quotidien. J'ai consacré toute ma vie au travail ces dernières années, et avec mon passage à la réalisation, cela s'est encore amplifié. Tout en continuant à réaliser des films, je souhaite donc garder plus de temps pour moi.

JH : Vous l'avez confirmé il y a quelques semaines, il y aura bien un huitième "Western Union" et il s'appellera Western Union - Les âmes perdues. Pour qu'elles raisons avez vous voulu vous relancer dans cette saga ? (Morcar Prod avait déjà produit Western Union III)

NM : Pour plusieurs raisons. Depuis un moment, il m'a semblé que cette saga était totalement tombée à l'abandon, ce que je regrettais beaucoup. J'ai aussi voulu combler le vide qu'il y avait entre la fin du 5è volet et le début du 7è, et relier le 6è avec le tout, qui restait encore malheureusement trop détaché des autres épisodes. Je me suis donc mis à l'écriture de ce nouveau volet, et à mesure que j'avançais dans celle-ci mon envie de mettre moi-même mon scénario en image a grandit.

JH - Ne pensez vous pas qu'il faut laisser la place à d'autre producteur ?

NM : Je n'attends que ça, qu'un autre producteur prenne la relève. C'était le but de la saga Western Union lancée par Grain de Folie Films. Mais comme je viens de vous le dire, il m'avait semblé que la saga était tombée à l'abandon. J'espère donc, en produisant ce nouveau film, relancer la saga et donner l'envie à d'autres producteurs de reprendre la suite.
J'ai souvenir que Dimitri Bay, qui pourtant à l'origine du projet n'était pas très emballé car pas amateur du genre, voulait lui aussi produire un nouveau film pour relancer la saga. Espérons que d'autres volets suivront.

JH - Qu'elle maison de production aimeriez vous voir se lancer dans la saga "Western Union" ?

NM : Il y a à Gérardmerveille de nombreuses sociétés de production pleines de talents, comptant dans leurs effectifs des scénaristes surprenant. Beaucoup parmi elles pourraient relancer la saga, et chacune d'une manière différente, en apportant sa patte personnelle à Western Union.

JH - Pour revenir à Westen Union - Les âmes perdues : il ne s'agit pas d'une suite de Western Union : Dernier train pour Washington produit par Divine Mouvize mais d'un film complémentaire pour expliquez ce qu'il s'est passé entre le cinquième et le septième volet, est-ce-bien cela ?

NM : Tout à fait. A la fin du 5è volet, la montagne sacrée s'écrasait alors que les élus se trouvait encore en dessous. On y faisait mention dans Western Decline, mais sans en dire plus à ce sujet, et au début du film de Divine Mouvize, l'intrigue reprenait bien plus tard, sans qu'on sache comment les élus s'étaient sortis de la montagne en vie. Les âmes perdues revient donc sur cette partie de l'histoire pour raconter comment les élus s'en sont sortis, et comment l'Armée Céleste, qui est apparue dans le 6è volet, a été vaincue.

JH - Pourquoi avez vous pensé qu'il serait nécessaire de rajouter cet opus ?

NM : Comme certains fans de la saga, je trouvais dommage qu'on ne sache pas plus comment les élus avaient survécu à l'éboulement de la montagne.

JH - On sent un gros travail dans le film, qu'attend Morcar Prod de ce film ?

NM : J'espère que le film plaira aux critiques et aux spectateurs, notamment les fans de la saga qui la suivent depuis le début. Mais étant donné que le public n'est pas friand de fantastique en ce moment à Gérardmerveille, j'ai peur que le public, en dehors des fans, ne se laisse pas beaucoup tenter par le film. On ne s'est fixé aucun objectif commercial avec Morcar Prod. On espère juste que le film rentrera dans ses frais, pour ne pas rejoindre Western Union 6 dans la liste des films déficitaire de la saga.

JH - Vous réalisez vous même ce volet, pourquoi ce choix ?

