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Gold Production (non unique) présente
Schnappi, Das Kleine Krokodil... de l'Enfer

Adaptation libre du dessin animé "Schnappi, Das Kleine Krokodil"  

PEGI 18, voir 38...  

– Violence, images crues, mots difficiles à entendre -  

* Public très averti *  

 

- DISCLAMER -  

Ce film est réalisé dans un style "grindhouse de l’horreur", avec une esthétique crue et délabrée qui évoque les films d'horreur à petit budget des années 70. Les décors sont sombres et lugubres, parce que pas entièrement terminés d'être construits. Une atmosphère de désespoir palpable (celle du réalisateur atterré) vient imprégner chaque scène. La lumière est «trop» inspirée des couleurs de "Suspiria", malgré le petit budget réduisant le nombre de projecteurs à 2, voir 3, pour un contre-jour, les jours de fête...  

 

Le costume de Schnappi est une horreur en soi : un amas de latex bon marché et de fausses écailles encollées sur une truffe de masque de doberman (stock restant d'un ancien nanard) par l’un des meilleurs maquilleurs SFX que la Foire’fouille (devenu Babou devenu B&M) ait jamais créé. Cependant, la sur-violence est assumée, avec des scènes de démembrements grotesques et des effusions de sang exagérées amplifiant l'absurdité de l'ensemble.  

 

La bande-son est composée de morceaux de musique grinçante et discordante, ainsi que de sombres morceaux de métal de garage band, accentuant le sentiment d'angoisse et de malaise, comme seule pouvaient en réaliser la compositrice du chef d'œuvre "Beethoven Last Stand". Les dialogues sont tranchants et surjoués, renforçant l'aspect kitsch du film.  

 

"Schnappi : Das Kleine Krokodil... de l'Enfer" est un voyage sauvage et dépravé dans l'absurdité de l'horreur, un hommage délirant aux films de série Z qui laisse le public entre rire nerveux et frissons d'effroi.  

C’est aussi ça un film Gold Production!  

… Maintenant vous savez!  

 

 

 

 

- Delta du Nil, marécages à papyrus proche de Thèbes -  

Dans les profondeurs marécageuses de l'Égypte, un mal ancien se réveille. Schnappi, le bébé crocodile est une abomination sanguinaire. Par une nuit de pleine lune trop bleutée par les gélatines cyan-intense du chef opérateur, alors qu'il erre dans les ténèbres, son appétit insatiable pour la chair humaine le pousse à semer la terreur parmi les habitants innocents d'un petit village oublié, au cœur de la gadoue, entre les bras du delta.  

 

Tel un mastodonte minuscule, chacun de ses pas rompt, au ralenti, le papyrus vers sol. Poussé par une faim incommensurable, il avance avec lenteur, mais sans vaciller, de la rive du Nil à la plage qui borde le village, ou un enfant, aux parents inconscients, brillants par leur absence, chante en jouant à la balle, seul sur la plage, en pleine nuit.  

«Schni, Schnap, Schnappi,  

Schnappi, Schnappi, Schnap!»  

 

- - -  

Générique:  

La reprise de la chanson démoniaque «Schnappi» des Black Ingvars ( https://youtu.be/tkh1AZRpbCU?si=IsnNvgVneHsRH3c? ) se mêle aux images de démembrement de l’enfant par les crocs acérés du petit animal. La scène est d’une rare violence, de celle, crue comme la viande, des plus beaux films d’horreur comme seules les années 70 ont su créer, d’autant que la gueule de l’animal est trop petite pour y faire pénétrer l’enfant. Il doit le découper de ses dents, méticuleusement.  

Quand le générique s’arrête, on entend seulement le cri strident de l’enfant «Aaaaaaaaaaah!» et les crocs démoniaques de Schnappi qui schnappent.  

- - -  

 

Alors que le village découvre ce qu’il reste du corps atrocement mutilé au matin (parce que la nuit on dort, surtout quand on est un parent inconscient et que son enfant a disparu), très rapidement, le chef du village, gourou sectaire, (joué par un Claus Badelt aussi crédible en chef égyptien que Gérard Darmon dans Mission Cléopatre) intime l’ordre au village, par la grande et sinistre prophétie de la déesse Isis, de créer un groupe hétéroclite de villageois afin de se lancer dans une quête désespérée pour détruire le monstre reptilien.  

 

C’est ainsi que Nephtys, la bouchère du village, une grande blonde aux yeux bleues qui n’a d’égyptien que les deux Croix d’Ankh posées habillement sur les bonnets push up de son bikini très ajusté (Écume Cascade) et Youssef-Osiris, le joueur de cricket du village, enfant adoptif originaire du Japon (Tanoshi Kenzo), se portent volontaires. Mais le père de l’enfant, qui ne veut pas laisser Écume Cascade seule avec Tanoshi Kenzo dans les coins sombres, se propose de les accompagner.  

«C’était mon enfant après tout! Mon… fils … ma bataille… Et voilà qu’il ne reste plus que ses entrailles … Snif, snif...»  

