Un nouveau Flash info se diront certains, et comme il semble en devenir l'habitude, qui dit FLASH info, dit forcément deux nouvelles sorties d'annoncées. C'est encore une fois le cas ici avec une sortie cinématographique osée, puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'un reportage journalistique au grand format d'une part, et d'un film fantastique d'assez bonne facture de l'autre.
Certaines personnes pourraient remarquer le changement radical de style graphique, ne vous inquiétez pas, ce n'est en aucun cas vers cela que l'on se dirige. Nous avons simplement forcé nos graphistes à travailler d'une autre manière, à ne plus vouloir faire une affiche de film détonnante qui pète les yeux, mais bien quelque chose de sobre, de simple et qui dit beaucoup. L'objectif n'est sûrement pas pour plaire, il est d'ordre interne à l'entreprise.
Il est en effet essentiel que l'on se force à briser les habitudes, quelles qu'elle soit, en sortant des chantiers battus. C'est ainsi que nous en sommes arrivés à créer ceci pour la semaine du 19 mars. De l'avance, toujours de l'avance. C'est formidable me direz-vous, mais perdra-t-on en qualité? C'est la plus grande peur de la société, mais la qualité est aussi son plus grand objectif.
Médiapart, presse du futur ?
Ne refusons diamétralement de nous plonger dans la description de ce reportage journalistique, car nous tenons à bien signaler qu'il s'agit bel et bien d'un reportage qui durera malgré tout 93 minutes. Notre équipe de tournage journalistique est en effet partie sur place rencontrer les différentes personnalités, de Sophie Dufau, Thomas Cantaloube et même Edwyn Plenel dont le témoignage exclusif vous tiendra en haleine à la fin du reportage. Nous ne sommes pas là pour faire la promotion, mais bien vous présenter cet organe de presse novateur qui débute et tâtonne dans le concept vague des nouveaux médias.
(Pour la petite histoire, je me suis vraiment rendu avec des collègues pour faire un reportage sur Médiapart, ce texte n'est donc pas "entièrement" de moi, mais bien de mon équipe. Il se pourrait donc que vous retrouviez d'ici le mois prochain sur un site étudiant, ce texte ) |
Portail
Portail ne sera en aucun cas à l'effigie de notre précédent film fantastique, Crazy Soul. En effet, Portail sort des chantiers battus, mêlant une intrigue fantastique où se lient différentes prophéties, sur une ambiance théâtrale d'importance. Ce film sera sûrement pour vous une expérience, tout comme elle l'aura été pour nous lors de sa conception. Nous avons en effet laissé place à des notions de création totalement abstraite puisqu'à l'origine, l'idée de ce film se basait sur la pièce de théâtre Hamlet. Dans tous les cas, vous n'entendrez de Hamlet qu'au début et qu'à la fin du film. Vous réaliserez peut-être pourquoi. Car ce film laisse une large ouverture à l'imagination.
Marick est un amoureux du théâtre assez hors du commun. Passionné des écritures de Shakespeare desquelles il s'inspire pour l'adapter en un théâtre moderne aux valeurs d'ouverture complète. Lui qui ne pouvait comprendre pourquoi il devait toujours se conforter dans l'idée de jouer le rôle du méchant dans les pièces de théâtre, rôle qui lui allait bien puisqu'il avait le teint basané. Car oui, évidemment, pour le "blanc" commun, un "arabe" a forcément de mauvaises idées derrière la tête. C'est de cette haine mêlée à l'incompréhension qu'est née sa volonté de construire une autre émotion, une autre forme d'expression. C'est par lé théâtre qu'il parvint ainsi à remettre à leur place les personnes trop confortablement installées au coeur de leurs pré-jugés. Mais cette vie qu'il s'était construite était sur le point de s'éteindre. Quelques tintements de ferailles et un regard vers le projecteur qui tombait sur lui furent ces derniers souvenirs.
Les derniers souvenirs dont il put se rappeler après s'être réveillé dans une forêt inconnue, une forêt dont il ne reconnaissait même pas la verdure, et plus loin un village trop pitoresque pour être réel, et pourtant un village qui existait. Des habitants étranges, presque inhospitaliers, des habitants qui en venaient même à s'incliner sur son passage. Pour Marick, ce ne pouvait pas être le paradis, mais forcément l'enfer d'être de nouveau perçu comme quelqu'un de différent. Et pourtant, il ne pensait pas qu'il était devenu à ce point différent. Jusqu'au bout il doutera, jusqu'au bout il préférera garder à l'esprit qu'il était peut-être mort, peut-être à demi mort. |