NM : Comme je vous l'ai dit précédemment, à mesure que j'ai écrit le scénario, j'ai ressenti une envie de plus en plus forte de le mettre moi-même en image. J'ai alors pensé que comme pour le premier film Morcar Prod, j'avais écrit le scénario sans réaliser le film, cela apporterait un changement pour moi en passant cette fois derrière la caméra.
C'était aussi une nouvelle expérience pour moi, et une prise de risque importante car c'était mon premier film fantastique. J'avais déjà réalisé Spiderman - La relève avant ça, mais le film était bien orienté action, tandis qu'ici, les éléments fantastiques sont beaucoup plus nombreux. Etant, comme vous vous en doutez, grand amateur du genre, j'ai voulu tenter le coup, et ce film en était l'occasion.

JH - On retrouve bien sur des acteurs comme Patrick Lassek (John Morgan) ou encore Charles Hardy (Angus Macpherson). Qu'avez vous globalement pensé du jeu des acteurs sur ce Western Union?

NM : Patrick a été égale à lui-même depuis son arrivée à Gérardmerveille. Ici, il connait plus de difficulté qu'à Baltimore où je l'avais découvert et où il a eut une immense carrière, mais il s'en est bien sorti. C'est Marie Bew qui m'a le plus surpris sur le tournage. Non pas qu'elle soit dénuée de talent, au contraire, mais elle était en grande forme cette fois-ci.

JH - Étais-ce difficile de se relancer dans Western Union une deuxième fois ? On ne risque pas de retrouver le même style "Morcar Prod" mis en évidence dans Western Union III : Le cheval de brume?

NM : C'est ce que je craignais en effet, en lançant ce projet. Jusqu'ici, chacun des films a réussi à avoir sa propre identité, et je ne voulais pas faire un "Western Union III bis". Mais l'univers bien plus sombre de ce nouveau film m'a permis de bien me détacher du premier film de la saga produit par Morcar Prod, je pense.

JH - Pensez-vous qu'il y aura des nouveaux Western Union et le souhaiteriez vous ?

NM : Je le souhaite, bien que certains pensent qu'avec le film de Divine Mouvize la saga a touché au but. Il est vrai qu'on ne retrouvera pas les élus qui ont jusqu'ici participé à la saga, si une suite voit le jour, mais je pense qu'on peut par exemple donner naissance à une autre légende autour de l'enfant de Mahouna. J'ai en tout cas intégré dans mon film des éléments allant dans ce sens, car si l'enfant de Mahouna est la fille de deux des élus de la légende, Mahouna et Angus, son destin ne peut pas être singulier.
Aux scénaristes maintenant d'imaginer quel pourra être le destin de cet héritier des élus, en sachant qu'il y a eut d'autres membres avant eut puisqu'il y avait le crâne du prophète.

JH - On ne risquerais pas de s'éloigner du sujet à force d'en re-produire? Il y aurait donc plus certain acteur à l'affiche comme par exemple Charles Hardy. L'histoire serait forcément la suite du film de la Divine Mouvize ?

NM : Une nouvelle légende peut naître, lié de près ou de loin à celle qui était le point central de cette "première saga". A l'origine, la légende ne précise pas de quel mal les élus vont libérer le monde. Dans un premier temps, les élus ont du affronter la Confrérie des Capes, mais ce n'est pas cet ordre qui menaçait le monde. L'Armée des Cieux est ensuite apparue dans le 6è volet de la saga, mais vous verrez qu'à la fin de mon film, rien ne dit qu'elle ne pourra pas renaître. Dans le dernier volet, produit par Divine Mouvize, on parle d'un traité pour que les indiens aient une terre à eux. Les possibilités de suite sont nombreuses, et je ne doute pas qu'un ou plusieurs scénaristes à Gérardmerveille soit capable de relancer la saga avec une nouvelle idée.