 

Immédiatement, après que Nephtys ai repositionné ses cheveux derrière son cou, laissant mieux apparaître son bikini, quelques figurants péquenauds cultivant le papyrus pour en faire du papier, malgré le fait qu’on soit au XXIe siècle, et destinés uniquement à être bouffés pour leurs chairs fraîches, se portent aussi volontaires.  

 

Débarquant de nulle part, avec son Fédora et son fouet, une femme métisse magnifique, à la peau tannée comme le cuir de crocodile, se présente comme étant «la Prêtresse du Bayou» venue de Louisiane pour leur porter secours (Poney Tyler). Comme le chef du village a définitivement perdu le lead sur l’organisation de cette équipe, et que tout le monde se fout de la cohérence scénaristique de son arrivée, elle fera désormais route avec eux.  

 

Préparant leurs affaires jusqu’à la nuit, le temps que le directeur de la photographie retrouve ses gélatines super-cyan et méga-magenta, ils sont enfin prêts pour une chasse : armés de torches, de machettes rouillées et de leur courage vacillant, ils affrontent les horreurs cauchemardesques qui hantent les marais putrides.  

 

Car Schnappi n'est pas le seul danger qui guette dans l'obscurité: les marais sont tellement putrides et ancestraux qu’un certain nombre de vieilles choses y surnagent. Nephtys se demande ainsi de quand date son dernier rappel pour le tétanos, mais surtout, des cultistes fanatiques vénérant le dieu crocodile démoniaque de l'Egypte Antique "Sobek" y sèment le chaos. Ils y sacrifient des innocents à coup d’égorgement, envoyant des giclées de sang'ce tomate au milieu des papyrus pour renforcer leur pouvoir impie, en vociférant un ancien égyptien improvisé à base d'une trop vague base de mots d'arabe connue par le scénariste, du genre : "Sobek alaykum", "Wa Sobek assalam".  

 

Et puis le son strident de la bande son augmente de plus en plus.  

 

Schniiii…..  

Schnaaaaap….  

Schnappi….  

Schnappi…  

Schnappi….  

Schnaaaaaaaaaaaaap!  

 

Le mini crocodile arrache le lobe d’oreille d’un des cultistes qui lui est dévoué : Schnappi n’a vraiment de pitié pour les oreilles de personne!  

 

Schni, Schnap, Schnappi…  

Schnappi, schnappi, schnappe!  

Du côté de notre dream team, le crocodile croque la jambe de plusieurs péquenauds accompagnant notre groupe de héros et les tire par les pieds vers les coins les plus reculés des marécages (là où on n'avait pas les moyens de construire un décor).  

Alors qu’ils crient en cœur «Non… pas moiiiiii!» en enfonçant leurs ongles en sang dans la terre sablonneuse molle pour tenter de se retenir, les crocs acérés de la petite bête schnappent encore plus profondément et l’animal traîne avec force les péquenauds, déjà réduits à leur statut de carpaccio humain, face contre terre. Les plaies ouvertes sont de plus en plus sanguinolentes et personne n’a pensé à prendre un antiseptique… du coup... «Ça va saigner!».  

Le rap "Ah les Crocodiles ! de Galibots ( https://youtu.be/8XKBiHr9Muo?si=g6sxhScP1K89_j9l&t=44 )retentit alors tandis que le sable obscur est inondé d’un rouge magenta qui se fait redondant avec la lumière du directeur de la photographie. Rouge, sur rouge, sur noir, même Jeanne Mas n'avait pas osé.  

 

Alors que la nuit tombe et que les cris de terreur perçants percent l'air humide, la bataille finale approche:  

 

Schni….?  

Schnap?….  

Schnappi?  

 

Tanoshi Kenzo et Ecume Cascade, dans leur jeu d’acteur le plus poussé tremblent de tout leur corps. Le Mal infâme qui hante le marécage semble impossible à arrêter. Et les coups de machettes sur son crâne orné d’écailles en amas de latex n’ont semblé que l’amener à encore plus loucher.  

Schnappi…?  

Schnappi? …  

 

 

Mais qui survivra pour raconter l'histoire de la terreur infligée par Schnappi, le petit crocodile de l'Enfer ?  

 

SCHNAAAAAAAAPPPPPPPPEEEEE!  

 

Les crocs acérés se referment dans un enfer de musique métal.  

 

 

***  

Nous éludons volontairement l'horreur des dernières scènes gores pour laisser libre court à votre imagination...  

***  

 

Générique de fin :  

"Trop longtemps je n'ai respiré autre chose que de la poussière  

Je n'ai pas su me calmer chaque fois que je manquais d'air  

Mes yeux ne veulent plus jouer, se maquillent d'indifférence  

Je renie mon innocence.  

 

EN ROUGE, ET ROUGE et noir, j'exilerai ma peur  

J'irai plus haut que ces montagnes de douleur."  

Jeanne Mas

une série B d'horreur de Fiodor Volkov

Tanoshi Kenzo

Écume Cascade

Klaus Badelt

Poney Tyler
Musique par Virginia Courtenay
Sortie prévue le 02 octobre 2066 (Semaine 3222)
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=26425