par FireWolf » Jeu Déc 24, 2009 11:00
Wolf avait passé la nuit dans les bureaux. Tout était resté parfaitement rangé. La poussière avait envahie les lieux. Malgré le fait qu'il était seul dans les bâtiments vides, il s'enferma dans son bureau personnel. Par habitude peut-être. Des dizaines de papiers, de dossiers, de DVD jonchaient son immense plan de travail circulaire. Il aimait être entouré de désordre. Il chercha calmement un dossier en particulier. Il tomba sur une énorme chemise en carton dont les élastiques s'étaient détendus depuis le temps. Il y était inscrit au feutre noir épais "M.E.C.H. War". Il rigola doucement. Il frotta légèrement sa barbe mal rasée puis s'alluma une cigarette. Il n'avait pas vidé son cendrier depuis l'année dernière.
Putain de marketing...
La sortie de ce film était prévue il y a plusieurs mois. Le montage n'avait même pas commencé. Il rangea le dossier dans un tiroir. Puis il trouva le dossier qu'il cherchait. Il y était inscrit "Adieux". Wolf eu un sourire qui ressemblait plus à un rictus. Il l'ouvrit et y sortit trois DVD, dont un était la version finale. Il se leva et atteignis les lumières, puis ralluma son vidéo projecteur. Tira la toile blanche et s'installa dans le canapé en velours noir de l'autre côté de son bureau. Il sortit de ses poches son paquet de cigarettes et un briquet et les posa sur une table basse, à côté d'une bouteille de whisky encore vierge.
Laura y a pensé...
C'était peut être la dernière chose que son assistante personnelle avait fait pour lui. Lui déposer une bouteille d'inspiration comme il l'aimait. Il s'empara de la télécommande et lança le DVD.
La lumière du soleil le réveilla. Il s'était endormi sur le tournage du film. Il entendit une voiture quitter le complexe. Il regarda par la baie vitrée mais ne put reconnaître qui ou quoi était venu.
On veut peut être pas du retour de la FWP pensa t-il. Il descendit jusqu'à l'accueil, s'attendant à y trouver des dégradations. Rien. Il sortit dehors en cherchant d'éventuelle menaces tagées sur les murs. Rien. Si. Par terre, une petite boite de pâtisserie avec un mot épinglé dessus. Il se pencha au dessus de la boite sans la toucher et lu le message. Intrigué par le message, il ouvrit la boite délicatement. Un fondant au chocolat.
Le producteur déchu rentra dans ses locaux et fixant le message laissé. Apparemment un autre producteur... Qu'il ne connaissait pas, et réciproque. Fiuuu... L'eau a passé sous les ponts en un an. Il ralluma son portable et passa la matinée à téléphoner. En espérant que ses contacts et anciens partenaires ne l'avait pas oubliés.
Roger admire beaucoup Lénine, Roger admire beaucoup les nones. Thierry Hazard, 1990