[Ciné Merveilles]

Même si Gmcinémag' a réussi à obtenir l'exclusivité de l'interview de Nikolas Morcar, scénariste, réalisateur et producteur du film, Ciné Merveilles continue ses rencontres avec les artistes au casting de Western Union - Les âmes perdues, et cette fois-ci, à quelques jours seulement de la sortie du film en salle, c'est Patrick Lassek que nous avons interrogé.



Ciné Merveilles : Patrick Lassek, vous avez aujourd'hui déjà plus de 30 films à votre CV à Gérardmerveille, allant du film d'Aventure à la Comédie en passant par le film d'horreur et évidemment le Western. Dans quelques jours, vous serez à l'affiche du nouveau Western Union. Qu'est-ce qui vous a convaincu de reprendre le rôle ?

Patrick Lassek : Nikolas Morcar. C'est lui qui m'a parlé du projet de ce film, alors qu'il n'y avait encore rien d'écrit. Il m'a dit qu'il voulait simplement produire un autre Western Union dans lequel réapparaitrait les élus une dernière fois, et il m'a donc dit qu'il fallait que je sois de l'aventure. Je lui ai dit oui tout de suite.

Ciné Merveilles : Vous entretenez avec la société Morcar Prod une relation particulière. Vous êtes un proche ami de Nikolas Morcar ?

Patrick Lassek : Comment pourrais-je ne pas l'être ? C'est lui qui m'a découvert à Baltimore, et m'a donné ma chance pour le premier Outlaws, et c'est donc grâce à lui que j'ai connu l'excellente carrière que j'ai eut dans cette ville. C'est aussi grâce à lui que je suis venu à Gérardmerveille.

Ciné Merveilles : Que pensez-vous de sa décision de laisser sa place à la direction de Morcar Prod ?

Patrick Lassek : C'est une décision saine. Je l'ai rarement vu aussi fatigué qu'il l'était ces derniers temps, et tout ce travail qu'il accumule en étant sans aucun doute la cause. S'il n'avait pas pris cette décision, je pense qu'il aurait pu lui arriver quelque chose de grave.

Ciné Merveilles : Pour ce nouveau Western Union, il vous a dirigé pour la première fois. Comment avez-vous trouvé Nikolas Morcar le réalisateur ?

Patrick Lassek : Très à l'aise. On voit qu'il aime ce qu'il fait, et qu'il ne le fait pas pour la gloire et l'argent. Je pense d'ailleurs que c'est pour ça qu'il a choisi la réalisation pour laisser sa place de producteur et pas l'inverse. Il a envie de se consacrer à cette nouvelle activité, de faire quelque chose de différent.

Ciné Merveilles : Vous qui avez beaucoup travaillé avec la société Morcar Prod (22 de vos films tournés à Gérardmerveille ont été produits par cette société), et qui avez connu le travail sous la direction de Nikolas Morcar et d'Enzo Matteo, qui verriez-vous aujourd'hui succéder à ces deux hommes ?

Patrick Lassek : Je n'y ai pas réfléchi du tout, et je ne pense pas avoir à le faire. Mais je fais confiance au conseil de la société qui saura nommer quelqu'un capable d'assurer la continuité de l'activité de Morcar Prod.

Ciné Merveilles : Dans quelques jours, vous reprenez le rôle de John Morgan, héros de la saga Western Union. Est-ce pour vous une dernière ?

Patrick Lassek : Je pense en effet. Je ne sais pas s'il y aura une suite à la saga, et je ne vous dirai pas si je juge qu'il faudra ou pas en faire une, je laisse les scénaristes et producteurs en juger, mais le rôle des élus est bien arrivé à son but.

Ciné Merveilles : Vous aviez pourtant dit la même chose il y a des années de ça, à Baltimore, après la sortie de Outlaws 4 à la fin duquel mourait votre personnage de James Anderson, et pourtant on vous a revu à Gérardmerveille sous les traits du personnage.

