Hier soir, j'ai vu :

(Le Racine Odeon)

(MK2 Hautefeuille 4)
Dans l'ordre :

Syara retrouve son père et avec son oncle ils vont fuir le Honduras en train pour les Etats-Unis retrouver leur famille. Casper / Willy appartenant à un gang des plus violent de l'amerique centrale, la Mara Salvatrucha, est le parrain du jeune Smiley fraichement recruté. Jusqu'à ce que Casper amoureux d'une jeune fille "libre" oublie quelque peu les valeurs du gang...

Une plongée dans la quotidien de gens appartenant au gang des plus violent "La 18" au Salvador, ennemi juré de la Mara Salvatrucha.

Comme on dit, j'ai passé une bonne soirée. En fait, la nuit passée à été assez agitée. Toutes ces images violentes remontant tel un mauvais rêve. Mauvais rêve qui s'est finit vers 23h45 quant les lumières se sont rallumées à la fin du 2eme film ou il fait prendre sur soir pour eviter d'en ressortir en colère. Colère devant tant de fiertés absurdes au nom d'un gang nébuleux ou on ne voit jamais les chefs. Ou le danger est omniprésent sans savoir réellement pourquoi, et ou la gratuité des crimes finit par être ecoeurant devant un tel non sens. Le documentaire "étant édifiant dans sa construction et dans ce qu'il montre. Le film ne repond pas à un scenario, ce n'est pas une histoire qu'on nous raconte, mais la vie dans ces banlieues salvadoriennes, ou les habitants sont désabusés et sont perdus trouvant n'importe quels moyens pour survivre. Survie faisant souffrir les proches tout ça pour quelques monnaies sales provenant de trafics en tous genre. On sent aussi le manque de liberté de tout filmer. On ne voit jamais les meurtres commis sur le gang adverse. Auquel cas le réalisateur aurait été complice de meurtre. Mais on sait que de l'autre coté, les raisons sont identiques, l'organisation similaire. Pourquoi ? Pour rien. Une haine incomprehensible de l'un envers l'autre, ou toute une jeunesse se fait degommer. Les plus vieux qui s'en sont sortis, tentent de réhabiliter ceux desireux de s'en sortir. Une bonne volonté mis à mal par les autorités cherchant à coffrer un maximum des têtes des gangs qui reduire la criminalité, et en arretant sans doute des individus malhonnétes tentant de faire illusion. Des autorités ou des membres du gang, la verité n'est pas facile à établir à cause d'abus aussi d'un coté que de l'autre, mais n'excusant en aucun cas les crimes perpétrés, ou les vivants s'en remettent à Dieu car chacun dans son camp ne peut faire que le bien autour de soi. Vu le resultat on se dit que c'est une fois de plus une belle hypocrisie. Le pire étant que tout cela ne s'arretera pas d'ici demain, car des plus jeunes déja bien desoeuvrés ou fiers d'appartenir à cette caste, s'ajouteront aux anciens pour devenir de futures victimes. Le documentaire de Poveda qui lui aussi a payé de sa vie, franchement même pour un film, même pour donner un tel temoignage, n'en vaut la peine, si ce n'est que ça donne une triste épaisseur supplémentaire à cette guerre absurde, s'arrête là ou le premier film commence. C'est là ou je me suis rendue compte du travail de documentation de SIN NOMBRE. Plus libre que le premier film car c'est une fiction avec des comédiens, celui-ci donnerait plus à decouvrir sur les gangs, de façons plus concises, plus rapide, donnant une consistance aux personnages. Ce film met en lumiere, pas n'importe laquelle vu la qualité de la photographie et de la construction des plans qui sont très impressionnants comme l'entrée du train en gare, non pas à La Ciotat, ici on est au Mexique, les fleaux actuels auquels est confronté l'amérique latine, gangs et immigration clandestine. Un périple difficile qui à tendance un peu à baisser de rythme quand le réalisateur tente une incursion dans la romance. Celle-ci sera vite oublié pour reprendre la route. Une route difficile dans laquelle on est intimement lié avec les protagonistes saisissants de vérité. Vérité émanant des 2 films, l'un étant du cinéma, l'autre pas. Il vaut mieux commencer par le documentaire, plutot que le contraire, mais hier, je n'avais pas le choix que de faire le sens inverse.
COTE Sin Nombre :

COTE La Vida loca :

PS / pourquoi que mon avatar y fonctionne plus ! Hein ! SAlo****e de nouveau forum mysogine va !
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.