Patrick Lassek : A l'époque, à Baltimore, j'avais adoré l'idée de Nikolas Morcar de faire mourir mon personnage et de lui faire succéder sa fille Sara. Bloody Sara Anderson est d'ailleurs devenue une figure du genre Western plus que mon personnage, avec ses nombreuses aventures à Baltimore et Gérardmerveille, ses diptyques produits avec Gérard Cousin Prod etc... Les Desolation Jane et Rancorous Kate s'en sont d'ailleurs beaucoup inspiré je pense. Mais quand Nikolas m'a proposé de prêter ma voix à nouveau au personnage, pour un film d'animation, j'ai trouvé l'idée intéressante, et malgré mon peu de goût pour le genre, j'ai accepté. J'ai plus tard accepté de rejouer le rôle pour la dernière aventure de Bloody Sara également, pour boucler la boucle. Je trouvais que pour la dernière chevauchée de Sara Anderson, il était normal que son père l'accompagne.

Ciné Merveilles : On vous a beaucoup vu dans des productions Gérard Cousin Prod également, un autre producteur que vous connaissez de longue date. Est-ce la raison de cette collaboration importante ?

Patrick Lassek : Forcément, le fait d'avoir longuement travaillé avec Gérard Cousin à Baltimore a rendu les choses plus faciles pour moi à Gérardmerveille pour entrer en contact avec sa société. J'ai eut beaucoup de plaisir à travailler avec la GCP à Baltimore, et j'en éprouve tout autant ici à Gérardmerveille.

Ciné Merveilles : Que pensez-vous des différents politiques qui opposent les deux producteurs aujourd'hui ?

Patrick Lassek : Comme vous le dites, c'est politique. Nikolas Morcar et Enzo Matteo ont des avis totalement différents de Gérard Cousin sur ce point de vue. Cela ne les empêche pas de très bien s'entendre en dehors de ça, et notamment en ce qui concerne le cinéma.

Ciné Merveilles : On a pourtant eut l'impression que l'annonce de ce nouveau documentaire réalisé par Enzo Matteo a changé les choses entre ces producteurs.

Patrick Lassek : Je n'en ai parlé ni avec l'un ni avec l'autre. Ce sont leurs histoires. J'espère qu'ils sauront passer par dessus ça et qu'il resteront bons amis malgré tout.

Ciné Merveilles : On vous retrouvera très prochainement aussi de nouveau sous les traits du lieutenant Duperey. Une dernière enquête ?

Patrick Lassek : Non. Il en existe encore une autre qui a été tourné par Amanda Yusef. A l'époque, on avait tourné cinq films.

Ciné Merveilles : On ne retrouvera donc plus le personnage après ça ?

Patrick Lassek : Il est possible que si. Je dois très bientôt rencontrer de nouveau Nikolas qui m'a dit qu'il avait reçu d'autres scénarii intéressants avec ce personnage. J'attends de voir ce qu'il va me proposer.

Ciné Merveilles : Patrick Lassek n'est donc pas encore prêt à prendre sa retraite, comme le font beaucoup d'artistes ces temps-ci ?

Patrick Lassek : Pas encore, non. Tant que j'éprouve du plaisir à jouer, je continuerai.

Ciné Merveilles : Pour en revenir à la saga Western Union, nous allons vous poser les mêmes questions qu'à vos collègues. Quel est votre épisode favori de la saga ?

Patrick Lassek : Sans hésiter le 4, celui produit par Warner Interaction. J'aime les Western qui tirent dans tous les sens, et cette volonté de Dimitri Bay de produire un épisode musclé m'a tout de suite séduite. Le résultat à l'écran était exceptionnel, Aaron Aronosky étant un réalisateur de grand talent. En ce sens, j'aime beaucoup aussi Les âmes perdues dont le passage final, dans lequel s'affrontent l'Armée Céleste et la Confrérie des Capes est exceptionnel. Une idée sacrément bien trouvée d'autant plus, je trouve, d'allier les élus avec leurs anciens ennemis.

Ciné Merveilles : Vous qui êtes un spécialiste des Western, quelle maison de production verriez-vous pour produire une éventuelle suite ?

Patrick Lassek : Gérard Cousin Prod, justement car il pourrait produire un épisode très musclé lui aussi, qui pourrait relancer la saga, s'il en a la volonté. Maintenant, je ne suis pas personnellement certains qu'il soit nécessaire de produire un 9è Western Union.

Ciné Merveilles : Vous voudriez que la saga s'arrête avec vous ?

Patrick Lassek : Non, ce n'est pas la raison pour laquelle je pense que la saga à touché à sa fin. J'ai transmis sans souci le relai à Tamara Berger pour la saga Outlaws/Bloody Sara, donc je ne verrai aucun problème à ce que d'autres acteurs prennent le relai pour la saga Western Union, mais je ne vois pas comment relancer l'histoire.

Ciné Merveilles : Pourquoi pas un redémarrage à zéro, avec un nouveau casting et un budget moins colossal que les dernières productions ?

Patrick Lassek : Pourquoi pas, en effet...

[b]Ciné Merveilles : En tout cas merci d'avoir répondu à toutes ces questions, et bonne continuation dans votre carrière.

Patrick Lassek : Merci à vous.

[Morcar]

Alors Great, tu as jeté un oeil à ce qui s'était fait sur la saga depuis ta participation ?

[Great]

Alors Great, tu as jeté un oeil à ce qui s'était fait sur la saga depuis ta participation ?

Oui j'ai lu ca.
J'avoue que l'épisode 6, je l'ai trouvé assez confus.

Mais la suite j'ai bien aimé.
Très bon boulot sur l'épisode 8.

Mais alors c'est pas vraiment fini cette histoire ?
C'etait il y a combien de temps qu'est sorti le 8 ?

[Morcar]

Le 8 (qui m'a demandé pas, mal de travail pour raccorder les trois précédents épisodes) est sorti l'année dernière (il vient de remporter le GM Awards de la meilleure affiche de 2014 ).

Finie, oui et non. C'est sûr que la quête des élus est finie, mais ce bébé auquel fait référence le film de Divine Mouvize peut lancer une nouvelle saga, si quelqu'un se sent inspiré.

[Great]

(il vient de remporter le GM Awards de la meilleure affiche de 2014 ).

Vu la qualité de l'affiche, ca ne me surprend guère.

[Great]

Je salue le beaux travail effectué par Morcar sur le Wiki pour la saga Western Union.

C'est la classe à Dallas

[Great]

J'ai rajouté une infobox.
Il manque le 8ème volet dans les stats je crois

[Morcar]

Oui, je ne les avais pas encore faite (j'ai repris celles du forum) mais je vais les ajouter

[Alain Blakstad]

Eh ben ! On peut dire que le buzz fait par Ari aura fonctionné !
On a déjà été contactés par Cinéjeu Hebdo, Les Cahiers de Gérardmerveille et GM Cinémag à propos des "Gardiens de brume". Apparemment, le film intéresse et intrigue. J'ai peur du coup que l'attente soit trop grande avec tout ça, et que certains finissent par être déçus du coup.

[Les Cahiers]

Retrouvez l'Edition Spéciale des Cahiers Gérardmerveilleux sur Western Union IX - Les Gardiens de Brume.

[Loloestla]

Je ne sais pas si il faut le signaler, mais je ferai également un épisode de cette saga.
Plus de détails prochainement.

Loloestla, PDG de EFP.

[Alain Blakstad]

Il y a un autre producteur qui voulait en faire un aussi. Il m'avait contacté quand il avait vu sur le Wiki que je faisais le 9. Je ne sais pas s'il est toujours intéressé, avec le tournant qu'a pris la franchise avec le 9è film. S'il l'est, il faudra vous arranger entre vous deux pour savoir qui fait le sien avant l'autre.

En tout cas, apparemment, j'ai réussi à relancer la franchise, comme celle de Nemezia